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Os 64

Onewe, HarinxKanghyun (Kanghyun= Hyungu), lemon 

Je sors du lycée, tête baissée et portable en main, et je suis interpellé par une voix que je ne veux vraiment pas entendre.

- Hyungu !

Je presse le pas malgré ma jambe sans lever les yeux, et j'entend des pas précipités derrière moi avant qu'une main ne se referme sur mon poignet.

- Hyungu oppa ! Pourquoi tu ne me réponds plus ? Je suis triste !

- Lâche-moi Kisang !

Je dégage mon bras et tente de m'éloigner de la jeune femme qui me court après, m'empêchant d'aller plus loin.

- Mais oppa !

- Ne m'appelle pas comme ça ! On a rompu il y a longtemps, arrête de me traquer !

- Mais je t'aime encore !

- Et pas moi ! Lâche-moi !

Elle se jette sur moi, les yeux pleins de larmes, et je tente de l'esquiver quand elle vise mes lèvres, mais son pied heurte ma jambe, me faisant lâcher ma béquille. Je tombe lourdement au sol et la noiraude en profite sans remord pour m'embrasser.

J'essaye de la repousser, sauf qu'elle ne lâche pas l'affaire, et soudain, elle est éloignée avec force de moi.

- Je peux savoir ce que tu fais ? gronde une voix grave qui me semble vaguement familière.

- T'es qui toi ?! s'indigne mon harceleuse.

L'homme rentre dans mon champ de vision en s'accroupissant à ma hauteur pour me relever et je reconnais Ju Harin, un gars de mon niveau qui est connu comme coeur de glace impitoyable et particulièrement cassant.

Il ramasse ma béquille et me maintient debout en me tenant par la taille, ce qui me déconcerte.

- C'est à moi te poser la question. Qui es-tu pour te permettre de faire ça ?

- Je suis sa petite amie ! Donc dégage de là !

- Arrête Kisang ! Je t'ai déjà dit que c'était fini entre nous !

- Je ne-

- Tais-toi espèce de folle, gronde l'homme qui m'enlace toujours.

- Hyungu oppa ! Il me parle mal ! Défend moi !

- Kisang, laisse moi tranquille !

- Mais opp-

- Tu veux mourir ?

Le ton d'Harin est devenu particulièrement dangereux, agressif, et il serre comme possessivement ma taille.

- Ne t'approche plus de mon petit ami la cinglée.

- De quoi ?!

Elle me lance un regard choqué.

- Oppa ! Il ment pas vrai ?! Tu ne peux pas être en couple avec lui !

- Et pourquoi pas ? Je suis libre de ma vie, sifflai-je, Laisse moi tranquille.

- Vous mentez ! C'est imposs-

Kisang se tait d'un coup quand le grand brun me fait faire volte-face pour se retrouver face à face de moi, son visage se rapprochant très près du mien jusqu'à ce qu'il pose ses lèvres sur ma joue, proche de ma bouche.

- Va t'en tout de suite ou je te refais le portrait, menace le plus grand en m'attirant contre son torse, Compris ?

- Je ne vous crois pas ! Vous n'êtes pas en couple ! Oppa tu m'aimes encore ! Tu ne peux pas !

Je serre la mâchoire, elle me les brise sérieusement, et Harin soupire en attrapant mon visage d'une seule main.

- Bon, on lui donne une preuve bébé ou je la défonce ?

Ses yeux sombres et froids se sont plongés dans les miens et je suis pris de court, il faut qu'elle dégage, je ne supporte plus son harcèlement, mais qu'entend t'il par preuve ? Le problème, c'est que s'il la défonce, on va avoir de gros ennuis...

- Donne lui une preuve une bonne fois pour toute qu'elle dégage.

Il glisse alors ses doigts sur ma nuque et m'embrasse délicatement. J'entend Kisang crier d'indignation et cela me rassure sur un point, elle y croit maintenant. La main du plus grand vient empoigner ma hanche et il me maintient solidement contre lui, m'empêchant de tomber par la même occasion, la faiblesse de ma jambe se faisant plus forte à mesure que je reste debout sans ma béquille.

- Ca te suffit ou faut que je lui fasse l'amour devant toi pour que tu dégages ? demande agressivement Harin à la fin du bref échange, et je change radicalement de couleur à cette phrase.

- Oppa ! Comment as-tu pu me faire ça ?! sanglote la jeune femme avant de partir enfin en courant.

Dès qu'elle est hors de vue, le brun me donne ma béquille et s'éloigne de moi.

- Merci de m-

Il me coupe la parole d'un regard glacial et il dit d'un ton impassible.

- Il va pleuvoir, rentre chez toi.

Et il s'en va, me laissant seul et perdu sur le trottoir, je n'ai même pas pu le remercier de m'avoir tirer de là.


- On se revoit lundi mon coeur, me dit ma mère en caressant mes cheveux, Tu as des Tupperware dans le frigo, il suffit juste de les réchauffer comme d'habitude. Je t'aime.

- Merci maman, fais attention à toi.

Elle me sourit tendrement et sort de la maison avec sa valise, comme toutes les semaines. Son travail exige d'elle qu'elle se déplace souvent, et elle a réussi à convaincre son patron d'avoir un planning fixe qui lui permet quand même de passer du temps avec moi, le lundi soir, le mardi, le mercredi et un jeudi sur deux.

Une fois la maison vidée de sa présence, je me sens un peu seul même si ce n'est pas bien grand, et je vais jusqu'à ma chambre, au rez-de-chaussée, je ne peux pas monter les escaliers avec ma jambe.

Allongé sur mon lit, je me repasse les évènements du soir-même.

Comme bien trop souvent, Kisang est venue m'harceler à la sortie des cours, mais cette fois, elle est allée encore plus loin que d'habitude, et Harin que je ne connais pas autrement que de nom m'a aidé en se faisant passer pour mon petit ami sans aucune raison et sans rien dire après, c'est assez perturbant.

Cependant, j'espère vraiment que ça suffira à éloigner l'autre cinglée.... Dire qu'elle était adorable quand je suis sorti avec elle il y a un peu plus d'un an, avant de rompre il y a neuf mois à cause de sa possessivité maladive et son obsession psychopathe envers moi...

Et depuis, elle n'a cesse de me coller dès qu'elle le peut, alors que nous ne sommes pas dans le même lycée.

Je ne sais pas quoi penser de l'intervention de celui que les autres lycéens ont surnommé "roi des glaces", mais une chose est sûre, je lui dois une fière chandelle et ça peu importe sa réputation.


Je m'avance vers le portail, mon sac sur l'épaule, me faisant dépasser par la plupart des autres élèves, compliqué d'avancer correctement avec une jambe comme la mienne, et je rentre dans le lycée, fatigué par une nuit blanche.

Des murmures s'élèvent quand je pénètre dans le hall et je regarde autour de moi, perturbé, qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a un nouveau ou une nouvelle derrière moi ?

Non, je suis un des derniers à être entré, et je sens de nombreux regards braqués sur moi alors que la rumeur des chuchotis augmente, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un problème dans mes vêtements ?

Soudain, un petit groupe de filles que je ne connais pas s'avance vers moi et l'une d'elle prend la parole.

- Salut, tu es bien Kang Hyungu ?

- Euh ouais, pourquoi ?

- On voulait savoir, tu es le petit ami de Ju Harin ? Il y a des gens qui vous ont vu vous embrasser devant le lycée hier et on se demandait si t'étais vraiment en couple avec le roi des glaces.

Mes oreilles changent de couleur, c'est une blague ?

- Je ne-

La sonnerie me sauve à cet instant et je béquille aussi vite que je le peux vers l'ascenseur où un surveillant m'attend déjà.

- Bonjour Hyungu.

- Bonjour Dongheon.

- Alors comme ça tu es en couple ? me demande t'il quand nous entrons dans la cabine.

- Vous n'allez pas vous y mettre !

- Je suis juste curieux, ça ne parle que de ça depuis quinze minutes.

- Je ne vois pas en quoi ma vie privée est si captivante...

- Honnêtement, ce n'est pas parce que c'est toi que tes camarades en parlent, mais parce que ça concerne Ju Harin, il est populaire auprès des filles ici, alors le voir avec un mec, ça fait monter les rumeurs.

- Ca ne regarde absolument personne, sifflai-je, exaspéré, Qu'il soit ou non mon petit-ami n'est pas une affaire publique.

Ce n'est pas mon petit-ami mais même s'il l'était, personne n'a à en parler, ça ne les concerne aucunement.

- Je m'en doute bien, mais tu es dans un lycée Hyungu, tu ne couperas pas à ça.

Je soupire en le laissant devant l'ascenseur pour rejoindre mon cour de physique, cette journée ne s'annonce pas bien.

Je m'assois avant les autres élèves, j'ai le droit avec ma jambe, c'est compliqué de rester longtemps debout sans bouger quand on n'a qu'un appui valide, et le prof rentre en saluant tout le monde avant de leur dire de s'installer.

- Bon, il faut qu'on termine cette séquence aujourd'hui, déclare t'il, On va donc se dépêcher, je vais former des duos pour faire l'expérience, on notera un résumé à la fin de l'heure.

Il dissémine rapidement la classe et je me retrouve avec une fille du nom de Jimin qui me regarde bizarrement.

- Tu vas chercher le matériel ? demandai-je en lisant la feuille.

- Oui oui.

Elle revient quelques minutes plus tard avec les objets et on commence à travailler, notant des résultats franchement inintéressants.

- Hyungu ?

- Oui ? Quelque chose ne va pas ? répondis-je en levant les yeux des chiffres qui s'affichent sur l'appareil de mesure.

- Je me demandais si tu étais vraiment le petit-ami d'Harin...

- Pourquoi tu me poses la question ? soupirai-je, calme Hyungu, calme.

- Ca ne parle que de ça au lycée, c'est le roi des glaces après tout, et on ne vous a jamais vu ensemble avant que la rumeur ne se lance, du coup je me posais la question.

- Fais ta courbe au lieu de te mêler de ce qui ne te regarde pas.

- Il ne vous reste plus que dix minutes ! Dépêchez-vous un peu, informe le professeur, détournant l'attention de la jeune femme.


A la première récréation, je suis traqué par les murmures et je me retiens de leur hurler de se taire, je n'ai jamais été au coeur des rumeurs et c'est particulièrement désagréable d'y être. Je suis un élève discret si on excepte ma jambe qui me rend facilement reconnaissable, et en dehors de mes prises de parole en cours, on ne m'entend pas, je ne suis pas quelqu'un de foncièrement charismatique ou autre, et je suis mis très mal à l'aise par ces regards bien trop inquisiteurs.

Assis sur un banc, à l'écart du plus gros des élèves, je feuillette machinalement un manuel pour me remémorer les cours, et je sens une ombre juste au dessus de moi qui me fait lever la tête.

Ju Harin.

- Bonjour, le saluai-je en me levant pour m'incliner.

Mon équilibre est assez faible mais j'ai suffisamment l'habitude pour être capable de le faire.

- Oh, je voulais te remercier pour hier !

Il me coupe d'un geste et je me rassois, un peu déconcerté.

- J'imagine que tu as entendu la rumeur.

- Dur de ne pas l'entendre.... Tu veux qu'on la démente ?

Son regard froid se plante dans le mien.

- Non. Cette rumeur m'arrange.

- Comment ça ?

- On arrêtera de me courir après si je suis en "couple". Et ce n'est pas à sens unique, ta sasaeng te foutras la paix ainsi. On a tout les deux à y gagner.

Je hoche lentement la tête, ouais en soit ça m'arrange, mais je suis toujours aussi mal à l'aise face aux rumeurs.

Son bras passe d'un coup près de mon visage, et sa main se referme sur le grillage derrière moi. J'entend des cris dans la cour et il enjambe mes cuisses, se plaçant au dessus de moi sans effort.

- Voilà qui devrait les faire taire, déclare, froidement, le brun en venant embrasser mon front.

Je hoche la tête, c'est vrai que confirmer la rumeur aura le mérite de la désamorcer d'une certaine façon, on ne viendra plus me demander si je suis vraiment en couple avec lui puisque la "preuve" est sous leur yeux.

Je ne vois pas le reste de la cour à cause de son corps devant moi, mais j'entend bien les chuchotements qui s'élèvent partout alors qu'il reste dans cette posture, de dos, on doit donner l'impression de s'embrasser, et je m'appuie sur son épaule pour me redresser un peu.

- Je vais t'accompagner à ta salle de cours, on parlera là-bas.

- Je dois prendre l'ascenseur, j'ai coréen. Il faut que j'aille récupérer la clé.

Il acquiesce et me laisse me lever. J'attrape ma béquille et me tiens à sa hauteur pour rejoindre la vie scolaire.

- Salut noona, je peux avoir la clé de l'ascenseur s'il te plait ?

- Pas de soucis, tu me la ramène à midi ?

- Oui, merci.

Je rentre avec le brun dans la cabine, échappant enfin aux regards insistants, et j'appuie sur l'étage.

- Je viendrai te voir à la récré du matin, le soir à la sortie des cours, et parfois entre midi et deux, indique Harin, Ca suffira à maintenir une illusion crédible.

- Ca me va.

La porte s'ouvre et nous sortons de l'ascenseur.

- Bébé, je dois te laisser, dit-il soudain, parlant assez fort, et je repère deux filles dans le couloir.

- Pas de problèmes, tu as quoi déjà ?

- Sport.

Il prend ma main et en embrasse le dos, les deux élèves écarquillant les yeux avec un grand sourire, bizarre...

- A plus tard.

Je ne suis pas vraiment gêné par les actions d'Harin, il vaut mieux être crédible pour être tranquille, c'est un échange de service, lui arrête d'être couvert de demandes et moi je peux me débarrasser de mon ex harceleuse, et je ne ressens rien pour lui de toute manière, je n'ai donc pas être dérangé.

- Mon dieu, tu as vu ça ?! Ils sont vraiment ensemble ! s'écrit la voix suraigu d'une des jeunes filles et je l'ignore en entrant dans ma salle de cours, je ne comprend pas pourquoi elle a l'air si heureuse.


- Hyungu oppa !

Je vois Kisang courir vers moi, mais putain elle n'abandonne jamais ?!

Au moment où elle va arriver à ma hauteur, un bras passe autour de ma hanche et la voix grave d'Harin résonne.

- Je te raccompagne bébé.

- Merci.

- Oppa ! crie la jeune femme derrière nous.

Je l'ignore et le grand brun m'aide à marcher plus vite vers le bus qui va bientôt démarrer.

Une fois que nous sommes assis, il m'observe brièvement et demande.

- Tu habites vers où ?

- Dans le quartier pas loin du vieux musée.

- Celui à quelques rues des résidences ?

- Ouais.

- Je peux t'accompagner là-bas alors, c'est sur ma route.

- Tu n'es pas obligé, il n'y a plus personne du lycée par là-bas.

- Sans doute.

Le silence tombe entre nous et je m'appuie contre la fenêtre pour observer la route défiler, tout est calme.

- J'y pense, passe moi ton portable, dis-je d'un coup en me redressant, quelques mètres devant mon arrêt.

- Pourquoi faire ?

- Pour te donner mon numéro.

Il me tend alors son téléphone auquel je ne prête pas vraiment attention, tapant rapidement la série de chiffres et je me nomme machinalement "Kang Hyungu".

- Tiens.

Nous sortons du bus ensemble et je boite jusqu'à devant chez moi, à une centaine de mètre de là.

- Tu veux boire un verre d'eau ? demandai-je en m'arrêtant sur le perron.

- Non. Je vais y aller.

Je hausse les épaules, lui adresse un bref au revoir et entre dans ma maison, verrouillant derrière moi, je ferme toujours à clef depuis que j'ai découvert la folie de Kisang, on n'est jamais trop prudent avec une meuf comme ça sur les talons.

Je me serre dans le placard et grignote des biscuits en me posant devant la télé pour regarder une émission avec un groupe de Kpop, Oh My Girl il me semble, c'est tout ce que j'ai à faire pour le moment, je suis trop crevé pour faire mes devoirs et j'ai tout le week-end devant moi.

Je finis par m'endormir devant l'écran, basculant lourdement sur le canapé, et c'est seulement la sonnerie de mon portable qui me sort des bras de Morphée.

De Dongju à moi :

Hey Hyungu, c'est pour te prévenir que la prof d'anglais n'est pas là la semaine prochaine.

De moi à Dongju :

Hey, merci pour l'info.

Je coupe mon portable et me lève difficilement pour aller à la douche. C'est toujours une épreuve pour moi de me laver parce qu'une douche adaptée à mon handicap coûte une véritable fortune, et je dois donc faire avec une cabine étroite sans support, c'est véritablement compliqué.

Débarrassé de mon haut, je m'étire avant d'enlever mon pantalon et mon caleçon, passant instinctivement le doigt le long de la cicatrice qui marque ma jambe, la trace d'une opération échouée, et je rentre dans la douche sans ma béquille, je ne peux pas l'emmener.

L'eau allumée, je me détend un peu et je me savonne rapidement. Soudain, un élancement dans ma jambe se fait ressentir et je me rattrape comme je peux au rideau quand je tombe violemment, emporté par mon poids.

Sonné, je vois trouble, étendu sur le tapis de douche, et l'eau ruisselle le long de mes cuisses, trop loin pour que je puisse la couper.

Bordel de putain de merde.

C'est toujours quand je suis seul qu'il m'arrive des couilles...

Je ne peux pas me relever, ma tête tourne, je me suis blessé au bras, et privé d'une de mes jambes, ce n'est pas envisageable de me mettre debout.

Mon portable est dans le séjour, je n'ai aucun moyen de contacter de l'aide.... J'en ai marre de cette putain de vie parfois.

Je jette un coup d'oeil au dessus de moi, la fenêtre est ouverte en oscillo-battant, normalement elle donne sur la rue, j'ai donc une chance qu'on m'entende appeler à l'aide.

Mes voisins connaissent ma situation, et je sais qu'ils sont souvent dans leur jardin, ils devraient m'entendre.

- A l'aide ! criai-je de toutes mes forces, une fois, deux fois, trois fois.

- Que se passe t'il ?! lance soudain une voix que je ne connais pas dans la rue. Monsieur ?!

- Aidez-moi s'il vous plait ! appelai-je encore.

J'entend la poignée de la porte d'entrée être actionnée dans le vide et d'un coup, elle s'ouvre, comment c'est possible ? Elle est verrouillée.

Mais ce n'est pas mon principal problème, je peux avoir de l'aide déjà.

- Monsieur ? Où êtes-vous ?

- Dans la salle de bain.... articulai-je, difficilement, La porte à droite.

Le battant s'ouvre quelques secondes plus tard, et un policier entre dans mon champ de vision troublé.

Il étudie la scène, l'air perdu, avant de repérer ma béquille, le rideau déchiré, et il s'accroupit près de moi pour déposer une serviette sur mon dos avant de couper l'eau qui coule partout.

- Je vais appeler les pompiers, déclare t'il.

- Merci.... réussi-je à murmurer, près de m'évanouir.

- Rester avec moi monsieur !

Il prend ma main et me parle pendant une quinzaine de minutes avant que les sirènes ne résonnent et que je ne sois pris en charge par une ambulance, par chance je connais bien le pompier qui se charge de moi, ce n'est pas la première fois que ce genre de situation m'arrive.

- Ca devient vraiment dangereux de te laisser tout seul chez toi Hyungu, il n'y a pas moyen que quelqu'un te surveille ? me demande Chan en m'installant sur le brancard.

- Non... Ca coûte trop cher.

- Aish, tu te blesses souvent pourtant... Bon tant pis, on va t'emmener à l'hôpital pour un examen et tu pourras rentrer chez toi si tout va bien.

- Merci.


Je rentre en fauteuil roulant dans l'établissement, un bras en atèle, je me suis fait une entorse dans ma chute et je vais devoir rester comme ça pendant deux semaines, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu à utiliser cet engin, mais je n'ai pas eu d'autres choix.

Ma mère était inquiète, et elle a réussi à négocier pour revenir samedi, maintenant elle cherche à tout prix une solution pour que je ne sois plus seul à la maison, mais il n'y en a pas.

- Hyungu ?

Harin a arrêté mon fauteuil du pied et il fronce les sourcils.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Plusieurs regards se sont braqués sur nous, apparemment nous sommes encore au coeur des murmures, et je grimace nerveusement.

- Une mauvaise chute ce week-end, je n'ai pas pu te prévenir avant, je n'avais pas mon portable, désolé.

- C'est pas grave bébé, mais tu vas bien ?

- C'est juste une entorse, ça parait impressionnant à cause du fauteuil, mais ce n'est vraiment rien de grave.

Il hoche la tête et dépose un bref baiser dépourvu de quoi que se soit sur ma joue avant de me pousser dans les couloirs du lycée.

- Tu as quel cours ?

- Sport, du coup je vais en étude.

- Ok.

- Harin ?

- Hm ?

- On ne s'est pas mis d'accord sur un point.

- Lequel ?

- La durée de tout ça.

- Jusqu'à la fin du lycée.

- Pardon ?!

Je ne vais pas me priver de vie sentimentale jusqu'à ma majorité quand même !

- Deux ans. Ce n'est pas si long.

- Je vais devoir rester célibataire deux ans ?!

- Oui.

- Sérieusement... Aish... Ca m'arrange pas.

- C'est mieux comme ça. Au pire, y a pas beaucoup de meufs du lycée qui veulent de toi.

Je fronce les sourcils, piqué à vif, il est froid et cassant, ce n'est pas qu'une légende.

- Tu comptes aussi rester célib deux ans ?

Il ne répond pas et s'arrête d'un coup, attrapant mon menton pour faire basculer ma tête en arrière.

- Les relations amoureuses ne m'intéressent pas, tu m'offres la solution pour y échapper, et je te protège de l'autre cinglée, je te l'ai déjà dit mais c'est gagnant-gagnant.

Et il embrasse le bout de mes lèvres, me faisant prendre conscience de l'arrivée de plusieurs professeurs.

- Ju Harin ! Kang Hyungu ! Pas de ça dans l'établissement ! lance la CPE.

- Excusez-nous madame, ça ne se reproduira pas, répondis-je en remettant ma tête droite.

- Je vais faire comme si je te croyais.... Essayez d'être discret pour que je n'ai pas à vous gronder.

Deux ans tout seul... Rip moi-même.


- Bordel, c'est le déluge, grognai-je en sortant du bus avec Harin qui m'aide avec mon fauteuil.

- Ils n'avaient pas annoncé un tel orage.

Il court en me poussant sous l'averse qui nous trempe très vite, et je soupire de soulagement en voyant ma maison se dessiner devant nous. Il s'arrête sur le perron et j'ouvre la porte.

- Hé Harin, tu ne vas pas rentrer à pied avec ce temps, c'est un coup à choper la crève.

Ca fait environ une semaine que notre petit manège dure, il a dupé tout le monde au lycée et si nous ne sommes absolument pas proche et que je le trouve très froid, ce n'est pas forcément désagréable car c'est assez cordial, il m'aide avec mon handicap actuel, et j'avoue que ça m'arrange bien.

- Je vais appeler un chauffeur. Je peux juste me sécher ?

- Bien sûr, viens.

J'entre avec lui dans la petite maison, et j'essuie les roues de mon fauteuil comme je le peux alors qu'il enlève ses chaussures et son manteau détrempés avant d'avancer dans le salon-cuisine-salle-à-manger.

- La salle de bain, c'est la porte à droite, les serviettes sont dans le meuble à coté du lavabo.

- Merci.

Je suis obligé d'allumer toutes les lumières, le ciel est tellement noir qu'on n'y voit absolument rien, et je range mon haut trempé près de mes chaussures, pourquoi est-ce que je n'ai mis qu'un pauvre pull moi ? Je suis mouillé, c'est désagréable.

J'enlève mon t-shirt en roulant dans la pièce de vie pour aller récupérer un vêtement dans ma chambre, et Harin sort de la salle de bain en s'essuyant les cheveux.

- Dis-moi Hyun-

BRAOUM !

Le tonnerre résonne si fort que l'air semble trembler, et la lumière se coupe d'un coup, nous précipitant dans un noir presque complet.

- Coupure de courant, constate le brun en sortant son portable pour mettre de la lumière.

- C'est violent ce qui tombe, dis-je en regardant par la fenêtre.

La route est presque inondée sous les rigoles d'eau torrentielles et soudainement, le ciel s'éclaire d'une multitude d'impressionnants éclairs et le tonnerre résonne instantanément alors que la maison est éclairée l'espace d'une seconde.

- Il n'y a plus de réseau, siffle soudain le plus grand.

- Comment ça ?

- Je ne capte plus rien.

Je prend mon portable et constate la même chose.

- Je n'en ai plus non plus.

Je ne vois presque pas son visage dans l'obscurité, mais je devine qu'il est contrarié, et je lui dis.

- Ca devrait bien revenir, suffit d'attendre que ça se calme un peu. Tu peux rester là.

Il me lance un regard à l'instant où ma foudre frappe la route, emplissant la pièce d'une luminosité incroyable durant une fraction de seconde, et sa voix résonne en même temps que le tonnerre.

- Tu devrais remettre un t-shirt Hyungu.

Je fronce les sourcils et soupire.

- Tu es pudique ?

Harin se rapproche subitement de moi et je sursaute quand sa bouche se pose dans le creux de mon épaule, ses mains glissant le long de mon torse.

- Qu'est-ce que tu fais ?!

- La cinglée qui te traque est devant la fenêtre là-bas, me répond le brun.

Je tourne légèrement la tête en essayant de faire abstraction des caresses de ses lèvres et de ses doigts et vois Kisang qui fixe la scène sous la pluie, ses yeux exprimant une rage sans nom.

- Putain mais elle est complètement malade.... Qu'est-ce qu'elle fout là ?!

- Pas la moindre idée. Mais elle ne va pas rester longtemps.

Il se place sur mes jambes, sans s'asseoir, et son souffle s'échoue sur mon visage.

- Ca ne va pas lui faire plaisir de voir ça, elle devrait vite se barrer, murmure le jeune homme, l'air un peu moins froid que d'habitude.

- Faisons vite alors, j'ai pas envie de voir sa gueule de psychopathe.

Les lèvres d'Harin se soudent aux miennes et j'attrape sa nuque, mimant un échange plus que langoureux qui s'instaure finalement pour de vrai par réflexe naturel. Du coin de l'oeil, je vois encore la femme debout devant la fenêtre, ruisselante, et le brun passe son bras sous mes cuisses, me soulevant d'un coup.

- Elle est du genre borné, je me trompe ?

- Malheureusement non.

Il me fait basculer sur le canapé et il déboutonne sa chemise qui glisse sensuellement le long de son dos puissant, il s'entretient ce roi des glaces. Ses lippes passent sur mon menton et dérivent dans ma gorge qu'il suçote vraiment, m'arrachant un frisson de surprise.

- Elle est encore là ?

Je regarde discrètement et acquiesce, elle ne veut pas partir.

Un soupir s'échoue dans ma gorge, et une main passe dans mon dos, me faisant me cambrer. Harin embrasse langoureusement mon torse, et je sens mon bas-ventre réagir bien plus qu'il ne devrait, c'est pas vrai...

- Elle va bien finir par dégager, gronde t'il en posant ses bras de part et autre de ma tête.

- Pour le moment, elle ne bouge pas...

- C'est pas assez pour qu'elle dégage ? Ou elle n'y croit pas ?

- Je ne sais pa-Hmm !

Il capture fougueusement mes lèvres pendant quelques secondes, et il glisse ses doigts le long de mon bas-ventre.

- Laisse-moi remplir ma part du contrat.

Ma braguette est ouverte par sa main agile, et mon pantalon tombe au sol sous les yeux horrifiés de Kisang qui commence à taper aux carreaux.

- Fais comme si tu ne l'entendais pas.

Je hoche la tête, ma respiration s'accélérant franchement, je n'avais pas prévu d'être excité par contre moi, et un coup de tonnerre fait trembler les vitres quand Harin tire le plaid sur nous.

- On va sortir le grand jeu si ça ne suffit pas autrement.

Je le sens se débarrasser de son pantalon, et il le lance dans la pièce, ses mains remontant le long de mes cuisses.

- Tu es capable de te retourner tout seul avec ta jambe ?

- Non...

Il choppe mes hanches et me fait passer sur le ventre d'un geste parfaitement contrôlé.

Ses doigts me dénudent complètement, posant mon caleçon bien en vue de la cinglée qui n'a toujours pas quitté ma fenêtre, et sa peau nue rentre en contact avec la sienne alors qu'il dépose aussi son boxer hors du plaid.

- Ouvre un peu les jambes.

J'obéis, une soudaine chaleur se diffusant dans mon corps, et il se met dans une position telle que même moi si je ne sentais pas la position exacte de son membre, j'aurais pu croire qu'il était vraiment en moi.

Un choc plus fort résonne contre ma fenêtre mais je m'interdis de tourner la tête, cambrant le dos et entrouvrant les lèvres, elle va bien devoir y croire à un moment donné, et dégager, sans réseau je ne peux appeler la police, donc le seul moyen d'être tranquille, c'est qu'elle se casse de là.

Le corps d'Harin bouge d'un coup, son bassin se mettant en mouvement sous le plaid et je ferme les yeux, oscillant entre jeu d'acteur et tentative de contrôle de mes hormones qui se sont mis en ébullition.

Je sens mon sexe durcir contre le canapé, oh putain, le brun doit forcément le sentir aussi....

- Fais attention à ton poignet, me prévient le plus grand.

Je décale mon bras pour ne pas l'écraser, et un hoquet m'échappe quand son bassin part vers l'avant, me plaquant contre les coussins. Ses deux mains se posent près de mes épaules, et il se déhanche avec force, l'acte devenant réellement sexuel, pour moi en tout cas.

Je l'entend jurer avant de sentir son membre gonfler entre mes cuisses et un de ses bras passe autour de mon cou pour me tirer en arrière, permettant à sa main libre de venir au niveau de ma virilité.

- Ejacule, m'ordonne Harin.

- Quoi ?!

- Fais ce que je te dis.

- Je peux pas faire ça sur comman- Oh fuck !

Il a attrapé mon sexe entre ses doigts et démarre de brusques mouvements qui me font venir extrêmement vite, je n'étais pas du tout préparer à ça.

- Parfait.

Il se recule un peu et lève la tête pour regarder droit dans les yeux Kisang en léchant lentement ses phalanges dégoulinantes, un sourire victorieux aux lèvres.

Sonné, je la vois partir en courant et le brun constate simplement.

- Putain, elle est incroyablement bornée cette tarée, faut aller loin pour qu'elle dégage.

- T'as vraiment fait ça ? soufflai-je, haletant.

- Fais quoi Hyungu ? J'ai simplement rempli ma part du contrat, je t'aide à ce qu'elle te lâche, c'est simplement ce que j'ai fait.

- En me branlant ?!

Il me répond d'un regard glacial éclairé par un trait lumineux dans le ciel orageux, et il essuie sa main sur mon dos en se relevant.

- Ca ne m'étonne pas que tu n'attires pas les filles avec une endurance pareille, je ne sais pas ce que cette psychopathe te trouve, mais clairement pas un talent sexuel hors norme.

- Je ne te permet pas ! Et aide moi à me relever ! Je ne peux pas le faire tout seul avec mon bras !

- Je ne fais qu'énoncer une vérité, rétorque t'il, cassant, et il renfile son caleçon avant de me sortir du canapé que je regarde avec consternation, il faut que je nettoie ça avant que ma mère ne revienne lundi....

Il me rassoit sur mon fauteuil et je roule vivement jusqu'à la salle de bain, vexé.

- Comment tu fais pour te laver ? La douche n'est pas adaptée à ton handicap, demande Harin.

- De quoi je me mêle ?!

- Oh je t'ai blessé ?

Son ton est comme moqueur, et il m'arrête en tendant la jambe, bloquant ma roue.

- Faut pas le prendre mal bébé, je m'inquiète pour ta santé.

- Ne fais pas le beau parleur, tu as besoin de moi pour être tranquille en cours, j'ai besoin de toi pour que cette cinglée dégage, le reste, on s'en fout.

Il ricane et fait tourner mon fauteuil d'un coup de pied, ses mains s'écrasant sur les accoudoirs.

- Tu n'avais pas l'air de t'en foutre quand j'étais au dessus de toi pourtant ~ On a deux ans à passer ensemble, il y a des concessions qu'on peut faire.

Il se rapproche en contractant volontairement chacun de ses muscles bien tracés, et sa bouche erre le long de ma jugulaire.

- T'es taré.... haletai-je, cette veine est un point extrêmement sensible de mon corps.

- Moins que cette meuf, réplique t'il en embrassant un peu mon cou.

- T'es conscient que j'ai une jambe inutilisable et un poignet en atèle ? C'est pas ce qu'il y a de plus pratique.

Il lève la tête et plante son regard dans le mien, je le vois à peine avec l'absence de lumière.

- Le courant ne revient pas, il commence à faire froid, surtout que mes vêtements sont trempés, je peux m'adapter à ce genre de désagrément pour faire monter la température ~

Sa voix est vraiment grave quand il s'y met, et on ne va pas se mentir que nous sommes à un âge où les hormones ne jouent pas en notre faveur quand il s'agit de résister à ce genre de parade.

- Tu te surestimes clairement, même en essayant, y a pas moyens que tu réchauffes quoi que se soit.

Son pouce coulisse le long de mon épaule et il sourit.

- Ta chambre est ?

- Trop loin pour toi.

- Je peux m'occuper de toi directement sur ton fauteuil alors, susurre t'il.

Mon ventre se contracte sous la force de ma libido exigeante, et j'entrouvre les lèvres, laissant échapper un petit soupir.

- Le roi des glaces veut faire monter le thermomètre ? Montre-moi comment c'est possible.

Il a un rictus railleur et il enclenche le frein de mon fauteuil d'un coup de pied, se dépliant dans une vague sensuelle pour se poser entre mes jambes.

- Tu vois gamin, je peux te faire crier mon nom, mais se serait bien trop facile, j'aime les défis.

- Tu me penses si facile que ça ?

Il a un sourire qui dit tout quand il pose sa main sur mon intimité.

- Je ne pense pas, j'en suis sûr ~ Je t'ai senti durcir et éjaculer en si peu de temps pour de simples effleurements.

- Je n'étais pas prêt ! me défendis-je.

Harin appuie son bassin contre le mien et rétorque.

- Très bien, voyons combien de temps tu peux tenir Kang Hyungu.

Il mord ma gorge avec insistance et sa main empoigne mon membre qui redurci lentement.

Oh bordel...

Ma tête bascule en arrière et je passe mon bras valable sur son dos pour tenter de ralentir ses coups de poignet, je connais mon corps, je ne résisterai pas s'il va si vite, je .

- Tu vois ~ Je te sens déjà sur le point d'exploser alors que j'ai à peine commencé à te toucher.

La chaleur monte par vague dans mon corps, et je gémis incontrôlablement, la poitrine se soulevant erratiquement.

- Tu vas jouir si vite ~ Comment veux-tu que je fasse quoi que se soit ?

Je serre les dents et stoppe sa main, je n'aime pas du tout qu'on pointe mes faiblesses du doigt, même si je ne peux pas vraiment nier celle-là, elle m'a valu deux ruptures sur mes trois relations, et je regrette de l'avoir laissé découvrir ça même si je n'ai pas fait exprès.

- Arrête de te foutre de ma gueule.

C'est vraiment blessant pour moi.

- Oh j'ai touché un point sensible ?

Ce mec est cynique, c'est dingue...

- Oui. Ce n'est pas de ma faute !

- Mais je n'ai jamais dit que tu y étais pour quoi que se soit.

Il retire sa main et essuie le liquide pré-séminale dont ses doigts sont couverts sur ma cuisse.

- Où est ta chambre Kang Hyungu ?

- Porte bleue.

Il me décolle aisément de mon fauteuil et dévore mon cou en marchant rapidement vers la dite-porte.

- Tes parents rentrent ce soir ?

- Ma mère ne rentrera pas avant lundi, lui répondis-je.

- Parfait.

Il me pose sur le matelas dès que nous entrons dans la petite pièce et il s'assoit sur mon bassin.

- Dis-moi Hyungu, à quel point peux-tu me laisser aller ?

- Comment ça ?

- Jusqu'où es-tu prêt à aller ce soir ?

Il monte à quatre pattes au dessus de moi et soudain, je vois des crocs dépasser de ses lèvres.

- Parce que tu vois, mon alpha n'a rien fait depuis longtemps et il a faim ~

Un....Un lycan.... Putain, je n'y aurai jamais pensé.

- T-ton alpha ?

Les lycans sont discrets après, mais en même temps, comment aurai-je pu deviner que lui en était un ? Ils sont si peu nombreux et si peu visibles....

Il rit et lèche ma gorge, les yeux changeant, ils ont perdu leur froideur habituelle pour laisser place à une luxure sans borne, son loup est en chien...

- Dis-moi jusqu'où je peux aller Hyungu ~ Avant que je ne reconnaisse plus de limites ~

- Ne me prend pas et ne m'humilie pas.

La langue d'Harin glisse sur mon lobe d'oreille et sa voix susurre très proche de mon tympan.

- Savoure humain, je vais te montrer comment on s'occupe des omégas chez moi ~

Ses crocs mordent ma gorge, laissant une trace bien visible, et il m'embrasse juste après, mêlant la langue au baiser, mon propre sang coulant dans ma bouche. Je répond comme je peux, encore sous le choc de sa nature, et un long gémissement m'échappe quand sa main enserre mon sexe dur.

- Ne viens pas tout de suite ~

Je résiste comme je peux, et Harin sourit de tous ses crocs, ses iris virant au rouge sombre.

- C'est bien oméga ~

Son autre main caresse mon torse, ses ongles d'un coup acérés menaçant de le griffer à tout instant, merde j'aurai du préciser que je n'aimais pas la douleur....

Sa paume stimule encore mon sexe et je serre les poings pour ne pas venir, trop tard....

- HA !

Mon souffle devient particulièrement irrégulier et je couine piteusement, ne sachant pas trop pourquoi je me sens si déçu d'avoir joui comme ça.

La langue du brun passe sur ses lèvres et il mord mon épaule en représailles avant de venir soudainement s'attaquer à mes morceaux de chair dressés, putain mais comment ça se fait que son alpha soit si désireux ?!

Instinctivement, mon corps veut s'arquer, mais ma jambe n'est pas de cet avis, et j'échoue lamentablement à faire un geste si simple, mon handicap est pesant parfois.

Le plus grand descend plus bas, ne remarquant sans doute pas ma tentative ratée, et il couvre mon bas-ventre de morsures.

- H-Harin...

Le regard bordeaux du lycan se rive sur moi, et je peine à me rasseoir avec un poignet en moi. Une fois que je suis sur mon séant, je pose ma main sur le torse de mon vis-à-vis et je murmure.

- Je...

Ses yeux me font hésiter, ils m'écrasent de leur prestance, et je frissonne, lèvres entrouvertes, en le fixant.

- Qu'y a-t-il ?

Son timbre de voix est différent, plus vibrant, plus charismatique, et je me déplace comme je peux avec un seul bras et une seule jambe, l'autre trainant tel un poids mort derrière moi.

Les mains veineuses du lycan passent sous mes bras et il me soulève comme si je ne pesais rien pour me déposer entre ses jambes, ses lèvres venant embrasser la rondeur de mon épaule.

- Dis-moi oméga ~ Je veux savoir.

Je crispe mes doigts au niveau de ses biceps et je souffle.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi si soudainement ?

- J'ai faim.

Il lèche mon épiderme avec fougue, ses crocs éraflant ma peau sensible, et il me plaque sous lui. Je grogne de douleur quand mon bras blessé rebondit contre le matelas et à ma plus grande surprise, il dépose un léger baiser d'excuse sur mon poignet en atèle avant de souder nos bassins, son érection imposante rencontrant la mienne.

Je ferme les yeux sans m'en rendre compte et sa main enserre nos deux sexes d'une seule prise, entamant directement de vifs mouvements. Le lycan couvre mon torse de baisers et de morsures en bougeant vigoureusement le poignet, et je couine incontrôlablement.

La friction est parfaitement contrôlée, je me sens comme sur un nuage, et mon bas-ventre chauffe de nouveau plus lentement que précédemment, il me faut plus de temps pour me remettre de cet orgasme.

Ca semble satisfaire le brun cependant, et sa bouche se perd dans ma gorge, la couvrant de marques et de baisers sans que je n'oppose la moindre résistance, nous avons tous les deux des hormones à satisfaire après tout.

Il lâche nos membres pour pouvoir onduler librement du bassin contre moi, et je le sens serrer mes cuisses pour s'insérer entre elles, simulant une pénétration.

Sa voix rauque résonne près de mon oreille quand il laisse échapper un râle de plaisir, et il se déhanche rapidement, son liquide pré-séminal couvrant ma peau. Je sens qu'il se dépêche de finir et je jouis sur mon ventre, sans qu'il ne retouche mon sexe, ce qui me fait jurer.

- Putain !

La main d'Harin empoigne mes cheveux et il gronde après avoir mordu mes lèvres.

- Ton langage oméga !

Je gémis de douleur et il m'embrasse en réponse.

Son membre pulse soudain entre mes jambes et un liquide chaud se répand sur mes cuisses. Il grogne de plaisir en achevant de se déverser, et son corps s'appuie sur le mien l'espace d'une seconde avant qu'il ne bascule sur le coté.

Haletant, je me sens partir vers le royaume des songes, et je ne tarde pas à le rejoindre, m'endormant comme une masse.


PDV Harin :

Je reviens lentement à moi alors que le corps du noiraud se détend, et je reste une bonne minute à fixer son dos avant de réaliser ce qu'il vient de se passer.

Putain de bordel de merde !!

Je me redresse et cherche une échappatoire durant une fraction de secondes.

Qu'est-ce que tu fais ?

La voix de mon loup résonne dans ma tête et je fronce les sourcils.

Qu'est-ce que TU fais ?!

Tu restes à proximité d'un oméga, tu le protèges et tu le touche, comment pouvais-je résister ? J'ai tellement besoin de me satisfaire.

Mais ce n'est pas un lycan abruti !

Je m'en moque, il ressemble à un oméga, et tu ne vas pas partir.

Depuis quand c'est toi qui décide ?!

Depuis toujours, je te rappelle que je suis toi ! Je ne te laisserai pas être lâche au point d'abandonner notre oméga.

Ce n'est PAS UN OMEGA ! Et encore moins NOTRE oméga !

Si. Tu n'aurais pas pris sa défense sinon.

Le déclic se fait dans ma tête, bordel-

C'est toi ?! C'est toi qui m'a influencé pour que je me serve de lui ?!

Pas pour que tu te serves de lui non. Pour que tu le protèges. Regarde.

Je baisse la tête, poussé par ma partie lupine, et j'observe la peau d'albâtre de Hyungu qui dort profondément, ses jambes couvertes de ma semence.

Tu vois ? Il est si fragile, tu ne peux pas l'abandonner. Son poignet s'est brisé si facilement, et quand il a essayé de bouger tout à l'heure, il n'y arrivait pas. Je ne te laisserais pas le jeter après ça.

Mais qu'est-ce qu'il te prend ?! Tu avais réussi à te satisfaire de quelques coups d'un soir jusqu'à présent !

Tu as besoin d'un partenaire stable et cet oméga est parfait pour toi, je le sens.

- Ce n'est pas un putain d'oméga !!!

Le noiraud tremble dans son sommeil quand je monte la voix et je me calme aussitôt, mieux vaut qu'il dorme.

Ce n'est pas un lycan, mais il a tout d'un oméga, et je sais qu'il est fait pour nous.

Tu as pris de l'herbe ou c'est quoi ?!

Je sais parfaitement ce que je dis. Et de toute façon, si toi tu ne veux pas de lui, je m'en chargerai moi-même.

C'est une discussion perdue d'avance, je suis rarement en désaccord avec mon loup, mais il finit toujours par avoir le dernier mot.

Tu es conscient qu'il ne va pas vouloir de nous dans tous les cas ?

Il n'avait pas l'air de ne pas vouloir de nous quand je m'occupais de lui, au contraire même, rappelle-toi de sa voix.

Il me renvoie des images et des sensations et je peine à ne pas me ruer sur Hyungu pour le faire mien, mon loup sait très bien ce à quoi je suis sensible et comment me faire réagir, il choisit précisément les moments qui peuvent me rendre dingue.

Dévore-le Harin, Kang Hyungu pourrait-être notre ~ Tu aurais enfin un oméga, et quel oméga.

Je fixe l'humain endormi, repoussant les mèches de son front pour observer son visage serein, il est beau, je dois l'admettre. Ses traits sont doux avec son nez étroit, ses joues rondes et ses lèvres pulpeuses, mais il n'est pas un lycan, et encore moins un oméga.

Arrête, je ne vais pas faire notre un humain !

Et pourquoi pas ? Je sais qu'il t'attire, tout à l'heure, avant que tu ne vois cette misérable humaine, elle est à éliminer d'ailleurs, et qu'il était torse-nu, tu avais déjà envie de te jeter sur lui, sans même que je n'intervienne.

Je serre les dents, il ne ment jamais, donc ce qu'il dit est vrai, ce n'est pas lui qui m'a donné envie de dévorer Hyungu tout à l'heure, mais c'est lui qui m'a fait passé à la vitesse supérieure en m'empêchant de me protéger en brisant tout potentiel lien avec l'humain.

Il sent si bon, et sa peau contre la tienne est si douce, vous avez des points communs, et il est si seul.... Peux-tu abandonner ton oméga comme ça ?

CE N'EST PAS UN OMEGA !!! CE N'EST PAS MON OMEGA !!

Ah bon ? Dis-moi ce que tu vois alors.

Mes yeux se braquent de nouveau sur le noiraud et je croise les siens, mi-clos, complètement endormi et plein d'incompréhension.

Ma langue passe sur mes lèvres soudainement sèches alors que mon loup trépigne, me hurlant de m'occuper de Hyungu, et lorsque l'autre adolescent murmure quelque chose de purement incompréhensible d'une voix ensommeillée, la barrière entre moi et mon alpha se brise.

Il hoquète de stupeur quand je me met à califourchon sur lui, crocs sortis, et je me penche sensuellement, mes mèches assez longues auréolant mon visage aux yeux bordeaux.

- Harin ?

Sa voix est toute petite, il est perdu, et je souris doucement.

- Oui ?

- Qu'est-ce que tu fais ? Ton alpha n'a pas eu assez ?

Je n'en ai jamais assez.

- Non.

Je capture ses lèvres mais il proteste en me donnant un petit coup sur le torse de son bras valide. Je m'immobilise aussitôt et l'observe attentivement.

- Je ne comprend pas... Je n'y connais rien en lycan, mais pourquoi es-tu comme ça ?

Ma langue descend le long de sa jugulaire qu'il a sensible, et je grogne, brûlant.

- Parce que j'ai besoin de toi oméga.

Il se crispe et halète doucement.

- Je ne suis pas un oméga, et je suis fatigué...

Je lâche alors son corps et souffle.

- Quand tu auras dormi et que tu seras en forme, me laisseras-tu te dévorer ?

- Me dévorer ?! Qu'est-ce que tu sous-entends par là ?!

- Sexuellement.

- Ah !

Il a une seconde de pause.

- On a cours demain, et je ne suis pas un jouet sexuel pour lycan, une fois ça va, mais c'est la dernière !

Je te l'avais dit.

J'ai repris mes esprits avec le refus sec du plus petit qui a déconcerté mon loup.



PDV Hyungu :

Je suis assez perturbé parce qu'il s'est passé jeudi et par ma découverte, Harin est un lycan. En soit, ça ne me dérange pas, sa nature est sa nature, ce n'est pas un monstre contrairement à ce que certains lycanophobes disent, mais je dois admettre que je ne m'attendais pas du tout à me faire sauter dessus par un alpha qui m'appelle oméga alors que je suis humain.

Aujourd'hui, il ne m'a pas approché, et j'ai entendu masse murmures sur ma gorge couverte de morsures, ce qui m'a mis en rogne. J'aimerai des explications, mais en même temps, m'approcher du brun est compliqué, il a le loup à fleur de peau dès que je suis dans les parages et communiquer avec lui ainsi n'est pas aisé.

Je sors de la salle de maths et me dirige vers la sortie, la prof d'anglais n'étant pas là, je suis tranquille et je peux rentrer plus tôt chez moi.

Dehors, il pleut encore, si le plus gros de la tempête a eu lieu hier, aujourd'hui est quand même diluvien et orageux en plus d'être très venteux, mais je n'ai pas envie de trainer au lycée au milieu de ces rumeurs insupportables, et je m'engouffre sous la pluie, capuche rabattue sur le crâne.

Je ne peux évidemment pas courir, cependant mon fauteuil me permet d'aller bien plus vite que ma béquille, et je file habilement sur les trottoirs déserts, je suis le seul taré à sortir par ce temps aussi.

Je m'éloigne considérablement du lycée jusqu'à ce que les roues de mon engin se coincent sur une marche, me bloquant complètement, et je laisse échapper un chapelet de jurons, c'est quoi ce karma de merde ?!

Je reste plusieurs minutes, complètement détrempé, à tenter de me dégager, mais rien à faire, sans quelqu'un de debout, je ne peux pas, et je soupire en essuyant l'eau de mon visage d'une main tout aussi dégoulinante.

Soudain, la pluie cesse de me heurter, et je lève la tête pour voir la veste d'Harin tendue au dessus de moi.

- Tu ne devrais être dehors par ce temps oméga.

Je fronce les sourcils et réussis à croiser son regard avant qu'il ne sorte mon fauteuil de ce faux pas, il a les yeux rouges.

C'est étrange, les lycans tiennent un minimum à leur secret, et dans la sphère publique telle que la rue, on ne les voit jamais avec un quelconque attribut visible, or là, il a même les crocs qui dépassent.

- Harin ? Tout va bien ?

Il pose le tissu sur ma tête pour m'abriter, se laissant totalement à la merci des flots déchainés, et il me dit d'une voix hachée par le vent.

- Ne t'inquiète pas.

Il me pousse dans les rues, bien plus vite que je ne peux le faire seul, et chaque seconde qui passe me laisse plus inondé que la précédente, actuellement on peut remplir une piscine olympique en m'essorant, j'exagère à peine.

A l'entrée de ma rue, il s'arrête d'un coup, et place mon fauteuil dans un coin, à l'abri de la pluie et des regards avant de me soulever sans prévenir.

- Hé ! Qu'est-ce que tu fais ?!

- Ca ira plus vite comme ça, je viendrais chercher ton fauteuil après, quand tu seras au sec.

Je suis pris de court par son ton protecteur, c'est son loup qui parle plus que lui, et je le laisse passer ma tête dans le pan de son haut pour la protéger de l'eau avant qu'il ne commence à courir extrêmement vite sous les trombes diluviennes.

Il ne lui faut qu'un instant pour être devant ma maison, sur le perron, et il me fait déverrouiller. Une fois que je suis à l'intérieur, il s'assure que je peux me débrouiller, et il ressort pour aller chercher mon fauteuil.

Quand il est parti, je me déplace comme je peux à l'aide d'une béquille malgré mon bras blessé, et je m'assois dans la salle de bain pour me débarrasser de mes vêtements trempés, bordel ce que j'ai froid.

- Hyungu ?

- Salle de bain, laisse le fauteuil dans l'entrée s'il te plait.

Le lycan entre alors et il observe ma peau trempée et couverte de chair de poule.

- Tu es gelé.

- Je sais, je n'arrive plus à me lever, grelottai-je.

Il se rapproche et m'offre son soutien pour me hisser sur mes jambes.

- Il faut que tu ailles à la douche te réchauffer oméga.

- Pourquoi m'appelles-tu oméga ? Je n'en suis pas un-

- Si, tu es mon oméga.

- Hein ?!

Ses yeux rechangent d'un coup de couleur.

- Putain le con !

Il me lâche et je tombe lourdement au sol.

- AIE !

Mon poignet a heurté le sol et la douleur me tire violemment.

- Désolé.

Il s'accroupit et me relève aisément.

- Tu vas bien ?

- Oui. Mais je veux que tu m'expliques !

Harin soupire en se pinçant la glabelle et il répond en plantant son regard dans le mien.

- Ma partie lupine a décidé que tu serais mon oméga.

- Je ne suis même pas un lycan !

- Ca, elle s'en fout complètement.

- Mais ça veut dire quoi être ton oméga déjà ?

Il jette un coup d'oeil à ma douche et soupire.

- Tu vas te casser la gueule, c'est pas du tout adapté.

- Esquive pas ma question !

- Je ne l'esquive pas, il faut que tu te réchauffes, rien ne nous empêche de parler en même temps, mais tu dois passer à la douche.

Je reste silencieux une seconde, je ne vois pas comment faire actuellement, normalement, j'ai mes deux bras, donc ça va, et depuis que j'ai mon atèle, soit il y avait ma mère, soit ce n'était pas le jour de la douche, sauf que là... Bah je suis dans la merde.

Il y a un bref flottement et il retire d'un coup son gilet.

- Bon, on va pas attendre six mois.

Il se met nu et cette fois gêné à cause des flash-back d'hier, je me déshabille aussi, ne le regardant pas. Nous rentrons dans la douche, sa main sur ma hanche m'empêchant de tomber, et il allume l'eau chaude.

- Tu demandais donc, qu'est-ce que c'est d'être mon oméga.

- Oui, soufflai-je en fixant intensément le mur derrière lui, il est très beau ce mur je vous assure.

- Hé bien...

Ses lippes atterrissent sur mon épaule et il l'embrasse sensuellement avant de susurrer.

- Être mon oméga, c'est être mon compagnon, celui que je protège, que je chouchoute, avec qui je vis, je fais l'amour, j'apaise mon lycan et tant d'autre.

Son timbre de voix a changé, je devine que sa partie lupine a refait surface, et je souffle.

- En gros, ça veut dire être ton sex-toy.

- Absolument pas. C'est beaucoup plus que ça.

- Tu ne sollicites que mes attentions sexuelles à ce que je sache !

- Parce que nous ne sommes pas proche comme j'aimerai qu'on le soit.

- On se connait depuis une semaine !

- Et alors ?

- Comment ça "et alors" ?!

- Tu sais oméga, lorsqu'un alpha s'éveille pour toi, c'est qu'il y a une bonne raison, nos âmes se connaissent depuis la nuit des temps, il suffit que tu t'écoutes et tu le sauras.

- Tu es malade !

- Ecoute.

Je me tais à son ton impérieux, et il mord ma peau dans un silence seulement troublé par le plic-ploc de l'eau sur nos corps.

Non.

Il y a autre chose.

C'est....

Comme un chant...

Lointain...

Vraiment lointain...

Mais c'est beau.

Ca vient de loin...

Et j'entend un loup hurler aussi.

C'est envoutant...

- Tu entends ça ?

- O-oui... Qu'est-ce que c'est ?

- Le lien de nos âmes. On était lié déjà il y a des milliers d'années, ça fait des millénaires que je te cherche.

- Harin n'a pas des milliers d'années et moi non plus.

- Nous non mais nos âmes en elles-mêmes si. Elles se cherchaient, tu le ressens n'est-ce pas ?

Je ferme les yeux et me concentre sur ce tiraillement au plus profond de moi, un tiraillement que je n'avais jamais ressenti avant mais qui semble être ancien.

- Tu le sens Hyungu ?

- C'est puissant... Pourquoi ne l'ai-je pas entendu avant ?

- Parce que tu n'es plus un lycan. Quand tu as été lié à moi, nous devions être deux lycans, mais aujourd'hui tu ne l'es plus et tu as donc perdu ton instinct primaire.

- Harin le sait tout ça ?

- Je suis Harin, simplement, je suis une autre partie de lui on va dire, comme si son inconscient parlait.

- Tu es plus humain que la dernière fois que je t'ai vu.

- J'ai eu un petit encas, ça me permet d'être plus calme.

- Est-ce que tu peux laisser revenir le Harin que je connais ?

- Bien-sûr, mais il n'est pas si différent de moi, juste plus renfermé, ne le juge pas à sa carapace.

Et les yeux virent au noir.

- Harin ?

Le visage du brun s'enfonce dans mon cou et je l'entend souffler profondément.

- Il était obligé de te dire tout ça ?! Tout se serait bien passé....

- Ca veut dire quoi ça ?

- Que maintenant que tu le sais et que tu ressens le lien, il s'est activé, on ne va plus pouvoir être séparé. Toi et moi, c'est à la mort maintenant Kang Hyungu, qu'on le veuille ou non.


Je suis de retour ! Bon, pas avec le meilleur os du siècle mais c'est déjà ça ! Je suis vraiment contente de pouvoir publier, ça me manque de ne plus être régulière....

Au sujet de cet os, c'est une impro totale, j'ai écrit les premiers mots et puis le reste a suivit comme ça, y avait même pas une vague idée de scénario, du coup, il y a probablement des incohérences, je m'en excuse.

Rien à voir, mais j'ai sorti une nouvelle fic pour ceux que ça intéresse, elle s'appelle "Le cri de l'aigle", c'est un yuri sur Itzy.

Et ensuite, concernant mon absence actuellement, ce n'est pas que je suis couverte de révisions ou quoi, je tiens le rythme même avec l'approche du brevet, mais en fait, j'ai trop d'inspi.... Genre vraiment, je finis pas mes os, j'en ai pleins de plus de 10 000 mots qui sont loin d'être finit alors.... Bah... Attendez-vous à en voir plusieurs poper bientôt ! J'espère !

J'espère que cet os vous a plu ! 😇


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