Haru x reader (Free!)
Bonjour à vous les loulous-cchi ! J'ai pas trouvé mieux pour Kise, je sais c'est la honte ^^'
Déjà, je m'excuse de ne pas avoir posté hier, mais pour ma "défense", c'était l'anniversaire de ma maman, et déjà qu'on était en confinement, si en plus je m'étais enfermée dans ma chambre toute la journée pour taper... Bah ça l'aurait vexé XD
J'espère que vous ne m'en voulez pas trop, mais je reviens avec un de nos petits nageur, d'une commande faite par Lina__Chan !
Bonne lecture~
***
"Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse." - Coco Chanel.
Ma mère m'avait toujours répété inlassablement cette phrase, pour une raison qui m'était encore inconnue, quand j'étais seulement une enfant. Cependant, j'avais commencé à la comprendre au fil du temps, autant sa signification, et de pourquoi elle me répétait cette phrase. Mon père nous avait abandonné à mes quatre ans, prenant tout ce qui lui appartenait dans la maison où nous formions une famille, avant de quitter cette même maison d'un claquement de porte. Depuis ce jour-là, l'enfant que j'étais avait compris qu'il n'y avait pas d'amour sans destruction, et pour me protéger de cette douleur, je m'étais renfermée sur moi-même, éloignant quiconque qui pourrait porter atteinte à mon cœur.
Ce renferment avait désolé ma pauvre mère déjà meurtrie, qui avait dû se mettre à gérer deux emplois à la fois pour moi, pour pouvoir assurer nos frais. Et cette phrase était sa façon à elle me prouver que l'on ne tombait pas toujours sur des hommes ou des femmes prêts à piétiner notre cœur, en arrêtant simplement de suivre le chemin qui nous unissait. Mais je n'avais jamais cru en cette phrase qui dégoulinait la niaiserie et le mensonge, à mes yeux, l'amour n'existait plus. Ou du moins... Pas sous la forme romantique qu'on pouvait affilier à Eros. J'avais bien un amour dans ma vie, mais il était tout autre que celui attendu.
Ce dernier était ma passion pour la nage. Quand mon père avait déserté les lieux, j'ai eu une longue période de pleurs et de crise, cela dura un an avant que grâce aux cours de nage qu'on faisait à l'école, je me découvrais une aisance certaine en milieu aquatique. Plongée dans les méandres bleu et rempli de chlore, je me retrouvais en paix soudainement, oubliant tous les malheurs que mon géniteur avait causé. Ma maitresse en fit part à ma mère, et malgré tous les soucis d'argent que nous avions, la femme qui m'avait au monde s'était démenée pour me trouver des cours de natation privés. Pendant toutes ces années, jusque mon entrée au lycée, j'avais donc eu le droit à des cours de natation, avec un professeur adorable. Ce dernier me faisait souvent remarquer que je nageais vraiment bien, et trouvait dommage que je ne veuille pas faire de compétition, mais l'idée de me démener pour gagner un stupide trophée ainsi que de la reconnaissance, cela ne m'avait jamais attiré.
Je dus cependant arrêter mes cours de natation en entrant au lycée, car les charges financières pour les deux auraient été trop élevées, et ma mère en avait fais assez comme ça. Cette dernière avait eu beau insister en disant qu'elle arriverait à joindre les deux bouts, j'étais restée ferme en disant que ce n'était plus nécessaire. Après tout, même si cela était ma passion, toute chose avait une fin. Et puis, récemment je m'étais développée un autre centre d'intérêt, qui lui, était gratuit : le monde des animés et des mangas. Cette seconde passion me permit d'atténuer quelque peu le manque des sensations que me procuraient la natation, mais ce n'était pas forcément suffisant. Donc quand j'appris qu'il y avait une piscine dans l'enceinte du lycée, je m'étais dit qu'aller y faire un petit tour ne me ferait pas de mal. Je ne savais pas encore à quel point ma petite visite serait irréversible...
S'étendant devant moi, cette large cuve hébergeant l'eau pleine de chlore, semblait m'appeler. Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi, afin de vérifier si j'étais bien toute seule ici, et après avoir en eu confirmation, je retirai rapidement mon uniforme, me retrouvant en maillot de bain une pièce. Tout en m'avançant vers la surface lisse de l'eau, j'attachai mes cheveux (c/c) en une queue de cheval haute, puis me positionnai sur le rebord. Mon esprit se mit alors à repenser à mon professeur de natation, qui faisait un compte à rebours pour me donner le top départ. C'est donc ce que je fis, comptant jusque trois avant que mon corps n'entre subitement en contact avec l'eau, qui m'accueillit dans la fraicheur qui la constituait. En nageant ainsi, j'avais l'impression de retrouver tous mes repères.
Alors que je nageais tranquillement, perdue dans la profondeur de mes pensées, je fus surprise en entendant un cri masculin surexcité. Surprise, j'arrêtai de nager, levant mes yeux (c/y) en direction de ce qui avait mis fin à mon moment de paisibilité.
Debout au dessus de moi, quatre garçons et une fille me regardaient avec curiosité, essayant sûrement de déterminer s'ils m'avaient déjà vu ou pas. Le petit blond de la bande s'avança vers moi, un grand sourire jovial aux lèvres.
"C'est la première fois que je vois quelqu'un venir à cette piscine, qui n'est pas dans le club ! Tu t'appelles comment ? T'es en quelle classe ? T'as quel âge ? Tu voudrais rejoindre notre groupe ? Au fait, je m'appelle Nagisa Hazuki, mais appelle moi Nagisa-chan ! Débita à toute vitesse le jeune homme, très enthousiaste."
Peu habituée à parler aux autres, et encore moins des garçons, je le fixai, restant silencieuse. Un petit ange passa avant qu'un autre des garçon s'avance, ayant des cheveux bleu et des lunettes rouge en équilibre sur le sommet de son nez.
"Nagisa-kun, tu l'as effrayé. Déclara le jeune homme d'un air sévère.
- Vraiment ? Oh non, je suis désolé, Inconnue ! Nee, Mako-chan, Haru-chan, elle pourrait intégrer le club ?
- On devrait peut-être savoir son avis avant tout, Nagisa-kun. Répondit le brun, son sourire dégageant une gentillesse sans nom."
Je fronçai les sourcils en remarquant que parmi ceux face à moi, aucun n'avaient réagi à l'appellation de "Haru-chan", ce qui m'intrigua quelque peu. J'eus une réponse assez rapidement, puisque le bruit de l'eau se mouvant au rythme de mouvements de nage, se fit derrière moi. Avec curiosité, je me retournai, pour observer l'auteur de tout ce remous.
Se déplaçant avec grâce, un jeune homme aux cheveux noir ne faisait qu'un avec l'eau, exécutant des gestes si précis qu'ils frôlaient la perfection. Pour la première fois de ma vie, j'observais une personne avec admiration, impressionnée par son aisance à nager si rapidement et avec tant de fluidité. Je remarquai également que le noiraud pratiquait la nage libre, tout comme moi, mais qu'un fossé nous séparait. Il n'y avait pas à dire, j'étais loin d'avoir son niveau.
"Haru-chan est impressionnant, hein ? On dirait qu'il est né dans l'eau tellement il nage bien ! Fit joyeusement Nagisa, devinant ma pensée.
- Oui, je n'avais jamais vu ça avant..., Soufflai-je, distraitement.
- OH ! ELLE A PARLÉ ! S'exclama vivement le blond, des étoiles dans les yeux."
Sans que je ne comprenne comment, une heure plus tard, j'étais face aux quatre garçons ainsi que la jeune femme aux cheveux mauve, figée. Je ne comprenais pas pourquoi le blond voulait tant que j'intègre leur club, et surtout pourquoi les autres ne disaient rien, comme s'ils étaient d'accords.
"Je pratique la nage libre comme lui, je ne vous servirai à rien dans ce club. Expliquai-je de ma voix calme, en montrant de la main le noiraud à l'air taciturne.
- Tu peux être simplement remplaçante, et puis une seconde présence féminine parmi eux serait agréable ! Me sourit Gou, bien qu'il fallait l'appeler Kou qui était plus féminin selon elle.
- Et puis on est tous d'accord, même Haru-chan ! N'est-ce pas, Haru-chan ?! Ajouta le petit blond, tournant la tête vers son ami.
- À quel point aimes-tu l'eau ? Me demanda soudainement ce dernier, d'une voix douce malgré qu'elle ne dégage aucunes émotions."
J'ouvris de grands yeux à sa question, pourquoi me demandait-il cela ainsi ? Qu'est-ce que ça pouvait lui faire d'ailleurs ? Je refoulai le léger agacement qu'avait fais naitre sa question, en moi. Ce n'était pas lui qui m'agaçait en soit, mais plutôt la raison de pourquoi la natation m'était si chère depuis l'enfance.
"Au point où si je la perds, je n'ai plus aucun repère. Déclarai-je soudainement, remarquant que Makoto avait fais les gros yeux à son ami, voulant sûrement lui faire comprendre que sa question manquait de tact."
Le petit groupe d'amis me regarda avec surprise, ne s'attendant pas à ce que je réponde. Il fallait avouer qu'en même temps, je n'étais pas très bavarde et ne parlais seulement que quand j'en voyais la nécessité, au point qu'ils avaient mis une bonne demi-heure à savoir comment je me prénommais. Alors, le fait que je me confie ainsi, c'était inattendu. Un silence s'installa, avant qu'Haru n'hoche simplement la tête, me regardant de son regard azur si intense. Bizarrement, cela fit naitre une certaine gêne en moi, me troublant si fortement que j'en fronçai les sourcils. Je ne savais pas quelle était cette sensation, mais je ne l'aimais vraiment pas.
"Youhou ! C'est officiel, tu es officiellement membre de notre club, (T/p)-chan ! Fit avec joie Nagisa, mettant fin à notre échange visuel.
- Bienvenue parmi nous. Me sourit gentiment Makoto, de son air angélique.
- Bienvenue, camarade. Ajouta sérieusement Rei, replaçant ses lunettes correctement sur son nez.
- Merci (T/p)-chan ! S'exclama la manager, se levant d'un bond pour me serrer dans ses bras."
J'ouvris de grands yeux, étonnée de recevoir ce genre de geste. À part ma mère, je n'avais jamais été dans les bras de personne auparavant, et j'eus l'impression que mon cœur se réchauffait à cette étreinte. Jamais encore je n'avais appartenu à un quelconque groupe, de mon plein gré bien entendu, et cela me faisait tout drôle de me sentir entourée ainsi.
Si aux premiers jours, je n'étais pas à l'aise, très vite je me sentis intégrée dans cette bande insolite. Je m'entendais bien avec tous, et particulièrement la jolie mauve qui était non seulement une excellente manager, mais aussi une amie formidable. La seule ombre noir à tout ce tableau était Haru. Pas que je ne l'aimais pas, il était calme et agréable à vivre puisqu'il ne parlait que lorsque cela l'intéressait, surtout si cela concernait le maquereau d'ailleurs. Mais le problème était que je me sentais vraiment mal à l'aise avec lui. Je ne savais pas si c'était mon admiration pour ses talents en natation qui me bloquait, ou bien à cause de cette sensation perturbante à chaque fois qu'on s'entrainait ensemble.
D'ailleurs, en parlant de ces entrainements, la façon dont ils avaient commencé était le point de départ à ce sentiment. Il fallait reconnaitre que mon manque d'expérience dans le domaine des compétitions me désavantageait comparé aux garçons, et malgré les conseils pertinents de Kou, je ne m'améliorais pas plus. Ce fut avec désespoir que je m'étais écroulée sur le banc à la fin de notre entrainement, soupirant si fortement que les garçons me regardèrent d'un air intrigué.
"Je suis juste frustrée d'être aussi nulle. Leur avais-je expliqué, n'ayant aucun mal à avouer mon ressenti.
- Quoi ?! Mais ne raconte pas n'importe quoi (T/p)-chan ! Répliqua Nagisa, prenant mes mains des siennes en les secouant énergiquement.
- Il a raison. Ajouta Makoto, souriant comme à son habitude. Tu n'es pas nulle, tu manques simplement d'expérience.
- En suivant ma fiche d'exercices, tu verras que tes progrès vont se multiplier par vingt chaque jour ! Me rassura à son tour mon amie.
- Tout n'est que question d'entrainement, (T/p)-san. Ne désespère pas, c'est mathématique, la courbe commence au plus bas, et monte progressivement pour atteindre les sommets. Déclara le bleu, toujours aussi fada des maths.
- Merci, c'est gentil..., Soupirai-je, gardant bien pour moi que je me doutais qu'ils faisaient ça seulement pour me rassurer."
Sur le chemin du retour, Makoto et Nagisa parlaient ensemble, sous nos quelques interventions à Rei et moi, tandis que comme à son habitude, Haru restait silencieux. Comme s'il lisait dans ses pensées, le brun tourna la tête vers son ami d'enfance.
"Tu veux dire quelque chose à (T/p)-chan, Haru ?
- Hum. Approuva le noiraud, posant ses prunelles azur sur ma personne."
Une étrange vague de stress me gagna soudainement, attendant patiemment qu'il me dise ce dont il voulait me faire part.
"Pour la nage libre, il faut que tu retiennes plus longtemps ta respiration. M'indiqua-t-il avec son visage toujours autant taciturne.
- Oh, je vois, c'est pour que je garde plus longtemps la tête sous l'eau, n'est-ce pas ? C'est vrai que ça me permettrait d'allonger mon mouvement du coup..., Compris-je, ouvrant de grands yeux.
- Si tu n'y arrives vraiment pas, je te montrerai.
- Tu ferais ça ? M'exclamai-je, sentant mes joues se teinter. Merci Haru-kun !"
Je lui offris un de mes rares sourire en signe de reconnaissance, et étrangement, le jeune homme me fixa quelques instants, avant de détourner le regard, une petite rougeur étant apparue sur ses joues. Suite à ça, le noiraud m'avait aidé à l'entrainement de lendemain, et ceux qui suivirent, nous rapprochant quelque peu. Le beau nageur et moi avions bien plus en commun que ce dont je pensais, par exemple notre passion pour l'eau et ce qu'elle nous apportait, bien que pour Haru, c'était un niveau au-dessus puisqu'à la moindre source d'eau qu'il voyait, il se déshabillait pour y nager. D'ailleurs, le nageur avait toujours son maillot de bain sous ses vêtements Enfin, ça ne voulait pas dire que je regardai cette partie de son corps à chaque fois, ou du moins, c'est ce dont j'essayai de me convaincre...
M'enfin, cela faisait quand même plusieurs mois que j'avais rejoins le club de natation d'Iwatobi, et depuis, cette sensation s'était presque intensifiée. Surtout depuis le jour où le jeune homme était intervenu face à des fangirls de leur club, mécontentes de me voir parmi eux.
"Tu devrais te mêler de ce qui te regarde. Avait simplement dit Haru, d'un ton plus froid qu'à son habitude, avant de me regarder pour me faire comprendre de le suivre."
Les lycéennes étaient restées sur le cul, tandis que moi je suivais le noiraud, n'arrivant pas à stopper la vague de chaleur qui m'avait envahi, venant colorer mes joues. D'un côté, je m'étais sentie touchée de son geste, mais d'un autre, je détestais le fait qu'il provoque ce genre d'émotion en moi.
Un soir, en mangeant à table avec ma mère, étant d'assez mauvaise humeur, j'écoutai simplement cette dernière me raconter sa journée, sans intervenir. Quand elle m'avait demandé ce qui n'allait pas, je soupirai avec un air agacé.
"C'est mon ami, tu sais Haru-kun... La dernière fois il m'a défendu devant ses fangirls cheloues, et depuis je me sens bizarre. Enfin, dès qu'on a commencé à s'entrainer ensemble je me sentais comme ça, mais c'est encore pire depuis. Rah, ça m'énerve, j'ai l'air d'une débile à me mettre dans de tels états juste en croisant son regard ! M'énervai-je, presque furieuse contre moi-même."
Ma génitrice me regarda, avec un regard surpris, avant qu'un sourire tendre vienne prende place sur ses lèvres. Avec douceur, elle posa ses couverts, et m'interpella, plongeant ses yeux (c/y) dont j'avais hérité, dans leurs semblables.
"Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse. Déclara-t-elle, me regardant de cet amour maternelle si fort et incroyable."
En entendant cette phrase qui avait marqué mon enfance et une partie de mon adolescence, j'écarquillai les yeux. Cela faisait quelques années maintenant que je n'avais plus entendu ces mots, et à présent que je les réentendais... Ils paraissaient plus véridiques que jamais. La lueur étrange qui brillait dans ce regard azur qui me perturbait tant, correspondait bien à cette tendresse si belle et tragique qui constituait l'amour. Et maintenant que je le comprenais, je prenais conscience de mes propres sentiments pour le jeune homme. Mais... Comment pourrais-je lui en faire part ? Et surtout quand ?! En sachant que le semestre se terminait dans une semaine à peine, nous laissant en vacances avant d'attaquer la deuxième année du lycée, qui pourrait faire qu'on ne se revoit peut-être plus.
Toute cette réflexion m'amena à une seule et même conclusion : Je devais lui en faire part le plus tôt possible avant de me dégonfler et refouler ce que je ressentais. Bien évidement, j'étais effrayée, effrayée de savoir que ce nageur à l'air taciturne ait réussi à me faire ressentir ce que j'avais refoulé pendant tant d'années, mais je sentais au fond de moi, que finalement, c'était ce que je souhaitais.
Je me levai alors d'un bond, fonçant dans le corridor pour prendre ma veste et enfiler rapidement mes chaussures. Ma mère me suivit, étonnée de me voir agir ainsi.
"Où comptes-tu aller à cette heure ?
- Chez Haru-kun, il faut que je sache ce dont je dois faire avec ça. Et le plus tôt possible sera le mieux. Indiquais-je, la saluant d'un signe de la main avant de sortir."
Puisque souvent nous avions été chez le beau nageur, je savais très bien où il habitait, juste à côté de mon quartier. Comme ses parents étaient souvent en déplacement, il y avait de grandes chances pour qu'il soit seul. Et pour confirmer cela, ce fut Haru qui m'ouvrit la porte, me regardant avec une légère surprise en me voyant.
"(T/p), pourquoi tu...
- Je suis amoureuse de toi, Haru-kun. Le coupai-je, les joues rougies d'avoir couru."
Le jeune esquissa une de ses rares expression de surprise, avant qu'une légère rougeur vienne envahir ses joues. Voyant qu'il ne répondait pas, je continuai, comme pour effacer la peur qui me nouait l'estomac.
"Je sais que tu n'es pas intéressé par l'amour vu que tu as la natation, et je m'excuserai même de mes sentiments, mais...
- Moi aussi. Répondit finalement le beau nageur, cette même lueur de tendresse venant prendre place dans l'azur de ses prunelles."
Stupéfaite, je le fixai, essayant de voir s'il blaguait, puis je me rappelais qu'il ne le faisait jamais. Ses yeux se plongèrent alors dans les miens, installant une sorte de conversation à travers cet échange visuel.
"D-donc, on est ensemble? Interrogeai-je, gênée.
- Oui.
- Oh... Et que fait-on alors ?"
Un fin sourire vint prendre place sur les lèvres du noiraud qui se décala de la porte.
"Tu veux venir manger du maquereau avec moi ?"
Je fus légèrement surprise, puis hochai la tête, souriant à mon tour en le suivant à l'intérieur. Un contact chaud entoura soudainement ma main, me faisant baisser les yeux sur cette dernière avant de les relever vers son propriétaire. La petite teinte rouge qui avait pris place sur ses joues m'attendrie quelque peu, je resserrai donc l'étreinte sur sa main, détournant le regard vers mes pieds. Le jeune homme et moi mangions son si précieux maquereau, profitant simplement de la présence de l'autre ainsi que le réconfort que cela nous apportait, comme si nous étions dans l'eau.
Après toutes ces années à avoir rejeté l'amour, me voilà plongé dedans avec ce garçon taciturne et adorable, qui possédait les plus beaux yeux que j'ai vu sur cette Terre. Pourquoi, me dirait-on ? Car ils abritaient une tendresse sans nom, et elle m'était destinée.
***
RIP au caractère d'Haru mdrrr, je l'ai pas respecté avec ma niaiserie X,D
J'espère que cet OS vous aura plût les loulous, n'hésitez pas à intervenir pour me corriger !
Respectez le confinement, et les gestes barrières !
Merci pour votre lecture, à très vite~
LeawifeofTodoroki
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