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N°2 Mingyu SEVENTEEN /!\

ATTENTION PRÉSENCE DE LEMON /!\

Cet imagine est nul passez directement au numéro 5 :)
Point de vue de Clémentine.

Les mains dans la farine, je pétrissais activement ma pâte à pain en dodelinant de la tête au rythme de la musique qui emplissait ma cuisine.
Cela faisait maintenant 1 an que j'avais emménagé dans cet immeuble plutôt tranquille.
Enfin, uniquement si on omettait mon voisin bruyant.

Ce jeune homme de vingt ans m'horripilait au plus haut point.
Il ne sortait à pas d'heure et bien évidemment faisait un vacarme assourdissant en rentrant. Ses journées se résumaient à faire vrombir sa moto au bas de l'immeuble et à ramener un maximum de monde dans son appartement de vingt mètres carrés. Le pire de tout était son physique très avantageux, auquel j'avais du mal à résister. Il savait que je le trouvais à mon goût et n'hésitait donc pas a en jouer pour obtenir ce qu'il voulait de moi. Un bon petit plat par-ci, deux-trois fringues repassées ou descendre ses poubelles lorsque je passais dans le hall; j'étais sa bonne à tout faire. Bien évidemment je refusais les trois quarts du temps mais il lui suffisait de battre des cils pour me faire perdre mes moyens. Ses grands iris noirs me déstabilisaient chaque fois que son regard brûlant se posait sur moi. Il m'avait déjà proposé de boire un verre avec lui mais, de nature timide avec les hommes, j'avais tout bonnement refusé.

Je chassai mes pensées d'un mouvement de tête et glissai ma pâte au four dont je réglai la température et le temps de cuisson, avant d'aller attraper un livre, qui traînait sur la table basse de mon minuscule salon.
Etudiante en littérature, bouquiner ne me dérangeai absolument pas contrairement aux gens de ma classe préparatoire qui n'avait de cesse de se plaindre lorsque le professeur nous recommandait certaines lectures.
Pourquoi faites vous des études pareilles si vous n'aimez pas lire? Quel comble!

Je dévorai 10 minutes durant le chef d'oeuvre entre mes mains mais dus abandonner les splendides écrits qui en imprégnaient les pages car une fois de plus le fêtard avait décidé de faire retentir sa musique de sauvage, beaucoup trop fort.
- Putain mais c'est pas vrai ! Il va m'entendre celui-là! m'exclamai-je en me dirigeant vers ma porte d'entrée.

J'enfilai prestement mes chaussures sous le regard interrogatif de ma chienne, Jenna, puis descendais les escaliers faisant claquer mes talons contre les planches de bois.
Arrivée devant sa porte je frappai trois grands coups contre le battant et croisai fermement les bras sur ma poitrine, attendant une réponse.
Cette dernière ne se fit pas attendre puisque quelques secondes plus tard j'entendis la porte se dévérrouiller.
- C'est pour quoi? grogna mon voisin en passant sa tête dans l'encadrement.
- Mingyu aurais-tu l'extrême amabilité de baisser ton zook?!
- Oh mais qui vois-je? Clémentine! Entre donc ma chérie! s'exclama-t-il en ouvrant entièrement le battant.
- Je ne suis pas ta... heu...je...
- Surprise hein? se marra-t-il un sourire idiot sur le visage.

Mingyu se tenait face à moi avec pour unique vêtement un caleçon gris. J'écarquillai les yeux, stupéfaite, et détournai rapidement le regard.
- Fais pas ta prude, à croire que c'est le premier mec que tu vois en calbute!
- Je...vois pas de quoi tu parles. Bref. Baisse ton bordel, conclus-je en avant de tourner les talons afin de pouvoir m'enfuir.
Je n'eus pas le temps de faire un pas que la large main de Mingyu vint enserrer mon épaule, m'entraînant à l'intérieur de l'habitacle.
- Pas si vite, murmura-t-il un air mesquin sur le visage.

Je plaquai instantanément mon dos contre la porte d'entrée qu'il avait fermée et rentrait le ventre pour ne pas que nos corps se frôlent. Il était beaucoup trop proche de moi. Si proche que je pouvais sentir son souffle chaud titiller mes lèvres. Le mauvais garçon posa sa main à droite de mon visage, me faisant sursauter ce qui lui provoqua un rire mauvais.
- T'as peur?
- Absolument p-pas, tentai-je de répondre avec conviction.
- Dis donc, c'est pas bien de porter se genre de robe, lâcha-t-il en caressant ma cuisse de sa large main.
- Qu'est-ce que tu fais...? balbutiai-je en sentant le rouge me monter aux joues.
- Je sais que t'as envie de moi.
- C'est f-faux, grognai-je en détournant mon visage.
- Je vois, très bien. Tu es libre de sortir, proposa-t-il en me libérant de son emprise, mais saches que si tu choisis de quitter mon apart, tu rates ta chance. Et laisse moi te dire que rares sont les demoiselles à qui je fais cette faveur. Si tu t'enfuis, tu n'auras pas d'autre occasion. Alors? Toujours prête à partir?

Je mordis ma lèvre inférieure en fixant mes pieds. Bien-sûr que non je ne voulais pas partir! Il était beaucoup trop attirant pour que je laisse ma raison me guider. Mais lui avouer que mon corps le désirait, m'était impossible. Après tout, je n'avais eu pratiquement aucune expérience. Les seules fois où j'étais sortie avec un garçon, il m'avait guidée de A à Z.

Son regard brûlant se posa à nouveau sur moi avant qu'il ne prenne la parole:
- Je prends ça pour un non, déduisit-il en capturant agressivement mes lèvres.
Je ne le repoussai pas et parvins même à apprécier ce baiser fiévreux. Très vite, sa langue s'immisça dans ma bouche et vint caresser la mienne dans un concert de halètements rauques.

Sa main impatiente se glissa sous ma robe fleurie dont il attrapa les pans afin de me la retirer. Dans un même temps, j'enlevai mes chaussures d'un mouvement habile sans pour autant stopper notre union.
Lorsque le souffle me manqua, j'y mis fin et me perdis alors dans les prunelles désireuses de Mingyu.
- Clem... tu me fais un effet de dingue, murmura-t-il en attrapant mon poignet.
Il posa délicatement ma main sur son entre-jambe imposante.
- Tu sens comme je suis dur?
Je hochai de la tête penaude et remarquai alors son regard s'attarder sur ma poitrine découverte.
- Tu caches bien ton jeu, mine de rien, sourit-il en dégrafant mon soutien-gorge qui tomba au sol.

Mal à l'aise je ne répondis pas et fixai le plafond, en sentant mes joues devenir rouge pivoine.
Mingyu ne se fit pas prier et attaqua ma peau encore vierge, laissant de petites traces violettes au creux de mon cou. Sa langue sinua lentement jusqu'à ce qu'elle atteigne mon sein droit qu'il suçota avec plaisir tandis que sa main gauche malaxait l'autre.
- Aaah, gémis-je honteuse.

Il releva la tête et me jeta un regard satisfait avant de continuer de titiller mon téton déjà rougi.
Satisfait, il finit par retirer sa bouche afin de déposer de chastes baisers sur mon ventre plat. Je le regardai faire en plantant mes ongles vernis dans ses épaules dénudées.
- Viens, grogna-t-il en me soulevant.

Il me porta jusqu'à une pièce attenante à l'entrée, qu'il ouvrit d'un coup de pied pressé. Je n'eus pas le temps de détailler les lieux, qu'il me déposa sur son lit avec une douceur pour le moins étrange.

Le lit s'affaissa quelque peu lorsqu'il se plaça au dessus de moi, me dominant férocement.
- Je vais te faire du bien, tu vas voir, sourit-il outrageusement.
Mingyu écarta légèrement mes jambes et passa son doigt sur l'élastique de ma culotte avant de la retirer d'un geste prompt.
- Mais qu'avons nous là?
- Mingyu... soupirai-je honteuse en fermant les yeux.
- Ne fait pas ta petite vierge qui n'y connait rien. T'es déjà trempée.
- Et bah alors? Qu'est-ce que tu attends?
- Supplie moi.
- Pardon?
- Demande moi. Dis moi ce que tu veux.

J'hésitai un instant puis finis par me soumettre.
- Donne moi du plaisir, balbutiai-je.
- Vos désirs sont des ordres princesse Clémentine, se moqua-t-il avant de disparaître entre mes cuisses.

Je relevai légèrement la tête mais la reposai aussitôt en sentant sa langue caresser mon intimité.
- Aaah Min-aaah, gémis-je en agrippant ses cheveux.
Mon cri lui provoqua un sourir fier qui me fit fondre sur place. Incapable de bouger, je m'adonnai aux sensations de bien-être que me provoquait mon voisin.

Son muscle rose accentua la pression sur mon clitoris ce qui m'obligea à couvrir ma bouche pour ne pas hurler de plaisir. Il répéta l'opération plusieurs fois, me conduisant directement jusqu'à l'orgasme.
Lorsque ma limite approcha, je tirai sur les racines de sa chevelure en haletant son nom mais soudain la vague de chaleur s'évanouit au creux de mon ventre.
- Pourquoi tu as arrêté? m'exclamai-je frustrée de ne pas avoir jouis.
- Humpf. Tu as vraiment cru que j'allai te laisser venir avant moi?
- Je...
- C'est énervant hein? Dommage parce que t'avais l'air de kiffer mes petits coups de langue.
- N'importe quoi...
- Ah oui? Alors dans ce cas, pourquoi est-ce que tu es rouge comme une tomate?
- Parce que j'ai chaud.
- Pourquoi tu mouilles à tel point que t'as trempé mon matelas?
- Parce que je-
- Pourquoi t'as hurlé mon nom?
- Bon okay. C'est vrai que c'était pas désagréable. Mais là tu m'as coupé toute envie.
- T'en es sûre? me railla-t-il en abaissant son boxer.

Je l'observai faire, retenant mon souffle déjà court. Son membre tendu apparut face à moi alors que je déglutissais difficilement. Ses yeux balayèrent mon corps avant de s'arrêter sur mon visage cramoisi. Précipitamment, j'abandonnai ma contemplation pour reporter mon regard sur lui.
- Ne crois pas que je t'ai pas vu me matter petite perverse.
- Q-quoi... Non je...
- Tu quoi? rigola-t-il en empoignant son sexe.

Mingyu masturba sa verge excitée ( et exictante d'ailleurs) quelques secondes, me forçant à le regarder faire. Il se mordit la lèvre inférieure avant de stopper ses mouvements pour se rapprocher de moi.
- Tu es sûre que tu n'as plus envie? Non parce que si c'est ça, j'termine ma branlette tout seul dans la salle de bain et on en parle plus.
- B-bon o-okay. Je... je crois que j'ai à nouveau envie.

Mingyu passa sa langue sur ses lèvres rougies et avança à quatre pattes sur le lit jusqu'à me surplomber.
- Tu ne mets pas de...?
- Non, je veux te sentir complètement, répondit-il en frottant son pénis bandé contre l'entrée de mon sexe.
Je fermai les yeux m'abandonnant à l'agréable friction que me procurait ce contact.
- Mingyu! soupirai-je.
- Je ne vais pas y aller de main morte, me prévint-il en saisissant son pénis pour le placer à l'entrée de mon vagin.
Je n'eus pas le temps de répondre qu'il me pénétra d'un coup sec, m'arrachant un cri de surprise mélangé à l'affreuse douleur procurée par son membre.

Il n'attendit pas que je m'habitue à sa présence pour commencer ses vas et viens. Il se recula, se retirant presque entièrement et revint violemment, en faisant claquer son bassin contre ma peau. J'enroulai alors mes jambes autour son corps et capturai sa bouche entre-ouverte. Nous collâmes nos poitrines pour ne faire plus qu'un alors que son sexe pulsait en moi.
Sa pénétration laissa place à des coups de butoir sauvages qui ne firent qu'accentuer la pression de mon entre-jambe. Des centaines de frissons me parcoururent alors que sa virilité entrait en contact avec mon point sensible.
Je hurlai tout en griffant son dos musclé.
- Ah... Ah aaaargh... Ming aaaaah.
- C'est... hum...i...ci, articula-t-il difficilement en tapant à nouveau au même endroit.

Mes gémissement laissèrent place à des cris de pur plaisir, ponctués par les soupirs d'extase de Mingyu.
- Mingyu je veux... Aaah...
- Pas...a-avant...moi ah... grogna-t-il d'un ton sévère.
- Je...tiens p-plus... hurlai-je avant de monter au 7ème ciel.
Mes chairs se contractèrent autour de lui tandis qu'un long soupire quittait mes lèvres. Je déposai mes jambes de part et d'autre de son corps, tentant de reprendre mon souffle.
Mais alors que ses coups de reins semblaient s'être ralentis je réalisai que son regard, lui, s'était endurci.
- Vilaine fille. Je t'ai dit pas avant moi, vociféra-t-il en reprenant ses vas et viens.
L'hypersensibilité de mon sexe me fit perdre la tête alors qu'il doublait la vitesse de ses coups.
- Min-ha je-aaaah peux-plus t-enir aaah, le suppliai-je d'arrêter.
C'est alors qu'il se retira, me permettant au passage de souffler un peu. Il recula un peu et je compris alors qu'il avait lui aussi atteint sa limite.

Un épais filet jaillit de sa verge pour venir former une tâche blanchâtre sur mon bas ventre. En se vidant, il ferma les yeux et se caressa d'une main habile pour profiter au maximum des sensations.
Lorsqu'il eut fini, il calma sa respiration et attrapa un mouchoir sur sa commode.

Il essuya le bout de son pénis rougi ainsi que sa semence déversée sur mon corps sans jamais me quitter du regard. Il jeta ensuite le papier à la poubelle avant d'enfiler un caleçon accompagné d'un tee-shirt.

Ne sachant que faire je le regardai se rhabiller, complètement sonnée.
Je mis quelques secondes avant de réaliser que je venais de faire l'amour avec Mingyu. C'était invraisemblable et en même temps incroyable. Il n'avait pas été doux mais j'avais pris un plaisir fou. Contrairement à mes anciens partenaires, lui, était plutôt bien loti et savait s'y prendre.
- Bah alors? T'es trop impressionnée par mon corps de dieu? lança-t-il, m'extirpant de mes pensées.
- Non, non, mentis-je en allant récupérer ma robe dans l'entrée.

Je me rhabillai sous l'œil observateur de Mingyu et finis par mettre mes chaussures.
- Bon... et bien... au-revoir, grommelai-je.
- C'est tout?
- Q-quoi?...
- Et mon bisous?
- Hein?
- Je crois que t'as pas bien assimilé le truc.
- Euh non effectivement...
- J'étais juste un coup comme ça pour toi? murmura-t-il mal-à-l'aise.

Son regard se voila et je crus apercevoir une once de...tristesse? Je n'avais même pas eus le temps de répondre à sa question qu'il tourna les talons, m'abandonnant sur le seuil de son appartement.
- Pourquoi j'étais quoi pour toi? questionnai-je à son intention.
- Un peu plus qu'une simple meuf à baiser. Fin' j'sais pas... Je t'aime bien... avoua-t-il en se grattant la nuque.
- Toi? Ah nan mais la blague! pouffai-je ironiquement.
- Ouais je sais j'ai l'air con. Bon allez maintenant casse-toi.
- Mais attends-
- Casse toi j'ai dit, ordonna-t-il d'un ton sévère qui ne me fit pas rechigner.

Les épaules basses, déçue, je fus mise à la porte. J'inspirai longuement avant d'expirer, lassée de toutes ces conneries. C'est alors qu'une drôle d'odeur vint chatouiller mes narines.
Tiens... ça sent le cramé... songeai-je en scrutant les alentours.
J'aperçus Madame Grappin qui sortait de chez elle, les bras chargés d'albums photos, l'air complètement paniqué.
- Mais Clémentine que faites vous ici?! hurla-t-elle affolée.
- Que se passe-t-il? demandai-je ignorante.
- Un incendie! L'étage est en feu! Il ne faut pas rester là! Sortez dehors! Les pompiers ne vont pas tarder.
- Q-quoi comment ça?!
- Tout le monde a déjà été évacué! Nous sommes les dernières!
- Non! Il y a Mingyu au fond du palier! Il n'est pas au courant pour le feu!
- Je vais le prévenir! Vous, descendez rapidement et rejoignez le gardien à l'extérieur de l'immeuble, m'ordonna-t-elle.
Je me précipitai vers les escaliers comme l'avait indiqué la quinquagénaire mais m'arrêtai juste avant de les dévaler.
Oh mon dieu... Jenna!

Hors de contrôle, je fis marche arrière et gravis quatre à quatre les marches qui conduisaient à l'étage supérieur.
Aussitôt, une épaisse fumée noire me fit face, me forçant à me boucher le nez. Je traversai les flammes courageusement et parvint à atteindre mon appartement. Je poussai la porte de ma main valide, en cherchant ma chienne du regard. Mon salon était complètement détruit par les flammes; l'air devenait irrespirable. Dans un dernier effort j'appelai Jenna qui arriva en aboyant.
Dieu soit loué, elle va bien!

Je recueillis l'animal dans mes bras avant qu'une violente quinte de toux ne me saississe. L'oxygène me faisait défaut.
Ma vision se brouilla, et je tombai sur le plancher, inconsciente.

Point de vue: Mingyu

Tous les locataires étaient regroupés, face à l'immeuble qui se consumait lentement.
Certains pleuraient, d'autres ne réalisaient pas ce qu'il était en train de se passer.
Moi, ça me faisait juste chier de savoir que mes fringues étaient probablement en train de brûler à l'heure qu'il était.
Et ces connards de pompiers qui prenaient quinze plombes pour arriver. Si ça se trouve ma bécane sera pas complètement cramée, relativisai-je.

Je soupirai longuement en voyant la fumée s'échapper du quatrième étage. Quel massacre. Franchement.
Je quittai l'édifice pour reporter mon regard sur la foule impatiente.
Tiens... où est Clem?

- Clémentine? appelai-je en scrutant les visages curieux qui me faisaient face. Clem?
Personne ne me répondit.
- Est-ce que quelqu'un à vu Clémentine? demandai-je aux habitants.
- Je lui ai dit de descendre juste avant que je vous prévienne, m'informa Madame Grappin.
- Elle n'est pas là, réalisai-je. Elle n'est pas là... PUTAIN ELLE EST ENCORE À L'INTÉRIEUR, hurlai-je en courant vers l'immeuble.
- Mingyu! Ne faites pas ça! Les pompiers sont en chemin, me dissuada la quinquagénaire.
- Le temps qu'ils arrivent, elle sera déjà morte! aboyai-je en pénétrant dans la bâtisse.
Pas le temps de prendre les escaliers. Il faut être rapide sans gaspiller mon énergie. J'ai très peu d'air. Dans ce cas, les ascenseurs. Encore faudrait-il qu'ils soient accessibles, réfléchis-je à toute vitesse.

Je courus en direction des élévateurs, en appelai un qui arriva quelques secondes plus tard. Heureusement les boîtes de ferrailles n'avaient pas encore été pris d'assaut pas les flammes.
Je m'engouffrai alors dans la cabine d'acier et appuyai sur l'étage correspondant, impatient.
Surtout ne respire pas. Si tu ouvres la bouches, tu meurs, m'intimai-je alors que les portes s'ouvraient à nouveau.

Okay dans tous les cas je vais forcément me brûler au moins au deuxième degré, constatai-je en voyant la progression du feu.

Je ne réfléchis pas et me fendis les flammes aussi vite que j'en étais capable. Ma peau me faisait atrocement souffrir et ma réserve d'oxygène était presque épuisée. C'est alors que je l'apercus. Enfin, les aboiements de son clebs m'ont bien aidé.
Elle était étendue au sol, les bras ballants, le visage livide.
Au moins le feu ne l'a pas atteinte.

Après l'avoir soulevée, je saisis le chien que je plaçai sous mon bras et refis le chemin inverse, affrontant la chaleur insoutenable.

Lorsqu'enfin la lumière du jour se dessina face à moi, je compris que j'avais atteint mon but.
Madame Grappin hurla presque en m'apercevant et bouscula la cohue afin de m'ouvrir la porte.

J'inspirai une grande goulée d'air avant de déposer ma dormeuse sur le béton.
Je me retournai vivement et vomis dans un buisson tout le monoxyde de carbone que mes poumons avaient accumulé.
Le camion de pompiers ne tarda pas à arriver, annonçant leurs venues par le biais d'une sirène bruyante.
Aussitôt garés, ils déballèrent leur matos, tuyaux, masques combinaisons, couvertures de survie. Tout.

Cinq d'entre eux se précipitèrent à l'intérieur du bâtiment, tandis que deux autres s'approchèrent de Clémentine et moi.
La belle toujours endormie, ne bougea pas d'un poil lorsque le médecin tenta d'insérer de l'oxygène de ses poumons carbonisés.

3 jours plus tard.
Point de vue Clémentine.

J'ouvris les yeux, fébrile, et découvris la pièce dans laquelle je me trouvais. Après avoir réalisé que j'étais dans une chambre d'hôpital, je mis plusieurs minutes à me souvenir de ce qu'il s'était passé. J'attrapai le verre d'eau qui se trouvait sur la petite tablette à ma gauche et bus quelques gorgés en observant les perfusions qui ornaient mes bras.

Soudain je remarquai au fond de la pièce un homme profondément endormi. Sa tête penchée à l'avant, ses bras croisés sur sa poitrine, ses yeux clos, il avait l'air épuisé.
Il portait une veste en cuir complétée d'un pantalon noir troué au niveau du genoux.
Mais c'est Mingyu... Qu'est-ce qu'il fait là?...

" Mingyu?" l'interpellai-je doucement de peur qu'il ne me rejette. Mais seul le silence me répondit. "Mingyu?" réitérai-je cette fois en élevant la voix.
Il gigota un peu et cligna plusieurs fois des yeux avant de comprendre que j'étais réveillée.

Son regard rencontra le mien et il quitta sa chaise avant de se jeter sur mes jambes en saisissant mes mains.
- Oh putain t'es réveillée! Enfin...! Tu m'as manqué! s'exclama-t-il, un franc sourire aux lèvres.
- J'ai dormi longtemps?
- Trois jours. J'ai veillé sur toi jours et nuits...
- Comment ça se fait que je suis...
- Vivante? Je t'ai sauvée. Pas cramée? Juste du bol. Mais j'ai quand même pris les flammes pour toi. On a du me faire une greffe de peau en urgence.
- Wahou... soufflé-je médusée. Merci. Merci. Merci. Je ne te le dirai jamais assez pour m'avoir sauvé la vie... répondis-je les larmes aux yeux.
J'avais l'air bête mais à cet instant là, je me sentais encore comme une gamine qui avait frôlé la mort. Une miraculée qui devait sa vie à son connard de voisin.

- C'est bon tu me dois rien... entre voisins c'est normal... lança Mingyu avec un clin d'oeil. Bon, je vais y aller...
- Non attends!
- Quoi?
- On n'avait pas fini notre conversation...
- Euh si. Je t'ai dit que je t'aimais, tu m'as rejeté, j'ai été humilié, ça s'arrête là. J'ai pas envie d'en reparler j'ai déjà bien assez honte. J'ai compris, c'était débile, t'es pas faite pour moi. On n'est pas du même monde et-
- La ferme.
- Clem-
- La ferme j'ai dit! Tu t'es monté la tête tout seul. Je n'ai pas eu le temps de répondre quoique ce soit, que tu m'as mise dehors.
- Bah vas-y la parole est à toi.
- Approche.
- Hein?
- Approche je te dis, je veux pas que les infirmiers nous entendent.

Mingyu s'exécuta et tendit l'oreille, un air de confidence sur le visage.
Je m'appuyai alors sur mes mains avant de poser en tendre baiser sur sa joue qui ne perdit pas une seconde pour prendre une teinte rouge pivoine.
- Tout compte fait, moi aussi je t'aime bien figure toi.

FINNNNNNN THE END
J'espère que ça vous a plu. Si oui n'hésitez pas à me suggérer des imagines sur des idols même autres que Seventeen je suis ouverte à toutes propositions.

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