✧ 13 décembre✧

Pour Luna-Sangster

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Voilà pratiquement un an que tu avais rencontré Thomas. Tu n'étais pas du genre à compter les mois et les jours mais tu te souvenais parfaitement de votre rencontre à Paris, dans un mois d'avril particulièrement chaud. Cette dernière pouvait être stéréotypée puisque tu l'avais rencontré après lui avoir bourré dedans, mais cela t'étais égale. Tu aimais ces clichés d'amour. D'autant plus que ta vie semblait pour le moment un bonheur total, remplis de ces petits moments fleurs bleus que tu aimais tant et, surtout, que Thomas savait que tu aimais. Il ne manquait pas une occasion de te dire ton amour pour toi. Et ce voyage en était la preuve.

Rêveuse, tu regardais à travers la vitre de votre voiture défilant à toute vitesse, lorsque Thomas t'interpella.

- Tu rêves ?

- De toi ?! Toujours ! Lui répondis-tu en te retournant vers lui.

Thomas te regarda et sourit d'un air amusé. Vous continuâtes à rouler jusqu'à arriver à votre petit hôtel. Une fois-là, l'hôtesse eut du mal à retenir son excitation lorsqu'elle reconnut l'acteur. Oui, une chose que tu oubliais à chaque fois, c'était que tu vivais depuis peu avec l'acteur Thomas Brodie-Sangster, le blondinet anglais le plus apprécié par la gente féminine. Enfin, cela portait à débat, mais c'était ce que tu ressentais. Ton copain, cela ne semblait pas le déranger le moins du monde.

Une fois les détails réglés, Thomas te prit la main et vous montâtes dans votre chambre. Vous vous y reposâtes un loin moment. Lui était couché sur le lit, son script en main tandis que toi, tu avais posé ta tête sur son ventre et surfait sur le net, mais tu n'étais pas attentive à ce qui défilait sur ton écran. D'un air distrait, tu passas ta main sur ton ventre. Il y avait une chose dont tu devais lui parler mais tu ne savais jamais quand était le bon moment. Tu relevas ton regard vers lui, il était si concentré et si mignon à froncer les sourcils de cette manière.

Vous restâtes donc ainsi jusqu'à ce que tu entendes son ventre crier famine. Vous décidâtes alors d'aller manger. Thomas vous trouva un charmant petit restaurant dans le centre même de Paris. Durant le début du repas, tu le sentis légèrement ailleurs, il avait l'air anxieux comme si quelque chose le travaillait. Tu eu soudainement un vent de panique lorsque tu pensas qu'il était peut-être au courant. Mais cela n'était pas possible alors tu le regardas d'un air intrigué, espérant que ton regard le pousse à se confier, comme d'habitude.

- Tu te souviens du square où on s'est rencontré ? Te posa-t-il finalement en finissant son assiette.

- Celui où tu m'as bourré dedans me faisant tomber au sol ? Le taquinas-tu.

- Pardon ? C'est toi qui lisait en marchant ! Protesta-t-il.

Tu ris franchement. En effet, il n'avait pas tort.

- Bien sûr que je m'en souviens, pourquoi ?

- Si on allait y faire un tour après ?

- Pourquoi pas ? Approuvas-tu.

Sur ce, tu terminas ton assiette tout en écoutant Thomas vous remémorer de bons souvenirs. Il te rappela le stress monstre que tu avais eu lorsqu'il te présenta sa mère, et comme vengeance, tu lui rappelas à ton tour, le sien en haut de la grande roue de Londres. Thomas avait nié en disant que ce n'était pas le plus gros stress qu'il avait eu dans sa vie. Il paya ensuite l'addition et vous sortîtes du magasin.

- Ce fut quoi le plus gros stress de ta vie alors ? Posas-tu, tout de même curieuse une fois dehors.

Thomas te répondit d'un air vague. Il fuyait ton regard et semblait bien pressé de changer de sujet.

Bras dessus, bras dessous, vous vous baladâtes dans les rues de la ville illuminé de ses décorations de Noël. Il faisait froid mais vous vous teniez chaud, l'un contre l'autre. Le petit square n'était pas bien grand, d'où son nom. Mais il avait la particularité d'être si éloigné du centre, et tellement bien caché, qu'à part les enfants du quartier, personne ne le connaissait. Et à une heure pareille, il était désert. Une fois arrivé, tu souris en remarquant que la balançoire sur laquelle tu t'étais étalée était toujours là. Thomas te prit alors la main et te fis t'assoir sur cette dernière. Lui resta debout et, tu ne su pourquoi, sa nervosité te rendait également nerveuse. Tu allais lui demander de se confier lorsqu'il prit la parole.

- Luna, tu es une femme extraordinaire. La plus belle et extravagante femme que je n'ai jamais rencontrée, commença-t-il, te faisant sourire. Tu me rends tellement heureux, tu fais de moi, chaque jour, un meilleur homme et j'aime ce que je suis quand je suis avec toi. Je t'aime et j'aimerai à mon tour, si tu le veux bien, te rendre tout le bonheur que tu me procures.

Et, alors que tu te remettais à peine de ces paroles si touchantes, Thomas posa un genou à terre, se mettant à ta hauteur et sortis un petit écrin en velours rouge. Sous le choc, tu portas ta main à ta bouche.

- Luna, veux-tu m'épouser ?

Les mots furent comme évanouis dans ta bouche. Tu le regardas, incrédules, tes yeux s'humidifiaient tant la demande était inattendue et si romantique. Tu acquiesças vivement de la tête, en retenant ton rire nerveux.

- Oui ? Posa-t-il pour être sûr.

- Oui. Evidemment, oui !

Thomas sourit et te passa la bague au doigt. Tu le regardas, toujours sous le choc puis l'embrassa passionnément. Une larme coula le long de ta joue tandis que tu te remettais de tes émotions. Le jeune acteur, lui aussi très heureux te l'essuya avant de te prendre dans ses bras.

- C'était ça ton plus gros stress ? Posas-tu.

- Le plus énorme de toute ma vie, avoua-t-il en riant doucement.

- C'est à mon tour alors de te révéler le mien, annonças-tu, décidée.

Thomas te regarda, intrigué car il pensait le connaitre. Tu te mis à réfléchir à ce que tu allais lui dire mais finis par penser qu'aller au plus simple, serait...le plus simple. Tu tentas de contrôler tes émotions de sa demande et lui annonças la nouvelle.

- Je suis enceinte.

Le blond écarquilla les yeux de stupéfaction.

- Q...quoi ?

- Je suis enceinte, répétas-tu.

- De moi ?

- Mais oui de toi, de qui d'autre sinon ? Répondis-tu ironiquement.

Thomas te prit dans ses bras et te souleva légèrement du sol. Il te fit tourner en criant :

- Je vais être papa, je vais être papa !

Il cessa soudainement de te faire tourner et toucha ton ventre. Son regard posé dans le tiens te mit tout de suite en confiance. Il t'embrassa à nouveau et sourit. Thomas s'était empressé de révéler à tous ses proches que tu avais dit oui, mais avait tu le fait que tu étais enceinte. Après tout, mieux valait rester prudent. Vous passâtes ensuite le reste du week-end en parfait amoureux, heureux et comblés. Une chose était sûre, ce fut le plus beau, le plus incroyable et le plus surprenant de tous les Noël.

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✦ Un petit pour aujourd'hui ;)✦