Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

🛠️ | Stress Nocturne |

Hey ! Voici un petit One-Shot sur l'univers de FMAB. Il se passe la nuit juste avant le mariage de Winry et Edward, et contient donc du Ed x Winry ainsi que du très léger Roy x Riza :3

Le prochain OS sera sur le fandom MHA ~

◾◾◾◾◾◾

- On peut savoir ce qui te prend, soudainement, Winry ? Interrogea Al avec une pointe d'inquiétude.

Une très grande pointe d'inquiétude.

D'autant plus qu'il n'eut aucune réponse en retour. Le jeune homme aux cheveux blonds sentit des sueurs froide lui glisser le long de la colonne vertébrale. Elle le terrifiait quand elle était dans cet état. Franchement, il ne comprenait pas comment son frère pouvait trouver mignonne cette manie qu'avait la mécanicienne de se réfugier dans les boulons, les vis et les clous à chaque fois que quelque chose allait de travers. C'était juste totalement perturbant, et très, mais alors très, très flippant.

Winry releva la tête quelques instants de son travail, jetant la clé de douze qu'elle utilisait pour s'emparer d'un marteau à petite tête et commencer à frapper sur sa création, produisant un boucan qui dû réveiller tout le monde jusqu'à l'autre bout du pays.

Il était deux heures du matin. Deux heures du matin !

- Winry ? Tout va bien ? Me parler serait peut être plus utile que de bricoler, si tu as quelque chose sur le cœur tu sais... ? Tenta de nouveau le garçon, osant s'approcher de quelques pas.

Il ne pouvait pas la laisser dans cet état, parce que si elle se levait à cette heure pas possible de la nuit pour commencer à rafistoler un vieux tas de métal, la veille de son mariage, c'était que le problème avait une ampleur importante. Et ce crétin d'Edward qui ne daignait pas bouger ses fesses ! Enfin, il dormait dans l'autre bâtiment, donc quelque part il paraissait logique que ses oreilles ne soient pas performantes au point d'entendre les pas de sa fiancée. Mais entendre ses coups de marteau, ça, il était quasiment sûr que tout le monde le pouvait ! Il pariait que Roy, ou plutôt le Général Mustang, trouverait bien le moyen de s'en plaindre le lendemain matin. Déjà, il avait accepté l'invitation -sans doute poussé par son lieutenant, mais on passait là dessus-, alors Edward avait intérêt à ne pas trop râler à ce sujet.

Winry fit comme si elle ne l'avait pas entendu, mais le jeune Elric savait parfaitement bien que ses mots étaient parvenus jusqu'aux oreilles de la blonde en voyant la crispation de ses épaules. Les coups de marteau cessèrent peu à peu pour le plus grand bonheur des tympans d'Alphonse, et Winry lui assura d'une voix douce en posant l'outil :

- Tout va bien Al', retourne te coucher.

- Euh... Je voudrais pas mettre ta parole en doute mais... Les gens qui se lèvent aussi tard dans la nuit pour bricoler un truc étrange avec des bouts de feraille qui traînent... Hum, c'est rare que tout se passe à leur convenance, insista le plus jeune en priant pour ne pas se recevoir le tournevis dans la tête, mais déteminé à aider sa plus vieille amie, doublée de sa future belle-soeur.

Winry grommela quelque chose qu'il ne comprit pas, sûrement un juron maintenant qu'il y pensait, avant de prendre l'indescriptible amas de boulons, de tôle et de vis dans ses bras pour les porter jusqu'à la corbeille, où elle les lâcha dans un fracas épouventable.

Le silence qui s'ensuivit fut d'autant plus terrible et gênant qu'à l'étage, où se trouvaient les chambres, on entendit très nettement Riza Hawkeye engueuler l'homme le plus haut gradé du pays, aussi clairement et distinctement que si elle avait été à quelques pas d'eux. Et les pathétiques défenses de Roy Mustang aussi se faisaient particulièrement claires. Winry toussota doucement, sûrement pour espérer couvrir le bruit que le couple le plus explosif de Central faisait en se disputant pour la énième fois en quelques heures. Se triturant les doigts, elle finit par avouer d'une petite voix :

- C'est que... J'ai trouvé l'objet neuf et le bleu mais... La cérémonie est demain et je n'ai toujours pas de vieil accessoire.

Alphonse faillit en tomber à la renverse. Elle avait réveillé la moitié du globe pour ça ? Comme si Edward avait fait attention à ces traditions ridicules... Lui c'était même limite si Mustang ne l'avait pas ligoté pour l'emmener chez le tailleur. Et Winry qui se stressait à ce point tout ça pour... Un objet manquant ?

Enfin, il avait bien appris durant les derniers mois que la blonde était devenue plus flippante encore que d'ordinaire quand il s'agissait de son mariage. Elle prenait les choses vraiment à cœur, et n'avait quasiment laissé personne s'occuper de l'aider un peu. Ed, qui jusque là avait à peu près continué de considérer la chose comme une forme d'échange équivalent, s'était rendu compte qu'il n'y avait là dedans aucune équivalence. Mais étant lui même à l'origine de la situation, il acceptait sans trop broncher les crises de panique de Winry. Tous savaient en même temps qu'une fois la cérémonie passée, tout redeviendrait normal.

Mais pour l'instant... Le problème subsistait : la cérémonie avait lieu dans quelques heures, et Al assisstait visiblement à la dernière des grandes détresses de Winry... Sans Edward qui n'avait pas eu le droit de la voir avant le mariage. Encore une vieille tradition apparemment, que la mécanicienne avait aussi tenu à respecter.

Puis soudain, le benjamin de la fratrie Elric eut l'idée du siècle. Il fit signe à Winry de rester en bas, ce à quoi elle répondit qu'elle n'avait de toute manière pas l'intention de s'enfuir à l'autre bout du pays. Alphonse monta quatre à quatres les escaliers sans se soucier plus longtemps de la discrétion. Si les invités n'avaient pas été réveillés par les coups de marteau de Winry, alors aucun rique qu'ils le soient par ses bruits de pas.

Le blond grimaça en passant devant la chambre de Roy et Riza Mustang, qui n'en avaient visiblement pas fini de s'engueuler, même si le volume avait descendu. Ils parlaient de gâteaux, un débat entre une pièce montée et des choux à la crème, mais le témoin d'Edward décida qu'il ne voulait pas entendre une idiotie de plus et se précipita dans sa chambre, malheureusement à côté de celle des deux personnes à la relation la plus solide et conflictuelle qu'il connaisse.

Avisant sa valise ouverte dans un coin, près de sa fenêtre, Alphonse s'accroupit près d'elle et commença à fouiller entre les vêtements propres mais mal pliés, se demandant encore pourquoi il avait pensé à emporter ça, mais bénissant ce geste qu'il avait eu quelques jours plus tôt. Il se demandait aussi pourquoi il l'avait gardé, et encore plus pourquoi il l'avait réparé. Edward s'était bien foutu de sa gueule en lui disant qu'il pouvait parfois être vraiment nostalgique, mais le blond était vraiment heureux de ne pas avoir écouté son frère.

Redescendant, peut être un peu plus discrètement cette fois, les escaliers, il ne glissa même pas sur le tapis, et arriva devant Winry essoufflé, mais avec un immense sourire scotché au visage. La jeune femme était assise par terre, et alignait ses outils devant elle, comme l'aurait fait quelqu'un avec un paquet de cartes. Alphonse lui brandit l'objet sous le nez et déclama, fier de lui :

- Tiens ! C'est l'ancien lien à cheveux d'Ed ! Il l'avait cassé, mais je l'ai réparé et gardé depuis tout ce temps... Je savais bien qu'il finirait par servir.

La jeune femme attrapa l'objet entre ses paumes avec un air tout d'abord surpris, puis ravi, et enfin ému, les yeux brillant et les joues rosées. Elle se jeta sur Alphonse pour l'étreindre enle remerciant mille fois, encore et encore. C'était quelque chose d'encore plus précieux et symbolique que tout ce qu'elle avait pu rêver !

Le garçon répondit à son étreinte, heureux d'avoir réussi à la tranquiliser sans l'aide de son frère -d'ailleurs il lui en devait une maintenant-, mais laissa échapper une exclamation en regardant l'horloge murale. Il était beaucoup trop tard, ils devaient tous deux vite aller dormir ! Si Winry arrivait à la cérémonie avec un teint de zombie et d'immenses cernes sous les yeux, Edward ne voudrait rien entendre avant qu'elle ait dormi !

Même Roy et Riza, à l'étage, avaient apparemment cessé leur conflit étrange sur un sujet non moins étrange pour s'abndonner aux délices du sommeil. Les deux blonds montèrent les escaliers avec précipitation, ne voulant pas perdre une seconde de repos.

Cependant, avant que Winry ne franchisse la porte de sa chambre, Alphonse l'arrêta un instant :

- Dis, Win... Tu sais qu'Edward ne remarquera même pas tout ça, hein ? Soupira t-il, sachant pertinement à quel point son frère devenait aveugle quand il était question de romantisme, ou de petites attentions.

En réponse, il n'eut le droit qu'à un petit rire avant que la mécanicienne ne referme la porte entre eux :

- Je sais... Mais c'est comme ça que je l'aime.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro