Un soleil perçant illuminait le balcon, faisant rayonner les vitres, nourrissant de lumière les plantes, et éclairant une jeune femme en train de lire.

Celle-ci était tranquillement posée sur un fauteuil à bascule aménagé avec des coussins et couvertures pour le rendre plus confortable.

L'ambiance du matin de printemps se faisait sentir, le vent soufflant légèrement ainsi que la chaleur s'immisçant lentement dans le vaste appartement.

Dans une pièce à l'intérieur de celui-ci, se tenait un homme peu vêtu, dormant paisiblement.

Quant à la jeune femme sur son fauteuil, elle lisait.

Un livre qu'elle avait acheté récemment en librairie l'avait interpellée, et une des choses les plus appréciables de son point de vue furent le titre qui l'avait attirée, par sa police d'écriture.

La couverture était également magnifique, et représentait très bien les deux personnages principaux.

Le fameux ouvrage se nommait « Je te retrouverai ».

Contant l'histoire d'un homme et d'une femme qui s'étaient mariés et qui se rappelaient plusieurs de leurs mésaventures.

Le livre était pleins de richesses, émotions, action ; combats, romance, tristesse...

Elle commença à le lire, et pages après pages, elle apprécia de plus en plus.

Le style de l'auteure l'a ravit, et elle lut trois chapitres d'affilés.

Malgré le fait qu'elle l'avait adoré, elle préférait s'arrêter là pour pouvoir continuer dans de meilleures conditions un autre jour et pour avoir la possibilité de profiter pleinement.

Elle le posa sur la petite table basse, allant se faire un thé.

Dix minutes plus tard, elle ressurgit à l'extérieur et se rassit au même endroit, tasse à la main, radio dans l'autre.

Elle déposa la radio sur la table basse et commença à siroter son thé en écoutant les nouvelles informations ainsi que le chant des oiseaux.

Elle commença à rêvasser et à être dans monde, complètement déconnectée de la réalité.

Cela lui arrivait souvent, et quand c'était le cas, elle repensait à ses souvenirs.

Ses sœurs, sa famille défunte, ses ami(e)s, sa meilleure amie, et évidemment, son petit-ami.

Celui qui est plus que cher à son coeur, son cher et tendre copain.

Celui qui l'a soutenue dans toutes ses épreuves difficiles, celui qui l'a aidée à combattre sa dépression, celui qui a animé son coeur.

Elle ne le remercierai jamais assez d'avoir fait tout ça pour elle.

Sentant des bras puissants mais doux se glisser dans son cou, elle sortit de sa rêverie pour se concentrer sur ce qui était derrière elle.

- « À quoi tu penses ?

- Rien de vraiment spécial. Répondit-elle évasivement

- À qui est-ce que tu penses alors ?

- Toi.

Il nicha sa tête dans sa nuque et y plaqua un agréable baiser qui l'a réchauffa instantanément de ce froid matinal.

- Et pourquoi pensais-tu à moi ?

- Mon envie de meurtre à ton égard, sûrement.

Il pouffa légèrement de rire ce qui fit sourire la jeune femme qui répliqua immédiatement.

- Tu doutes de ce que j'avance ?

- Absolument pas. J'ai suffisamment frôlé l'hôpital à cause de toi pour en témoigner.

- Tu exagères un peu. Pas tant que ça non plus.

- À peine.

Ils rigolèrent ensembles quelques instants avant de se replonger complètement dans le calme ambiant.

- Shinobu ?

-Hmm..?

- Je t'aime.

Elle tourna sa tête d'un coup vif pour regarder son interlocuteur dans les yeux pour la première fois de la journée et lui colla un rapide baiser.

- Je sais.

Il fit la moue quelques instants devant son affirmation à sens unique et à la réponse de son amante qui ne lui convenait pas.

Il se replaça donc dans son cou, et mordilla sa peau pour le faire comprendre.

- Ah, arrête!

- Tu l'as mérité.

Elle sourit narquoisement et prit son livre déposé sur la table pour le rouvrir une seconde fois.

- Qu'est-ce que tu fais ? S'étonna t'il

- Je lis.

- Méchante..

Il s'enleva d'elle pour se diriger dans la cuisine avant de petit-déjeuner.

Mais voyant l'heure, il décida de préparer le déjeuner.

Il se mit aux fourneaux et Shinobu sentit la bonne odeur de sa cuisine quelques minutes plus tard.

Elle se leva et se laissa porter par l'arôme d'uns de ses plats traditionnels.

Elle prit les devants et se casa derrière lui.

Elle l'enlaça par les hanches, dû à sa trop petite taille.

- Qu'est-ce que tu fais de bon ?

- Tu verras, surprise.

Elle bouda un peu, resserrant sa prise sur corps, ses mains remontant peu à peu à ses abdominaux.

Il remua quelque peu sous l'effet des chatouilles que ça lui procurait avant de se retourner et d'installer Shinobu sur une chaise pour qu'elle le laisse tranquille.

- Méchant.

Un rictus vint naître sur ses lèvres avant qu'il ne continue son activité.

Après leur repas, ils se posèrent dans le canapé, Giyu à moitié allongé, et Shinobu sa tête reposant sur son torse.

Elle attrapa son fameux livre, et reprit où elle s'en était arrêtée ce matin.

Giyu lui, en profita pour faire un petit somme, fatigué de sa journée de travail d'hier.

Après en avoir eu marre de lire, et Giyu enfin réveillé, ils allèrent s'aérer en allant se promener dans les rues de la ville, sous le soleil couchant.

- Que c'est beau. Détailla Shinobu

- C'est vrai.

Après être passé par le parc en dessous de chez eux, et joué avec toutes les attractions possibles, ils remontèrent dans leur appartement, lessivés par cette journée de la flemme.

- Pizza ce soir ? Questionna Giyu

- Oui, ça fait tellement longtemps!

Il agrippa son mobile et composa le numéro correspondant.

Quand les pizzas chaudes arrivèrent, ils se remirent dans le canapé et allumèrent la télévision pour regarder un film.

Ils discutèrent tout le long, critiquant des scènes ou des personnages.

Ils s'endormirent finalement l'un contre l'autre au bout du deuxième film.

Giyu se réveilla une heure après et éteignit toutes les lumières pour économiser et surtout pour se réveiller le lendemain sans mal.

Il ferma les fenêtres ainsi que les rideaux, et revint se positionner en dessous de Shinobu, la laissant dormir sur lui, comme un oreiller.

- Nous sommes vraiment tranquilles ici, Shinobu. Chuchota t'il pour lui-même

Il repensa à toutes les épreuves qu'ils avaient endurés et se dit qu'ils en avaient baver pour en arriver jusqu'ici, heureux.

- Merci. Merci d'être avec moi et d'être ma force, Shinobu. Songea t'il

Il enroula ses bras sur son dos, déposa un baiser sur son front et dans ses cheveux, et cala sa tête sur le côté, proche de ses oreilles.

Il se rendormit rapidement, bercé par le souffle lent de sa chérie et de ses pensées heureuses.

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J'avais oublié de le mentionner quand je l'ai posté, mais le « livre » que j'ai exposé dans cet os vient d'un compte Wattpad Yuku_Shinomioka
une de ses histoires que j'avais envie, en quelques sortes de « promouvoir » (C'est du Tanjiro x Kanao si ça vous intéresse).

Os assez court, et peu intéressant de mon point de vue, mais j'ai bien aimé écrire le début.

Bien qu'il soit assez inutile, je tiens à le poster, même s'il n'est franchement pas bon.

Sur ce, on se retrouve pour les prochains, et j'espère avec une meilleure qualité.

1081 mots, écrit le 4 Octobre 2022.
Publié le 4 Octobre 2022.