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Os 26

Stray kids, ChanxChangbin

PDV Chan :  

Je suis Christopher Bang Chan, plus connu sous le nom de Chan et je suis un des hommes les plus dangereux de Corée du Sud. La raison ? Je suis fou. On me recherche de partout mais on ne m'attrape jamais, je fais trembler de mon nom l'Asie entière. Accessoirement, mais c'est un détail, j'ai pas mal de meurtre à mon actif, plus d'une centaine je dirais, voir bien plus, je ne compte pas ou plus, je me suis arrêter à vingt deux, et c'était il y a cinq ans.

Le pourquoi du comment ? C'est simple, mes parents étaient des enfoirés qui me battaient moi et ma sœur, jusqu'au jour où ils ont fait payer un homme pour la violer, j'ai assisté à toute la scène et ma sœur c'est suicidé dans la nuit après cette acte, il y a sept ans. Le matin, j'ai découvert son corps et je suis devenu fou. J'ai pris un couteau de cuisine et j'ai torturé puis tué mes parents avant de mutiler leurs cadavres. Ensuite, j'ai été cherché le violeur de ma sœur et je l'ai assassiné dans d'atroces souffrances. J'avais alors quinze ans.

Et après ça, je me suis découvert une passion pour le meurtre, le fait de voir la peur dans les yeux de ma victime, l'entendre me supplier de ne pas la tuer et regarder la vie s'échapper de son corps est jouissif pour moi. Psychopathe ? Oui sans doute. 

Je ne ressens pas l'empathie et encore moins la pitié. Je suis un tueur dans l'âme, on a souvent essayer de m'arrêter, de me tuer, mais j'ai toujours fait en sorte que se soit impossible. Je suis une ombre, meurtrière, mais insaisissable et si un jour l'on m'attrape, je m'enfuirai ou je mourrais.

PDV Changbin :

Je marche rapidement dans la rue pour rentrer chez moi, il est assez tard mais mon patron  à modifier mes horaires de boulot et résultat, je me retrouve dehors de nuit alors qu'il fait actuellement -5°C. J'adore ma vie.

J'arrive à mon immeuble sans encombre et me hâte de rentrer dans mon appartement, je suis congelé, bah ouais, comme un con, j'ai oublié mon écharpe et mon manteau chez moi et je n'avais que mon malheureux pull pour me protéger du froid hivernale.

Je m'installe confortablement sur mon canapé, enroulé dans un plaid et tenant la tasse de café fumante que je viens de faire. J'allume la télé et tombe sur les infos.

- Breaking news ! Deux nouveaux meurtres viennent d'être commis à Hongdae, les victimes sont Shin Ae-Sook et Kim Dong-Bok, un jeune couple âgé respectivement de 21 et 23 ans.

Les photos des victimes apparaissent à l'écran et je reconnais sans trop de problème la brune qui était dans ma fac l'année passé, l'autre visage m'est inconnu.

- Le tueur serait sans doute Bang Chan, le célèbre meurtrier mais pour l'instant, rien ne le prouve. A tout ceux qui habite non loin de cette rue, soyez vigilant et signalez toute personne suspecte.

Attendez ! Je suis passé devant cette ruelle il y a environ une heures ! Je n'ai pas fait attention à ce qu'il se passait et je n'ai rien entendu, ayant de toute façon mes écouteurs mais je suis passé devant !

La femme à l'écran garde son visage neutre et continu ses explications que je suis avec attention.

- Les victimes ont été tué au couteau alors qu'elles rentraient chez elles et semblaient terrorisé. Probablement ont elles vu leur agresseurs. Nous n'avons pour le moment pas d'autres informations sur le sujet. Mais soyez prudent si vous sortez le soir. Maintenant, parlons du nouvel album d'Ateez, un succès mondiale qui-

J'éteins la télé et prend une gorgé de café, légèrement inquiet, je travaille tard tout les soirs et pas dans les meilleurs coins de la ville. Je suis serveur dans un café banal de Séoul, jusqu'à la normal, mais il se situe non loin des zones où clairement, le tueur peu agir sans problème. En plus de ça, la nuit tombe tôt et quand je rentre l'obscurité est déjà là. Brrr ça ne me rassure pas, j'ai plus qu'à espérer ne pas avoir d'ennuis.

Je fini ma tasse encore fumante et vais me laver avant de me mettre en pyjama, c'est à dire un débardeur trop grand et un caleçon. Je me jette sur mon lit et m'enfoui sous mes couvertures avant d'éteindre ma lampe et de sombrer dans le pays des songes.

Dring dring dring !

Je hais les réveils, vraiment, c'est la pire invention du monde avec les coins de meuble. 

Je m'extirpe de mon lit et avale mon déjeuner en quatrième vitesse avant d'enfiler mes vêtements, entièrement noirs comme à mon habitude. Je sors de mon appartement, salue mon voisin et file à l'arrêt de bus le plus proche. Direction la fac pour la matinée et ensuite je vais bosser.

- Salut Changbin.

- Bonjour Minho.

Je viens de rejoindre mon ami Minho, un ami qui est dans une autre section et nous bavardons un peu sur les derniers évènements.

- Mec, soit prudent, le meurtre à eu lieu à quelques rues de chez toi. Et en plus tu bosses tard le soir, fait gaffe à toi.

- Ouais, j'ai entendu ça, je te jure que je vais pas trainer en rentrant après mon service au café.

Je l'abandonne ensuite pour rejoindre mon amphi et vais me placer dans un coin alors que le professeur entre. La matinée se passe dans le plus grand des calmes, les professeurs sont tous soporifiques comme d'habitude.

Après avoir manger avec Minho à la cafétéria de la fac, je vais sur mon lieu de travail et salue mes collègues.

- Salut Hyunjin, salut Seungmin !

Ils me répondent et je vais mettre ma tenu de serveur avant de commencer mon service. En écoutant les conversations dans la pièce, je sais que tout le monde parle des récents meurtres. Il y en déjà eu quinze depuis le début du mois et tous avec le même auteur, Chan. Le plus gros meurtrier de notre pays, un véritable serial-killer, avec plus de trois cent assassinat recensé rien qu'à Séoul et la police qu'il y en a d'autres qu'on a pas découvert. Sa signature est plutôt simple, une rose bleue est toujours dissimulée sur les lieux du crime.

- Hé petit ! Bouge ton joli cul et ramène nous notre commande, crie un homme sur une table dans le fond.

Je vais vers eux, serrant les dents, la politesse ne leur écorcherait pas la langue. Je leur donne leurs boissons, contractant volontairement les muscles de mes biceps, histoire de leur faire comprendre que je ne suis pas un jouet inoffensif. C'est suffisamment efficace pour qu'ils perdent un peu de leur superbe.

- Désolé pour ça, mais tu sais que le patron refuse que l'on vire des clients "juste" parce qu'ils ont été "un peu impoli", soupire Hyunjin.

- T'y es pour rien Hyun, c'est juste ces hommes qui sont stupides.

Je reprends mon service, écopant encore de quelques remarques sur mon arrière train et ma petite taille. C'est écœurant et je suis bien heureux quand l'heure de rentrer chez moi arrive enfin.

Je remonte le plus vite possible les rues, je n'ai pas envie de trainer dehors la nuit par les temps qui courent. Mais le trajet se déroule sans accroc et j'arrive intact chez moi. Je monte jusqu'à mon appartement, je ferme à clé la porte et retire mes chaussures avant de me diriger vers mon salon.

- Bonjour Changbin.

Je me fige, complètement tétanisé. Un jeune homme est tranquillement assis dans mon canapé, une rose bleue dans la main et un sourire aux lèvres. La peur me paralyse alors que je le fixe, sous le choc.

Il se redresse calmement comme si tout était normal et je réagis enfin en reculant vivement, terrorisé. Il s'avance lentement vers moi alors que je me retrouve acculé à ma porte d'entrée. Putain, pourquoi je l'ai verrouillé ? Pas à pas, il se rapproche de moi, toujours avec ce sourire en coin. Il m'attrape soudainement par le col et me tire vers l'intérieur, je me débat de toute mes forces ouvrant la bouche pour hurler mais il me bâillonne avec sa main. J'atterris sans douceur sur le canapé et il se place devant moi.

- Tu as peur de moi ? Tu me blesses là mon petit Changbin, dit il avec une moue faussement triste.

Il lève son bras et par pur réflexe, je recroqueville mais au lieu du coup attendu, je sens ses doigts caresser ma joue. Je redresse légèrement ma tête pour voir son autre main fondre sur moi et tout devient noir.

Oh ma tête... J'ouvre difficilement les yeux, complètement sonné. Où suis-je ? Le lit où je suis allongé ne me dit rien et la pièce en elle même non plus. Je me redresse légèrement et regarde autour de moi, nerveux. Je vois la porte de la chambre s'ouvrir, un jeune homme entre et tout me revient. Cet homme est Chan, le fameux serial-killer. Pourquoi suis je vivant alors ?

- Tu t'es réveillé, tu as dormi longtemps, j'ai cru que j'avais forcé sur la dose de drogue.

Il s'avance vers moi, scrutant mon visage alors que la peur remonte le long de ma colonne vertébrale.

- Seo Changbin, vingt et un ans, étudiant en musique à la fac JYP et serveur au café God's menu. Un mètre soixante neuf pour cinquante sept kilos, sang O. Fils unique dont la mère est décédée après l'accouchement, père occupé et distant, a eu une enfance paisible dans un quartier tranquille. Gay non assumé, a eu une courte relation avec Lee Félix avant que celui-ci ne retourne en Australie il y a trois ans, énonce t'il d'une voix détachée.

Comment sait il ça ?!

- Meilleur ami, Han Jisung qui à déménager à Busan récemment. Passe beaucoup de temps avec Lee Minho, un étudiant en danse. A été harcelé pendant son collège et cela a cesser au lycée, a toujours eu des résultats dans la moyenne sans chercher à sortir du lot. Aime beaucoup le noir et la tranquillité. Très solitaire de nature, préfère rester seul avec quelques amis proches.

Il s'assoit sur le lit à coté de moi, je suis immobile, complètement abasourdi, il connait une grosse partie de ma vie dont personne n'a jamais entendu parler !

- Je n'ai pu apprendre que ça depuis avant-hier, dit il en se penchant vers moi. Par contre, je n'ai trouvé nul part que tu étais muet, pourtant, j'ai bien l'impression que tu as perdu ta langue, c'est triste.

Il se paye de ma tronche là ? En deux jour, il aurait pu en apprendre plus sur moi que mon père en vingt ans. Et comment ce fait il que je sois vivant ? Il est réputé pour n'épargner personne.

- Ne te pose pas de question mon beau, tu auras les réponses, si réponses il y a, en temps voulu. Pour le moment, contente de savoir que je suis Christopher Bang Chan.

Sa main se pose sur ma joue et il plonge son regard dans le mien. Tétanisé, je vois la folie qui y brille mais le plus terrifiant, c'est l'intelligence que j'y lit. Qui as dit que les fous étaient stupides ?

- Je vois que tu as peur Changbin. Pourtant, tu ne devrais pas, je ne t'ai pas tué et je n'en ai pas envie, tu es bien le premier.

C'est censé me rassurer ? Non parce c'est juste flippant.

Nos visages sont beaucoup trop proches, je sens son souffle sur ma joue et ses lèvres ne sont pas loin des miennes. Une de ses mains vient se poser sur mon bras alors que son front se colle au mien. Ce contact me fait réagir et je recule ma tête avec violence. Il passe ses doigts dans ses cheveux, l'air attristé par ma réaction et il soupire.

- Changbin... Enfin bref, je vais t'apporter ton repas.

Il se lève et quitte la chambre sans fermer la porte mais mon instinct me dis de ne pas tenter de sortir, il n'est pas stupide au point de me laisser comme ça.

Je sors juste du lit pour faire le tour de la pièce. Il n'y a rien, juste un lit et un sofa, le reste est vide, pas de fenêtre ni même d'autre porte que celle utilisée par mon ravisseur. La seule source de lumière est une ampoule qui illumine la pièce d'une lueur blafarde.

J'entends Chan revenir et mon nez capte une odeur de viande. Je me retourne pour le regarder, il tient un plateau rempli de nourriture qu'il pose sur le canapé avant de me faire signe de venir. Je reste dans le coin de la pièce sans bouger, refusant silencieusement de venir manger.

- Il faut que tu manges, je n'ai pas empoisonné ta nourriture si c'est ça qui t'inquiètes.

Je ne réponds pas, me contentant de le fixer en silence.

PDV Chan :

Il me fixe de ses yeux de chiot effrayé, je lui ai dit que je ne le tuerai pas pourtant. Je soupire et me dirige vers lui alors qu'il recule comme un animal pris au piège. Je prends délicatement son bras et le tire vers le sofa avant de le faire s'assoir.

- Mange. Tu en as besoin.

Il repousse le plateau, refusant de se nourrir.

- Changbin, tu ne veux pas que je te nourrisse moi même ? 

Il me lance un regard noir, disant clairement, "t'as pas intérêt".

- Mange ou je te fais manger.

Il ne bouge pas, se contentant de l'observer. Je l'attrape avec un soupire et le soulève de force sur mes genoux. Je le bloque avec mon bras gauche et saisie le plateau de ma main libre pour le placer à coté de moi. Je m'empare des baguettes et prends un morceau de viande que je place devant ses lèvres closes.

- Si j'étais toi, je mangerai, ma patience à des limites Changbin.

Il ouvre la bouche et avale à contre cœur ce que je lui donne, je le nourris comme un petit enfant jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien sur le plateau. Alors je le lâche et je quitte la chambre avec les vestiges de son repas.

Je souris en me remémorant son visage. Je l'ai vu la première fois, il y a deux jours juste après avoir tué deux idiots qui se trouvaient là et il m'a envouté sur le champ. Aussitôt, je suis parti à la chasse au infos, réunissant tout ce que je pouvais trouver sur lui en un laps de temps court et je me suis rendu à son appartement pour le tuer de base mais j'ai été dans l'incapacité de le faire en le voyant. Je l'ai donc capturé et pour le reste, j'aviserai. Mais je ne compte pas lui faire de mal.

Je ne sais pas vraiment ce qu'il a en plus mais c'est le seul humain qui a de l'importance pour moi désormais. Et je sais que je veux qu'il soit mien.

Je m'installe dans mon bureau et prépare mon prochain meurtre avant de l'entendre bouger. Il essaie de quitter sa chambre. Il croit que je ne l'entend pas ? Je ne vais pas lui faire de mal, serte mais je vais lui flanquer une bonne frousse, ca le dissuadera de s'enfuir. Je vais dans le salon et me place dans l'embrasure.

- Je peux savoir ce que tu fais ? 

PDV Changbin :

- Je peux savoir ce que tu fais ?

La voix du psychopathe est froide, énervée. Gloups. Je pivote sur mes talons pour lui faire face. Il est debout, appuyé sur la chambranle de la porte.

- Où comptais tu aller comme ça ?

Ses yeux sont furieux et il se rapproche de moi, me faisant reculer. D'un geste brusque, il me plaque contre le mur, se collant à moi. D'un seul mouvement, il arrache ma chemise et de nouveau, une terreur monstre s'empare de moi. Sa bouche s'empare de la mienne alors qu'il me maintient contre le mur. Il m'embrasse sans douceur, mordant mes lèvres et la main qui ne me bloque pas se referme sur mes fesses qu'il sert fortement.

- Ne pense même pas à partir ou je ne me contenterai pas d'un simple baiser Changbin.

Je déglutis et hoche la tête, trop effrayé pour penser à résister. Il soupire et  s'éloigne de moi en me disant avec une froideur terrible.

- Retourne dans ta chambre, et ne t'avises plus d'en sortir sans mon autorisation.

Je me retrouve de nouveau dans la chambre, mais la porte est verrouillée et je suis sûr qu'il me surveille bien plus attentivement maintenant, j'ai fait une erreur.

//ellipse//

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, j'ai perdu toute notion de durée dans cette chambre que je connais par cœur. Je tourne en rond dans la chambre, faisant de l'exercice de temps à autre histoire de ne pas perdre les bras.

Toute les journées sont les même, Chan vient m'apporter mon repas, il me parle un peu, je ne répond pas, il s'en va faire je ne sais quoi et me laisse enfermer à double tour dans la chambre. Et une fois tout les deux jours, il me laisse aller dans la salle de bain. 

Je n'ai plus tenté de m'enfuir, trop effrayé parce qu'il pourrait faire mais je rêve de ne voir, ne serait ce que le soleil ou même un bout de ciel, cette chambre me rends fou.

- Changbin ? C'est l'heure de manger.

Je tourne mécaniquement la tête vers ce visage, le seul qui ne commence pas à s'effacer de mon esprit et l'observe silencieusement. Je perds la tête je crois mais je le trouve incroyablement beau et pur alors qu'il est tout sauf doux et innocent.

- Tout va bien ?

Je ne montre aucune réaction comme à mon habitude, ce qui n'a pas l'air de lui plaire plus que ça mais il se contente de soupirer comme souvent.

- Mange. Tu iras te doucher après.

J'attrape les baguettes et avale la nourriture sans motivation, je suis dans une torpeur qui me paralyse, qui m'empêche de me débattre, de revenir à moi.

Je finis la dernière bouchée et je me lève simplement, attendant qu'il ne m'emmène à la salle de bain. Je le suis dans l'unique couloir que je connais dans cette maison et entre dans la salle d'eau, récupérant les vêtements propres qu'il me tend.

PDV  Chan :

Il entre dans la salle de bain, toujours avec ce regard vide. Depuis que je l'ai surpris à vouloir s'enfuir il y a deux mois, ses yeux se sont éteints, il ne cherche plus à sortir mais il ne montre aucun signe de vie et ça me rend encore plus fou que je ne lui suis déjà. Je veux le voir sourire comme ce jour où je l'ai observé dehors mais il ne semble pas vouloir le faire.

J'ai essayé beaucoup de chose mine de rien, je lui ai laissé des jeux vidéos, des livres, j'ai varié un maximum ce qu'il mangeait, je me suis montré doux et patient mais rien à faire, il ne quitte pas son masque neutre. Je ne suis pas un expert dans la psychologie humaine, mais je suis sûr à cent pour cent qu'il a développer une sorte de blocage mentale qui l'empêche de redevenir lui même.

Et je ne sais pas quoi faire ! Je ne suis pas doué dans les relations humaines sincères, les seuls que j'ai entretenu, c'était pour tuer la personne avant mais je ne veux pas tuer Changbin, c'est hors de question. Mais je ne veux pas non plus qu'il parte, je le veux pour moi et pour personne d'autre.

La porte de la salle de bain s'ouvre et il sort, les yeux vides et c'est la goutte d'eau qui me fait éclater. Je saisi son visage entre mes mains et le rapproche du mien.

- Pourquoi Changbin ? Réagis un peu ! Qu'est ce que je dois faire pour que tu réagisses ?!

Il reste immobile, ne cherchant même pas à se dégager. La colère me submerge avec violence, je le pousse sans me contrôler dans sa chambre et le fait tomber sur le lit. Je me place à califourchon sur lui.

- TU VAS REAGIR OUI ?!!

Son regard continu de fixer le vide et sans réfléchir, je m'empare de ses lèvres avec force, espérant le faire ne serait ce que me repousser. Il me laisse faire sans bouger et mon coté fou achève de se réveiller. J'arrache son haut et mords violemment son cou, le marquant comme mien. Je passe mes mains sous son jean que je retire sans aucune délicatesse, le déchirant à moitié et je presse ses cuisses, les palpant sans vergogne. Un râle s'échappe soudain de ses lèvres alors que je passe mes doigts à l'intérieur de ses cuisses. 

Il sursaute et me repousse avec force, ses yeux s'allumant enfin et je souris, complètement pris dans ma folie. Il réagit enfin. Ses prunelles sont tellement parfaite quand elles brillent même si c'est des larmes.

Sa main part mais je la bloque avant qu'elle n'atteigne mon visage.

- Tu t'es réveillé, tu as dormi longtemps, j'ai cru que j'avais forcé sur la dose de drogue

Il me fixe, stupéfait alors que j'enchaine sans hésiter.

- Seo Changbin, vingt et un ans, étudiant en musique à la fac JYP et ancien serveur au café God's menu.  Un mètre soixante neuf pour cinquante sept kilos, sang O. Fils unique dont la mère est décédée après l'accouchement, père occupé et distant, a eu une enfance paisible dans un quartier tranquille. Gay non assumé, a eu une courte relation avec Lee Félix avant que celui-ci ne retourne en Australie il y a trois ans.                                                      

Meilleur ami, Han Jisung qui à déménager à Busan récemment. Passe beaucoup de temps avec Lee Minho, un étudiant en danse. A été harcelé pendant son collège et cela a cesser au lycée, a toujours eu des résultats dans la moyenne sans chercher à sortir du lot. Aime beaucoup le noir et la tranquillité. Très solitaire de nature, préfère rester seul ou avec quelques amis proches.

Je me rassois à coté de lui.

- Je n'ai pu apprendre que ça en deux mois, dis je en me penchant vers lui, par contre, je n'ai trouvé nul part que tu étais muet, et pourtant, j'ai bien l'impression que tu as perdu ta langue, c'est triste.

Il me regarde, choqué et dans une incompréhension totale.

- Ne te pose pas de question mon beau, tu auras les réponses, si réponses il y a, en temps voulu. Pour le moment, contente de savoir que je suis Christopher Bang Chan.

Je pose ma main sur sa joue et je me rapproche de lui, plongeant mes yeux dans les siens, regardant une certaine frayeur les remplir.

- Je vois que tu as peur Changbin. Pourtant, tu ne devrais pas, je ne t'ai pas tué et je n'en ai pas envie, tu es bien le premier.

Nos visages sont proches, mon souffle s'échoue sur sa joue et mes lèvres ne sont pas loin des siennes. Je pose ma main sur son bras en collant mon front contre le sien. Il réagit et murmure alors d'une voix blanche.

- Pourquoi ?

- Parce que tu es différent.

Il me regarde avec incompréhension sans s'éloigner pour autant et je fond sur ses lèvres avec douceur mon coté psychopathe rangé au placard.

Lorsque je me décolle de lui, il me me souffle, les larmes aux yeux.

- Laisse moi partir...

- Non.

- Je ne vaux rien, laisse moi partir...S'il te plait...

Je caresse sa joue d'un geste tendre.

- Tu vaux bien plus que n'importe quel humain. Et je te veux pour moi.

- Tu veux une carcasse vide, tu veux un être malheureux, quelqu'un qui ne réagit même pas, qui n'a aucun entrain à vivre ?

Mon cœur se serre en entendant ses mots. Changbin...

PDV Changbin :

Des cris et une forte lumière me tire de l'obscurité. J'ouvre péniblement les yeux et observe les alentours. Je suis dans une chambre d'hôpital, allongé sur un lit.

- Monsieur Kim ! Alerté le médecin qu'il se réveille !

La tête complètement en compote, je vois un homme en blouse blanche venir vers moi.

- Bonjour Mr Seo, comment vous sentez vous ?

- Un peu groggy. Où suis je ?

- Vous êtes à l'hôpital principal de Séoul. Si vous vous sentez en forme, des policiers voudraient s'entretenir avec vous.

- Très bien.

Chan....Que c'est il passé au juste ? Je ne me souviens de rien après lui avoir parlé pour la première fois.

- Bonjour Mr.

Un officier de police entre dans la chambre.

- Bonjour, vous êtes ?

- Je suis l'inspecteur Lee Hoseok. Puis je vous posez quelques questions ?

- J'aimerai bien savoir comment je me suis retrouvé ici avant.

- Il y a deux jours, on vous a retrouvé devant votre  immeuble, allongé et évanoui, entouré de roses bleues alors que vous avez été portez disparu depuis presque trois mois.

- Trois mois ? Si longtemps ?

- Oui, pouvez vous nous dire ce qu'il s'est passé ?

Je réfléchis mais décide de ne pas raconter mon enlèvement.

- Je ne me souviens pas de ce qu'il s'est passé exactement, mes premiers souvenirs nets remontent à quand je me suis réveillé dans une chambre, alors inconnu.

- Vous savez qui vous y a emmené ?

- Un homme, très beau, au yeux fous et à l'aura terrifiante.

Me demandez pas pourquoi je le décris comme ça, je ne sais pas.

- Il vous a dit qui il était ?

- Il s'est présenté en temps que Christopher Bang Chan.

Le policier pali en entendant ce nom et griffonne sur son cahier.

- Que vous a t'il fait ensuite ?

- Il m'a parlé, il a énoncé un nombre incroyable d'informations confidentielles sur moi et c'est il m'a nourri.

- C'est tout ?

- Oui, il ne s'est passé que ça pendant longtemps, j'ai perdu la notion du temps au bout d'une semaine. Et je me souviens vaguement avoir parlé avec lui pour la première fois et après, trou noir...

- Très bien, merci pour vos renseignements.

Au bout de plusieurs jours à l'hôpital, à subir mille et un examen et interrogatoire, je pu rentrer chez moi. La première chose que j'ai vu dans mon appartement, c'est le bouquet de roses posé sur l'étagère, mais aucune trace de mon ancien ravisseur.

Je fait le tour de mon habitation, essayant de trouver des repères. Plus rien ne m'ai familier, pourtant, je ne suis parti que trois mois...

Je pars dans ma salle de bain, décidé à tourner la page sur tout ça. En me déshabillant, je me fige, stupéfait en regardant ma hanche. Un mot, écris à l'encre noir, entouré d'une superbe rose.

"Mien"

Mes jambes flanchent et je m'appuie sur le lavabo et murmure.

- Bang Chan.

- Enfin mon nom sort de ta bouche, il en fallu du temps.

Le miroir me projette son sourire en coin et ses yeux fous.

J'adore énormément de concept, les psychopathes en font partis. 😇

Je pense que j'en écrirai d'autres pour m'améliorer sur ce concept.


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