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13. La tempête

Ce soir là, Aomine ne repassa pas à l'appartement et Sawako s'angoissa de ne pas le voir revenir jusqu'à ce qu'elle entende, éveillée dans son lit, la porte du jeune homme claquer. Elle sentait que quelque chose n'allait pas depuis ce coup de fil mystérieux mais pourquoi n'était-il pas venu chez elle, la voir, lui parler ? Cependant, elle se raisonna en se disant qu'il avait peut-être besoin d'espace quelques heures et qu'il viendrait la trouver, le lendemain après le travail. Et sur cette pensée, elle s'endormit d'un sommeil troublé.

La journée du lendemain traîna en longueur pour Sawako qui ne pensait qu'à Aomine. Elle était allée frapper à sa porte, le matin même, pour voir si il allait bien mais n'avait obtenu aucune réponse. Soit il n'était pas chez lui, soit il n'avait pas voulu lui ouvrir mais les deux possibilités l'inquiétait. Lorsqu'elle rentra chez elle, la jeune femme fit une nouvelle tentative devant l'appartement du brun mais une fois encore, seul le silence lui répondit. Elle décida alors de l'appeler sur son portable. Sans succès. Ne pouvant rien faire d'autre qu'attendre qu'il réapparaisse, Sawako sortit pour faire des courses au konbini néanmoins, une fois dehors, elle fut poussée par quelque chose, son instinct peut-être, à passer par le parc. 

Le soleil entamait sa descente et les allées bordées d'arbres étaient plongées dans une lumière orangée. Le ciel, partagé entre le bleu, le rose et le rouge, et la température douce rendaient ce début de soirée presque magique. Un bruit de rebond attira l'attention de Sawako qui marcha alors jusqu'au terrain de street sur lequel elle avait vu Aomine jouer pour la première fois. Il était là. Seul, à faire des shoots que personne n'aurait pu contrer, des enchaînements de mouvements que personne n'aurait pu stopper. La brune poussa un soupir de soulagement et s'accouda à la barrière pour le regarder, comme cet après-midi là. Toutefois, elle remarqua rapidement qu'il ne semblait pas dans son état normal, il semblait dégager une sorte d'aura sombre, presque effrayante. Elle s'aventura alors sur le terrain au moment où le brun mit un dunk si puissant que l'arceau lui resta entre les doigts. 

- Daiki ? l'appela t-elle doucement dans son dos. Tu...tu vas bien ?

Aomine fixa quelques secondes l'arceau dans sa main comme si il ne comprenait pas vraiment comment ce bout de métal avait pu se retrouver là avant de le lâcher au sol et de se retourner vers la jeune femme. Il avait le visage grave et son regard était sombre mais également triste.

- Sawako ?

- Daiki, qu'est-ce qu'il se passe ? dit-elle en s'approchant encore de lui tout en cherchant son regard.

- Ils...hier soir...ils...ont débranché Satsuki...bredouilla Aomine. C'est terminé...elle est plus là...

C'est alors qu'il tomba à genoux devant Sawako pour l'enlacer et enfouir son visage dans sa poitrine, des larmes roulant silencieusement sur ses joues. Il se raccrochait à elle comme à une bouée qui l'empêcherait de se noyer, ses doigts agrippant le tissu fin de son t-shirt. La jeune femme se sentit complètement démunie devant les sanglots d'Aomine. Lui qui était si fort, si arrogant, on ne pouvait pas envisager qu'il puisse craquer. Elle ne pouvait qu'imaginer sa douleur et sachant que quoiqu'elle dise, elle ne pourrait pas le consoler, elle se contenta de déposer ses lèvres sur sa tête tout en caressant ses cheveux pour le calmer.

Une fois fois ses sanglots épuisés, Aomine expliqua d'une voix rauque que les parents de Satsuki l'avaient appelé, la veille au soir, pour le prévenir qu'ils avaient pris leur décision au sujet de leur fille. Les protestations du brun n'avaient rien changé et il eut seulement quelques minutes pour  dire adieu à son amie avant que les machines ne soient stoppées. Tout c'était passé si vite qu'il avait eu l'impression de rester à l'hôpital moins d'heure pourtant en rentrant chez lui, il réalisa qu'il était parti plus de cinq heures. Il avait passé une majeur partie de la journée à essayer de réaliser, couché sur son lit puis il était venu sur le terrain de street pour évacuer sa tristesse.

La cérémonie en l'honneur de Momoi se déroula quelques jours plus tard et dans ce laps de temps, Aomine s'était renfermé sur lui-même. Sans se montrer désagréable avec elle, le brun était distant. Sans se montrer froid, il ne faisait pas preuve de tendresse. En fait, il était comme lorsque Sawako l'avait rencontré la première fois. La jeune femme avait hésité à l'accompagner à la cérémonie, pensant qu'il n'avait pas besoin de sa présence durant ce moment intime, mais lorsqu'elle lui avait soumis l'idée, il avait serré ses doigts fins dans sa main.

- Non, viens, s'il te plait, avait-il dit.

Et maintenant, il se tenait à côté elle avec sa chemise sombre sous sa veste noire et le visage inexpressif. Le moine lut les textes de rigueur à cette occasion, les prières et différentes offrandes au défunt furent faites dans la sobriété et pendant tout ce temps, Aomine ne lâcha pas la main de Sawako. Son regard restait dans le vague et aucune larme se coula sur ses joues cependant la brune pouvait sentir la douleur qui émanait de lui. 

Lorsque la cérémonie fut terminée, ils sortirent pour attendre les parents Momoi et leurs présenter leurs condoléances. Daiki était appuyé contre un arbre du parc du temple, les mains dans les poches et les yeux baissés pendant que Sawako regardait les gens sortir. Il y avait beaucoup de monde, des gens de leur âge qui avaient dû être des amis de jeunesse de Satsuki et qui avaient eu la chance de continuer leur vie. Son regard fut soudain attiré par un groupe d'hommes qui se démarquaient du lot, par leur taille d'abord mais également par l'aura écrasante qu'ils dégageaient tous. Ils avaient la même présence que Aomine. Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur en découvrant le visage du jeune homme en tête du groupe. Seijuro Akashi. Ces types étaient la Génération Miracle, bien évidemment. Comme si il avait senti ses vieux coéquipiers, Aomine releva la tête et croisa le regard pénétrant de son ancien capitaine. 

Le petit groupe se détacha alors de la foule pour s'approcher du couple, légèrement en retrait. Sawako ne put s'empêcher de les détailler un par un. Ils étaient cinq, Akashi, Kise, Midorima, Murasakibara et un type aux cheveux bleus clairs. Ils n'étaient clairement plus des adolescents, ce fait la marqua surtout pour Akashi qu'elle avait connu au lycée à Kyoto. Il devait mesurer plus d'1 mètre 80, à présent et ses traits étaient devenus ceux d'un homme tout comme sa carrure mais son regard était resté le même, pénétrant et déstabilisant. Tous avaient le visage grave et une tristesse brillaient dans leurs yeux, car après tout eux aussi avaient grandi avec Satuski. Quand ils arrivèrent enfin à leur hauteur, Sawako se sentit littéralement écrasée par leur aura et eut un petit mouvement de recul.

- Je...je vais vous laisser discuter, Daiki, chuchota t-elle en s'apprêtant à partir.

- Reste, dit-il simplement en lui saisissant doucement le poignet pour l'attirer contre lui.

- Bonjour, Aomine, salua Akashi. Ça faisait longtemps...

- Vous êtes venus ? sembla s'étonner le brun. Pourquoi ?

- Aomine-kun...soupira le plus petit, celui aux cheveux bleus clairs. Ne sois pas comme ça, nous étions tous attachés à Momoi. Tu n'es pas le seul à avoir perdu une amie.

- Kuroko a raison, continua Kise. Nous étions tous des amis, non ? On est là pour toi, Aomine...

- Mouais, c'est ça...lâcha le brun avec un petit rire moqueur avant de s'éloigner de ses anciens camarades.

Tous les membres de la Génération Miracle le suivirent du regard, à l'exception d'Akashi qui dévisageait Sawako. Cette dernière déglutit avec difficulté sous le regard perçant du rouge qui lui demanda de but en blanc :

- Qui es-tu ? Sa copine, je suppose...Tiens, dit-il en lui tendant une petite carte avec un numéro de téléphone. Si il a besoin de nous, appelle moi.

- Sawako ? Qu'est-ce que tu fous, tu viens ? l'appela Aomine. 

- Oui, oui, j'arrive! s'empressa de dire la brune en courant pour le rejoindre tout en prenant au passage la carte des mains d'Akashi.


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