Je déteste le déni, ce sentiment d'ignorance total

Où même ta réalité est remise en question...

Il te cache d'une vérité rude

Et puis tu plonges dans les ficelles du mensonge et tu finis par t'emmêler au point qu'il t'ait difficile d'arriver à t'en défaire...

Et quand la réalité vient à être amenée à la surface, ce que tu ressentes à ce moment-là et tellement cuisant que tu finis par être encore plus briser !

J'abhorre le déni car il m'a fait espérer ton retour...

Le jour de tes obsèques, alors que ton corps gisait dans le cercueil, je me tenais à tes côtés. 

J'observais ton visage terne qui n'exposer que du vide et rien d'autre 

Et pourtant dans mon illusion à moi, ton visage exprimer une telle sérénité que j'ai crue aux douces paroles que le déni ne cessait de me chuchoter à l'oreille

Il n'arrêtait pas de me dire que tu dormais et que tôt ou tard tu finirais par te réveiller...

Et qu'un beau jour, je reverrais tes beaux yeux bleus, alors j'ai attendu et attendu ton retour

Mais tu n'es jamais revenu...

J'ai longtemps cru que tu m'avais abandonné et égoïstement je t'en ai voulu

Il m'a fallu des années avant de comprendre que tu étais simplement mort 

Quand je l'ai compris, mon cœur s'est déchiré et mon monde c'est écrouler devant moi

Parce que les douces ficelles du mensonge venaient d'être brutalement coupé par les ciseaux d'une vérité rude...