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12. Le calme...

Le lendemain, Sawako se réveilla à nouveau la première, le dos contre le torse de son amant et son regard croisa encore celui de la jeune fille aux cheveux roses. Qui pouvait-elle être ? Sa sœur ? Une ancienne petite amie ? Sa curiosité était piquée au vif. Elle fixa la photographie pendant de longues minutes, explorant de nombreuses possibilités.

- Elle s'appelle Satsuki. Satsuki Momoi, expliqua la voix grave d'Aomine dans son dos.

- Qui est-ce?

- Mon amie d'enfance.

- Oh...Et tu la vois souvent ? Tu ne parles jamais d'elle...

- Environ deux fois par mois. Tu voudrais que je te la présente ? On peut allez la voir cet après-midi, si tu veux...

- Mais...je, euh, je sais pas, paniqua Sawako à l'idée de rencontrer cette jeune femme qui devait le connaître par cœur. Je peux pas débarquer comme ça...Elle a peut-être pas envie de me voir...

- T'inquiètes, ça se passera bien, dit-il en commençant à embrasser son cou et à balader ses mains sur son corps pour la calmer. 

Les baisers et caresses d'Aomine réussirent à la détendre et leur câlin se transforma rapidement en quelque chose de plus passionné. Ce n'est que vers 10h30 qu'ils se décidèrent à quitter le lit et Sawako songea qu'il était temps pour elle de retourner plus de dix minutes dans son appartement. En repensant à la soirée de la veille, des rougeurs colorèrent ses joues. Ça avait été tellement...IL avait été tellement...WAHOU! Elle avait la sensation qu'elle ne se serait jamais rassasiée de lui. 

Le brune prit une longue douche et se prépara pour aller rencontrer Momoi. Elle était nerveuse à cette idée. Et si la rose ne l'aimait pas, si le courant ne passa pas ou même pire si elle demandait à Aomine de rompre... Sawako se promit de faire bonne impression tout en s'habillant et rejoignit le brun à chez lui en début d'après-midi. Le couple prit un train et durant tout le voyage, la jeune femme fixa ses pieds en silence, trop tendue pour parler.

- Pourquoi t'es si nerveuse ? lui demanda Aomine en lui prenant la main pour la guider vers un grand bâtiment vitré. J't'ai dit que ça allait bien se passer...

Lorsque Sawako leva la tête, elle fronça les sourcils en apercevant le grand panneau "HÔPITAL". Qu'est-ce qu'ils faisaient ici ? Momoi était-elle infirmière ?

Aomine ne passa pas par l'accueil et monta directement dans les étages pour finalement s'arrêter devant un comptoir où une infirmière lui adressa un sourire entendu, comme si il était un habitué des lieux. 

- Pour Satsuki Momoi, s'il vous plait, dit-il simplement.

Après avoir obtenu l'accord de l'infirmière, le couple se dirigea dans le couloir pour enfin faire face à la porte portant le numéro 87-C. Sawako avait peur de comprendre ce qui se trouvait derrière cette porte et sentit une boule lui serrer la gorge. Puis le jeune homme entra, la tirant à sa suite. En découvrant la scène, la brune plaqua un main sur sa bouche et regarda Aomine se pencher pour déposer un baiser sur le front de Satsuki. Car c'était bien elle, allongée dans ce lit et reliée à des machines. 

- Salut Satsuki, dit doucement Aomine, je t'ai amené quelqu'un que j'aimerais te présenter...

Il tourna son regard vers Sawako, toujours plantée devant la porte, et tendit la main pour l'inviter à le rejoindre au chevet de son amie. Elle hésita quelques secondes puis s'avança, les yeux rivés sur la jeune fille. Ses longs cheveux roses étaient exactement comme sur la photographie et Sawako n'eut aucun mal à imaginer le regard à la fois amusé et exaspéré qu'elle lancerait à Aomine, ou bien son sourire doux et lumineux.

- Sawako, je te présente Satsuki Momoi.

- Que...que lui est-il arrivé ? osa demander la brune d'une petite voix.

- Elle s'est fait agressée à la sortie d'un bar, il y a bientôt cinq ans, soupira Aomine. Elle a été...violée et tabassée avant d'être laissée, inconsciente, dans une ruelle. Le ou les types qui lui ont fait ça l'avaient très probablement drogué avant, car elle n'avait bu qu'un seul verre. Elle rentrait toute seule et ses enfoirés en ont profité...

- C'est pas ta faute, Daiki...tenta de le réconforter Sawako en entendant la culpabilité dans sa voix. Tu n'étais même pas là... Tu ne peux pas toujours jouer les héros...

- C'est exactement ce que Satsuki aurait dit, ria amèrement le brun. Tu sais, je pense qu'elle t'aurais apprécié. Même si elle t'aurais sorti un discours sur-protecteur... comme elle a osé le faire à ma première petite copine au collège...du style, si tu lui fais du mal...

Aomine raconta certains de ses souvenirs avec la rose et son visage s'illumina, tandis que Sawako l'écoutait parler avec tendresse. Le bipper du policier le coupa dans sa nostalgie et il sortit dans le couloir pour rappeler son boulot. La brune se retrouva seule dans la chambre, les bips du respirateur de Momoi comme unique son dans le silence pesant. Elle posa son regard sur Satsuki et, sans trop savoir pourquoi, se leva pour lui prendre la main.

- Je suis contente de te connaître, chuchota t-elle. Et je te promets de prendre soin de lui et de ne pas lui faire de mal. Tu sais, je crois que je l'ai...

- Sawako ? On y va, la coupa Aomine en entrant dans la pièce. Je dois aller bosser et faut que je passe chez moi me changer.

- Oh! Très bien, d'accord, dit-elle en se levant les joues roses et en espérant qu'il n'avait pas entendu ses derniers mots pour Momoi. Allons-y.

Sur le chemin du retour, Aomine passa son bras sur les épaules de Sawako de façon nonchalante. Mais cette dernière sentait que son beau brun était préoccupé.

- Quelque chose ne va pas ?

- J'vais bosser jusqu'à dimanche soir et j'suis pas tranquille de te laisser toute seule... J'aime pas l'idée que tu puisses tomber sur cette ordure, avoua t-il, grognon.

- Calme toi...Tu peux pas toujours rester avec moi. Et puis, il n'y a aucune raison que je tombe sur lui en 24h, le rassura t-elle malgré le nœud qu'elle avait dans le ventre. 

Les paroles de Sawako furent prémonitoires puisque rien de particulier ne se produisit jusqu'au retour d'Aomine. Le week end fut tout ce qu'il y a de plus calme et ordinaire. Genki ne montra pas le bout de son nez et cela pendant toute la semaine suivante. La jeune femme commença à penser que sa confrontation avec Aomine l'avait fait réfléchir et qu'il avait laissé tomber alors peu à peu, au fil des jours, la vie reprit son cours normal. Sauf que maintenant il y avait un brun ténébreux qui partageait la plupart de ses nuits. 

Le dimanche soir suivant, le couple passait la soirée dans l'appartement de Sawako et attendait que le livreur de pizza se décide à venir avec leur commande. Le jeune homme feuilletait son exemplaire de Basket Magazine dans le canapé pendant que la brune s'amusait à le dessiner en pleine concentration. Elle mordillait son crayon en le fixant lorsque Aomine leva les yeux vers elle et sourit d'un air arrogant.

- Tu te rinces l'œil ?

- Oui, avoua simplement Sawako. 

- Et alors ? T'aimes ce que tu vois ? 

- Hmmmm, oui mais si tu quittais ton t-shirt, ça serait encore mieux...le provoqua t-elle gentiment avec un regard entendu.

Aomine se plaça devant elle et la fit se lever pour la surplomber de toute sa hauteur, toujours avec un sourire arrogant sur le visage. Il prit ensuite les mains de la jeune femme pour les placer sous son t-shirt et se pencha à son oreille pour lui susurrer quelques mots d'une voix suave.

- Enlève le moi alors...

Alors qu'il commençait à embrasser le cou de sa petite amie, la sonnerie de son portable résonna dans sa poche. Il soupira en se redressant avant d'attraper le téléphone.

- Si c'est ce crétin de livreur qui trouve pas l'adresse, je te jure que...Il s'interrompit en voyant le numéro et fronça les sourcils en décrochant, sérieux. Allô ? 

Au fur et à mesure que son interlocuteur parlait, son visage devenait de plus en plus blême et fermé. 

- J'arrive ! lâcha t-il d'un ton froid avant de raccrocher et de se diriger vers la porte en ajoutant pour Sawako. On se voit plus tard...

Puis sans un regard pour elle, il quitta l'appartement.

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