#2 - FukatoR - Monstre
/!\ Chapitre avec violence et sang./!\
Un putain de monstre. Je ne suis qu'un putain de monstre. Bon qu'à faire mal.
Dans ce cas... à quoi bon déroger à cette règle, ce soir ?
Sur qui...? Oh, je sais. Le grand roux, là, avec son air égoïste. Il a l'air timide, mais c'est le mec à vouloir tout commander. Sauf qu'aujourd'hui, ce soir, c'est moi qui vais commander. Moi le monstre. Moi le putain de monstre. Moi le putain.
"Viens ici, salope ! Tu seras mien pour ce soir."
Je vois qu'il a peur. Il a raison. Personne ne revoit jamais mes lopes. Ou pas en bon état.
Après tout, je suis un monstre. Rien qu'un monstre. Tout le monde a peur des monstres.
Je lui attrape le poignet, le serrant de toute la force dont je suis capable, de toute la frustration que je ressens à cet instant précis.
"Aïe ! Maître..."
Qu'est ce qu'il a, encore ? Oh, sa main est bleue. Son poignet a gonflé sous ma main. Je crois que je lui ai cassé. Tant pis.
"Tu oses me déranger pour ton poignet de lope ? Considère ça comme un avant-goût, sale putain."
Je le vois se décomposer tandis que je l'emmène vers ma cave. Là-bas, je vais avoir tout ce que je veux. Des objets, une pute, de la violence, de la haine, de la souffrance - du plaisir.
"Mets toi debout au centre de la pièce, la pute."
Il s'exécute tandis que je prends un couteau et un scalpel.
"Ferme les yeux. Pas un bruit."
Il a trop de vêtements. D'un coup sec, je déchire -découpe- son haut, traçant une ligne de feu sur son torse légèrement musclé. Un cri de surprise mêlée à la souffrance s'échappe de ses lèvres. Immédiatement, il ouvre les yeux et me regarde avec peur. Il a fait une erreur. Une très grosse erreur. Et il le sait.
"T'as fait quoi là ? J'avais dit quoi ? Bon à rien."
Ce qui est génial avec le corps, c'est le bruit que fait un couteau qui déchire la peau. Vous savez, celui qui résonne en ce moment même dans la pièce.
Ses larmes coulent. Il a mal. Il souffre. Tant mieux.
"Enlève ton bas et va sur la croix. La merde que t'es sauras le faire, ça au moins ?"
Souffrant, il hoche la tête et se déshabille, puis va m'attendre à l'endroit que je lui ai indiqué. Il boîte. C'est plaisant à voir.
À présent nu, ma lope attend. Je jette le couteau dégoulinant de sang et resserre ma prise sur le scalpel.
J'aime le dessin.
Mais je n'ai jamais été doué pour le dessin traditionnel. Jamais été doué pour dessiner sur une feuille, avec un crayon. Je n'avais pas assez d'imagination, aussi.
Je suis doué pour un autre type de dessin. Mes feuilles à moi sont des corps. Mes crayons, des lames coupantes. Mon imagination, la souffrance. Le plaisir de la souffrance. Sur moi ou sur les autres. Qu'importe ?
"Ce n'est pas du dessin ! C'est être un monstre !" Oui, oui, je sais maman. Je sais.
Bref. Allez, on se reprend. On se reprend et on commence à dessiner. D'abord, de longues arabesques qui font gémir ma lope. Puis, mes initiales, en lettre de feu. Ne suis-je pas le streamer de feu ? N'est-il pas le chien de feu ?
"A-D-R-I-E-N"
Pourquoi ce prénom ? Je ne sais pas. Ma mère devait trouver ça beau. Un ricanement sonore et malsain s'échappa de mes lèvres, ce qui fit frémir de peur la chose qui me permettait de vivre. Quelle tristesse de ne pouvoir vivre sans les autres !
"M... Maître..."
Ah, j'ai peut être appuyé un peu fort... Tellement fort qu'on voit les veines, en fait.
Bon. J'en ai marre de dessiner. Assez de sang pour aujourd'hui. Enfin, ce sang là.
Passons au plaisir charnel, voulez-vous. Je sors le fouet, le martinet, les gods, le lubrifiant, ce sera une séance light aujourd'hui. Je n'ai pas envie de le tuer. Je veux le garder. Je veux garder mon chien de feu. En vie, c'est mieux. Un peu.
"Écrase toi sur le mur, face contre."
Il s'exécute après que je l'aie détaché et lui passe un bandeau noir sur les yeux.
"J'ai décidé de te laisser en vie. Tu m'appartiens maintenant. Tu es à moi. Ma lope. Mon objet. Mon chien de feu."
« ADRIEN LÈVE-TOI, ET MAGNE TOI SI TU VEUX PAS QUE J'APPELLE TON PÈRE ! »
J'ouvre brusquement les yeux. Les larmes coulent. Ce n'était... Qu'un rêve ? ... Oui. Toutes mes paroles étaient celles de mes parents. Je suis leur objet. Leur esclave. Un corps soumis dans un esprit de dominant.
"Mon chien de feu... Viens sauver ton maître je t'en supplie..."
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