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Il était une fois

Tw : mention de harcèlement scolaire.

Il était une fois une fille dont le cœur avait terriblement besoin d'amour.

Elle n'avait pas eu une enfance dure mais pas heureuse non plus.

Jusque-là, juste des hauts et des bas qui parsèment chaque vie humaine.

Mais quand on a du mal à s'accepter et s'aimer soi-même ; les bas prennent le dessus sur les hauts.

Et la lente et doucereuse chute vers la solitude commence.

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C'est ce qui lui était arrivé.

Enfin, dit comme ça sonnait plus comme si du jour au lendemain, ce manque de confiance était apparu tel Hagrid défonçant une porte avant d'annoncer à Harry qu'il était un sorcier.

Même si là, c'était plus une petite voix dans sa tête qui était apparue à la manière d'une Bad bitch lui lâchant un "tu es moche et tu ne mérites rien de ce que tu as".

Ce qui, quand on est en pleine puberté nous fait tout remettre en question.

Même si en soi, c'est totalement con car la beauté n'est pas un critère essentiel pour être heureux.

Mais passons.

C'est ce qui lui était arrivé.

Bien évidemment sans l'option "petite voix de Bad bitch", du moins au début.

Quoique elle aurait peut-être préféré.

Ça lui aurait évité de passer pas la case "Connasses" avec un grand "C".

Qui ont un complexe d'infériorité et un gros paquet d'égo planqué sous une couche.

Que dis-je !

DES couches de superficialité et de volonté d'entrer à tous prix dans des petites cases.

C'est vrai quoi !

Moins de temps de perdu, moins de salive aussi.

Et surtout moins de temps passé à réfléchir et plus à dormir.

Rha là là...

Qu'elle regrettait de ne pas avoir été ainsi à cette époque.

Même si au fond, elle n'était pas sûre que ça aurait changé quelque chose.

Après tout, la flemme était un de ses plus grands fléaux.

Mais revenons à un flash back plein d'émotions.

Et de Gertrude faisant une crise d'hypoglycémie.

Pendant que Bryan et Summer se galochaient dans les chiottes du....

Je m'égare.

Hum.

C'était un jour comme les autres.

Enfin, du moins pour Lucrette.

Et là, vous vous demandez qui est Lucrette ?

Le personnage principal de cette histoire voyons !

Il faut suivre.

Bon, je l'avoue, c'est un surnom mais on le gardera.

Parce que Lucrette ça fait penser à Lustucru et que j'ai faim à l'heure actuelle.

Bref.

Durant ce jour comme les autres, notre chère amie Lucrette faisait donc la queue pour manger à la cantine.

Normal me direz-vous ?

Et vous auriez raison si on ne parlait pas de Lucrette.

Elle qui avait une sainte horreur de manger à la cantine.

Déjà parce que la cantine rimait avec bouillie de restes.

Enfin pas vraiment mais vous avez compris.

Sauf qu'aujourd'hui c'était frites.

Alors Lucrette pouvait bien faire une exception.

Ensuite parce qu'il y avait trop de monde.

Et que les sourires, plus brillant que son avenir ne le serait jamais, de la populace, lui rappelaient trop douloureusement à quel point, elle, était seule et sans ce qu'on pouvait considérer comme un ami.

Ôtez-moi d'un doute.

Une bouteille de Tabasco ne peut être considérée comme une amie pas vrai ?

Bien, elle était donc aussi seule que l'unique cheveux de son oncle Gérard depuis qu'il avait tester une potion de jouvence.

Spoil : ce n'avait pas fonctionné.

Cependant, ce n'était pas parce qu'elle était dans sa période Emo ou encore Dark Sasuke.

Au contraire.

Elle était juste une fille lambda plus que timide.

Alors quand Gertrude, la lèche-bottes de sa classe s'évanouit devant elle.

Elle fut tellement prise au dépourvu, même si entre nous, elle ne savait juste pas comment fonctionnaient les relations humaines, qu'elle resta stoïque et droite comme un piquet à fixer sa camarade.

Qui fut d'ailleurs secourue (je vous rassure) par Michel.

Le surveillant de la cantine sur qui Lucrette avait eu un léger crush en sixième.

Parce qu'il lui avait souri gentiment et parce qu'il était un beau vieux.

Il fallait se l'avouer.

Pourtant, aucun élan de jalousie ne traversa Lucrette.

À ce stade, même un petit pois était plus jaloux qu'elle quand une carotte était mangée avant lui.

C'est pour dire.

Non.

La jalousie vint quand Gertrude se vit offrir par Mich-mich (ou Mich-moche pour les intimes) un Coca bien frais.

Parce qu'elle le valait bien.

Heu non, mauvais slogan.

Parce qu'elle n'avait pas mangé le matin car elle avait fait ses devoirs jusque tard le soir.

Et qu'elle n'avait pas entendu son réveil et qu'elle avait eu peur d'être en retard.

Pauvre bichette.

Maintenant voyons ce que ça donne avec un décodeur.

Elle avait élaboré un plan toute la nuit pour devenir la chouchoute de leur prof d'histoire qui la détestait.

Oui, c'était mieux.

Trop occupée par ce récit.

Ou par le coca frais qui lui faisait de l'œil.

Et aussi parce qu'elle n'avait pas le courage d'ouvrir sa bouche.

Lucrette se laissa doublée par des petits sixièmes qui lui arrivaient à peine à la taille.

Mais qui se prenaient pour des caïds.

Quand même une mouche était plus badass qu'eux.

Les jeunes de nos jours, que voulez-vous...

C'est donc après maintes batailles que Lucrette parvint enfin à se trouver une table.

C'est faux.

Elle y parvint après avoir laissé passer tout le monde devant elle.

Et avoir fini en fin de queue alors qu'elle s'était dépêchée de courir à la cantine...

Elle fixa ses pauvres frites de fond de bac dont elle avait hérité.

Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de se lamenter sur son sort, elle fut interrompue par une voix criarde sortant d'une bouche plus rouge que les fesses d'un babouin qui a mangé Indien pendant une semaine.

Devant elle se tenait Kimberley et sa bande de pots de peintures.

Elle avait de la chance d'avoir trouvé sa vocation si jeune.

Tout le monde ne savait pas qu'il allait finir sa vie peintre.

L'instinct de survie de Lucrette refit surface.

Et encore une fois, elle resta stoïque à fixer de ses yeux de poisson mort le groupe.

Qui lui indiqua que la table où elle s'était posée était la leur.

Ah.

Ça expliquait pourquoi on lui parlait.

Ce n'était donc pas qu'elle devenait enfin famous.

Elle en déduit aussi qu'elle n'était pas la dernière au final.

Parce qu'apparemment les stars se font attendre.

Même si elle n'avait jamais considéré Kimberley comme un star mais bon, tous les goûts étaient dans la nature.

Pour toute réponse, Lucrette ne réagit pas.

Sûrement son instinct de survie toujours en action.

Et ses yeux fixant la bande.

Elle s'était toujours demandé pourquoi ces filles s'évertuaient à se maquiller.

C'est vrai quoi, elles étaient déjà belles au naturel.

Elles n'avaient pas besoin de ça en plus.

Surtout que pour la plupart, elles ne faisaient que suivre une mode.

Après, Lucrette n'était pas vraiment au goût du jour.

Peut-être que le style "voiture volée" faisait fureur chez ses collègues.

C'est fou les questions que se posait son inconscient quand même.

Du moins c'est ce qu'elle pensait.

Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'entre temps, son instinct de survie digne de Wish l'avait lâchée.

Et qu'elle avait parlé à voix haute.

Ce qui expliquait les regards outrés des filles en face d'elle.

Et, prenant cela pour une insulte.

Les coups tombèrent.

Et Lucrette commença à entendre cette petite voix.

Qui bizarrement ressemblait beaucoup à celle de Kimberley.

Cela dura une longue année.

Jusqu'à l'obtention du brevet pour être plus précise.

Elle vivait un calvaire.

Mais Lucrette restant Lucrette, elle gardait sa bouche fermée.

Alors personne n'en a jamais rien su.

Et petit à petit, sa confiance a disparu.

Le reste est flou pour elle.

Elle se souvient de journées monotones au lycée.

Heureusement pour elle, Kimberley et sa bande n'étaient pas dans son établissement.

Alors très lentement, son instinct de survie et Gégette, sa bouteille de Tabasco l'ont ramassée à la petite cuillère.

Une carapace s'est doucement créée.

Et Lucrette est devenue plus forte.

Du moins c'est ce qu'elle pensait.

Jusqu'en première.

Où, au détour d'une rue, elle a revu ce rouge si atroce qui a hanté ses nuits.

Et Lucrette a eu l'impression de revivre son enfer.

Alors elle a pris la fuite.

Et s'est écroulée près d'une poubelle derrière un petit restaurant.

Avant de fondre en larmes, se sentant lâche.

Le reste est encore plus flou.

Elle sait juste qu'il y a eu un garçon.

Il lui a parlé.

Elle aussi il lui semble.

Mais aucun mot ne lui revint en mémoire.

Sauf une phrase qui s'est gravée en elle telle la marque des ténèbres.

Même si au lieu d'être le signe d'un chauve diabolique, c'était le signe de sa renaissance.

À elle, pas au chauve hein.

"Être lâche c'est être courageux d'une certaine manière, tu sais, les personnes lâches sont souvent les plus fortes. "

Enfin, avec du recul, bien que cette phrase soit gravée en elle, elle n'était pas totalement d'accord avec.

C'est vrai quoi.

Kibutsuji n'a jamais été bien fort.

Si ce n'est pour faire chier son monde, tuer des innocents, profiter des faibles, être incroyablement sexy et danser extrêmement bien le Moon Walk.

Bon d'accord, il excellait dans beaucoup de domaines.

Pourtant est-ce qu'il a réussi à gouverner le monde ?

Je ne crois pas.

Donc, non, il n'est pas aussi fort que Lucrette.

Car elle, elle a su se relever après être tombée plus bas que la taille de Livaï (ou Rivaille/Levi, tout dépend).

Elle a réussi à sourire après toute la souffrance qu'on lui avait imposée.

Et après ça, elle a finalement réussi à s'ouvrir au monde.

Alors peut-être qu'elle n'aurait pas subi tout ça si ce jour-là elle avait fermé sa bouche comme elle en avait l'habitude.

Et aussi si Kimberley n'était pas ce qu'elle était.

Elle y avait souvent pensé.

Malheureusement le passé était le passé.

Et on ne pouvait pas le modifier.

Sauf si on s'appelait Takemichi, ce qui n'était pas le cas de Lucrette.

Alors la seule solution était d'avancer.

Et le jour où elle réalisa cela, la petite voix dans sa tête se tue.

Ce n'était pas fini, elle le savait.

Elle mettrait du temps à se remettre de ce qu'elle avait vécu.

Et puis, elle n'était plus si seule maintenant.

Alors, elle décida qu'il était temps qu'elle affronte cette magnifique personne qu'elle voyait en face d'elle dans ce miroir.

Et son sourire illumina ses yeux de poisson mort, leur rendant leur éclat.

Il était une fois une fille dont le cœur avait terriblement besoin d'amour, jusqu'au jour où elle apprit à s'aimer elle-même avant d'aimer les autres.

***

Je sais que ce n'est pas joyeux.
Je sais aussi qu'insérer de l'humour dans un texte qui parle d'harcèlement même si ce n'est pas développé as fuck n'est pas la meilleure des solutions.
Mais je me voyais mal le traiter autrement.

Déjà parce que je n'en suis pas capable.
J'aurais été totalement incapable de retranscrire ce que Lucrette en l'occurrence a pu ressentir, c'est pourquoi je ne me suis pas étalée sur le sujet.

Et je vous avoue que maintenant ça me paraît un peu brouillon.

Mais je ne modifierai pas ce texte. Parce qu'il a été écrit spontanément et que rien que pour ça, il est parfait pour moi.

Si vous avez besoin de parler, encore une fois n'hésitez pas, je ne suis peut-être pas la meilleure conseillère, ni une super héroïne comme dans Mha ou Marvel mais je peux essayer ?

Si vous voyez des fautes d'orthographe ou de frappe n'hésitez pas à me le faire remarquer.

Ah, et dernière chose même si en ce moment même vous vous sentez au bout du rouleau, dîtes vous qu'une Nuggets quelque part dans ce monde croit en vous.

Bisous <3

Nuggetsdelanuit.

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