Texte sur le thème de la "nature" pour le concours de Lauwern

Bonne lecture les bg/bgettes ❤

Il fait beau aujourd'hui. Le soleil jaune éclatant se reflète sur la pelouse de mon jardin et l'illumine de lumière bienfaisante. Les cerisiers sont en fleur à cette période de l'année, tout comme les autres arbres présents autours de moi. Deux petits oiseaux bruns volent côte à côte, semblant faire la course avant de se poser au sommet d'un arbre verdoyant. J'entends le TGV qui passe à toute allure de l'autre côté de la forêt. J'entends le bruissement que produit le vent entre les feuilles des arbres colorés. J'entends le bruit de la tempête de pétales qui s'écrase sur le sol vert de ce jeudi 4 mars.

Assise par terre, j'admire la beauté de la nature environnante. J'admire ces formes verticales qui vont se perdre dans le ciel bleu.

Tout est calme autours de moi. Petit à petit, j'oublie les bruits parasites de la ville comme ce fameux TGV, véritable ver de terre de fer, ou encore cet avion, ces voitures. J'oublie aussi le chien du voisin qui aboie contre moi, humble personnage faisant partie du tableau, du vaste tableau du monde. J'oublie le décore, les artifices humains pour m'entourer de décorums naturels. J'imagine une haute cascade vertigineuse allant se fracasser contre des rochers aiguisés. J'imagine une douce symphonie berçant ce lieu calme et magique, reculé de tout, ou seulement deux corps nus se mêlent et s'entremêlent dans une danse envoutante, majestueuse, vivante. La terre sourit devant ce spectacle, le soleil irradie leur peaux blanches et brunes de sa douce chaleur printanière, l'hiver se retire de la danse et le printemps entre en scène. Leurs ombres amoureuses peignent des traits sensuels sur les rochers, et l'eau claire de la cascade miroite sur leur corps étrangers.

Les arbres forment une sorte de haie d'honneur tout autours d'eux, semblant les protéger, les choyer, les aimer. La moiteur de leur corps se perd dans la brise fraiche de cette journée ensoleillée, laissant ce spectacle naturel se dérouler selon les bonnes mœurs de mère nature. Au bout de cette union couleur caramelle, un être vermeil verra le jour, nouveau né bienfaisant parmi les nouveaux nés, résultat d'une équation naturelle de deux âmes mariées.