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BLUE

JILIX

• Sometimes I feel like I'm drowning •

°•°

Si Jisung était auparavant un être solaire, lumineux et qui par un simple sourire pouvait éblouir le plus brillant des astres, le temps avait fini par le rattraper et ces petites étincelles dans ses beaux yeux bleus avaient fini par s'effacer.

Finie l'enfance, l'adolescence ; ces périodes où le mot responsabilité ne pesait pas encore aussi fort sur ses épaules. Jisung était craintif, sensible et peut-être comme chaque personne en ce monde, un peu fragile. Il n'avait pas confiance en lui, il avait peur ; peur de ne pas réussir, échouer, être lâche, lamentable ; il s'en sentait secoué. Comment le monde se porterait si de lui-même, il ne savait pas s'occuper ?

Le jeune garçon était perdu, hagard, froussard. Cependant, on ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Ce n'était pas sa faute si en dessous de tous ces sourires forcés, ses pommettes volontairement rosées et ses cernes discrètement effacées, se trouvait un enfant brisé, aux appels à l'aide enfouis, non-assumés, car auprès des autres, il ne voulait pas être la risée.

Il était blond. Sa couleur avait délavé. Était-ce les larmes qui coulaient de ses deux diamants scintillants le soir quand personne ne le voyait qui avait eu cet effet ?

Il était pâle. Sa peau avait suinté. Parmis toutes ses crises de panique, d'angoisse, laquelle l'avait achevé ?

Jisung était blond, blanc, bleu. Ces couleurs froides, tristes qui ne lui donnait rien de plus que ce sentiment de fatalité. Ce sentiment qui malgré tous ses efforts, ne l'avait pas laissé s'échapper.

Pourtant, les couleurs qui lui allaient le mieux, c'était le rouge et le jaune. Des couleurs chaudes qui pourraient lui rappeler à quel point sa présence comptait, que son souffle ne devait pas s'arrêter ; les couleurs de la passion, forte, amoureuse, vivante mais aussi de la douceur, fraîche, jeune, et rêveuse.

°•°

Jisung, c'était à Séoul qu'il vivait, seul. Quand il ouvrait ses rideaux, le matin quand le soleil se poitait, il était confronté à la ville, pleine de vitalité : où les enfants se regroupaient, où les mariages s'organisaient, où les voitures circulaient. Chaque jour, à l'aurore c'était la vie qu'il découvrait. Celle qui ne lui était pas permise de toucher. Car tant qu'il serait blond, blanc, bleu, le bonheur, il n'avait pas le droit d'y toucher.

Aujourd'hui ne faisait pas exception, il avait du travail à trouver. Sans grande conviction, un costume gris, fade, sans vie, il avait enfilé. Puis, il s'était coiffé du mieux qu'il pouvait, se promettant qu'il prendrait bientôt rendez-vous chez le coiffeur. Enfin, c'est ce qu'il disait depuis presque un mois déjà.

Clefs en main, portable dans la poche et lunettes sur le nez, c'est devant la porte d'entrée qu'il se trouvait.

Et pendant une fraction de secondes, il était orange. Contre tout ce qu'il avait, n'importe qui aurait pu le parier.

Ses yeux avaient pétillé et tout ça, grâce à des posts-it, soigneusement placés en lignes, en colonnes, avec volonté. "Je t'aime", "Tu es le meilleur", "Tu peux y arriver", voilà ce qu'ils disaient. Tapissés de partout même sur la poignée en un arc-en-ciel flamboyant, c'était la rétine du blond qui n'était pas épargnée. Son cœur s'était réchauffé, palpitait, le secouait et pourtant il n'était pas malade. Il voyait rouge, un rouge passionnel, pas de colère mais rien de plus que de l'amour, de l'amour envers son bien-aimé.

Le sourire aux lèvres -celui-là par miracle il ne l'avait pas feinté- en quittant son appartement, c'est les escaliers qu'il prenait. Les quatre étages descendus, ses muscles endoloris lui rappelèrent de les faire travailler plus souvent avant de faire ce genre de folie, si l'on pouvait appeler ça ainsi et il s'élança dans la rue, déposer ses C.V. sous les conseils avisés de son fiancé.

L'hiver battait son plein. Jisung était mal à l'aise. Le blanc le rendait malade, gêné. C'est comme si la nuance aspirait tout les couleurs qui l'entouraient, pour ne laisser qu'un monde monochrome, noir et blanc, d'enfer et de paradis mais surtout d'enfer.

Les pieds gelés, sa veste de costume très peu adaptée, il partit se réfugier dans un petit café qu'il apercevait souvent du coin de l'œil. Il n'avait jamais osé y aller mais puisque l'occasion se présentait, il ne pouvait pas la rater. Il s'installa en intérieur auprès des baies vitrées, par instinct de survie, il avait besoin de se savoir proche de la sortie.

Il commanda un café, noir sans sucre, aussi corsé que le néant et un muffin au chocolat blanc, sucré aussi parfait que l'océan.

Jisung il aimait la mer, il aimait les vagues bleues qui se jetait sur le sable. Il aimait voir l'écume blanche se briser sur les rochers à l'infini comme si rien ne s'arrêtait. Il aimait sentir la brume marine froide et envahissante s'écraser sur sa peau, lui redonner des couleurs, le rendre toute chose. Mais ce qu'il aimait encore plus, c'était le souffle chaud de son amant au creux de son cou. Les bras enroulés autour de sa taille alors qu'il l'enlaçait par derrière et diffusait dans tout son corps cette douce chaleur, qui faisait contraste avec la température extérieure.

°•°

En fin de matinée, le blond avait traîné les pieds jusqu'au building le plus haut de la ville. Il s'était adossé contre la façade, avait sorti son portable et d'un geste parfaitement calculé, téléphoné.

C'était habituel. Pour un rien sa mère s'inquiétait, surtout ces dernières années. Heureusement qu'elle savait le roux à ses côtés. Car nul sait par quels moyens elle se serait téléportée jusqu'à la capitale pour le savoir en sécurité. Madame Han avait eu beaucoup de frayeur de sa vie et une de plus aurait été trop dur à supporter.

L'appel ne fut pas long. C'était juste la routine. Même si la vieille femme aimait s'épancher sur les ragots du village, elle savait que son fils n'était pas toujours d'humeur à l'entendre déblatérer toutes sortes d'histoires farfelues. S'il avait le temps, c'était lors du repas du soir qu'il sonnait à nouveau et bien sûr, pour lui, elle avait toujours un créneau retenu.

Vers midi et quart, les portes automatiques s'ouvrirent. Un magnifique jeune homme à la chevelure de feu sortit du bâtiment, les yeux de félin en quête de leur proie. Quand elle fut trouvé, c'est vers Jisung qu'il se précipita, les bras grand ouverts.

Sans hésitation aucune, le blond s'y projeta et huma la délicate odeur de lavande que son homme dégageait. Les paupières closes, les muscles détendus et emplit d'un sentiment de sérénité, là, perdu dans la chaleur d'un corps, oubliant le froid des flocons tombant sur son visage, il voyait violet. Il voyait ces jolis fleurs où milles abeilles venaient s'aglutiner en été. Il entendait les grillons et les oiseaux, les mots doux de son amant. Auprès de lui, il retrouvait la vue, les sensations, le goût de la vie.

En se détachant, le flamboyant vînt échouer ses lèvres sous son oreille et lui chuchota que cet après-midi, il l'emmènerait voyager. Il y abandonna ensuite un baiser sucré et pour ne pas se faire remarquer par la population dense, se saisit du bras de son aîné d'un jour à peine pour se faufiler à travers la foule.

Si auparavant celle-ci paraîssait, aux yeux de Jisung, l'exclure, dès à présent auprès de l'australien, elle semblait l'accueillir à bras ouvert. Elle ne lui faisait plus peur, il y était à présent indifférent. Peut-être même était-il au final curieux, un jour il en fera totalement partie.

Du coin de l'œil, il aperçut une petite fille, barbe-à-papa à la main tandis que dans l'autre, celle de sa mère y régnait. Et pour la première en fois en trois ans, il se surprit à penser positivement. Au lieu d'envier l'innocence de cet enfant, qui ne connaissait rien au monde des adultes et ne devait probablement ne jamais subir pire que le refus d'une friandise ou d'une balade, il s'imagina offrir à un enfant, la chance de vivre en famille. Il rêva d'un futur où, aux côtés de Felix, il pourrait faire sourire un enfant, le rendre heureux, le choyer et l'aimer tendrement. À cette pensée, ses lèvres s'étirèrent sincèrement.

Le roux s'était arrêté puisque son amoureux ne le suivait plus. Il n'en était pas pour autant dérangé, le visage heureux de celui-ci était le plus beau spectacle qu'il eut l'occasion de regarder. Mais malgré tout, il était pressé, ils avaient un train à prendre.

Sentant une pression sur sa main, Jisung reprit ses esprits et adressa un sourire à sa moitié. Celui-ci le tira à sa hauteur et embrassa sa joue comme si de rien n'était avant de reprendre sa marche, pressé. Les joues du blond, malgré l'habitude se teintèrent de rouges. Son cœur battait la chamade et ses pensées fusaient dans tous les sens.

Au bord de la route, il reconnut la voiture d'un de leurs amis en commun. Seungmin, sans tergiverser, il rentra à l'arrière à côté du rouquin et leur chauffeur attitré commença à avancer.

Pendant toute la durée du trajet, il n'eut aucune informations sur où il était emmené. Fort heureusement, il les connaissait, il était très peu probable qu'il se fasse kidnapper. Tout ce qu'il eut le droit se savoir, c'est que sa valise était dans le coffre, Felix ayant réuni toutes les affaires de Jisung présentes chez lui pour lui faire son bagage.

La musique était mise forte. Ensemble, ils chantaient à tue-têtes les derniers tubes qu'ils connaissaient déjà par cœur. Sans même s'en rendre compte et ayant perdu la notion du temps, ils arrivèrent à la gare. Jisung fronça les sourcils, mais sans jamais remettre en doute son âme-soeur, il le suivit.

Seungmin les salua depuis le quai et moins d'un quart d'heure plus tard, ils furent déjà en route. Éreinté par cette moitié de journée, Jisung ne mit pas longtemps à s'endormir. Sa tête s'échoua sur l'épaule de son amant et celui-ci laissa sa main glisser lentement sur sa cuisse pour y effectuer quelques petits cercles avec son pouce.

Le blond semblait si paisible. S'il ne le connaissait pas, Felix n'aurait jamais deviné que cette période de l'année était la plus difficile pour le petit être à ses côtés.

La neige rappelait à Jisung que tout était froid et que tout disparaissait aussi vite que ça arrivait. Elle lui rappelait qu'il était seul, car il neigeait à l'époque où le roux avait dû repartir en Australie. Elle était tenace, lui avait retourné l'esprit, et en temps record s'était personnifié dans ses cauchemars.

À son retour, Felix avait abbatu l'entité qui hantait ses rêves. Cette grande Dame blanche, blanche ivoire, blanche argent, blanche de lin. La neige n'était plus qu'une vaste étendue albâtre qui avait perdue de sa splendeur. Et le roux savait pertinemment que même si son amour n'en parlait plus, parfois, elle apparaissait encore en rêve pour le terroriser, le violenter, l'assaillir.

Serrant son corps frêle dans ses bras musclés, le flamboyant observa le temps passer, compta le nombre de respiration de son aîné, attendit patiemment leur terminus.

L'ennui ne le prenait pas en grippe. Tant que le blond à présent allongé sur son torse était serein, rien de plus ne lui importait. Pas même les cris des enfants à côté ou les regards des mamies qui les scrutaient. Avec Jisung, il était heureux. C'est tout ce qui comptait. Avec lui, l'ennui paraissait envolé.

°•°

Quand la nuit fut tombée, Felix sut qu'ils étaient arrivés. Le trajet avait été long. Le blond avait rattrapé bien des nuits à ses côtés mais était venu le temps de descendre.

Les yeux tout petits, son réveil ne datait pas d'il y a bien longtemps, Jisung ressemblait à un enfant. Un énième baillement fit perler quelques larmes sur ses joues qu'il effaça d'un revers de manche. Accroché fermement au bras de son fiancé, sa valise roulait sur le sol. Il vit le roux hêler un taxi.

Sortir de sa léthargie demeurait quelque chose de bien compliqué, les bras de Morphée, à son corps, semblaient magnétisés. Sans demander son reste, il suivit son amant dans la petite voiture, salua poliment le chauffeur et se laissa bercer par les remous du carosse ainsi que les caresses de son homme sur ses cheveux blonds cendrés.

Cette fois-ci le trajet fut plus rapide. Jisung eut tout le temps de se remettre d'aplomb, de récupérer toute l'énergie qu'il lui fallait pour affronter le temps qui s'écoule bien trop vite. Si Felix était un élément, il serait son soleil. Il graviterait autour de lui et chaque sourire qu'il lui obtiendrait ferait office de rayons ; aussi revigorant qu'une bouffée de vitamine D.

Main dans la main, ils se lancèrent sur la suite du chemin. Long ou court, Jisung n'en avait aucune idée, tout ce qu'il savait, c'est que le roux l'éloignait de la grande Dame blanche pour son plus grand bonheur. Il l'arrachait vivement de son immense cape froide et l'invitait dans un cocon chaleureux, aussi agréable qu'une soirée au coin du feu.

Sans même voir les minutes passer, Jisung se retrouva sur un bâteau, la côte s'éloignant peu à peu. Un sentiment de soulagement s'insinua dans sa poitrine. C'est comme si jusque là, elle était compressée, renfermée, brusquée et que soudainement, toute la pression retombait. Il se sentait apaisé.

Sans même le dire, Felix s'en était aperçu. Les traits de son amour s'étaient détendus et son expression paisible, la même que quand il dormait, refit surface.

Pour lui aussi, ce fut comme un poids retiré des épaules. Il était difficile de s'en rendre compte mais, pour Jisung, il ne pouvait s'empêcher de constamment s'inquiéter. Le rouquin était sur ses gardes, veillait à son bien-être, mettait en place des stratagèmes pour faire poindre sur son joli minois mille et une couleurs.

Pourtant, à force de puiser toutes ses ressources, de fournir multiples efforts, il s'épuisait. Rien de négatif, loin de là, son esprit lui, restait aussi fort que l'attraction entre le ciel et la terre ; il lui fallait assez de courage pour deux, le temps que Jisung se reconstruit loin de tout ce qui le rongeait à petit feu. C'était plutôt son corps qui subissait les secousses, la fatigue et les trésaillements de son investissement.

Là, où il l'emmènerait, serait un havre de paix. Un endroit où rien ne pourrait les empêcher de se reposer. Un endroit où ils seraient si détendus qu'ils se sentiraient pousser des ailes, qu'ils n'auraient même pas besoin d'utiliser.

Là, où il l'emmènerait, serait l'apogée de tout ce qu'ils ont toujours rêvé. Un monde où chaque petit tracas serait éloignés pour ne leur laisser que les douces images d'un paradis aux couleurs en abondance, où le noir et la blanc n'existeraient pas ; un endroit où tout ne serait que joie sur joie, à chaque petit pas.

Là, où il l'emmènerait, serait le lieu où loi n'y serait pas, où il déciderait de l'épouser. D'une promesse solennelle, il lui prometterait en plus de sa main, son être entier pour un billion d'années.

°•°

Il était très tard, les étoiles brillaient. Sur le devant du bâteau, où l'accès était, grâce au calme de la mer, autorisé, Jisung et Felix traînassaient. Le blond observait les points lumineux dans le ciel, accoudé à la barrière qui le séparait de cette vaste étendue d'eau. Le roux, lui, l'encerclait de ses bras musclés, les mains reposant de chaque côté de son corps.

A ce moment précis, ils n'avaient pas besoin de parler pour communiquer. À travers leurs yeux où la beauté du ciel se reflétait, ils s'écrivaient. Pas de longs messages, non, juste des signaux bien ancrés. De l'amour, qui s'accroîssait toujours plus, qui criait à pleine voix le trop plein. Ils étaient submergés par les vagues d'une mer d'affect. Une mer qui prenait place dans leurs cœurs et qui bien souvent débordait, inondait leurs âmes et divulguait une écume de sensations, paisible, passionnelle, sensationnelle.

Pas besoin de parler quand délicatement, dans le silence d'un d'hiver maintenant chaud et délicat, dans le bleu d'une nuit maintenant sage et fidèle, dans le vent marin maintenant sensible et désorienté et le toucher d'un homme épris maintenant brûlant et concentré, deux lèvres venaient se rencontrer pour s'aimer dans un tendre baiser.

Nul besoin de la parole quand un geste peut exprimer à lui seul mille mots, quand un effleurement peut signifier un roman et quand une caresse peut vouloir dire une vie.

Perdus dans une petite mer dans un immense monde, Jisung et Felix s'embrassaient. Et si aux yeux du cosmos, ils étaient insignifiants, à ceux de leur amant, ils se promettaient un tout. Ils se promettaient du rouge, du rose, du jaune et du orange, du vert, du bleu et du violet ; ils se promettaient la veille, aujourd'hui et demain, le temps qui part et le temps qui vient. L'amour le plus pur qui semble même divin.

S'abandonner devenait de plus en plus aisé quand Jisung et Felix se vouaient une confiance sans limites, qui défiait les lois même de l'infini.

°•°

Le remous des vagues apaisaient l'âme aigue-marine de Jisung. Le charme opérait et les reflets dorés de l'aube s'étalaient sur le bleu de l'eau.

Coincé entre les bras de son fiancé, le blond se sentait en confiance. Son esprit reposait, loin de tous ses cauchemars. Il se sentait jeune, comme à l'époque où rien ne pouvait le tracasser. Il se sentait mieux, pour une fois à la frontière d'être parfaitement heureux.

Et ce n'était pas que l'histoire d'un temps, d'une poignée de secondes, ou de minutes frappantes. C'était le temps d'une vie. Le temps d'une longue musique qui tournait et tournait sans cesse en boucle. C'était le temps de la mélodie de l'âge d'or et du sifflement du bonheur.

Et ce n'était pas que Jisung face à la folie amoureuse, c'était un Jisung qui apprenait. Comme un nouveau-né, chancelant, avançait pied par pied.

Sur une route goudronnée et irrégulière qui avait parfois connu quelques dérapages, quelques accidents. Sur ce même chemin où il s'était fait doublé à de nombreuses reprise. Sur ce même asphalte où Jisung avait oublié le code, où il s'était imaginé une course effrénée avec ses compagnons et par malheur avait fini dans le fossé.

Mais Felix avait été là pour le dépanner. Il l'avait pris sous son aile et l'avait remis sur le bon chemin. Avançant à la même allure en guise de repère.

Et désormais, toujours loin de l'arrivée mais presque autant de la ligne de départ, Jisung roulait sur l'autoroute du bonheur et il espérerait un jour atteindre, l'orée de l'allégresse en compagnie de son acolyte, son fidèle copilote.

Et déjà au loin, Felix apercevait leur point B. Du bout des doigts, il fit mine de le toucher. Indiquant à Jisung, le bout de terre qu'ils allaient pouvoir accoster.

C'était une petite île, chaleureuse même en hiver. Une étendue de sable et une forêt. Mais quand bien même la saison hiémale, la frappait de plein fouet, la Dame blanche n'y était.

Jisung, attentivement, observait le rivage qui se profilait à l'horizon. Il en venait même à regretter de voir la berge s'approcher. Ici, sur ce bâteau, avec Felix à ses côtés, il se sentait si bien, avait nullement l'envie de décrocher.

Pourtant le flamboyant avait organisé en un rien de temps ces vacances improvisées dans le but de le faire décoller. Avec la simple envie, d'envoyer le blond jusqu'aux étoiles, de le faire voyager, de le faire respirer.

《 Quand tu as l'impression d'étouffer, que ta poitrine est opressée, que personne ne comprend que tu es blessé et que tu souhaites juste en finir, rappelle-toi juste d'une chose : je suis à tes côtés.

Tu n'es pas seul.

Je t'aiderais à reprendre ta bouffée d'air, à libérer tes chaînes et à panser tes blessures. Et seulement après, tu verras que c'est toi qui à tout fait. Avec seulement notre soutien, tu t'es toi-même libéré.

Alors, ose. Crie. Raconte. Époumone-toi et repose-toi sur moi. Car je suis là pour toi comme tu es là pour moi. Car je suis toi et que tu peux compter sur moi. Aime-moi comme tu n'as jamais aimé. C'est toi qui nous fait vibrer, c'est toi qui nous donnes la force d'avancer.

C'est toi mon tout et mon im-parfait. 》

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