J'ai pas pu résister, il me fallait poster sur YOI XD Cet anime c'est la perfection, vraiment si vous n'avez pas vu filez immédiatement regarder ! C'est vraiment un petit bijou, et passer à côté est dommage :)

Bref, un petit One Shot sur les soirées entre patineurs, avec du Vikturi et du Otayuri très léger (c'est plus de la bromance qu'autre chose), c'était juste pour le fun XD Le point de vue de notre cher Yuri Plisetsky sur tout ce bordel, et le désespoir profond de Yakov ;)

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La vision d'un Yuri Katsuki bourré l'an passé avait suffi à traumatiser Yurio, aussi se serait il passé sans peine d'une récidive. Seulement, il n'y pouvait rien, et devant ses yeux blasés, son homonyme japonais se trémoussait sur la piste de danse. Comme si ce spectacle en lui même n'avait pas suffi à le dégoûter, il avait fallu que Victor se rajoute dans cette langoureuse suite de mouvements désordonnés. Chris suffisait déjà à remplir le quota « sensualité et allusions sexuelles peu discrètes » à lui tout seul, franchement c'était pas la peine d'en rajouter ! Le blond grogna de dépit devant ses aînés, qui avaient vraiment le don de l'agaçer. D'ailleurs, tout le monde était agaçant ici, à applaudir gentiment la prestation scandaleuse des deux idiots non-officiellement fiancés. Jusqu'à Pichit qui bombardait la scène de clichés pris à l'aide de son fidèle portable, postant des tweets plus vite que son ombre. Jusqu'à Chris, cherchant désespéremment une barre de pole dance, laborieusement freiné par un inconnu au bataillon, de l'âge du patineur, assez mignon avec ses cheveux châtains mi-longs. Jusqu'à JJ, qui se moquait ouvertement des tourteraux imbibés d'alcool, gardant jalousement sa fiancée, Isabella, près de lui, pas très confiant envers les autres patineurs alentours. Jusqu'aux Crispino et Emil, coiffés de perruques ridicules et totalement bourrés, dansant aussi sur la piste.

Tous aussi énervants les uns que les autres. Si il n'y avait pas eu Otabek, et si Yakov et Lilia ne l'avaient pas forcé à se traîner à ce regroupement de patinreurs, le jeune champion du monde aurait déjà quitté la salle depuis une éternité. En fait, sans doute n'y aurait il même pas mis l'orteil.

Du haut de ses seize ans, les cheveux comme toujours sauvagement ébourrifés autour de son angélique visage qui jurait avec son expression hautaine, Yurio porta un verre à ses lèvres. Ses yeux verts ne cessaient de foudroyer le reste des convives.

Comment était il possible de ne pas tenir l'alcool à ce point ? Il n'y avait pourtant que quelques verres de champagne, et deux trois bouteilles d'alcool plus fort. Victor, surtout, l'étonnait. Il l'avait connu plus résistant. A moins qu'il ne fit exprès de feindre un état d'ébriété pour s'afficher avec Yuri en toute quiétude. Oui, c'était bien le genre...

- Tch, ils sont vraiment ridicules. Y'a des chambres pour ça bordel, finit par laisser échapper le blond, ne pouvant résister à l'idée de râler un bon coup.

Sérieux, cette scène était un véritable appel à la mauvaise humeur ! « Tu vas t'amuser », « Ca va être constructif, essaye de soutirer des informations à propos des nouveaux programmes », n'avaient cessé de lui rabâcher Yakov et Lilia toute la soirée. Ah bah ça pour l'amusement il était servi, y'avait pas à dire ! Tout le monde paraissait passer un bon moment. Tout le monde, sauf lui. Comme d'habitude.

Yurio n'aimait pas ce genre de fêtes improvisées, où tous les patineurs se retrouvaient. Ca dégénérait toujours, inévitablement. Qu'il y ait de l'alcool ou pas, quelqu'un finissait à chaque fois par proposer une idée tordue. Et tout le monde trouvait ça génial, puisqu'apparemment ils laissaient leur cerveau à l'entrée. Ca finissait presque par devenir lassant, la chose commençait à être prévisible. Ou peut être que le jeune homme avait fini par développer une sorte de radar à conneries.

Le tigre de russie jeta à un œil à son partenaire de toujours, premier et seul ami capable de suporter son caractère de chien, qui prenait part pour la première fois à ce type de rassemblements complètement barré. Yurio savait qu'on en ressortait pas indemne, et que la première fois était un  choc. Par la suite, il avait toujours eu du mal à regarder les autres dans les yeux le lendemain matin, les images de la soirée revenant par flashs se superposer à la vue qu'il avait d'eux. Otabek paraissait bien prendre le fait d'être en compétition face à des attardés.

Il observait avec attention les moindres faits et gestes des danseurs (si on pouvait encore les appeler comme ça, parce qu'entre Mickey, Mila et Emil qui avaient l'air de faire une crise d'épilépsie et Yuri qui s'accrochait à Victor en mode Eros avec des mouvements très suggestifs...), et des autres qui n'avaient pas encore totalement perdu le contrôle d'eux mêmes. Yurio remplit de nouveau son verre en soupirant. Tous des mauviettes, même pas capable de tenir le champagne. Et il n'y en avait pas un de raisonnable qui s'était dit « Vu comment ça à tourné les années précédentes, cette fois ci je bois pas » ! Et on appelait ça des adultes ! Il était majeur dans deux ans, et déjà plus responsables qu'eux, ça faisait peur.

- Ah, Giacometti a trouvé la barre, observa calmement le khazak à ses côtés.

- Et merde, ça recommence, ne put que râler le champion en titre, se retenant de frapper quelque chose, ou quelqu'un.

Son radar à conneries venait de s'activer, et il sentait venir le moment. Cet instant étrange ou la soirée commençait vraiment à ressembler à une fête au sein d'un asile de fous. Cette seconde ou tout devenait d'un coup encore plus hors de contrôle, où la limite entre connerie et folie était dépassée. Aucun rassemblement jusqu'ici n'y avait échappé, et apparement cette fois encore il n'y aurait pas d'exception à la règle.

D'ores et déjà à moitié nu, cet exhibitioniste de Chris commençait à tourner sensuellement autour de sa précieuse barre de pole dance sous les sifflements moqueurs des autres, et les regards un peu désabusés des coachs et du mystérieux beau gosse qui l'empêchait auparavant d'accéder à l'objet du délit. Les muscles de son corps parfaitement sculptés se contractèrent alors que le jeune homme se hissait sur la barre avec un sourire ravageur, ce que ne manqua pas de capturer le paparazzi de service, Pichit en personne. Chris envoya un baiser à la foule, avec un clin d'oeil des plus sexy. Pointant de son index tendu l'inconnu qui tentait de se faire le plus discret possible, il ricana : « Viens danser avec moi Masumi ~ », tandis que le concerné reculait le plus loin possible.

- Tiens, un nouveau dans le club des personnes saines d'esprit, observa placidement Otabek, réussissant l'exploit de tirer un sourire à Yurio, qui portait une fois encore son verre à ses lèvres.

Si le brun ne paraissait pas vraiment enthousiaste à l'idée de faire un duo sur la barre, Yuri au contraire fut très intéressé par le concept, mais Victor le stoppa dans son élan en le gardant jalousement contre lui. Quelques secondes et un sourire ravageur plus tard, le couple occupait la place de Giacometti qui s'en alla retrouver le fameux Masumi, toujours en caleçon.

Emil et Michele commençèrent un tango collé-serré sous les larmes de Sara, qui hurlait à qui voulait bien l'entendre que son frère adoré avait enfin mûri et qu'elle était fière de lui, alors qu'Isabella entraînait son fiancé dans un slow sur une musique imaginaire. Tous firent la joie du thailandais et de son appareil photo, tandis que les coachs, Yurio et Otabek, spectateur de ce désastre, se lançaient des regards perplexes. Yakov s'approcha de son poulain, qui dardait sur ses rivaux un regard terrifiant, concentré à leur envoyer l'intensité de sa colère par la rétine.

- Je suis heureux de voir que toi au moins tu ne te laisses pas entraîner, Yuri, soupira l'irrascible russe en désignant la boisson du jeune homme.

Otabek fila un coup de coude discret au blond pour qu'il reprenne conscience du monde autour de lui, et arrête accesoirement de maudire par la pensées les stripteaseurs qu'étaient Yuri Katsuki et Victoir Nikiforov. Le champion du monde sursauta avant d'enregister les paroles de son coach. Il bomba le torse avec un sourire en coin, ses prunelles émeraudes flambant d'un orgueil tout neuf :

- Evidemment que je ne vais pas suivre le mouvement ! Je suis pas une mauviette, moi, ricana le jeune homme avec un regard appuyé vers son homonyme japonais, trop occupé à se frotter à la barre de pole dance pour l'entendre.

Il prit une nouvelle gorgée de sa boisson, avant d'ajouter, posant le verre :

- Le champagne c'est pour les petites natures. Tout homme digne de ce nom se doit de boire au moins un verre de vrai alcool.

Pris d'un doute affreux en même temps que Yakov, le patineur khazak posa sa main sur le bras de son ami, sourcils fronçés :

- Rassure moi Yurio, c'est bien de l'eau que tu bois depuis le début de la soirée ?

Le blond éclata de rire, comme si il venait de lui sortir la vanne du siècle, peinant à répondre tellement son fou-rire était puissant.

- Mais qu'est ce que tu crois Ota ? Si moi je bois de l'eau, toi tu n'as pas mis que du champagne dans ton verre. On va danser ? Demanda t-il ensuite, sourire charmeur à l'appui.

Sans vraiment faire attention à la réponse du disciple de Victor, le jeune homme attrapa le verre alors que Yakov s'asseyait, main sur le front, en ronchonnant « C'est TOUJOURS la même chose bon sang... Passer une soirée normale une fois dans ma vie, c'est trop demander ? Entre Nikiforov et lui... ».

Otabek pris une gorgée du liquide transparant à l'intérieur du verre, avant de se faire entraîner sur la piste par un Yurio totalement remonté à l'idée de battre son rival de toujours en battle de danse.

De la vodka.

Pure, sans glaçon, sans citron. Juste de la Vodka, et il buvait ça comme de l'eau depuis le début de la soirée.

- Yurio je te préviens, si tu fais un malaise dans la nuit j'me lève pas pour t'aider à vomir !