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23. Séjour à Kyoto

- Ça va Daiki ? Je te sens nerveux... demanda Sawako alors que leur taxi se garait dans la rue des parents de la jeune femme.

- Nerveux ? Pffff ! Non, pas du tout ! J'suis crevé, c'est tout.

La brune n'était pas dupe. Son petit ami avait répondu avec trop d'empressement pour être honnête mais elle savait qu'il avait sa fierté et ne releva pas.

- Je te promet qu'on rentrera pas tard à l'hôtel, lui dit-elle en lui embrassant rapidement les lèvres avant de sortir de la voiture.

Aomine poussa un long soupir puis la suivit à l'extérieur. Il la retrouva figée devant le portillon de l'entrée.

- Ça va pas ? s'inquiéta t-il.

- Je m'excuse d'avance pour tout ce que mon père pourrait te dire ! Et pour ma mère aussi ! s'écria Sawako. Ils sont pas méchants, je t'assure !

Aomine ne répondit rien mais s'empara de sa main pour franchir le portillon et remonter la petite allée jusqu'à la porte. Il prit une grande inspiration et frappa contre le battant à la place de Sawako.

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur une femme d'une cinquantaine d'années. Son visage avait des similitudes avec celui de Sawako et elle avait le même physique. Ses longs cheveux noirs dans lesquels brillaient quelques mèches grises étaient attachés en chignon bas et elle portait un chemisier sur un jean.

- Sawako ! Ma chérie ! s'exclama t-elle en posant les yeux sur sa fille avant de l'enlacer. Tu nous a tellement manqué...

En relâchant son étreinte, elle leva les yeux et découvrit avec surprise le jeune homme qui accompagnait sa fille. Sa bouche forma un "oh" silencieux quand son regard glissa de haut en bas sur Aomine.

-Bonjour, je suis Asami Fukuda. La maman de Sawako. Vous devez être le fameux Daiki Aomine...

- Oui, c'est exact. Enchanté de vous rencontrer.

Asami lui adressa un sourire lumineux avant de faire un clin d'œil complice à sa fille qui rougit violemment.

- Bon, restez pas dehors les enfants. Elle s'écarta pour les laisser entrer dans le hall. Ton père est dans le salon, Sawako. Mais... Où sont vos bagages ?

- Maman, je t'ai dit qu'on ne dormirait pas ici, soupira la jeune femme. On a prit un hôtel dans le centre ville.

- Oh oui, c'est vrai maintenant que tu le dis mais comme avec Genki vous dormiez à la maison, j'ai pensé...

- Bon ! Vous comptez rester dans le couloir ou quoi !? grommela une voix grave depuis le salon.

Asami leur adressa un dernier petit sourire et partit rejoindre son mari. Sawako se tourna vers Aomine avec un regard paniqué.

- Je suis désolée, Daiki ! Et dire que ça fait que deux minutes qu'on est là...

- Arrête de t'excuser, ce qu'ils diront changera pas ce qu'il y a entre nous...

Il se pencha pour déposer un rapide baiser sur les lèvres de la brune quand au même moment un homme d'âge mûr passa la tête dans le couloir.

- C'est pas le meilleur moment pour bécoter ma fille, jeune homme !

Le couple échangea un regard et partit rejoindre les parents Fukuda dans le salon pour dîner.
Haru Fukuda, le père de Sawako était un homme grisonnant au visage sévère et à la carrure imposante. Son regard d'encre, le même que celui de sa fille, ne quittait pas Aomine.

- Alors comme ça vous êtes policier Aomine-san ?

- Oui, répondit simplement le brun ayant peur d'être impoli si il parlait plus.

- C'est un très bon métier, sourit Asumi. N'est-ce pas, Haru ?

- Mouais, Genki aussi avait un très bon emploi et regarde quel genre d'homme il était en réalité !

- Genki était tellement gentil... Et si poli. Il était le gendre parfait !

- On ne peut pas se tromper à nouveau sur ce genre de chose, Asumi. Ma fille mérite mieux qu'un connard qui lui tape dessus!

Alors qu'il pensait que les parents de Sawako en voulaient à leur fille pour cette histoire, Aomine comprit que c'était surtout contre eux qu'ils étaient en colère. Haru Fukuda voulait protéger sa petite fille d'un nouveau malheur.

- Fukuda-sama, je suis d'accord avec vous, intervint alors le brun, faisant lever un regard étonné de Sawako. Votre fille ne méritait pas de vivre une chose pareille mais ce coup du sort m'a fait la rencontrer. Et je vous promet que, quoiqu'il se passe entre nous, je la protégerais !

- Daiki... souffla la jeune femme en le dévisageant.

Asumi lui adressa un sourire attendri tandis que Haru le jaugeait d'un regard indéchiffrable. Le silence s'installa pendant qu'Aomine et son beau père se fixaient.
La mère de Sawako se racla la gorge.

- Aomine-san, Sawako m'a dit que vous aviez joué au basket pendant votre scolarité et que vous étiez plutôt doué, c'est exact ?

L'interessé reporta son attention sur Asumi et ne put retenir un sourire en coin, fier que sa petite amie vante ses talents de basketteur.

- Oui, c'est vrai. J'ai joué avec au collège Teiko et...

- Teiko ? Mais ce n'est pas dans ce collège que jouait la fameuse Génération Miracle ?

- Si...j'en étais l'allier fort.

- C'est fantastique ! s'enthousiasma Asumi. Tu entends ça Haru ? Nous avons l'un des joueurs de la célèbre Génération Miracle sous notre toit !

Le repas continua dans une ambiance moins tendue, la mère de Sawako bombardant le petit ami de sa fille de questions. Cependant, son père, lui, ne décrocha pas un mot et son regard passant d'Aomine à sa fille et inversement.
A la fin du repas, Sawako se leva pour débarrasser et porta la vaisselle sale dans la petite cuisine adjacente. Elle sentit la présence de son père avant même qu'il ne parle.

- Papa, laisse lui une chance, s'il te plaît, lâcha t-elle sans se retourner. Je tiens énormément à lui.

- Tu aimais également Genki...

A cette remarque, la jeune fille posa plus brutalement que prévu la vaisselle sur le plan de travail.

- Je le sais bien et cette erreur, je l'ai payé cher, Papa. Et d'une certaine manière, Daiki l'a payé avec moi. Alors, accorde lui au moins le bénéfice du doute et ton respect.

- D'accord, soupira Haru. Mais qu'il arrête de t'embrasser sous mon toit, du moins tant que vous n'êtes pas mariés...

Sawako ria doucement du côté vieux jeu de son père et se retint de lui rétorquer qu'elle et Daiki faisaient plus qu'échanger des baisers dans l'intimité. Elle savait qu'il n'était pas dupe mais qu'il préférait faire l'autruche sur le sujet.

Le couple retourna à sa chambre d'hôtel peu de temps après. Et Aomine put enfin "toucher" sa petite amie à loisir.

Le lendemain, Sawako fit découvrir sa ville natale à Aomine avec parfois un brin de nostalgie. Dans un certain sens, c'est Genki qui l'avait poussé à partir et sa vie aurait pu se dérouler ici si elle ne l'avait jamais rencontré.
Le midi, le couple retrouva Akashi pour déjeuner et ils discutèrent de tout et de rien. Le capitaine avait été légèrement amusé d'apprendre qu'Aomine ne remportait pas l'unanimité auprès des parents de Sawako.
Le dîner du samedi soir se déroula à nouveau dans la maison d'enfance de la jeune femme. Et si sa mère était littéralement tombé sous le charme d'Aomine, son père quant à lui, ne semblait pas encore être conquis par l'ancien basketteur de génie.
Alors que Asumi le complimentait sur son physique, sur son talent au basket et sur sa carrière de policier, Haru ne lui décrocha pas un mot, à part des remarques acides. Aomine encaissa en se retenant de répondre mais Sawako sentait que son petit ami était en train d'atteindre ses limites.

Cependant Haru insista pour les raccompagner en voiture à leur hôtel ce soir là. Le couple devait rentrer à Tokyo dans la matinée car Aomine travaillait la nuit du dimanche. Une fois, debout sur le trottoir devant l'hôtel, Sawako salua son père et s'apprêtait avec Aomine à monter dans leur chambre. Mais Haru les interpella.

- Sawako, laisse nous seul avec Aomine-san. Je souhaite lui parler.

- D'accord papa... accepta la jeune femme en s'éloignant avec un dernier regard pour son petit ami.

- Aomine-san, commença Haru, je te confie ma fille. Prends soin d'elle, plus rien ne doit lui arriver, je compte sur toi. Tu sembles être quelqu'un de bien  alors prouve moi que je ne me trompe pas, d'accord ?

Il te dit la main au petit ami de sa fille. Ce dernier la regarda quelques instants avant d'afficher un petit sourire en coin en la serrant.

- Comptez sur moi !

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