Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

🏀 | Confusion Sentimentale |

Aomine ne mettait jamais son réveil. A quoi bon ? Il préférait mille fois être tiré du sommeil par la douceur de Satsuki plutôt que par une insupportable sonnerie qui lui mettait le cœur en compote. Il ne savait plus exactement quand ce rituel matinal s'était instauré, mais au collège déjà ça arrivait souvent. Avant qu'il ne change de comportement, du moins. Puis lorsqu'il avait appris que la jeune femme allait se trouver dans le même établissement que lui, et sans qu'il n'ait fait un geste envers elle, le matin de la rentrée, Momoi était chez lui. Comme toujours.

Aussi plongea t-il presque mécaniquement sous la couette en entendant des pas dans le couloir. Son oreille s'était affutée à ces bruits au fil des ans pour reconnaître parfaitement la démarche de son amie. Et en effet, quand la porte s'ouvrit apparut la jeune femme en uniforme, parfaitement réveillée, bouillante d'énergie dès le matin. Le jeune homme, toujours enfoui dans ses draps, fit semblant de dormir, espérant grapiller quelques précieuses minutes de repos en plus. Toutefois, ça ne trompa pas la manager de Touou, qui se dirigea d'un pas alerte vers la fenêtre pour ouvrir les rideaux d'un geste sec. La lumière entra vivement dans la pièce, et Daiki ne réussit pas à retenir un grognement mécontent, qui fit rire son amie. Alors qu'il ne se levait toujours pas, obstinément enfoncé dans son matelas, elle décida de passer à la manière forte, comme chaque matin. Ne réussissant pas à ôter la couette qu'il maintenait contre lui, elle s'assit simplement de tout son poids sur son corps. Un nouveau grognement étouffé retenti, qui ressemblait à un truc comme « 'aisse moi 'rmir, 'tsuki ». Elle glissa ses mains sur la forme vague endormie du corps de son ami jusqu'à trouver ses côtes, qu'elle chatouilla par dessus les draps. Aomine eut beau tenter de résister un moment, il finit par se lever pour la dégager de là. Victorieuse, elle tomba sur le matelas avec un sourire narquois, heureuse comme chaque matin d'avoir accompli l'exploit de le tirer de son lit.

- Debout, Dai-chan, c'est l'heure ! Claironna t'elle presque sadiquement.

- Que tu crois ! S'amusa t-il, lui tirant la langue en réponse, avant de retomber paresseusement à terre, sur le tapis.

Satsuki souffla, avant de l'attraper par le bras pour tenter de le traîner hors de sa chambre. Elle essaya ensuite par les pieds, sans plus de succès. Bien plus lourd qu'elle, cet idiot faisait de plus exprès de peser de tout son poids pour réduire à néant ses chances de le bouger. Il était particulièrement coriace ce matin ! Elle tenta ensuite de l'apitoyer, soudain allongée près de lui :

- S'il te plaît Dai-chan... Je ne veux pas être en retard...

Etonnamment, les joues de l'Ace de Touou s'empourprèrent soudain alors qu'il se redressait brusquement, quittant précipitamment la chambre en lançant, contrarié :

- Je vais faire à manger ! Ne t'avises pas de ranger ma chambre en attendant !

Momoi eut un rire en attrapant de quoi faire son sac. Contre Aomine, avoir une poitrine conséquente aidait beaucoup. Et puis, ce rougissement gêné était décidemment trop mignon. Elle se prenait à vouloir le faire naître encore sur ses joues. C'était si rare de réussir à le troubler ! Quand elle débutait ce jeu, bien souvent, ce n'était pas Daiki qui finissait la tête aussi rouge qu'un feu de signalisation, à ne plus pouvoir aligner deux pensées cohérentes. Le sourire de Satsuki tomba soudain tandis qu'elle suspendait son geste de mettre la trousse de son ami dans son sac. Aujourd'hui, malgré cette apparence de normalité, ce ne serait pas un jour comme les autres. Elle allait devoir le dire. Elle allait devoir lui dire. Comment les choses tourneraient t-elles ? La peur monta, et elle se mit à douter de pouvoir tenir à ce rythme toute la journée. Initialement, elle avait prévu de lui révéler une fois la fin des cours venue, ainsi si la réponse n'était pas celle attendue, ils pourraient recommencer le lendemain matin comme si rien ne s'était passé. Le confier en début de journée s'évérait dangereux. Mais pourtant, Satsuki se sentait fébrile. Assurément, elle ne pourrait se contenir jusque dans l'après midi. Elle allait mourir de stress bien avant, faire une crise d'hyper ventilation ou une chute de tension. Dire qu'elle se mettait dans cet état pour une simple confession, à Daiki en plus ! Quand bien même le jeune homme refuserait ses sentiments, jamais il ne la blesserait. Aomine avait un côté assez brut de décoffrage, mais jamais il ne faisait du mal à ceux qui comptaient pour lui. Du moins, pas volontairement.

- Satsuki ! Tu te bouges, c'est prêt ! Gueula la voix du concerné depuis la cuisine, arrachant un cri à la jeune femme, qui fit tomber le sac de stupeur.

Le cartable lui arriva en plein le pied, écrasant ses orteils, lui tirant un nouveau hurlement. Daiki la trouva en train de sautiller d'un bout à l'autre de la chambre en se massant le bas de la jambe pour calmer les élancements de douleur. Un tableau pas très glorieux, et il le lui fit savoir en éclatant de rire, même si sa crédibilité n'était pas non plus au mieux, avec son tablier « Le seul qui sait cuisiner ici, c'est moi », cadeau de son amie d'enfance. Ils finirent tout deux par se calmer et après quelques piques mutuelles se retrouvèrent attablés devant un bon petit déjeuner, pour supporter le contrôle qu'ils allaient subir toute la matinée. Entre deux bouchées de toast, Momoi osa demander, prenant son courage à deux mains avant de se dégonfler :

- Dis, Dai-chan, tu aurais un moment pour qu'on parle seule à seul dans la journée ?

- Ouais, là tout de suite je suis libre, répondit il avec un sourire moqueur, amusé de la tournure de phrase employée.

- M-maintenant ?! A-ah m-mais... ! J-je suis pas prête psychologiquement ! Bafouilla t-elle, d'ores et déjà totalement en surchauffe.

Aomine pouffa discrètement devant sa tête perdue, et complètement gênée. Elle beurrait mécaniquement les toasts, avant de les reposer sur le plan de travail sans en manger aucun, silencieuse. Sous les yeux intrigués de son ami d'enfance, elle s'attela ensuite à leurs bentôs, plaçant chaque condiment méthodiquement dans les boites en plastique. Elle passa après au rangement de la vaisselle, classant les assiettes par ordre de taille, les couteaux en fonction de leur tranchant et les baguettes dans leurs étuis. Les sachets de thé y passèrent aussi, triés par couleur et remis au fond du placard. Il décida de l'arrêter avant qu'elle ne s'empare de l'aspirateur pour nettoyer toute la maison, mais il n'eut pas à faire un geste qu'elle se tenait déjà face à lui, poings sur les hanches, joues rosées.

Satsuki plaqua brusquement ses mains sur la table, le faisant sursauter par la même occasion. Il ne comprenait rien aux filles, mais elle volait très loin au dessus des autres quand il était question d'actions incompréhensiblement étranges. A deux doigts de demander ce qu'elle était en train de foutre il se fit couper par le profond soupir poussé par la jeune femme. Momoi n'avait rien trouvé de mieux que de se rabattre sur des exercices de respiration. Il parti de nouveau dans un fou rire presque nerveux, tant c'était ridicule.

Il fallait dire que lui n'avait aucune raison de stresser. Il avait comme qui dirait eu une petite conversation la nuit dernière avec Kuroko, qui avait parlé à Kagami, qui avait harcelé Hyûga, qui avait demandé à sa petite-amie ce qu'elle faisait exactement hier soir chez Satsuki. Et Riko ne savait pas résister au capitaine de Seirin quand il devenait docile et la suppliait de répondre. Bref, l'Ace de Touou savait tout de ce qui s'était passé hier dans la maison de son amie d'enfance, et ce n'était certainement pas pour lui déplaire. Enfin, par pur sadisme il attendait encore un peu que Satsuki fasse le premier pas. Par sadisme ou par timidité ? Lui même se le demandait encore. Il avait longtemps fait taire ses pulsions et sentiments envers celle qu'il avait depuis un sacré moment cessé de voir comme une simple amie d'enfance. Persuadé autant qu'elle de son amour pour Tetsuya, il ne ressentait toutefois pas de rancoeur à l'égard du jeune homme qui n'y était pour rien, ni envers Momoi d'ailleurs. Enfin, il savait aussi que Kuroko n'était pas attiré par les femmes, ce qui l'aidait grandement à ne pas être jaloux. Mais il devait toujours rester au fond de lui cette peur d'être rejeté et de gâcher la relation avec la seule personne au monde capable de le supporter, la seule qui le suivait depuis toujours, si on excluait évidemment sa famille et Kise. Parce que Kise devait être masochiste à s'attacher à des gens insupportables, étant donné sa relation avec son ex-capitaine. Non mais sérieusement, à quel moment il pouvait tomber amoureux d'un gars qui lui envoyait le ballon en pleine gueule à longueur de journée ?! Même si il le méritait la plupart du temps... En fait, Kasamatsu aussi était totalement dérangé de sortir avec l'As de Kaijo. Un couple de tarés masochistes, voilà ce qu'ils formaient ! Au moins, ils s'étaient bien trouvés... Bref, réflexions sur le blond mises à part, Aomine ne pensait à rien d'autres qu'aux paroles qui allaient sortir de la bouche de Satsuki dans peu de temps.

Parce qu'elle se déciderait bien un jour, et que de toute manière si on se fiait à l'heure excessivement matinale qu'affichait l'écran du micro-onde, ils étaient bien loin d'être en retard.

Croquant un bout de pain toasté plus tôt, il mastiqua lentement, sourire aux lèvres. Il attendrait aussi longtemps qu'il le faudrait, après tout il avait déjà laissé bien trop de signes restés sans réponses. Il fallait dire qu'avec lui, Satsuki était particulièrement aveugle. Ou alors elle avait une perception très particulière du mot amitié, mais ce n'était pas nouveau, le fait qu'elle ne comprenne pas l'ambiguïté de leur relation. Après tout, il leur était déjà arrivé de s'embrasser, pas vraiment accidentellement, de partager le même lit carrément volontairement et, il fallait le dire, leurs parents respectifs, en blaguant à moitié, avaient déjà prévu une date de fiançailles fictives. Et ils pariaient devant eux sur leur réponse à l'éternelle question « Alors, quelqu'un en vue? » posée lors des repas de famille. Il y avait toujours quelqu'un pour leur faire remarquer à quel point ils étaient proches. Trop proches pour de simples amis ? C'était là la question sans réponse. Même les gars de Touou avaient mis des mois à comprendre qu'ils pouvaient en théorie draguer leur manager, étant donné qu'elle ne sortait pas avec leur Ace, comme ils l'avaient pensé de prime abord. Enfin, ça restait de la théorie, car elle les avait tous salement envoyés paître sous l'oeil moqueur de Daiki. Daiki qui était quand même en situation de friendzone extrême, et donc en théorie pas en position de se moquer. Mais voilà, qu'était la théorie ? La réalité se trouvait être bien plus complexe, et les sentiments ne se résumaient pas à de simples mots, pas plus que les étiquettes « en couple » ou « amis » ne disaient la vérité.

La preuve, il l'avait juste devant lui. Une Satsuki Momoi rougissante, qui lui confessait au bord de l'évanouissement et pourtant les yeux fermement ancrés dans les siens :

- Je crois que je t'aime, Dai-chan !

Elle ne savait pas, ne pouvait pas imaginer, la puissance de ces simples paroles sur le scoreur de Touou. Lui même peinait à identifier le tourbillon d'émotions qui l'agrippait pour le déconnecter du monde réel. Il avait rêvé souvent de ce type de moments, et à chaque fois sa réponse était irréprochablement classe. Pourtant, là, il ne réussit qu'à bafouiller, rouge au possible, luttant pour ne pas tout simplement se jeter sur ses lèvres tellement elle était mignonne :

- M-moi aussi, je crois que... Non je suis sûr que... Raah, et puis merde : moi aussi ! Finit il, totalement stressé, détournant la tête pour cacher ses rougeurs, sans succès.

Quelques secondes passèrent, durant lesquelles ils s'évitèrent consciencieusement du regard, peinant encore à réaliser que toute cette appréhension n'avait jamais eu lieu d'être, qu'aucun d'eux n'avait crié « C'était un prank ! », que finalement ce n'était pas si dur que ça, et qu'ils ne s'étaient pas prit de râteaux. Puis Aomine porta ce qu'il restait de son toast à sa bouche, un petit sourire aux lèvres. Satsuki se dégela alors, et sirota doucement son thé, après avoir glissé les bentôs dans leurs sacs respectifs. Le petit-déjeuner se finit tranquillement, paisiblement même. Plus aucune tension ne flottait entre eux.

En fermant la porte de son appartement, Daiki surpris un rire de la jeune femme, qui l'intrigua.

- Qu'est ce qui te fait sourire comme ça ? Interrogea t-il, étouffant un bâillement.

- Rien de particulier Dai-chan... Juste que... C'est drôle, mais aucune chose ne va changer entre nous même si on est apparemment passés à un stade, disons... Supérieur de notre relation, s'amusa Momoi.

Aomine laissa tomber la balle qu'il avait sous le bras pour la caler sous son pied, et dans le même temps, attrapa souplement la jeune femme par la taille avec un sourire presque railleur :

- Rien tu dis ? Questionna t-il en se penchant sur elle, la faisant sourire encore plus.

Sa présence hors du commun en effrayait beaucoup, le dossard cinq avait toujours dégagé quelque chose. Quelque chose qui faisait qu'on ne voyait que lui sur le terrain, une aura pouvant être vraiment terrifiante, intimidante. Une prestance naturelle que Satsuki avait toujours trouvée particulièrement attirante, qui le rendait même parfois diablement sexy sans qu'il ne s'en rende compte. Et cette fois encore, il dégageait presque des ondes, semblant lui crier silencieusement qu'au contraire tout devenait fondamentalement différent.

- Maintenant, je peux faire ça, poursuivit il en haussant un sourcil, ses lèvres s'étirant plus encore.

Et il l'embrassa. Elle l'avait vu venir, après tout elle le connaissait quasiment aussi bien que lui même, mais le contact la fit tout de même frissonner. C'était doux, et chaud. Incroyablement agréable, bien plus encore qu'elle ne se l'était imaginé en fantasmant sur des milliers de déclarations romantiques. Comme si son corps était programmé pour réagir à sa place, ses mains se mirent en action d'elle même. Si le bras de Daiki lui agrippait fermement la taille et que l'autre amenait sa main derrière sa nuque pour maintenir sa tête, les siens s'enroulèrent autour du cou du jeune homme. Satsuki ne s'était jamais rendue compte à quel point leurs morphologies semblaient faites l'une pour l'autre. Elle s'emboitait parfaitement dans ses bras, calée contre son torse. C'était tendre et doux, ils se découvraient petit à petit, comprenant qu'il y avait une facette inconnue tout au fond d'eux même qu'ils allaient chacun devoir apprendre à apprivoiser, ensemble.

Pour eux qui pensaient se connaître mutuellement sur le bout des doigts, la perspective était excitante. Après tout, peut être bien que leur amitié ne leur avait pas tout découvert pour garder la possibilité d'une expérience différente en tant que couple. Même si ce mot en lui même ne voulait pas dire grand chose. Comme chaque matin, Satsuki débarquerait pour réveiller Aomine, comme chaque jour ils passeraient les pauses avec l'équipe, comme chaque soir ils s'entraîneraient pour donner à Touou la victoire. Aomine resterait quelqu'un qui ne s'investissait pas à moitié, il pratiquerait toujours durement pour progresser aussi longtemps que c'était possible, il écraserait toujours ceux se mettant en travers de sa route, il arracherait toujours la victoire, il resterait toujours loyal envers ses amis, et il aimerait toujours, aussi. Passionnément, comme on l'aimait.

Ils seraient toujours l'Ace de la Génération des Miracles et l'étudiante de Teiko. Le dossard cinq et la manager de Touou. Aomine Daiki et Momoi Satsuki.

Tout semblait soudain limpide, ils seraient en tant que couple ce qu'ils avaient été en tant qu'amis. Ils resteraient fusionnels et taquins. Rien ne serait vraiment différent.

Enfin, une chose allait changer, quand même : Kuroko serait enfin tranquille.

Et ça, ce n'était pas négligeable.

Ce fut Riko qui, la première, reçu la nouvelle. Une photo innocemment envoyée, avec des tonnes de remerciements. Hyûga, évidemment, fut dans la foulée mit au courant. Mais étant donné que ni l'un ni l'autre n'avait pensé à en avertir le reste de Seirin, Tetsuya l'apprit en même temps que tout le pays : avec le magasine mensuel de basket où, comme toujours, Aomine avait une page à lui tout seul. On y mentionnait rapidement sa relation avec sa manager. Kuroko se précipita sur son téléphone.

Même réaction que Kise, qui lisait distraitement par dessus l'épaule de son petit-ami, alors qu'ils passaient un peu de temps au calme dans le dortoir universitaire partagé par Kasamatsu et Imayochi. Le blond se mit à pleurer, et composa le numéro en larmes, sous les yeux consternés de Yukio qui hésitait à le frapper et de Soichi qui avait d'ores et déjà son portable à l'oreille.

Midorima ne prit même pas la peine d'expliquer à Takao pourquoi il exigeait son portable, il l'attrapa sans ménagement pour taper sur les touches avec son calme froid habituel, sans un regard pour son coéquipier qui se mit à rire pour on ne savait quelle raison.

Himuro trouva Murasakibara en état végétatif devant le mensuel de basket. En le voyant arriver, le géant se dégela et sortit précipitamment son téléphone, sans même toucher une seule chips.

Quant à Akashi, il était en pleine partie de Shôgi quand Léo déboula, le magasine en main. Deux minutes plus tard, le capitaine de Rakuzan avait réquisitionné le fixe du club et attendait que ça décroche avec un sourire des plus inquiétants.

A l'autre bout du fil, Daiki regardait son téléphone vibrer sur le sol. Un soupir lui échappa. Sortir avec Momoi Satsuki signifiait supporter l'instinct protecteur de tous les membres de l'ancienne équipe de Teiko, sans oublier ceux de Touou.

Bon sang, il fallait vraiment qu'il l'aime pour accepter d'être dérangé en plein match !

|2/2|

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro