Fine.
Dire que tout va bien est tellement plus simple que dire la vérité. Donc, je souris, je fais semblant, chaque jour, chaque minutes qui passent pour essayer de me prouver à moi-même que tout va bien. Mais dès lors que la pénombre envahit ma chambre, dès lors où je suis seul, plus rien ne va. C'est comme si, toute ma tristesse me submergeait en un instant. Et, comme un faible je pleure. Je pleure chaque nuit un peu plus, mon cœur étant écrasé par la douleur qui le martyrise. On dit que le temps apaise les peines, mais je n'ai pas l'impression que c'est le cas pour moi. J'ai l'impression que le temps me détruit, que jour après jour, je faiblis sous la force de ma souffrance. Tu sais, si seulement tu savais ce que j'avais ressenti à ce moment-là, si j'avais su, jamais je n'aurais eu d'attachement si fort à ton égard. J'aurais été froid et distant comme avec tout le monde qui m'entoure. J'aurais pris le temps de me forger une carapace assez forte pour ne pas te laisser entrer à l'intérieur de mon cœur. Mais... il est trop tard pour les regrets. Nous avons vécu tellement de belles choses tous les deux, c'était nous contre le monde. Si tu savais, si seulement tu savais à quel point je t'aimais, bien plus que tu ne l'aurais imaginé. Je pouvais me reposer sur toi, profiter de ta présence, de ta chaleur, de ton toucher. Avec toi, j'étais plus tactile qu'avec les autres, à mes yeux tu étais si spécial, et tu me rendais spécial. J'avais l'impression d'avoir des ailes et que le monde ne t'enlèverait jamais à moi. Si j'avais su, je ne me serais jamais attaché à toi, à la valeur de tes mots. Tout ce que tu me disais, le pensais-tu vraiment ? Lorsque tu me disais que tu m'aimais, était-ce vrai ? Certaine fois, je me le demande... Pourquoi m'aurais-tu laissé si tu m'aimais réellement ? J'avais l'impression d'avoir bien plus qu'une amitié avec toi certaines fois... J'aurais aimé pouvoir te le dire en face que je t'aimais bien plus qu'un meilleur ami, que je t'aimais plus que n'importe qui sur cette terre. Quand tu me regardais dans les yeux mon cœur battait vite, j'avais juste envie de poser mes lèvres sur les tiennes. Quand il t'arrivait de faiblir, j'aurais aimé prendre tes faiblesses pour que tu n'aies plus jamais à souffrir. Mais... Tu es parti. Tu es parti sans un regard, sans une larme pour moi... Moi qui pensais toujours à ton bonheur et à ton bien-être, peut-être que j'aurais dû me soucier un peu plus de mon propre cœur. Je me souviens encore de ton départ comme si c'était hier, tu étais face à moi, tes valises sur le palier, ton expression était neutre et tu m'avais dit :
« On se reverra. Je te le promets, mais pour le moment j'ai besoin de partir. Et qui sait ? Peut-être que lorsqu'on se reverra à nouveau tout ira pour le mieux. »
Non, rien n'ira mieux. Je te déteste tout autant que je t'aime. Tu ne m'as pas laissé le temps de dire tout ce que je t'avais caché jusqu'alors. Comment peux-tu me dire que tout ira pour le mieux lorsqu'on se reverra ? Qui a dit qu'on se reverra ? As-tu déjà pensé à mes sentiments ? Pour une fois dans ma vie je t'ai trouvé tous les défauts du monde, moi qui t'idéalisais, moi qui t'aimais... Je te déteste, je te hais, mais je t'aime, je t'aime et je n'arrive pas à ne plus le faire. Parce que tu me manques et qu'à chaque fois je repense à nos moments. Même si je ne vais pas bien, je sourirai toujours en pensant à toi, malgré les larmes sur mes joues, malgré mon cœur meurtri, malgré le manque de ta présence...
Je t'aimerai toujours dans la pénombre, endormi sur mon lit, les souvenirs m'envahissant. Et, chaque lendemain, je ferais comme si tout allait bien, et vivrais ma vie comme tu vis la tienne. J'écrirai ma propre vie sans toi, et j'avancerai du mieux que je le peux jusqu'à notre prochaine rencontre.
Un jour, tu sauras tout comme ce bout de papier volant sur ma table.
♤♡◇♧
Voui voui aujourd'hui je suis inspirée pour écrire de petits OS ~ J'espère que celui-ci vous aura aussi plu :)
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