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Danse

Yung Unji monta sur le toit, au plus haut point de son immeuble. Elle n'avait qu'une aspiration dans ce bas monde : Danser.

Les délinquants de son quartier l'utilisaient souvent comme leur souffre douleur. Au début, elle craignait qu'ils ne la tuent ou ne lui volent ses affaires. Mais ils se contentaient de la frapper chaque fois qu'ils l'apercevaient, et de lui laisser des cicatrices indélébiles. Elle se laissait faire et cachait ses blessures sous ses vêtements pour ne pas alarmer ses parents. 

Sa famille était pauvre et modeste, ils vivaient dans un appartement vétuste et ses parents travaillaient d'arrache-pied pour avoir assez d'argent pour vivre. Elle ne voulait pas les rendre malheureux, les accabler, les inquiéter. Elle se disait que tout s'arrêterait lorsqu'elle quitterait le lycée, et ensuite elle les rendrait fiers en obtenant un beau métier et en gagnant assez sa vie. Peut-être pourrait-elle leur donner un peu d'argent plus tard, ou même les accueillir chez elle, dans une belle et grande maison.

Ses blessures lui procuraient des sensations affreuses à chaque mouvement, mais elle aimait trop la danse pour l'abandonner. Quels que soient les obstacles, elle se jurait de ne jamais arrêter.

Lorsqu'enfin elle rentrait chez elle, après de longues et dures journées, elle ôtait ses vêtements longs et amples pour revêtir un justaucorps et une longue jupe presque aussi fine qu'un voile. Dans cette tenue, ses cicatrices étaient apparentes, mais elle se sentait libre comme l'air.

Elle enfilait alors ses chaussons de danse, lâchait des longs cheveux toujours attachés, et rejoignait le toit de son immeuble, ou même sautait sur celui des voisins.

Durant des heures, elle dansait. elle tourbillonnait avec grâce et confiance, son corps se balançait comme une vague carressée par la brise. Sa chevelure étincelait d'un noir brillant sous le ciel orangé et sa jupe flottait au gré de ses jetés spectaculaires, donnant un aspect féérique à chacun de ses pas.

Elle ne vivait que pour la danse. Elle aurait rêvé pouvoir prendre des cours, mais l'argent était encore le centre de ses problèmes. Elle avait pris exemple sur des vidéos sur internet, sur des spectacles vus à la télévision, elle avait absorbé au fond de son âme tout ce qui lui était parvenu.
Sa grand mère lui répétait sans cesse à quel point elle serait célèbre si elle prenait des cours, à quel point elle était talentueuse.

Unji rêvait des acclamations d'un public, de théâtres immenses, de tenues chatoyantes, mais ces douces chimères ne faisaient que l'attrister. Lorsqu'elle revenait à la réalité et retrouvait son bout de toit, sa ville grisâtre, son corps abîmé, toute sa douleur remontait.

Alors Yung Unji se contentait de danser encore et encore, sans jamais s'en lasser. Elle ôtait souvent ses chaussons après quelques échauffements, car les rubans pressaient ses cicatrices et l'empêchaient de se concentrer. Pieds nus, elle se sentait encore plus proche du ciel, prête à s'envoler.

Unji entendit qu'on appelait sa voix dans la cage d'escaliers. Elle enfila son gilet et fit retomber sa jupe sur ses jambes meurtries.

« Unji chérie ? J'ai une surprise pour toi ! »

Elle rejoignit sa mère sans même remettre ses chaussons. Celle ci souriait et tenait un prospectus entre ses mains.

« Qu'est ce que c'est ? »

Yung Unji l'observa. Sur le flyer, des cours de danse étaient proposés pour une somme raisonnable et non loin de chez elle.
Elle ne comprit pas immédiatement, mais sa mère posa une main sur son épaule.

« J'ai trouvé un travail. Avec nos deux salaires, ton père et moi avons assez pour te payer enfin des cours. »

Unji eut peine à y croire. Les larmes aux yeux, elle serra ses parents dans ses bras. Son rêve de danser allait devenir réalité, c'était comme si soudain plus rien d'autre n'avait d'importance.
Elle sentit monter en elle un élan de bonheur, et eut l'impression d'être désormais prête à tout affronter. Alors, doucement, avec un soupir, elle souleva sa jupe et ôta son gilet.

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