Maudite déesse
Derrière la vitre, elle observait, le coeur meurtri, le petit bout de chair. Sa main tremblante, les ongles rongés par l'inquiétude, se déposant sur le verre, ce si petit contact la faisant espéré.
Son organe mutilé, battant à l'inverse du nouveau né, là où sa poitrine se levait souvent avec l'angoisse, son minuscule thorax à lui ne se levait que grâce à des machines.
Il était différent, prématuré, aux cheveux épurés. De fins cheveux d'un blanc rappelant la neige, la saison dont il est né ce résumant dans sa chevelure. Il avait été déclarer comme un miraculer.
La mère n'appelait pas ça un miracle que le petit être qui avait grandi en elle soit aussi percé pas des aiguilles, des perfusions en tout genres, des machines tout autour, le maintenant en vie comme environnement.
Elle n'avait même pas pu le tenir dans ces bras une seule fois. Elle n'avait pas pu l'embrasser, lui parler ne serait qu'une fois. Indigne, elle trouvait ça. Séparer une mère et son enfant etait impensevable. La blonde fut contraint de réagir avec sagesse, l'amour s'y mêlant. Jamais au grand jamais, un de ces enfants trouvera la mort tant qu'elle est en vie. Elle se maudissait de faire souffir un être si pur et innocent qu'un nourrisson.
Les médecins ne pensait plus à la mère et y voyait en l'enfant une guérison. Né albinos, le petit garçon avait déjà les gènes de bien remarquables, et pourtant deux mois plus tard, il ouvrir les yeux, des yeux vairons. Un magnifique gris orageux dans son iris gauche, tandis que son oeil droit avait comme pigment un vert tirant sur le bleu, rappelant l'océan déchaîné.
Les yeux sont les fenêtres de l'âme ditons, cet enfant avait l'âme de ces deux parents. Un oeil d'une sagesse infini, dont la colère sera redouté, un autre représentant la combativité et le calme dont il pourra faire preuve. L'Oracle de Delphes l'ayant lui même prédit.
Elle retira sa main, lorque les médecins l'emmenèrent dans une autre salle, le bébé s'agitant et s'étouffant avec la machine du "Tartare" pour la femme. Une fois lui avait suffi, mais voir son nouveau né dans un état si désolant, elle vit un deuxième enfer débuté.
Percy arriva, lui essuyant l'unique larme sur sa joue de son pouce. Il la tira vers lui, la ramenant doucement contre un confort, un appui. Sa poitrine entière était broyé, se comprimant et relachant la pression bien trop rarement. Il pensa sincèrement que le Tartare pouvait être qu'un petit train comparé à la perte d'un enfant qui était comme une montagne russe.
Jamais ils n'avaient eu une telle angoisse, une telle peur. Annabeth s'accusa à maintes reprises, l'appeler Luke, n'était pas une seconde chance mais un retour à la case souffrance. Ce prenom empoissonnait des vies plus qu'autres choses.
Pendant que la fille d'Athéna s'effondrait en mille morceaux, son esprit consumé par la démence qu'était la perte, le père s'embrasait dans les flammes dévastateur qu'était la haine.
Son petit guerrier et sa princesse avait été béni par les dieux, leur proccurant protection, là où il n'y avait que danger. Il pensait que c'était fini, ils étaient enfin heureux.
Mais un autre cadeau arriva dans la famille exaspérant les parents et rendant impatient leurs enfants. Or, ce qui devait être le dernier, le chef d'œuvre de la famille, une joie de vivre en plus dans la maison, n'était qu'un amuse gueule pour la deesse de la maternité et du mariage.
Ils avaient commis des erreurs, et tous connaissaient la rivalité entre la femme paon et la Chase, et surtout la rancune que vouait la déesse depuis des millénaires. Leur irrespect de jeunesse avait été bien retenu par la vieille reine des vaches.
Une vengeance auquel elle jubilait. À chaque coups porter à l'enfant, c'était le couple qui s'effritait jusqu'a partir en fumée.
Ravagé par la peine, ils attendaient dans la salle d'attente, prêt à s'anéantir sous l'inquiétude. Si proche et pourtant si éloigné de leur descendance. Annabeth sanglota, elle ne pouvait se decider a abandonnée un de ces précieux enfants, et pourtant en se détruisant dans la détresse de son dernier fils, elle laissait ces deux autres perles rares.
Elle ne pouvait lâcher, fuir cette dernière bataille, qui n'était que la fin de cette guerre incessante. La fille de la sagesse, essuya ces larmes, essuyant par la même occasion son désespoir.
Percy observa son Puits de Sagesse changer d'expression, du désespoir à une détermination qu'il pu lire dans ces iris devenu orageuses, créant une tempête dans son regard.
Un vieil homme en chemise blanche s'approcha d'eux, donnant des nouvelles du petit Luke. D'un mouvement de tête, lent de droit à gauche. Il soupira, son souffle brisant leur dernier espoir.
C'était fini.
Leur monde s'écroula. "Toutes mes condoléances".
La blonde craqua, maudissant de toutes les noms la vieille folle reine des cieux. À plein poumon, elle cria de détresse, son hurlement déchirant les coeurs, ces larmes ravageant son si beau visage. Brisé à jamais, effondrée et épuisé moralement, elle continua à sangloter. Ces gémissements dechiraient le cadre de la guérison de l'hopital. Ne laissant aux personnels, aux patients, aux chirurgiens que l'écho destructeur de son chagrin.
Figé, il ne vivait plus, ne respirait plus. Son expression trahissait son calme, déformé par le mépris, il devisageait le médecin. Prêt à lui sauter à la gorge, son animosité fit fuir au alentour les patients. Il prit dans ces bras sa femme, prenant avec lui la plus grande des rancoeurs. La vie était précieuse, la vie de son fils était la plus importante qui soit. Le mal, le bien, ces mots n'eexistaient plus. Quiconque toucherait de pres ou de loin ces deux seuls bambins, il les écorcherait vif, provoquant leur mort pour effacer son deuil.
La perte d'un enfant les transformant. Égalant avec le cauchemard, l'enfer qu'etait le Tartare.
Il n'y a pas de mots, il n'y a pas d'explication. Rien ne pouvait expliquer, ou quand bien même mettre une phrase sur ce qu'était le deuil de son propre enfant, de la chair de sa chair. La creation, et le fruit de l'amour.
J'ai fait des fautes prévenez moi merci ! Bonne soirée ! Ou Bonne nuit ? Ou- bref vous m'avez compris !
J'espere que ca vous a plu !
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