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Kidnapping

Il se baladait simplement dans la rue après avoir fugué intelligemment par la fenêtre de sa chambre au deuxième étage. Avec chance, espérait-il, son père ne le retrouvait que dans une semaine après avoir remarqué son départ six jours plus tard.

Il s’ennuyait presque. Que devait-il faire maintenant ? Il avait la carte de crédit de son géniteur, généreusement fortuné par son entreprise d’avocat, il pouvait donc bien évidemment emprunter une ridicule somme pour une chambre d'hôtel. Trois étoiles avec mini-bar compris, autant se faire plaisir, gaspillé de l’argent récolté par son infâme paternel ne le faisait qu’esquisser un sourire narquois. Il ne serait pas aussi stupide que la dernière fois, acheter un corbillard pour sa soeur illégitime l’avait fait attraper bien trop tôt. Une moto suffira pour l’anniversaire d’Hazel, autant gâter la seule de ces soeurs encore en vie, serait très stupide de juste lancer les billets sur des tombes. Il était majeur aux yeux de sa nation, l’italie, peut-être pouvait-il donc acheter quelques bières avant d’aller à l'hôtel ?

Il n’eut pas le temps d’y penser bien longtemps. Un sac bien sombre se déposa sur sa tête, le faisant suffoquer d’angoisse. Ces mains étaient liés dans son dos alors qu’il était soulevé comme une plume. Ces kidnappeurs étaient bien aimables de le déposer doucement sur une banquette de ce qu'il soupçonnait être une voiture. Il aurait pu être jeté dans un coffre comme la dernière fois et se casser la même côte. Pour ce petit geste très agréable, il s’agitait beaucoup moins, restant sur place et ne gigotant que pour libérer un peu de son angoisse de ne voir que le noir et respirer le même air chaud. Le sac n’était vraiment pas étanche, il mettrait donc un trois sur cinq étoiles sur ce kidnapping.

_ Bouges pas.

Il ne bougeait déjà pas de base, il convenait que c’était donc des idiots et des amateurs très stupides.

_ Je veux bien mais j’étouffe monsieur. Je crois que je vais faire une crise d’angoisse.

Une portière s’ouvrit puis claqua brutalement. Sa respiration s’accélera, l’air se bloquait dans ces poumons, incapable d’expirer et d’inspirer convenablement. Il avait l’air d’un obèse qui venait d’entamer son deuxième marathon d’affilés.

_ Ca va aller mec, on te dépose au plus vite.

Chaleureux cette voix masculine, mais l’urgence n’était pas de savoir si ça allait, plutôt s'il allait vivre encore quelques minutes avec un sac plastique sur la tronche ! Il fut soulevé sur une épaule, une voix résonnait dans son crâne, expliquant qu’il faisait au plus vite tandis que la terreur de s’asphyxier le prenait à la gorge, n’arrangeant pas les choses. Ces fesses rencontrèrent le sol avec brutalité, le sac s’envolant de son visage alors qu’il prenait de grandes goulées d’air.

_ Il est asthmatique ?

_ Qu’est-ce que j’en sais ? Quelqu’un à un inhalateur par là ?

_ Non c’est le sac, je vous avait dit de pas en prendre un en plastique.

_ Plastique recyclé.

Sa vision s’améliora, ces yeux s’adaptaient à la lumière en peu de temps. Sûrement grâce à toutes les nuits de sa jeunesse où il avait enchaîné les parties de five night at freddy’s jusqu’au lever du soleil. Les voix continuaient de se chamailler alors qu’il se rappelait le bon temps des jeux-vidéos. Un blond de la taille d’une armoire se disputait avec un brun plus petit, qui selon Nico devait être nageur, le corps bien taillé et à en baver. Il s’y connaissait, il ne regardait que les compétitions de natation quand son père visionnait le moindre sport. La seule voix féminine venait d’une blonde, elle paraissait maîtriser la situation et les deux acteurs de ceci. Cette dernière qui clarifie l’évidence.

_ Nous t’avons kidnappé.

Abasourdi par cette vérité qui ne serait jamais découverte par un aveugle, il avança ses poignets attachés lâchement avec une corde.

_ Je vois ça.

_ Tu va donc rester là jusqu’à ce qu’on est une rançon de ton père.

Elle le fusillait du regard, prête à le tuer, chose qui le laissait indifférent. La vie, la mort, qu’est-ce que c’est au final ? Il ne répondrait pas à cette question mentale, il avait arrêté sa licence de philosophie pour une raison. Ou deux raisons.

_ D’accord.

Le brun se baissa à sa hauteur, le fixant comme un poisson. C’est fou ce que les nageurs étaient si carrés, même dans la mâchoire.

_ Tu- tu es d’accord ?

Il acquiesça tranquillement, il avait tout son temps. Le brun se releva, faisant les gros yeux à la jeune femme derrière tout ça. Le blond ressemblant à une armoire à glace l’attacha à une vieille table de chevet, tout semblait délabré en y détaillant la pièce. Était-ce un sous-sol ou un endroit abandonné ? 

_ Tu ne veux pas retourner avec Hadès ?

Il grimaça devant le blond, dégoûté de l’idée même.

_ Ouais, non, je me porte très bien sans lui.

Le brun sûrement nageur cessait de murmurer à la blonde partant les bras en l’air comme si dieu l’avait personnellement offensé. C’était le début du meilleur enlèvement de sa vie. Et il en savait long là-dessus.

_ Sans lui tu es kidnappé.

_ A cause de lui, je le suis.

Une réalité qu’il rappelait bien entendu sous l'œil attentif de ces agresseurs. Agresseurs si désespérés, le laissant tout seul dans sa petite pièce. Un coussin ou deux et le tout sera confortable. Il cogna sa main contre la table de chevet, la renversant et se libérant par la même occasion. A son tour il fut ébahi d’être attaché à une table dont il manquait un pied et de la facilité à se détacher. 

Une porte claqua, les murs étaient si fins qu’il entendait tout. Dans un mouvement brusque de panique, il se rattacha au pied non-manquant de la table, la remettant à l’endroit et assez calé contre le mur dans son dos pour l’équilibrer sur trois pieds. Ce serait bête de s’enfuir si tôt. L'armoire blonde revint par la même porte grise et sans poignée. Un sachet fut déposé sur ces genoux, sentant les oranges et la vanille.

_ Mange un peu, tu reprendras des couleurs.

Un toit et de la nourriture ? Bien assez, il allait être bien ici. Il souria, prenant d’une main un des petits gâteaux secs. Le blond s’étouffa en observant ces mains, il perdit son sourire lorsqu’il comprit qu’il s’était rattaché une seule sur deux à la table de chevet.

_ Pourquoi ?

_ Parce que je te le demande.

Il demande ? Le regard affamé que jetait le blond sur son gâteau le rappela dans la conversation. Il ria, amusé que des ordres lui soient encore donnés.

_ Pourquoi t'es mon père ?

_ Non merci.

Réponse typique, qui voulait être responsable d’un gamin comme lui ? Ou même ressembler à la personne douteuse qu’était son père ? Personne. Ou quelqu’un de démesuré. Ou quelqu’un voulant être milliardaire. Au choix.

_ Tu connais déjà les grandes lignes, c'est super.

Le blond se mit à rire avec lui, tellement rire que ces congénères reviennent. Son fou rire s’accentua à la vue du couple entrant, complètement déboussolé. Il aimait ces kidnappeurs là, des amateurs bien trop gentils. Les autres n’étaient pas si aimables et bien trop discrets. Par là, il veut dire, qui garderait un uniforme de travail avec son nom brodé sur le devant pour ensuite enlever quelqu’un ? Il riait avec ce Jason plus qu’avec qui que ce soit.

_ Tu n’as pas l’air dérangé d’être ici.

La femme semblait être contrariée par cela, habitué à décevoir, il haussa les épaules coupant son rire avec l’amoire à glace.

_ Absolument pas.

_ Pourquoi ?

Ne savaient-ils pas l’évidence ? Il pointa ses mains, le sol puis le dernier biscuit sec.

_ Pas de père, de la nourriture, du sommeil. Le paradis.

Indigné, le brun prit la peine de s’accroupir à ses côtés, l’observant de toute part.

_ Mais tu dois retourner avec lui, c’est ton père ?

_ Oui, mais non, je suis bien là.

Vraiment bien, un coussin et tout était trop parfait.

_ On pourrait t’enlever la nourriture.

La jeune femme semblait le défier, dommage pour elle qu’il revienne d’un trouble de l’alimentation, y replonger était trop facile. Alors manger ou pas manger ? La question était sans intérêt.

_ D’accord, le sommeil est toujours correct.

Le nageur lui pinça la joue, ce à quoi il répondit avec un grognement sec, les gâteaux l’avaient trahis. Il avait soif maintenant.

_ ‘Beth, il est déjà squelettique, ça va le tuer.

Sa tête fut brusquement en contact avec un torse, le brun l’avait enlacé durement. Le contact brusque lui faisait grincer des dents. Sympa qu’il soit défendu, mais ça serait mieux sans contact, très très bien sans. Il n’était pas fan du concept. Essayaient-ils de le torturer ? Ces kidnappeurs savaient-ils ça grande faiblesse ?

_ Ce qui va NOUS tuer c’est de le garder trop longtemps.

C’est dont ça, les regards pressés et sombres, elle craignait que quelqu’un vienne le ramener ! Comme si cela allait arriver ! Il se décolla du torse confortable du brun, rougissant, il balaya les craintes, il était mieux ici qu'en fermer comme Raiponce et ensuite oublier comme un cafard. 

_ Pas de soucis là-dessus, vous avez une semaine devant vous voir deux si vous n’envoyez pas la lettre de rançon. Il ne sait même pas quand je fugue.

Une main sur le cœur, le brun s’éloigna, comme piqué par sa présence.

_ T’as fugué ?

Il plissa les yeux, incertain de ce que le nageur demandait vraiment. Était-ce une vraie question ou du sarcasme, par doute il répondit.

_ Tu crois que je me balade gentiment sous la pluie sous mes jours heureux ?

_ Non.

C’était une vraie question. Ces gens n’avaient pas l’air doué pour kidnapper, dieu les encourage, il était facilement kidnappable ! Il était désormais curieux, ils avaient l’air de n’avoir jamais fait de délit auparavant. Pas qu’il s’y connaissait avec son père potentiellement très mafieux. Mais ces trois-là ne respiraient définitivement pas la méchanceté. Que voulaient-ils dont ? Tout le monde à ses raisons, il n’était pas du genre à juger.

_ Combien vous allez demander ?

_ Un certain prix, assez pour qu’on puisse tous fuir.

Il allait les juger. Ils réclamaient le minimum ! Et encore ! Ceux-là demandaient comme des enfants polis avec un s’il te plait monsieur et un gros câlin. Ils n’iront pas bien loin, ni lui non plus dans ce cas. Il y avait des chances qu’il parte avec eux, mais avec si peu d’intérêt, il serait retrouvé en une milliseconde. La blague de l’année.

_ C’est nul, demander plus, assez pour posséder quelques maisons et ne rien payer pendant toute votre vie.

_ Il est si riche que ça ?

Il haussa à nouveau les épaules au ton surpris de Jason. L’argent est une chose vaste, chez son père il n’en avait que faire, tout était payable. Sauf les humains et leurs affections. Pauvre père qui ne savait pas le gérer, son propre fils, ou même aimer sa fille d’une autre union. Et pourtant il n’y avait qu’eux, l’argent lui était inutile.

_ Mafieux et avocat, ça donne une excellente vie pas très honnête. Il sait même plus quoi en faire.

La blonde pestifera, tapant la pauvre porte sans poignée, causant par la même occasion un trou dans celle-ci avec son pied.

_ Et dire qu’il nous a tous mis dans la misère pour ça.

Nouvelle information.

_ Ah, vous êtes là pour la vengeance ?

La blonde le pointa du doigt, vociférant contre lui comme s’il était responsable de tout ça. Il ne s’en offusque pas, les reproches sont faciles. Ca et il était fatigué d’avoir fugué en pleine nuit. Il n’avait plus douze ans, nuit ou jour il avait besoin d’une sieste désormais.

_ Oui, ton père est un avocat du diable, qui a détruit de nombreuses familles. On ne fait pas ça pour le fun.

Autant pour lui de mal supposer. Il adressa son sourire le plus bancal.

_ D’autres l’ont fait, je supposais juste, désolé.

_ Mec, plus tu parles, plus tu me brises le cœur.

Le nageur bégayait avec le fameux Jason, tous deux le fixant comme un chaton abandonné dans une ruelle. Il roula des yeux, fixant cette “Beth” comme pour lui montrer la stupidité de ces deux amis.

_ Vous êtes sensibles ici.

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Il était étonné, presque deux semaines qu’il se trouvait là, seul ces chevilles étaient désormais attaché alors qu’il se prélassait dans son lit de fortune. Son nouvel ami kidnappeur, Jason, avait mal pris une de ces taquineries sur leur sol dur et son dos fragile, en l’espace de quelques minutes, le blond lui avait porté des coussins déchirés et quelques plaids dans un sale état. Depuis il rayonnait sur son petit tas, il n'avait jamais dormi autant sans être dérangé, faisait-il jour ou nuit ? Il s’en fichait, il était si bien dans son petit cocon.

Une assiette fut déposée à ses côtés, l’odeur de cookie le fit se relever paresseusement. Il était déçu de ne jamais avoir été kidnappé bien avant par eux. Il s’avère qu’en une semaine, il apprit qu’il n’était pas qu’un trio, une dizaine de personnes vivaient en colocation ici-même. Ca et la blonde s’appelait Annabeth et avait une sainte horreur des araignées. Expérience très intéressante.

_ Mange, on a eu du mal à trouver les pépites de chocolat mais Percy a insisté.

Annabeth l’observait, aujourd’hui elle paraissait abattue de le voir encore là. Il en souria, il ne comptait pas partir de sitôt.

_ C’est gentil. Vous n’allez manger que ça avec moi ?

Elle dépoussiéra son jean lui lançant par la même occasion un regard noir. Le nageur capta le regard et fit la grimace dans son dos, le faisant presque pouffer de rire. Il accepta comme d’habitude, appréciant son cookie étrangement bleu.

_ Tu es dans un vieux bâtiment, avec des couvertures trouées, nous avons tous pas pris de douche depuis une éternité et certains sont en train de mourir dans les pièces à côté à cause des rhumes de l’hiver. Alors oui, nous n'avons que ça.

La situation craignait, il l’avait remarqué depuis son arrivée. Il ne comprenait pas pourquoi elle n’essayait pas de changer cela depuis ? Pourquoi ne l'utilisent-ils pas ? Ils avaient confirmé avoir besoin d’argent, pourtant le voici encore là et eux encore plus affaiblis. Étrange. S’il était un être plus aimable, il aurait un pincement au cœur. Il prend simplement pitié, compatissant. La rue n’était pas simple pour toutes les fois où il y en avait. Chose paradoxale quand votre paternel est un riche parrain de la mafia en Amérique. Il sortit de son jean ces anciennes cartes de jeu, une carte de crédit et sa bague tête de mort. Il devait donner un coup de pouce s’il devait rester ici.

_ Prenez cette carte de mon père, son compte est large et abandonné des relevés depuis sept ans, son code c’est 6667, faites-vous plaisir, il verra rien.

C’est fou le nombre de comptes que son père possédait. Posséder la banque était peut-être aussi tout à fait logique. Le brun récupéra la carte qu’il donna à Annabeth, retournant de toutes les manières la carte, comme si elle n’était pas réelle.

_ Merci mec, ça te dérange pas ?

Comme si. Son père et lui se livraient littéralement une guerre depuis le décès de sa mère et de sa sœur. Tant qu’il pouvait être paresseux sans s’inquiéter de quand retournerait-il dans la cage de maison familiale, il donnerait tout.

_ Plus vous êtes équipés à me maintenir loin de mon père, plus ça m’arrange. En plus, j’aime être un boulet à son pied.

Oh oui il adorait ça. Petite vengeance personnelle. Jason entra à ce moment, lui faisant coucou tel un chiot énergique.

_ Percy, Jason, ne l’écoutez pas, c’est censé être notre prisonnier.

Jason, qui venait d’arriver, lui lança le fameux regard de l’incompréhension, ce à quoi il y répondit par une grimace confuse. La méfiance d’Annabeth était bien trop, et l’amusait, surtout quand ces comparses ne la suivaient pas dans tout ce professionnalisme de l’enlèvement.

_ ‘Beth, il est avec nous depuis deux semaines, il est ni attaché ni contraint à rester et pourtant il squatte là comme l’un d’entre nous. Et en plus il nous aide, je pense qu’on est loin de ça.

Retournement de situation ? Il les écouta se disputer, donnant son dernier cookie à son habitude à Jason, qui observait tout comme lui. Annabeth finit par craquer, le faisant sursauter au volume.

_ Tant que son père continue ces infractions et détruit nos vies, je ne lui ferais pas confiance !

Il leva la main timidement.

_ Il a aussi détruit la mienne hein, je veux dire mère et soeur décédées, il n'était pas super comme papa.

Percy tendit les bras vers lui, faisant les gros yeux à la jeune femme. Jason le pressa contre lui, le guidant devant la blonde, les joues écrasées et le corps fébrile.

_ Tu vois ! Il est avec nous.

_ Je maintiens ce que je dis Jason !

Il fut bien vite relâché de cette prise mortelle. Il claqua sa mâchoire, se forçant à bâiller. Il n’était pas solide, si ces types pouvaient éviter de l’écraser, il est cassable. Il roula des yeux à ce stade.

_ Pourquoi vous ne l’arrêtez pas vous-même alors si vous êtes si prêt à l’éliminer au point de kidnapper son fils ?

_ C’est pas si facile-

_ Nico. C’est mon nom, depuis dix neuf ans maintenant.

Du moins bientôt dix neuf ans, ce n’était qu’un détail. Rien que sa fausse carte d’identité ne pouvait prouver.

_ Il n’est même pas majeur ‘Beth !

Il leva à nouveau la main, prêt à être coupé dans sa prise de parole. 

_ Je suis italien, je le suis bien avant vous.

Annabeth se frotta les yeux, croisant le regard de tout le monde dans la pièce avant de souffler durement.

_ Ca ne change rien, on ne peut pas battre un parrain de la mafia quand nous sommes à peine que des petits employés à la rue !

C’était ça l’excuse ? Ouais l’American Dream ? Il était déçu.

_ Combattez le mal par le mal ?

_ Comment ça ? Boire et reboire après une gueule de bois ?

Définitivement pas ça, était-il le seul à se comprendre dans ces phrases ou y avait-il un souci d'intelligence quelque part ?

_ Non pas ce proverbe. Pour détrôner un mafieux, devenez le mafieux, mon père a bien débuté par là.

Bien avant sa naissance ou la rencontre avec sa mère. Quel âge avait même son père ? Pourquoi ne le savait-il pas ? Il se choquait lui-même.

_ Comment ? Nous ne sommes pas des criminels.

_ Mafieux est-ce criminel ?

_ Oui !

Quelle mauvaise idée reçue. Les choses sont différentes quand elles sont tournées différemment, une chose d’avocat que son père menait à la perfection, et lui aussi par la même occasion.

_ Non, c’est prendre le contrôle de commerce dont jouit les plus accoutumés à la décadence humaine.

Bien plus joliment dit. Et plus légal.

_ Donc, on fait quoi ?

Où était l’intelligence de Percy le nageur ? Dans la pâtisserie sûrement, comment était-ce même divin alors que le sol comme le plafond ou bien les murs semblaient tombés en ruine ? Il n’avait jamais réussi dans la cuisine, même ces racines italiennes ne le sauvaient pas ! Sa mère se retournait déjà dans sa tombe depuis le jour où il a laissé des pâtes brûlées.

_ Prenez les réseaux les plus fréquentés, faites des impressions, je sais pas moi, hacker des données et faites vous passer pour des personnes importantes, vous rachetez l’entreprise avec l’argent que vous n’avez pas mais qu’ils croient que vous avez.

Son père se vantait à chaque Noël ce fameux coup monté qui lui avait fait récolter sept casinos.

_ Comme avec les casinos ?

Enfin il se faisait comprendre. Annabeth acquiesça, comme si elle le prenait enfin en compte de réelles idées.

_ Léo pourrait nous faire ça. J’ai toujours aimé les casinos.

Jason se précipita faire les cents pas dans la pièce, le renversant au passage.

_ La vente d’armes aussi ? Ma mère travaille avec un trafiquant.

Percy rigola, le relevant, bien debout avec eux.

_ Ta mère se prostitue pour ce trafiquant.

Il proposa timidement, une idée qui passe ou casse.

_ Marchandez les maisons de prostitution alors ?

Le blond le regarda d’un air outré, faisant mine de vomir.

_ Je veux pas que ma mère travaille pour moi dans ce milieu.

_ Je m’en occuperais Bro’. Respect aux femmes de joie.

Ces deux-là étaient bizarres et anormaux pour être frères. Annabeth le considéra à nouveau, posant sa main sur son épaule comme un lourd fardeau.

_ D’autres idées Nico ?

Il venait pour être kidnappé, paresseux les doigts de pieds en éventail. Pas pour aider des kidnappeurs amicaux à renverser son père ! Quoique….

_ Je ne suis pas vraiment spécialiste de tout ça mais laissez moi avoir quelques contacts et tout le réseau de dealers de New York sera à vous.

Il avait peut-être parlé bien trop fort, mais un nouveau blond apparu en cassant la porte une bonne fois pour toutes. Etaient-ils tous blond ici à part Percy et lui ? Question résolu, une sorte de lutin écoutait aux portes, accompagnés d’une rousse tenant une brosse bleu et… que faisait cette femme avec un taser scotché à un balai ?!

_ Trafic d’organe ?

L’idée même du blond adorable le surprit. Dans quoi s'embarque t-il ? 

_ Jésus Marie Joseph, Will putain c’est le pire qu’on puisse faire !

Le pauvre Will semblait au bord d’une crise de nerfs, agitant les mains comme un chat se battant avec son ombre.

_ Me crie pas dessus, je suis juste un ancien étudiant en médecine qui sait où vendre son beurre.

Ils ont un presque médecin avec eux ? Sa tête devint brumeuse, complètement perdu sur toute cette situation.

_ Les organes Will !

Il comprenait ? Il se sentait aussi révolté que Percy et Jason. Le trafic d'organes allait un peu trop loin. Il n’est que fils d’avocat magouilleur avec des contacts d’une ancienne branche dealeuse de son père. Rien de mal. Hazel pouvait le sortir de là. Comme d’habitude… Mais pour une fois, il hésitait à la contacter, ces gens ont été formidables avec lui, ça serait dommage que sa sœur vienne avec son garde du corps Frank. Il ne restera plus rien après son passage… Mais désormais si Hazel à ne serait-ce quand coup de vent la connaissance d’eux, de ce plan… Il ne pourra plus la protéger, surtout si elle se lance dedans par pur esprit de vengeance. Ou de compétition. Il était bien mieux placé pour gérer les dealers, mais qui sait la rivalité entre frère et soeur ?

_ Ça pourrait sauver ta mère, je ne sais pas ce qui te choque.

Les deux se firent une poignée de main, souriant bien joyeusement.

_ Adjugé vendu.

Il venait vraiment d’accepter ? Ce blond de Will lui souria, un clin d'œil discret de sa part, et une partie de son cœur de chat paresseux fut convaincu à son tour que le trafic d'organes finalement… Il acquiesça à son tour, adressant son meilleur regard impressionné au nouveau blond.

_ Tu es manipulable Persée, j’aime bien Will.

Annabeth soupira tragiquement, officialisant sa défaite visiblement, car elle s'en alla en grommelant à qui voulait l’entendre que tout cela va mal finir. Mais où est le fun dans un plan sans risque ? 

Jason s’approcha, l'accueillant.

_ Tout le monde aime Will. Si tu n’aimais pas Will, on serait fâché. Allez, organisons notre mafia c’est parti !

Un enthousiasme déplacé.


***

Alors oui, je sais, je sais, je ne finis les demandes que maintenant après six longs mois, mais je l'ai fini une à une ! Je reviens avec plein d'autres choses que j'espère, vous allez aimé. Pas forcément de courtes histoires, des longues fanfic aussi (un peu de zombie AU ça vous tente ? ;) ! Bonne lecture ! (Ps: Je ne sais plus à qui est cette demande pjo, pardonne-moi pour avoir mis si longtemps :')

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