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highkey late ; n.no

[PTG + 2NO]
— FLUFF, 2018.

Le vent battait les foules et le froid mordait la pierre. Pendant ce temps, le verglas peignait les trottoir tandis qu'un manteau noir tendait déjà à recouvrir la ville encore active. En cette saison de l'année, le jour partait si vite que tout en devenait presque handicapant. Les habitants marchaient de plus en plus rapidement en extérieur, ne voulant en aucun cas rester trop longtemps entre les rues sombres.

Mais il était encore trop tôt. Une lumière grisée par le ciel couvert continuait à passer à travers les larges fenêtres de la salle de classe. Une voix masculine s'élevait parmi de nombreux piaillements juvéniles et de petits corps accouraient dans la direction du professeur qui se faisait agréablement poursuivre.

Hyunggu riait et ses élèves encore plus.

Le jeune adulte se laissait tomber par terre, roulant sur le sol en attrapant certains des jeunes enfants qui tentaient d'affectueusement l'attaquer. Lui, répliquait avec de douces chatouilles ce qui arrachait des gloussements qui sonnaient comme de la musique à ses oreilles. On le réclamait en permanence et lui, tentait tant bien que mal de donner de l'attention à chacun des bambins qui l'adoraient.

Depuis qu'il travaillait dans cet établissement, le noiraud adorait établir de telles séances de jeu dans la journée. Les enfants avaient bien besoin de se défouler après tout, et puis la fin des cours arrivait alors il était important de les épuiser un peu avant de pouvoir leur apprendre quelques petites nouvelles choses. Car en effet, un enfant sur-excité n'était pas très coopératif en ce qui concernait l'apprentissage des additions simples.

Alors le voilà, courant sur le sol couvert de carrés de mousse multicolore tout en choyant les élèves qui jouaient avec lui. Hyunggu en avait rêvé, de ce travail qui lui faisait de lil depuis des années. Et le voilà, heureux en s'occupant d'une grosse dizaine de petits humains aimants.

Le noiraud disait toujours que c'était à cet âge là qu'on se forgeait le caractère. Il tentait donc de leur inculquer quelques bases de respect et de générosité, les faisant souvent partager de jolies choses qu'il leur amenait. Hyunggu faisait de son mieux pour mettre les enfants à l'aise, pour leur donner un même montant d'amour et de rire jour après jour. Et il n'était pas peu fier d'admettre qu'il y arrivait parfaitement.

Hyunggu était dans cette école depuis 3 longues années -qui semblaient pourtant lui paraître comme quelques courtes semaines- et lui aussi était choyé. Parmi les quelques autres professeurs de l'établissement, il était le plus jeune et entouré de nombreuses filles qui prenaient également bien soin de lui. Le jeune adulte avait l'impression d'avoir droit à un traitement de faveur, tant par ses collègues attendris que par ses élèves qui le considéraient pleinement comme le meilleur professeur qu'ils n'avaient jamais eu.

Même si ses débuts avaient été difficiles et maladroits, Hyunggu était parvenu à trouver ses marques, à alléger ses emplois du temps et à apprendre à déstresser. Car en effet, ses débuts en tant que professeur n'avaient pas toujours été aussi doux et agréables puisque comme tout le monde il avait été stressé la première fois. Mais on l'avait rassuré ; le noiraud avait trouvé sa place et il ne s'imaginait dans aucun autre domaine que celui-ci.

Hyunggu était simplement heureux.

Cependant, il l'était beaucoup moins quand la fin des cours arrivaient. Même si la plupart des enfants accouraient vers leur père ou leur mère, il n'était pas rare que quelques uns d'entre eux s'accrochent à lui tels des koalas. Hyunggu en riait, trouvant cela adorable, mais au fond de lui, ça faisait mal. Le noiraud détestait voir des enfants malheureux et savoir qu'ils l'étaient -indirectement- par sa faute le faisait se sentir coupable.

Alors il les rassurait, leur murmurant qu'il les verrait demain et qu'ils pourront encore jouer ensemble autant qu'ils le voudront, que de toute façon papa et maman s'occuperont mieux d'eux que lui le fait. Mais voilà, Hyunggu aurait pu faire n'importe quoi pour pouvoir passer tout le temps qu'il voulait avec ces enfants.

Il les aimait tous, un par un. Le jeune professeur détestait le principe du traitement de faveur et lui n'en faisait aucun. Il tenait absolument à faire passer un moment agréable à ses élèves pour leur donner goût à l'école et l'apprentissage. Hyunggu avait l'impression qu'il y arrivait, mais rien n'était sûr, alors il ne préférait pas s'avancer sur ses compétences inconnues.

Ce qu'il savait en revanche, c'était que les enfants passaient un bon moment à ses cotés, et c'était tout ce qu'il lui fallait. Parce que c'était tout bonnement ce qui lui importait le plus ; être apte à rendre ses élèves heureux.

Ce soir là les enfants partaient un à un, enfilant leurs larges manteaux avant de courir embrasser la joue de Hyunggu afin de pouvoir quitter leurs classes. Ils souriaient à leur professeur, enlaçaient leurs parents et partaient dans le soir tombant.

La classe se vidait et l'énergie du noiraud aussi. Comme toutes les autres, cette journée l'avait épuisé, drainant tout son souffle et l'eau que contenait son corps. Il souriait aux adultes qui allaient et venaient dans sa classe, échangeant quelques banalités et rougissant aux compliments qu'on lui faisait.

Hyunggu était beau garçon et ses traits un peu particuliers ne passaient pas inaperçus. Le jeune homme osait, et même si ses cheveux étaient désormais recouverts d'une teinture naturelle, il avait passé ces dernières semaines avec une chevelure joliment violette. Ce qui lui avait d'ailleurs valu le surnom de « Professeur fée » puisque dans l'imaginaire des jeunes enfants, les fées -ces êtres magiques- avaient des couleurs de cheveux inhabituelles ; comme leur professeur.

Le noiraud se faisait donc souvent remarquer, recevait des lettres d'amour de la part de ses élèves féminins et leur souriait tendrement en leur caressant les cheveux. Hyunggu n'était pas bête non plus, il savait que sa collègue voisine de couloir, Wheein, tentait tant bien que mal d'attirer son attention. Cependant le jeune professeur n'était pas intéressé, alors il faisait semblant de rien pour ne pas heurter la fierté de son amie.

Hyunggu préférait les corps masculins, mais il ne ressentait pas le besoin de le hurler sur tous les toits tant il était discret par rapport à ce qui concernait sa vie privée.

Peu à peu, l'espace se vidait, ne laissant que 3 enfants qui attendaient patiemment leurs géniteurs en retard. Pour les occuper, Hyunggu avait improvisé un jeu quelconque dont lui seul avait le secret pour les garder amusés. Ils gloussaient calmement, regardant avec admiration le jeune homme qui leur apprenait tant de choses basiques mais importantes.

Ils l'aimaient, tous. (et moi aussi)

Quelques courtes minutes après avoir entamé cette distraction, Min Hee partit, rejoignant sa mère affolée qui s'excusait milles et une fois. Le noiraud lui souriait, lui assurant que ça ne le dérangeait pas d'attendre un peu plus avec ses élèves. Et puis après tout, il comprenait un peu les retards puisqu'à cette heure-ci, de nombreuses personnes quittaient leurs bureaux respectifs, créant de longs embouteillages sur les routes trop empruntées.

Ils n'étaient donc plus que trois et un quart d'heure plus tard, plus que deux. Jo In Sook était la dernière petite à attendre son parent. Elle s'ennuyait, elle avait faim et elle avait aussi un peu sommeil puisqu'elle avait eu du mal à faire sa sieste. Alors Hyunggu essayait de la satisfaire au maximum. Il lui avait donné la madeleine chocolatée qu'il gardait dans son sac, lui assurant qu'elle pouvait la manger puisqu'il n'avait pas faim. Et pour la garder un minimum divertie, assis côte à côte sur le sol en mousse, il lui faisait tranquillement la conversation.

« Ton papa est en retard aujourd'hui, il travaille tard ? »

La petite acquiesça en mâchouillant ce qu'elle avait en bouche avant d'avaler.

« Oui. Papa travaille beaucoup. »

Hyunggu sourit finement, attendri.

« Tu crois qu'il arrivera bientôt ?
- Oui ! Papa viendra me chercher et on rentrera à la maison. »

Le noiraud gloussa, un peu amusé en glissant une main à l'arrière de la tête de son élève. Cette dernière s'exprimait parfaitement bien, voire même un peu mieux que les autres enfants. Ce qui résultait forcément de ses parents qui voulaient absolument l'éduquer aussi bien qu'ils le pouvaient.

« Ta maman ne pouvait pas venir te chercher non plus ?
- Maman n'est plus là. »

Le professeur cligna des paupières, un peu surpris mais sentant immédiatement son coeur se serrer. Il espérait vraiment mal comprendre pour le coup.

« Ah bon ? Je la voyais encore il y a quelques mois pourtant.
- Papa m'a dit qu'il ne s'aimaient plus. Alors elle est partie mais je vois encore maman le week-end ! Et elle m'emmène toujours manger des glaces. »

Le noiraud soupira de soulagement.

« Si ils sont plus heureux comme ça, tant mieux.
- Papa est très heureux ! Maman aussi je crois, elle est avec un autre monsieur gentil maintenant. Et je suis contente aussi parce qu'il me donne beaucoup de petit cadeaux. »

Un doux sourire amusé déformait les lèvres du plus vieux qui continuait à affectueusement jouer dans les cheveux de son élève.

« Bientôt ce sera à ton papa de rencontrer une dame.
- Papa m'a dit qu'il préférait les monsieur. »

Hyunggu cligna rapidement des yeux, un peu surpris mais ce agréablement. Sans mentir, le jeune noiraud avait toujours trouvé le père d'In Sook affreusement charmant. Cet homme n'était pas très grand, horriblement timide et foutrement adorable. Il s'appelait Jinho si il avait bien compris le jour où ils s'étaient rencontrés pour la première fois.

Jinho était blond, assez jeune pour être père mais complètement sérieux dans ce rôle. Il aimait sa fille inconditionnellement et c'était si joli à voir que Hyunggu s'en retrouvait attendri sans le vouloir. A bien y réfléchir, Jinho avait probablement dû se hâter dans ses choix étant plus jeune afin de rentrer dans le moule. Et il avait probablement dû les regretter, ces choix.

Cependant, Hyunggu ne pouvait pas faire entièrement confiance à son élève. In Sook n'était qu'une enfant après tout et elle était encore beaucoup trop jeune pour comprendre les histoires de grands. En plus, ses parents étaient mariés et avaient vécu beaucoup de choses ensemble. Alors même si Jinho préférait les hommes, son rôle de père de famille primait avant-tout. Peut être qu'elle ne comprenait pas complètement tout, cette petite.

Alors ils avaient continué à discuter, de leurs hobbys, de leur nourriture favorite et des cours que donnerait Hyunggu les jours suivants. Il faisait des plaisanteries, chatouillait le petite noiraude et attisait parfois ses réactions spontanées en la titillant gentiment d'un ton moqueur.

« Et toi, tu préfères les madames ou les messieurs ? » Demanda l'enfant.

In Sook semblait voir cela comme quelque chose d'affreusement banal et normal, ce qui rassura considérablement le professeur naturellement souriant qu'était Hyunggu. Alors, d'une petite voix, il se confia.

« Je pense que je préfère les messieurs. Mais c'est un secret, tu ne dois pas le dire à tes amis. »

La petite sourit.

« Promis. »

La nuit était enfin tombée et Hyunggu baillait silencieusement en attendant patiemment. In Sook jouait avec le téléphone de son professeur et ce dernier tentait tant bien que mal de contacter le père de la petite mais il tombait en permanence sur son répondeur, lui laissant quelques messages vocaux en usant de sa voix foncièrement douce.

Ce serait mentir que de dire qu'il ne s'inquiétait pas. In Sook semblait insouciante mais Hyunggu, d'un naturel actif, s'imaginait déjà les pires scénarios, ce qui le mettait fort mal à l'aise. Et si quelque chose était arrivé à ce cher Jinho et qu'il était dans l'incapacité de venir chercher sa fille à l'école ?

Mais le noiraud tenait à garder son professionnalisme. Alors il regardait attentivement l'horloge murale qui ornait l'une des parois de la classe tout en donnant quelques indications à In Sook qui usait la batterie de son portable.

Aux coups de 18h et quelques, une porte claqua dans le couloir principal et Hyunggu leva la tête, bientôt imité par l'enfant assis dos à lui entre ses jambes. Des pas affolés résonnaient contre le carrelage usé et finalement, une silhouette s'imposa dans l'encadrement de la porte. Essoufflé, Jinho passa une main sur son front, dégageant ses cheveux blonds vers l'arrière en essayant de reprendre sa respiration. Il avait bel et bien couru pour venir jusqu'ici.

Hyunggu se leva donc, adressant une caresse sur le crâne de son élève avant d'aller à la rencontre du père de cette dernière.

« Bonsoir Monsieur, vous allez bien ? Je vous sers un verre d'eau ou... ? »

Secouant doucement sa main gauche dénuée d'alliance, Jinho refusa sa requête avant de souffler de nombreuses excuses. C'est là qu'In Sook courut jusqu'à lui, sautant au cou de son père qui sourit en l'ayant dans ses bras. Avec douceur, le jeune papa embrassa la tempe de sa chère et tendre, puis, il adressa un regard au professeur de cette dernière.

« J'ai eu imprévu sur imprévu, je suis vraiment désolé. J'ai eu vos messages mais mon téléphone avait si peu de batterie que je n'ai pas osé l'user. J'ai vraiment fait aussi vite que j'ai pu. »

Hyunggu sourit.

« Il n'y a vraiment aucun problème. Ça ne m'a pas dérangé d'attendre, j'étais plus inquiet qu'autre chose. »

Ce fut au tour du blond de sourire. Ce dernier appréciait énormément son vis à vis. Peut être un peu plus que de raison mais il faisait le choix d'avancer comme si de rien n'était. Depuis qu'il avait la presque entière charge de sa progéniture, c'était en grande partie lui qui allait et venait entre cette salle de classe ; partageant quelques conversations avec le jeune professeur qui s'occupait si bien de sa fille.

Il l'admirait en quelque sorte, Jinho se prenait parfois à attendre quelques secondes dans l'encadrement de la porte avant d'annoncer sa présence, juste pour pouvoir un peu observer ce doux sourire qui habillait les jolies lèvres du noiraud.

C'en était presque étrange mais il essayait de nier ce qu'il ressentait la plupart du temps. Ce n'était ni de l'amour ni de l'attraction pure et simple. Jinho éprouvait un intérêt certain pour Hyunggu, mais jamais il n'aurait osé faire un pas vers ce dernier. Simplement parce qu'il ne savait rien de lui mis à part ces petites choses qu'il lui avait partagé pendant leurs conversations de politesse banales.

Cependant, quelque chose dans son regard le faisait se sentir différent. Jinho se sentait désirable dans les yeux du professeur et ça lui faisait du bien, surtout depuis que lui et sa femme s'étaient séparés tant il ne pouvait plus refouler son attirance envers la gent masculine.

Sa mère voulait des petits enfants et il voulait lui en donner. Alors Jinho s'était amouraché d'une fille de son université, essayant de cacher ce qu'il aimait réellement pour s'adapter à sa famille intolérante et sa peur d'être différent.

Mais il se sentait coupable, tant en voyant le regard de son propre enfant grand ouvert sur le monde qui l'entourait et l'ouverture d'esprit qu'essayait de lui inculquer son professeur. Jinho voulait être honnête, bien élever son enfant et lui prouver qu'être différent n'était en rien quelque chose de mauvais.

Alors voilà, il avait lâché son mariage, abandonné son image de père sans histoire et avait simplement tout déballé à sa chère mère. Cette dernière n'avait pas compris, l'avait traité de fou et de dégénéré mais quand il était rentré dans son petit appartement de quartier, abattu ; sa fille avait été là pour lui. Et Jinho s'était simplement dit qu'il n'y avait plus qu'elle qui comptait, elle et le bonheur de sa sympathique ex-femme.

« Merci de vous être si bien occupé d'elle. Lança le plus âgé
- Avec plaisir, c'est mon métier. » Répondit le noiraud.

Et Jinho lui sourit un peu plus fort, lui adressant un regard de sincère reconnaissance. Bien que timide, le plus petit essayait vraiment de sociabiliser avec plus d'aise et ce, le plus souvent à travers ses regards. Le blond parlait avec les yeux et il espérait secrètement se faire comprendre.

Hyunggu trouvait cela adorable et si pur de la part de son vis à vis toujours chargé de sa fille fermement accroché à lui.

« Je vais vous chercher son cartable et son manteau, ne bougez pas.
- Ne vous dérangez pas, je peux le faire ! S'affola le père.
- Tututut ! Gardez la dans vos bras, j'arrive. » Rit doucement le professeur.

Jinho souffla d'aise en souriant, observant la silhouette fine du noiraud qui se dirigeait vers les affaires de sa petite. Le blond voyait ses hanches chavirer au gré de sa démarche, laissant également les pans de sa chemise blanche un peu trop large se balancer de gauche à droite. Jinho, lui, se sentait guindé dans son costard un peu débraillé par sa course passée tandis que Hyunggu, sans effort, était affreusement élégant.

Peut-être était-ce sa façon de se tenir bien droit, où bien celle dont ses pieds se posaient avec légèreté contre le sol moelleux. Tout était beau chez lui, simplement.

« Papa tu devrais vraiment lui demander son numéro de téléphone. » Dit In Sook.

Son père manqua de s'étouffer, toussant doucement son étonnement avant de délicatement demander :

« De quoi tu parles ma chérie ?
- Lui aussi il aime les messieurs papa ! »

Les joues du blond s'enflammèrent et de là où il était Hyunggu, il l'entendait murmurer fortement à son enfant d'arrêter de dire de telles bêtises. Le noiraud ne pu s'empêcher de sourire, bien que lui même était un peu gêné et avait le bout de ses oreilles également teintés de rouge. Il trouvait cela adorable de la part de son élève.

Le jeune adulte revint rapidement auprès des deux autres tandis qu'In Sook continuait de tanner son père pour qu'il puisse vaincre sa timidité. Dans les yeux de la petite, il s'agissait d'une occasion en or. Après tout, elle adorait son père et Hyunggu était le meilleur professeur qu'elle n'avait jamais eu. Elle désirait quelqu'un de gentil pour son papa et le noiraud était de loin le jeune homme le plus gentil qu'elle connaissait.

La petite se fit poser par terre tandis que Jinho la couvrait de son manteau sans oser regarder le professeur dans les yeux, trop gêné par les propos de sa fille peu timide. Il remonta la fermeture éclair au plus haut, couvrant correctement le cou de son enfant avant de lui enfiler son bonnet grisâtre.

In Sook faisait la moue et son papa la repris dans ses bras une fois qu'elle fut habillée. Puis, d'un geste rapide mais doux, il pris le sac que lui présentait le noiraud avant de lui adresser un petit sourire et de l'enfiler sur l'une de ses épaules.

« Allez papa ! Se plaint la petite.
- In Sook, tu te tais. » Lui répondit son père, agité.

Elle râla un peu plus fort, maintenant que Hyunggu était vraiment bien et qu'il ne serait pas déçu. Le noiraud gloussait nerveusement, écoutant attentivement la petite tout en triturant ses propres doigts qu'il cachait simplement derrière son dos fin.

« Je le lui donnerai la prochaine fois, d'accord ? » Prononça le plus jeune.

Jinho cligna des paupière, adressant un regard surpris au professeur qui lui souriait timidement. Le blond se pinça les lèvres avant de les humidifier, soutenant attentivement les orbes de l'autre jeune homme qui semblait si vrai et sincère. Puis, il acquiesça, offrant un de ses plus jolis sourires à Hyunggu.

« Je vais vous le demander maintenant, si ça ne pose pas de problème. »

Le noiraud se mordilla délicatement la lèvre inférieure tout en souriant. Puis, il laissa doucement ses yeux se baisser vers le sol en trépignant nerveusement d'un pied. Jinho gloussa un peu, le trouvant adorable et finalement Hyunggu reprit la parole.

« Avec plaisir. »

In Sook frappait doucement dans ses mains tant elle était heureuse quand son père tendit son téléphone au professeur. Ce dernier s'empressa d'y créer son propre contact, y glissant son numéro avant de rendre l'objet à son vis à vis.

« Bon eh bien, on va y aller princesse ? » S'enquit l'aîné.

La susnommée acquiesça avant de doucement bailler d'épuisement. Son papa s'approcha de Hyunggu pour qu'elle puisse lui dire au revoir avant de lui embrasser la joue. Puis, maladroitement, les deux hommes se serrèrent la main, non pas sans s'échanger un regard un chouïa complice.

« À demain ? Lança le noiraud.
- À demain. » Répondit l'autre.

Hyunggu offrit un sourire doux au blond qui par la suite le lui rendit. Enfin, ce dernier se détourna, sa fille toujours dans ses bras en se dirigeant vers la sortie de l'établissement. Légèrement nerveux mais surtout affreusement heureux, le noiraud planta de nouveau ses dents dans sa lèvre inférieure tout en laissant ses yeux vagabonder sur le dos de Jinho.

Celui-ci, de son coté, avait presque du mal à écouter les choses que déblatérait sa chère petite. Son esprit était trop occupé ; tant par la joie qui secouait sa poitrine que le sourire du bel homme qu'était ce professeur. Jinho soupirait d'aise, se disant que la journée n'avait pas été si pourrie que cela. Le blond avait vraiment eu de la chance d'être en retard, finalement.

[. . .]
une partie deux, ça vous dit ?

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