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Oikawa x reader (Haikyuu)

BOUH !

...Avouez, je vous ai fait peur mouhahaha ! Tellement de charisme en moi !

Bon pas du tout, je suis la meuf la moins crédible au monde ptdrr ;-;
On peut pas prendre une émétophobe au sérieux, pauvre de moi T-T (Ceux qui ont peur du vomi, on est làààà)

J'arrête de raconter ma life, voici l'OS. Il m'a été demandé par la si gentille may-aora, que je remercie pour sa commande ! Moi qui étais en pleine analyse du personnage d'Oikawa, me voilà servie xD

Petites précisions : Vous me connaissez, j'adore les OS musicaux... Et la chanson correspondait bien avec mon idée. Me jugez pas ptdrrr, en média vous pourrez trouver Womanizer de Britney Spears. Par contre, comme je ne suis pas hypeeeeer attachée à Oikawa, j'ai vraiment peur de le faire OOC... Donc n'hésitez pas à me le faire remarquer :)
Oh et dans cet Os, la reader est assez malicieuse, je vous prierai donc de ne pas l'insulter de « pute » ou autre... Prostituée est un métier, non une insulte :/

Bonne lecture les loulous ^^

***

Son regard noisette était plongé dans le mien (c/y), j'esquissai alors un sourire railleur, lui adressant un petit clin d'œil joueur, ce qui lui fit détourner le regard, un léger rictus aux lèvres. Il pouvait bien se la jouer dragueur avec moi, j'étais celle qui menait notre petite guerre de séduction.

Superstar

Superstar

Where are you from, how's it going ?

D'où viens-tu, comment ça va ?

I know you

Je te connais

Got a clue, what you're doing ?

J'ai tous les indices, que fais-tu ?

You can play brand new to all the other chicks out here

Tu peux faire comme si de rien n'était avec toutes ces autres filles

But I know what you are, what you are, baby

Mais je sais ce que tu vaux, ce que tu vaux, bébé

Ce petit jeu entre nous avait commencé deux mois plus tôt. J'étais une simple élève lambda du lycée Aoba Jôsai, qui vivait sa petite vie tranquillement avec ses amis. Moi, la fille souriante et discrète parmi toutes ces stars du lycée, et lui, l'incroyable capitaine de l'équipe de volley, qui attirait la gente féminine comme le miel appâtait les mouches. Nous n'appartenions pas au même monde, et pour être honnête, je ne le souhaitais pas, y appartenir. Ce type n'avait rien de sincère face aux autres, ses sourires étaient faux, et ses jolies prétendantes ne semblaient même pas le percevoir. Et pourtant, moi je l'avais remarqué lors de notre premier contact.

***

"(T/p)-chaaaan ! Ralentis ! S'exclama une de mes amies, le souffle court à force de marcher vite.

- Je vois que les cours de demi-fond t'ont beaucoup aidé, Sakura-chan ! Raillai-je sarcastiquement, un petit sourire au coin des lèvres.

- T'es vraiment pas sympa, avec moi, ton amie pourtant si gentille ! Soupira dramatiquement cette dernière, arrivant finalement à ma hauteur, toute haletante.

- Dis-moi, t'aurais pas mis du blush ? Tes joues sont toutes rouges ! La taquinai-je, arrachant un petit rire à mon amie qui m'administra une légère tape sur l'épaule.

- J'espère vraiment pas que tu pensais ta blague amusante, ma vielle !

- Et pourtant, si ! La preuve, tu en as ri ma chère Sakura-chan."

J'appuyai ma phrase d'un petit clin d'œil, imitant une attitude de dragueuse qui nous fit éclater de rire. Nous continuâmes notre route vers le lycée, discutant en plaisantant de choses et d'autres. Notre tranquillité fut brisée par deux éclats de voix qui semblaient se disputer, juste devant nous.

"Oh mon dieu, il manquait plus que ça... Regarde les, sérieux. Se disputer pour un gars pareil..., Soupira Sakura, me désignant du menton la scène face à nous.

- On ne le connait pas, donc on peut pas dire que ce soit un bon ou un mauvais gars. Là tout de suite, c'est pas leur dispute qui me dérange, mais le fait qu'elles prennent tout le passage pour accéder au lycée. Déclarai-je en levant les yeux au ciel, trouvant pitoyable l'attroupement autour de cette scène de ménage."

Totalement prises dans leur dispute, les deux filles ne voyaient pas les gens autour les filmer, ou bien ricaner de leur comportement, ce qui m'irritait fortement. Le pire était sûrement la cause de leur dispute.

Essayant de calmer les choses, Oikawa avait ce sourire falsifié aux lèvres, mettant ses bras musclés entre les deux jeunes femmes afin d'empêcher que la dispute ne dérape. Il était déjà bien trop débordé pour réussir à virer les spectateurs, sans son meilleur ami, il semblerait que les choses ne lui échappent quelque peu. Je soupirai légèrement, redressant le menton en avançant d'un pas confiant vers la scène. Dans tous les cas, nous devions passer par là pour rentrer dans le lycée, donc il fallait bien les virer du trottoir.

"Oh non, (T/p)-chan, tu comptes quand même pas intervenir ! Gémit avec désespoir la petite brune, me suivant en trottinant presque, totalement désemparée par mon attitude de justicière en carton.

- Ne t'en fais pas, Sakura-chan. Je ne compte pas utiliser la violence, enfin pas cette fois en tout cas. Souris-je brièvement, tournant la tête vers elle pour lui prouver mon innocence."

Bien que résignée, la jeune femme soupira, continuant à me suivre malgré mon côté tête brûlée. Bien vite, nous arrivâmes à la hauteur de l'amassement humains présent sur le trottoir, nous arrêtant derrière eux. Je pris une grande inspiration, me tenant droite pour que ma voix porte suffisamment.

"Hey, dîtes-moi ! Si vous êtes tant que ça en quête de ragots people ou autre, je vous conseille le magazine "Elle" ! Une pépite, les gars ! M'écriai-je, attirant instantanément l'attention des spectateurs, et même des acteurs, sur moi.

- Quoi ? Fit bêtement une fille devant nous, me regardant comme si c'était moi le nuisible, alors que c'était elle le vautour en quête de ragots.

- J'ai pas vraiment envie de me répéter, chérie. Souris-je hyprocritement, m'avançant d'un pas. Il y a mieux à faire que de les écouter, laissez-les régler leurs comptes. Ou alors, libérez au moins le trottoir, on peut pas passer avec vos âneries."

La plupart m'adressèrent un regard interloqué, voir scandalisé. Je soupirai alors, poussant gentiment un garçon sur mon chemin pour les inciter à nous laisser le passage. Rendus peut-être vexés par ma remarque, les gens partirent peu à peu, ne laissant seulement que les plus gros curieux sur la scène. Quand nous passâmes à côté de la source de toute cette attention, j'offris un sourire sarcastique au grand brun.

"Quel succès, dis donc ! Pour le coup de main, c'est cadeau, réglez ça tranquillement maintenant. Déclarai-je de mon ton railleur, adressant un petit clin d'œil aux jeunes femmes, qui semblaient bien plus calmes tout à coup."

Oikawa n'eut absolument pas le temps de me répondre, puisque j'étais déjà loin. Mon amie soupira à côté de moi, laissant un petit rire amusé lui échapper.

"T'es un sacré personnage, quand même !

- Moins que le beau gosse de service, en tout cas. Ricanai-je, l'image de son visage surpris avec une lueur indéchiffrable brillant dans ses yeux noisettes, me revenant à l'esprit.

- Rah, lui c'est pas pareil ! Il est insupportable ! Râla la brune, n'appréciant vraiment pas le volleyeur.

- Tu es vache, Sakura-chan. Tu ne le connais même pas personnellement.

- Qui le connait personnellement, dans tous les cas ? Me répliqua-t-elle d'une moue boudeuse.

- Je suppose que lui-même ne se connait pas entièrement. Soufflai-je, jetant un petit regard derrière mon épaule pour voir le dos du jeune homme une dernière fois."

La pause déjeuner était enfin arrivée, pour le plus grand bonheur de mon estomac qui scandait à la famine. Comme à notre habitude, mon petit groupe d'amis et moi étions allés s'asseoir sur les tables installées face à un des gymnases qui appartenait au lycée, où un petit carré d'herbes et de fleurs résidait. Nous fréquentions cet endroit pour manger depuis toujours, puisqu'il était tranquille et assez désert.

L'ambiance était au beau fixe, notre petit groupe discutant de sujet tantôt sérieux, tantôt drôles à cause de mes blagues et remarques qui s'enchainaient sur de petites chamailleries entre nous. Notre superbe moment fut interrompu par l'arrivée d'un groupe sur la table à quelques mètres de la nôtre. Avec surprise, nous pûmes voir que c'était l'équipe de volley masculine du lycée.

Mes yeux (c/y) croisèrent alors directement deux prunelles noisettes, comme si nos regards étaient attirés automatiquement l'un par l'autre. Je lui adressai un sourire en coin sarcastique, avant de l'ignorer, croquant un bout de mon délicieux sandwich. Sérieusement, entre mon repas du midi et Oikawa Tooru, qui était le plus important ? La réponse était toute faite à mes yeux.

"(T/n)-chan..., M'interpella d'une voix hésitante mon amie assise en face, ses yeux rivés derrière moi.

- Quoi ? Je suis en plein tête à tête avec l'amour de ma vie, et vous m'importunez ? Mon amour avec lui est donc impossible ?! Soupirai-je dramatiquement, me retournant en posant avec précaution mon précieux repas sur la table."

Tout d'abord, je vis un torse. Puis mes yeux montèrent jusqu'au visage ovale et parfaitement taillé de la star de notre lycée, j'ai nommé : le fantastique et tombeur de ces dames, Oikawa Tooru !

"Désolée, mais j'étais en plein rencard, vois-tu ? M'excusai-je avec un sourire navré, montrant mon sandwich de la main.

- Je ne vaux donc pas mieux qu'un sandwich ? Plaisanta de son faux sourire le brun, glissant ses mains dans les poches de sa veste, qui était à l'effigie de l'équipe du lycée.

- Tu veux vraiment ma réponse ? Car ça risque d'heurter ton petit cœur. Raillai-je sarcastiquement.

- On va dire que je ne vais pas en prendre le risque ! Ricana le volleyeur. Pourrais-je emprunter cinq minutes de ton temps ?"

J'esquissai une grimace mécontente, mais soupirai, acceptant par politesse. En posant mon précieux sandwich sur la table, je plaçai mon index et mon majeur face à mes yeux, avant de les river sur mon groupe d'amis, faisant passer le message que je les avais à l'œil. Bizarrement, ces idiots rirent, comme si ma menace était drôle. Ne me prenaient-ils donc pas au sérieux ?! J'espérais bien pour eux que ma nourriture serait intact à mon retour de ce petit tête à tête avec le beau gosse du lycée.

"Donc, que me veut le grand Oikawa Tooru ? Raillai-je une fois seule avec lui, croisant mes bras sous ma poitrine avec un air cynique.

- Je voulais simplement te remercier pour tout à l'heure ! Sourit hypocritement le brun, me faisant arquer un sourcil face à ça."

J'avais déjà vu son faux sourire de loin, percevant bien toute l'hypocrisie qui l'habitait. Mais le voir face à moi, ça me surprenait encore plus. À quel point Oikawa souffrait-il intérieurement pour se cacher ainsi ?

"Pas de ça avec moi, Oikawa-san. Soupirai-je, ressentant une légère pitié pour lui tout à coup."

Le jeune homme ouvrit de grand yeux, laissant sa surprise s'afficher quelques secondes, avant de se reprendre, posant une main sur ses cheveux en penchant la tête sur le côté, un sourire aux lèvres.

"Je n'ai pas très bien compris ce que tu voulais dire, désolé. S'excusa-t-il, d'un air gêné.

- Je ne suis pas une de tes fans, ton faux sourire et tes remerciements ne me font ni chaud ni froid. Déclarai-je en haussant les épaules, nonchalante.

- De quoi tu...

- Oh, je t'en prie, Oikawa-san. Soufflai-je, un sourire peiné venant se peindre sur mes lèvres. Je te le répète, je ne suis pas amoureuse de toi, ne fais pas semblant, c'est tellement dommage. Enfin, sur ce, j'ai un sandwich qui m'attend !"

Alors que je me détournai, un grand sourire aux lèvres, le volleyeur retint un de mes poignets, exerçant une prise involontairement douloureuse sur ce dernier.

"Comment tu t'appelles ? Me demanda-t-il soudainement, son faux sourire dragueur ayant repris du service. Parce que je peux te faire changer d'avis."

Je me sentais presque tout à coup dégoûtée. Alors peut-être qu'il ne souffrait pas réellement, mais qu'il voulait seulement être aimé de tous ? J'aimerais me tromper, mais en attendant, je voyais clair dans son petit jeu. Des filles qui étaient à ses pieds, il en avait assez.

Look at you

Regarde-toi

Gettin' more than just a re-up

Tu obtiens plus qu'une simple danse

Baby, you

Bébé, tu

Got all the puppets with their strings up

Manipules toutes ces poupées

Fakin' like a good one, but I call 'em like I see 'em

Prétendant être quelqu'un de bien, mais je vois clair dans ton jeu

I know what you are, what you are, baby

Je sais ce que tu vaux, ce que tu vaux, bébé

"Tu n'as pas besoin de le savoir, Tooru-chan ! Souris-je alors, d'un ton dégoulinant le sarcasme."

Je libérai mon poignet de sa main, me détournant pour rejoindre mon groupe d'amis, son regard noisette pesant lourdement sur mes épaules. Sans le savoir, je venais d'éveiller quelque chose chez Oikawa qui allait l'inciter à me coller aux basques, déterminé par je ne sais quoi en moi, qui le poussait à me parler et qui semblait l'intéresser.

***

Depuis, le beau brun semblait s'être donné à cœur de faire en sorte que je l'apprécie. Son côté dragueur avait bien vite commencé à me courir sur le haricot, j'avais donc répliqué en entrant dans son jeu, lui lâchant mes sourires les plus ravageurs. Si au début c'était moi la plus gênée, maintenant, Oikawa n'était pas en reste pour ce qui était de la gêne. Comme quoi, il n'était pas le seul à pouvoir être un bon dragueur. Dans le milieu, on nomme ça l'arroseur arrosé.

Cette fois-ci, notre petit échange s'était déroulé lors de la pause déjeuner, où j'avais en quelque sorte gagné notre duel de regards. Nos petits échanges semblaient passer inaperçus aux yeux de nos amis, car oui, depuis deux mois l'équipe de volley mangeait comme par hasard à une table proche de la nôtre. Et pourtant, nous n'étions pas discrets, c'était étonnant qu'ils ne remarquent rien. Cela se remarquait facilement le fait que l'on se regardait souvent, et au vu des fous rires que je me mangeais parfois à cause du volleyeur, j'avais déjà dû être repérée. Mes amis étaient finalement tous simplement parfaits, et ne disaient rien par politesse, des vrais anges. Surtout en sachant leur certaine aversion pour le jeune homme.

"Oï, (T/n)-chan ! Tu t'es encore perdue dans tes pensées ! M'interpella Akihiko, un de mes amis, claquant des doigts devant mon visage. C'est bizarre que ça t'arrive aussi souvent en ce moment.

- Les examens approchent, donc forcément, contrairement à toi mon cher, je révise. Du coup, mes cours viennent sans cesse prendre d'assaut mes pensées ! Mentis-je, offrant un clin d'œil taquin à mon ami, ce qui le fit étrangement rougir.

- Oui, ou bien tu es amoureuse..., Susurra malicieusement Sakura, m'arrachant un sursaut de surprise.

- Tu n'es pas sérieuse ? Je ne suis pas amoureuse ! Plutôt mourir que de m'attacher à un garçon. Râlai-je, levant les yeux au ciel en rangeant mon bentō à présent vide, dans mon sac."

Mes amis échangèrent un regard entendu, ricanant légèrement. Je m'étais grillée toute seule.

"Qui a parlé d'un garçon, (T/p)-chan~?"

Prise la main dans le sac, je relevai vivement la tête vers ma meilleure amie, la fusillant du regard. Pourquoi fallait-il qu'ils me mettent ça sous le nez, maintenant ? Il est vrai que depuis qu'Oikawa avait rompu avec sa copine, je me sentais un peu "attachée" à lui, mais je n'en étais pas amoureuse. Car en effet, comme pour me provoquer, cet idiot était sorti avec une fille qui l'avait quitté au bout de deux semaines, prétendant qu'il était trop obsédé par le volley. J'avouais ne pas comprendre cette fille cependant, Oikawa avait des défauts, mais avoir une passion n'en faisait pas partie à mes yeux. Entant que petite amie, je l'aurais plutôt encouragé...

Brusquement, je me figeais, me rendant compte de ce que j'avais pensé. M'étais-je vraiment mise dans la peau de la copine du beau volleyeur, le temps d'une seconde ? Là, j'étais dans le pétrin. Ce jeu de séduction restait un jeu, et puis je ne pouvais pas tomber amoureuse d'un type qui enchainait les petites amies. Je n'étais pas amoureuse d'un fichu coureur de jupons.

Womanizer

Coureur de jupons

You're a womanizer

Tu es un coureur de jupons

Womanizer, oh

Coureur de jupons, oh

You're a womanizer, baby

Tu es un coureur de jupons, bébé

You, you, you are

Tu, tu, tu es

Womanizer

Coureur de jupons

D'une bonne blague, je décidai de détourner la conversation tout en me levant, voulant quitter au plus vite les alentours. À cet instant, je n'avais vraiment pas envie de sentir ses prunelles noisettes sur moi, j'étais bien trop troublée pour ça. Sans jeter un seul regard dans sa direction, je m'éloignai vers l'intérieur du lycée avec mes amis, serrant entre mes doigts la lanière de mon sac. Je connaissais très bien son petit jeu, il pouvait bien faire l'innocent, j'avais compris qu'il voulait mon attention. Mais je ne le laisserai pas gagner, ou plutôt, je ne le laisserai plus m'approcher. Je savais ce qu'il valait, et tomber amoureuse de lui voulait dire me détruire. Dès aujourd'hui, notre petit jeu était fini.

Boy, don't try to front

Ne joue pas l'innocent

I know just what you are

Je sais ce que tu vaux

Boy, don't try to front

Ne joue pas l'innocent

I know just what you are

Je sais ce que tu vaux

You say I'm crazy

Tu dis que je suis folle

I got your crazy

Mais j'ai compris ton petit jeu

You're nothing but a

Tu n'es qu'un

Womanizer

Coureur de jupons

Une agréable brise vint effleurer mon visage, m'arrachant un sourire apaisé. Je restai quelques instants debout ainsi, dans la cour immense de notre lycée, profitant du vent qui soufflait doucement. Je venais de sortir de mon activité de club où j'avais bien avancé sur mon projet, donc je pouvais bien me permettre une petite pause avant de quitter le lycée.

Jugeant être rassasiée du souffle doux du vent printanier, je me mise en route vers la sortie du lycée, passant bien malgré moi devant le gymnase où l'équipe de volley s'entrainait. À la vue du bâtiment, je soupirai, l'image d'un certain passeur venant s'introduire dans mes pensées. Cela faisait deux semaines pile que j'évitais le beau brun, et avec surprise, j'avais remarqué qu'il me manquait. Ses petits rires sadiques quand il faisait une bêtise, ou bien sa façon de taquiner son entourage me revenait souvent à l'esprit. Et puis, ce qui me revenait le plus, étaient les sourires qu'il m'avait adressé. La plupart étaient faux, seulement là pour me draguer et me faire succomber, mais la lueur dans ses yeux noisettes me laissait souvent penser que j'avais l'impression qu'il était sincère avec moi. Mais ce n'était qu'une illusion, Oikawa Tooru n'était même pas sincère avec lui-même, ayant une fierté bien trop grande pour réussir à s'avouer ses faiblesses. Il voulait être parfait, et quelque part, ce complexe de supériorité le brisait. Mais je me doutais qu'il y avait quelque chose derrière ça justement.

Malgré le fait que je m'étais attachée à toutes ces choses, il fallait simplement que je m'en détache. Oikawa ne faisait que jouer avec moi, et j'étais rentrée tout bêtement dans son jeu. Quelque part, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Ça m'apprendra à jouer les dragueuses du dimanche avec un garçon qui a des années d'expériences.

"(T/p)-chan~! M'interpella une voix masculine, se rapprochant de moi vivement.

- Oh, Oikawa-san. Soupirai-je, pensant que le timing était vraiment mal choisi.

- Eh bien, eh bien ! Quel plaisir de te voir, ces deux semaines étaient si longues sans toi ! Se lamenta dramatiquement le volleyeur, posant une main sur son front."

Un petit rire amusé m'échappa, alors que je levais les yeux au ciel, puis me reprise. Il fallait résister, je ne devais pas lui céder.

"Il semblerait que ces deux semaines ne soient que le début d'une centaines d'autres à venir. Déclarai-je en lui offrant une œillade sérieuse, qui effaça tout à coup son air dramatique.

- Que veux-tu dire par là, (T/p)-chan ?

- Je ne veux plus jouer, Oikawa-san. Pour toi, je ne suis qu'un passe-temps, et je refuse d'être un jouet avec lequel on s'amuse avant de le foutre aux ordures.

- Qui te dit que c'est le cas ? Répliqua-t-il en fronçant les sourcils, se renfrognant.

- Moi. Tu es un coureur de jupons, et je ne peux pas me permettre de finir mal pour ça.

- Je vois, c'est donc ainsi que tu me perçois. Soupira le brun, un sourire sans joie se peignant sur ses lèvres.

- Ne fais pas comme si ça te touchait, Oikawa-san. Ris-je d'un rire jaune. Tu sais très bien qu'avec ta belle gueule ainsi que tout ton talent au volley, tu en auras à la pelle des filles comme moi.

- Je t'accorde les faits que je suis beau et incroyablement doué au volley ! S'exclama Oikawa en croisant ses bras contre son torse musclé, penchant la tête sur le côté en plantant ses yeux droit dans les miens, le tout d'un air dragueur qu'il maîtrisait si bien. Cependant, je n'en connais pas des filles qui devinent qui je suis au premier regard."

Je me figeai à l'entente de ces mots, qui venaient envenimer les choses. Pourquoi était-il si beau ? Pourquoi aimais-je cette sincérité qui brillait dans son regard noisette ? Et ô grand diable pourquoi j'en étais venue à apprécier toutes les facettes de sa personnalité ? Étais-je au moins sûre qu'il était honnête ? Non.

"Tu as en effet tout d'un champion, et de surcroît, toutes les filles sont à tes pieds grâce à ta beauté. Ce doit être si dur de trouver la bonne, mon pauvre. Raillai-je sarcastiquement, plissant mes yeux (c/y) pour accentuer l'ironie dans ma voix. Mais moi, tu ne m'auras pas, Oikawa-san."

Daddy-O

Pauvre petit

You got the swagger of a champion

Tu te prends pour un champion

Too bad for you

Dommage pour toi

You just can't find the right companion

Tu n'arrives simplement pas à trouver la bonne personne

I guess when you have one too many, makes it hard

Je suppose que ça doit être dur pour toi quand tu en as trop

It could be easy, who you are, that's just who you are, baby

Ce pourrait être simple, c'est ce que tu es, ce que tu es, bébé

"Et si c'était déjà le cas, (T/p)-chan ? Peut-être que tu es amoureuse de moi, mais que tu fais tout pour que je ne le sache pas ? Susurra-t-il soudainement, s'approchant de moi en décroisant les bras contre son torse, ce dernier  se penchant si près de ma poitrine, que son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien.

- Tu te trompes lourdement à mon sujet, très cher. Jamais je ne tomberai amoureuse de toi, en faisant partie de tes victimes. Répliquai-je, gardant la face malgré mon cœur qui battait la chamade. Par contre..."

Lollipop

Chéri

Must mistake me as a sucker

Tu te trompes à mon sujet

To think that I

Pour penser que je

Would be a victim not another

Ne serais rien d'autre qu'une victime

Say it, play it how you wanna

Dis-le, fais comme bon te semble

But no way I'm ever gonna fall for you, never you, baby

Mais je ne tomberai jamais amoureuse de toi, jamais (de toi), bébé

Mes mains se posèrent sur sa veste aux couleurs de son l'équipe, venant agripper son col doucement. Tout en gardant mes yeux plantés dans les siens, j'eus le cran incroyable d'abaisser plus encore son visage proche du mien, mes lèvres venant embrasser le coin des siennes. En le relâchant, le grand Oikawa Tooru laissait afficher une certaine surprise, ses yeux écarquillés face à mon audace. Non seulement je mettais un terme à notre petit jeu, mais en plus, je le remportais.

"Je te retourne tes questions, Tooru-chan. Soufflai-je une dernière fois au jeune homme de mon ton sarcastique, reculant d'un pas, puis deux, avant de faire volte-face, me dirigeant vers la sortie du lycée."

Maybe if we both lived in a different world

Peut-être que si, tous deux, nous vivions dans un monde différent

It would be all good, and maybe I could be ya girl, but I can't 'cause we don't

Tout irait bien, et peut-être pourrais-je être ta petite amie, malheureusement ce n'est pas le cas

Je ne pouvais pas me résoudre à sortir avec lui, ni même à m'avouer être tombée amoureuse de lui. Oikawa Tooru jouait bien trop dangereusement avec le cœur des femmes, et j'en avais fait suffisamment les frais.

              ~

Le temps paraissait long, mais je supposais qu'il ne faisait pas que de le paraitre. Un mois déjà depuis ma dernière altercation avec Oikawa, et j'avais l'affreuse impression que le temps s'écoulait horriblement lentement, comme s'il me manquait quelque chose dans mon quotidien. Je n'étais pas assez stupide pour ne pas comprendre que ce qu'il me manquait, était le beau brun, mais je l'étais suffisamment pour m'obstiner à l'ignorer. Peut-être étais-je trop fière alors que lui faisait l'effort d'essayer de capter mon regard, mais je me refusais à remettre en cause ce que j'avais dit ce soir là. Mais cet éloignement, m'avait permis de réfléchir énormément depuis.

Sans vraiment avoir pu m'en empêcher, j'étais allée voir des matchs de volley que jouait l'équipe de notre lycée, ayant envie de combler cette affreuse sensation de manque. Sur place, j'avais appris beaucoup de choses, notamment de la part d'une autre équipe de volley qui appartenait au lycée Karaka... Karaso... Enfin, des garçons qui possédaient des vestes noires. Un certain Kageyama était dans leur équipe, et il en connaissait pas mal au sujet de mon cher passeur favori. Ainsi, j'avais découvert l'existence du fameux champion "Ushiwaka", pour lequel je doutais fortement que ce soit son nom, et un petit bout du passé d'Oikawa. Si les garçons n'avaient pas semblé comprendre ce que moi je comprenais au sujet du beau volleyeur, ils avaient cependant bien compris que j'étais plus ou moins proche du brun. Le petit roux m'avait même demandé très discrètement :

"Oh ooooh, (T/n)-senpai, vous êtes donc la petite amie du grand Roi ?! Comment il est en dehors du terrain avec vous ?! Est-ce qu'il vous a déjà fait jouer au volley ? Je peux le faire aussi, si vous le voulez !"

Bien que surprise, il m'avait fait rire, m'attirant les regards de l'équipe avec un grand silence. Je les avais quitté sur ça, les saluant gentiment puisqu'ils m'avaient vraiment aidé.

Au collège, le dit Kageyama était avec le beau brun, qui semblait avoir une terrible aversion envers lui, que le noiraud partageait fortement d'ailleurs. Il le déstetait lui, et ce grand champion "Ushiwaka", qui étaient tous deux en réalité des génies dans le domaine du volley. La première chose qui avait causé ce complexe de supériorité à Oikawa, était son complexe d'infériorité. J'avais été fortement touchée sur l'instant en le comprenant, percevant tout autrement le personnage haut en couleurs qu'était le jeune homme. Cependant, je savais très bien pour l'avoir vu de mes propres yeux, qu'il était incroyablement fort dans ce sport lui aussi. Mais je ne savais pas que cette puissance, il l'avait acquis à force de s'entrainer. D'ailleurs, peut-être trop.

Comme si le destin s'acharnait contre moi à chaque fois que je quittais mon club, une voix masculine méconnue m'interpella. Surprise qu'un inconnu connaisse mon nom, je jetai un coup d'œil derrière mon épaule, pensant qu'étant donné que j'étais encore au lycée, ça ne pouvait être qu'un lycéen. Mais même au lycée on pouvait tomber sur des idiots insistants.

"Oui, c'est moi ? Enfin c'est moi seulement si tu as de bonnes intentions. Déclarai-je d'un air hésitant, me tournant complètement vers le jeune homme pour voir à quoi il ressemblait."

Assez grand, un teint légèrement hâlé, des cheveux bruns hérissés, un intense regard vert, il n'y avait aucun doute sur le fait que j'avais face à moi Iwaizumi Hajime, ou entre autre, le meilleur ami de celui qui avait chamboulé toute ma vie sur son passage. Je craignais fortement qu'en vu de ma relation actuelle avec le beau brun, la venue du volleyeur ne soit pas pour qu'on papote tranquillement tous les deux. Et à voir tous les muscles présents sur le corps de l'As, je ne gagnerais pas une discussion tumultueuse face à lui.

"Alors, je te préviens tout de suite, si tu me casses la gueule, t'auras au moins intérêt à me payer l'hôpital !

- Je... Quoi ? Fit avec surprise le volleyeur, clignant des yeux en assimilant ce que je venais de dire.

- Oh, tu n'es pas venu me défigurer parce que j'ai plus ou moins rejeté Oikawa-san...?

- Attends, tu as quoi ?

- C'est compliqué, mais on va dire que je lui ai simplement fait comprendre que je ne lui parlerais plus..., Marmonnai-je d'un air peiné, baissant mes yeux vers mes pieds."

L'éclat de rire qui saisit Iwaizumi me surprit, mais me fit sourire, effaçant la tension qui s'était installée en moi. Je le suivis alors dans son hilarité, même si je n'en comprenais pas la cause.

"C'est donc toi, la fameuse (T/p)-chan avec laquelle Shittykawa me bassine du matin au soir. Déclara l'As, croisant les bras contre son torse en m'offrant un sourire en coin.

- De quoi ? Oikawa-san t'a parlé de... De moi ? Hésitai-je, sentant mes joues s'enflammer.

- Ouais. Soupira le volleyeur, baissant les yeux sur ses baskets lui aussi, avant de les replanter dans les miens. Justement, j'aurais besoin de ton aide à propos de Trashykawa.

- Vraiment ? Que se passe-t-il avec lui ? M'inquiétai-je instantanément, remettant en place la lanière de mon sac en fronçant mes sourcils."

Une nouvelle fois, le brun soupira, puis m'expliqua la raison pour laquelle je devais intervenir auprès de son meilleur ami. Si au début je rougis comme jamais, la colère m'avait ensuite envahi. Ce fichu beau gosse était donc incapable de ne pas accumuler des choses qui le faisaient souffrir ?!

"Okay okay, je vois. C'est vraiment un idiot... Donc bien évidement, il n'est pas au gymnase, là tout de suite ? Raillai-je sarcastiquement, levant les yeux au ciel.

- Je comprends pourquoi Trashykawa t'aime bien. Ricana Iwaizumi, me surprenant.

- Comment ça ?

- Rien, enfin, merci (T/n). J'aurais aimé ne pas avoir à te le demander, mais il me laisse pas vraiment le choix. Soupira l'As, semblant inquiet pour son ami d'enfance, malgré son air agacé."

Je l'observai quelques secondes silencieusement, puis souris. Oikawa avait de la chance d'avoir Iwaizumi. J'aurais préféré tomber amoureuse d'un garçon comme lui, mais j'imaginais que si j'aimais ce bel arrogant, c'est que je lui trouvais des qualités qui vont au-delà de ce que je pensais.

"Tu es un bon ami, Iwaizumi-kun. Oikawa-san ne t'a peut-être pas remercié, mais moi je le fais pour lui. Merci, en contrepartie, je vais m'arranger pour qu'il freine un peu la cadence ! Souris-je au volleyeur en posant une main sur son épaule, avant de filer vers le gymnase."

En essayant d'entrer dans le bâtiment, je fus surprise de constater que la porte principale était ouverte. Cependant, je n'allais pas m'en plaindre. Au moins, ça me simplifiait les choses. Je retirai mes chaussures pour pénétrer le terrain, où une silhouette que je connaissais parfaitement, était entrain de faire des services. Quel inconscient, s'amuser à sauter aussi haut et tant de fois n'allait pas arranger l'état de son genou. Je m'avançai totalement dans la salle, le regardant calmement en attendant de trouver le bon moment pour lui faire remarquer ma présence.

"Dis moi, Oikawa-san ! Tu serais pas un peu fainéant par hasard ? Fis-je finalement, un sourire sardonique aux lèvres."

Le ballon retomba bien plus doucement que prévu au sol, tandis que les yeux noisettes du jeune homme se rivèrent sur ma personne. Un frisson traversa ma colonne vertébrale lorsque je le regardai enfin dans les yeux, pour la première fois depuis un mois. Oikawa posa alors ses mains sur sa taille, penchant la tête sur le côté en esquissant un sourire dragueur.

"S'il y a bien un défaut qu'on ne peut pas m'attribuer, (T/p)-chan, c'est d'être fainéant !

- Je le sais bien, idiot. Par contre, on peut carrément dire que tu es inconscient ! M'énervai-je, m'approchant du beau brun d'un air énervé."

Ce dernier fronça les sourcils, surpris, puis sursauta lorsque je lui administrai une petite tape sur le torse.

"Pourquoi me frappes-tu, (T/p)-chan ! Tu vas pas t'y mettre, toi aussi ! Iwa-chan me suffit pour ça ! Geignit le passeur, retenant un de mes poignets d'une main en esquissant une moue mécontente, avant de grimacer quand je le frappai de mon autre main. Hey !

- Mon premier coup, c'est parce que tu es un idiot à t'entrainer autant, tu vas te tuer ! Ton genou est déjà assez endommagé ! Si tu veux pouvoir jouer le tournoi de printemps, tu vas devoir calmer tes entrainements.

- Tu t'inquiètes pour moi, (T/p)-chan ? Sourit-il d'un air heureux qui me fit soupirer, pour masquer mon attendrissement.

- Idiot. Soufflai-je, laissant mon front se poser contre son torse musclé."

Je sentis ses mains relâcher mes poignets, me laissant enlacer sa taille tandis que lui posait les siennes sur mes hanches.

"Et il était pourquoi le deuxième coup ? Me demanda-t-il soudainement, un amusement plus que perceptible dans la voix."

J'esquissai une petite grimace d'hésitation, avant de relever mes yeux (c/y) vers les siens. Bizarrement, je ne me sentais vraiment pas capable de formuler ça à voix haute. Légèrement tremblantes, mes mains remontèrent jusque sa nuque. Je me dressai sur la pointe des pieds, frôlant ses lèvres des miennes pour voir s'il était d'accord. Il ne lui en fallut apparemment pas plus pour que sa prise sur mes hanches se resserrent, avant qu'il ne se penche pour embrasser mes lèvres.

Je me retirai du baiser, gênée et peu sûre de ce que je venais de faire ainsi que les répercussions que cela aurait, mais le brun plaça une de ses mains sur ma nuque, enlaçant ma taille de son bras tout en posant un baiser bien plus appuyé sur ma bouche avide de la sienne. Quand il quitta enfin mes lèvres, mon bas-ventre était réchauffé d'une drôle de sensation, et mon souffle avait été rendu court par toutes les émotions qu'il venait de me faire ressentir. Le volleyeur posa son front contre le mien, me laissant apercevoir un sourire vraiment sincère sur ces lèvres qui venaient de dévorer les miennes.

"Je ne suis pas vraiment sûr d'avoir compris la raison de la deuxième tape, (T/p)-chan~ Il va falloir que tu me l'expliques clairement !

- Tu rêves, Oikawa-san ! C'est déjà pas mal que j'ai laissé un coureur de jupons comme toi, m'embrasser ! Répliquai-je malicieusement.

- Mais (T/p)-chaaan, déjà je ne suis pas un coureur de jupons, et puis ne m'appelle pas Oikawa-san, c'est trop formel. Marmonna-t-il, prenant mon menton de sa main qui était posée sur ma nuque, plantant ses prunelles noisettes dans les miennes.

- Nous n'entretenons pas une relation qui nécessite que je sois moins formelle, à ce que je sache ! Fis-je d'un ton railleur.

- Je t'en prie, ça fait presque cinq moins qu'on se tourne autour. Soupira Oikawa, reculant soudainement, ce qui me fit l'impression de quitter cette bulle qui s'était formée autour de nous.

- Je sais, mais... Mais qu'est-ce que tu attends de moi ? Comptes-tu continuer à être factice si nous sortons ensemble ? Seras-tu le vrai Oikawa, qui a une personnalité aussi sadique qu'enfantine ?"

Face à mon discours, le beau capitaine se figea, puis passa une main sur sa nuque, détournant le regard comme s'il venait de réaliser quelque chose.

"Tu es la première qui a vu qui j'étais vraiment, (T/p)-chan... Et tu es aussi la première à m'encourager pleinement dans ma passion pour le volley, c'est nouveau aussi pour moi. Je pense que ce que j'attends de toi, est évident. Déclara le passeur, se confessant pour la première fois ainsi."

Je le fixai alors intensément, une moue hésitante se peignant sur mes lèvres. Je ne savais pas si j'étais tout à fait prête à être avec un garçon comme lui, mais je savais que je ressentais vraiment quelque chose de fort à son égard. Peut-être devrais-je simplement arrêter de réfléchir, et laisser les choses se dérouler.

"Je deviens ta petite amie seulement si tu me promets de réduire tes séances d'entrainement. Ordonnai-je en croisant mes bras sous ma poitrine.

- Bien. Soupira le jeune homme, levant les mains d'un air innocent, avant d'esquisser un sourire en coin. Mais tu devras venir à chacun de mes matchs, deal ?

- Deal, Tooru-chan. Souris-je en secouant la tête d'un air amusé, mon regard perdu dans le sien.

- Je veux aussi que tu gardes cette appellation. Souffla-t-il en posant de nouveau ses mains sur mes hanches, me rapprochant de son torse avec un grand sourire éclatant.

- Je vous trouve vraiment exigeant, très cher !

- Ça fait partie de mes innombrables qualités, ma dame ! Plaisanta le brun, m'adressant un clin d'œil dragueur."

Je levai les yeux au ciel avec un sourire amusé, posant mes mains sur ses joues en l'attirant à moi pour l'embrasser à nouveau. J'étais sans aucun doute entrain de me mettre dans une sacré galère, mais quelque part, je n'en avais plus peur. Coureur de jupons ou non, à partir de maintenant, Oikawa était avec moi, et je savais que ça lui suffisait. Pourquoi ? Car j'étais la seule fille qui n'ait jamais vu qui était le vrai Oikawa Tooru.

***

Bon... Je suis pas sûre de moi là... Franchement, dites le moi en toute honnêteté : Est-ce qu'Oikawa est OOC ? Comme je l'ai dis en début d'OS, je ne suis pas vraiment attachée à lui, et du coup, j'ai énormément de mal à le cerner. Il a une personnalité tellement complexe ;-; (je remercie d'ailleurs ma chère Madame Trafalgar pour son aide au sujet du grand Roi, sans toi, cela aurait été la galère).

Je vous remercie pour votre lecture les loulous ! Avant de vous quitter, j'aimerais vous parler de deux choses.

La première : Je rouvre mes commandes puisque j'ai plus ou moins terminé mes commandes actuelles ! Je pense me limiter à six ou sept maxi, ça dépendra surtout de l'anime demandé je pense. Si je vous en parle ici, c'est tout simplement car au moins, je suis sûre de recevoir des commandes de personnes qui lisent mes OS, c'est toujours mieux d'échanger avec mes lecteurs les plus présents ^^

La deuxième : Je vais lancer une série de livres dans l'univers d'Haikyuu. Mais j'aimerais vos avis au sujet des thèmes que j'ai choisi d'aborder. Ma série se nommera "Femme" et servira à dénoncer l'image de la femme dans la société. Donc j'aborderai des sujets sensibles qui peuvent m'amener à entrer en désaccord avec vous. Bien évidement, le premier but est romantique, mais le fond restera dénonciateur. Qu'en pensez-vous ?

(Vous en avez trois pour le prix d'une car il y a pleiiiiiins de fan art sur lui, donc pour une fois j'ai pas trop galéré à trouver de bonnes images ;))

Voilààà j'arrête de vous embêter ! Désolée pour ce pavé, et je vous remercie d'avance pour vos réponses ! Prenez soin de vous les loulous, à la prochaine ;)

LeawifeofTodoroki

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