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14. Sauvetage

Presque un mois  s'était écoulé depuis la mort de Satsuki et Aomine se montrait toujours aussi renfermé. Sawako commençait à s'inquiéter pour lui mais également pour leur couple puisque leurs ébats si passionnés du début n'étaient plus qu'un souvenir. Le brun passait énormément de temps à travailler, cherchant à tout prix et avec l'énergie du désespoir, à résoudre l'affaire de Momoi. Il était également devenu surprotecteur avec Sawako de peur qu'elle ne tombe à nouveau sur Genki. Elle tenta plusieurs fois de le raisonner en lui affirmant que ce dernier était très probablement repartit à Kyoto et qu'il avait laissé tomber mais le brun ne voulait rien entendre.

- J'veux pas qu'il puisse s'approcher de toi! Tu comprends, j'lui donnerais pas l'occasion de te toucher! s'était-il énervé pour clore le sujet.

Sawako avait besoin d'aide. L'aide de personnes qui le connaissaient bien mais elle ne savait pas vraiment vers qui se tourner. Elle avait bien pensé à appeler Akashi mais après leur dernière entrevue, elle avait peur que ce ne soit pas une bonne idée. Mais le souci, c'est qu'au final, elle ne voyait qu'eux.
La brune décida alors de prendre les choses en main, son petit ami au sale caractère, sûr de lui et moqueur lui manquait et elle ne comptait pas le voir disparaître au profit de ce monstre de colère et de culpabilité qu'il était en train de devenir. 

Premièrement, la jeune femme avait besoin de savoir, de sentir que tout allait bien entre eux. Un soir, alors qu'il était affalé sur le canapé devant la télé dans le salon de la brune, elle s'approcha de lui et s'assit à califourchon sur ses jambes, lui cachant ainsi l'écran. 

- Qu'est-ce que tu fais ? s'étonna le brun.

Sawako ne répondit rien mais lui lança un regard suggestif avant de déboutonner sa blouse sous les yeux surpris d'Aomine qui se fixèrent rapidement sur son soutien-gorge. Une fois en sous-vêtement, elle se pencha pour embrasser son cou, collant au passage sa poitrine contre son torse. Elle sourit contre la peau mate du brun en sentant ses grandes mains se poser sur ses hanches puis caresser son dos. Elle fit courir des baisers le long de sa mâchoire pour terminer par embrasser ses lèvres avec ardeur. Aomine se laissa rapidement prendre au jeu et approfondit le baiser tout en dégrafant le soutien-gorge de sa douce brune. Leur étreinte se poursuivit sur le lit de celle-ci et dériva vers ce qu'elle avait espéré.

- C'était...super... lâcha un Aomine essoufflé et en sueur, un peu plus tard.

- Ravie que ça t'ais plu, pouffa Sawako, encore à moitié couchée sur lui avant d'ajouter un peu plus sérieusement. Tu m'avais manqué...

- Pourquoi tu dis ça ? On est presque tout le temps ensemble.

- C'est vrai, mais pas proches comme ça, pas comme un couple... dit-elle les joues rouges et en évitant son regard, gênée de lui ouvrir son cœur. J'ai eu peur que, peut-être, tu commençais à te lasser de moi, ou quelque chose comme ça...je...

- Arrête, la coupa t-il en pinçant ses joues entre son pouce et son index. T'es bête ou quoi ?

- Mais...che...dis chuste... marmonna Sawako à cause des doigts d'Aomine sur ses joues.

- Stop, j'ai saisi le message! Mais j'veux pas t'entendre dire ce genre de choses. Tu n'as pas encore compris que...enfin que...tu compte beaucoup pour moi...

Ses doigts, toujours sur les joues de la brune, glissèrent vers son menton pour lui faire lever les yeux vers lui. Il plongea alors son regard saphir dans celui d'encre de Sawako et elle comprit ce qu'il lui disait silencieusement. Aomine n'était pas un bavard romantique, ni même très à l'aise avec les mots en général. Pour lui, c'était les actions qui comptaient le plus donc il l'attira à lui et ses lèvres s'unirent à celles de la brune dans le baiser le plus tendre qu'il n'ait jamais donné. Il la sentit complètement chavirer et perdre ses moyens, ce qui le fit sourire contre sa bouche, fier de son petit effet. Alors qu'il la libérait de son emprise, Sawako reposa sa tête sur le torse à la peau brune et se lova contre lui.

- Je t'aime aussi, murmura t-elle tandis qu'il l'enlaçait à moitié somnolant.

Première phase réussie, songea t-elle en s'endormant à son tour.

A partir du lendemain, Aomine se montra plus ouvert à Sawako et se remit à sourire. Mais on pouvait toujours sentir la colère bouillonner en lui et souvent après ses gardes, il descendait au terrain de street pour se défouler. C'était sa manière d'extérioriser ses émotions cependant la jeune femme sentait que ça ne suffirait pas sur le long terme, surtout en jouant seul. Il avait besoin d'adversaires et d'adversaires à sa mesure. Elle profita d'un samedi après-midi où elle le regardait faire des paniers pour aborder le sujet.

- Daiki ? Ça te manques pas de jouer contre de vrais adversaires ?

- Si, évidemment! dit-il en shootant dos au panier. Mais ils sont tous tellement nuls...y'a pas moyen de jouer sérieusement contre ces minables. Y'en a pas un qui peut me tenir tête!

- Même tes anciens coéquipiers de la Génération Miracle ? 

- Non, eux c'est différent. A l'époque, je devais me donner à fond pour jouer contre eux. Je serais curieux de voir leur niveau aujourd'hui...avoua le brun en prenant son élan pour faire lay up. 

Une fois rentrés, Sawako profita que Aomine soit sous la douche pour passer un coup de fil. Son interlocuteur décrocha à la seconde sonnerie. Rien que le ton de sa voix était intimidant et la brune bafouilla légèrement en se demandant bien quelle idée elle avait eu de l'appeler. Elle prit cependant une grande inspiration pour se reprendre.

- Bonjour, Akashi. C'est Sawako Fukuda...On s'est vu à la cérémonie en l'honneur de Momoi et ... euh...tu m'as donné ton numéro pour que je t'appelle en cas de besoin.

- Sawako Fukuda? Ah oui, bien sûr. Tu es la petite amie d'Aomine, n'est-ce pas? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

Sawako expliqua la situation du mieux qu'elle put à Akashi qui répondit favorablement à ses suggestions. 

- Très bien, je vais en parler aux autres mais je peux d'ores et déjà te dire que tu peux compter sur nous. Je t'enverrais les détails par message rapidement.

La jeune femme le remercia et raccrocha juste avant que Aomine ne sorte de la salle de bain, une serviette sur la tête. Elle lui sourit innocemment en s'approchant de lui pour l'embrasser sur la joue.

- Qu'est-ce qui te prends? lui demanda t-il, suspicieux. 

- Rien du tout ! Tu bosses à quelle heure ce soir ? lança t-elle pour changer de sujet.

- 17h...jusqu'à demain matin 7h. Mais tu sais que si t'as un souci, tu...

- Je t'appelle, finit Sawako à sa place en soupirant. Oui, je sais ! Mais que veux-tu qu'il arrive en une nuit ?

Il fallait vraiment qu'elle trouve une solution à ce problème. Elle y pensa toute la fin d'après-midi, après le départ du brun. Même si elle trouvait cela étrange que Genki ne soit pas revenu à la charge, elle voulait se persuader que c'était la présence de Daiki dans sa vie qui avait effrayé le châtain et qu'il était bel et bien repartit pour Kyoto. Mais comment en être sûre et surtout comment en convaincre Aomine afin qu'il se détente un peu.

 En voulant se préparer pour aller se coucher, Sawako réalisa que sa brosse à dent était resté dans l'appartement du jeune homme. Elle poussa un soupir en enfilant par dessus son mini-short, un t-shirt d'Aomine qui traînait sur le lit, et se décida à traverser le couloir pour récupérer son bien. A peine eut-elle inséré la clé dans la serrure qu'une voix résonna dans le couloir et lui glaça le sang.

- Bonsoir, Sawa-chan... 

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