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10. Mise en garde

Aomine s'installa comme d'habitude sur la chaise, près du lit de Satsuki, après avoir embrassé son front. Il fronça légèrement les sourcils en détaillant le visage de son amie d'enfance. Elle semblait différente, plus pâle.

- Salut, Satsuki, j'ai pas mal de choses à te raconter aujourd'hui...

Il lui parla des avancées de l'enquête sur son agression, de sa vie et forcément la conversation à sens unique arriva sur Sawako et son passé.

- Si tu savais comme j'ai envie de le défoncer ce mec pour tout ce qu'il lui a fait !

Bip, bip, bip, bip.

- Je sais ce que tu penses...Que je suis flic alors je dois laisser la justice faire son boulot, soupira t-il en se passant une main dans les cheveux. Le problème, c'est que sur le papier, il est irréprochable cet enfoiré ! Même pas une amende impayée ! Mais j'dois faire quelque chose... Elle est terrifiée par ce type, Satsuki ! Comment a t-il fait pour la retrouver ? Elle m'a dit que personne ne savait où elle était...

Bip, bip, bip, bip.

- Tu sais que ce matin, elle m'a demandé pourquoi j'avais arrêté le basket, souria t-il après un moment de silence. Et le regard qu'elle a posé sur moi à ce moment précis, on aurait dit toi quand tu me demandais d'aller à l'entraînement...

Bip, bip, bip, bip.

- Ouais, je sais qu'il faut que je te la présente ! Mais j'sais pas trop comment aborder le sujet...

De petits coups secs retentirent contre la porte avant qu'un médecin n'entre dans la chambre.

- Aomine-san? Bonjour, je suis Nashima Namamoto, le médecin en charge de Momoi. Je souhaiterais vous parler, si vous pouviez m'accorder quelques instants.

- D'accord, dit Aomine en fronçant les sourcils devant l'air sérieux du type en blouse blanche face à lui.

- Très bien, voilà, Aomine-san. Momoi est dans un coma profond depuis bientôt cinq ans, comme vous le savez. Cependant, ces derniers temps, nous avons remarqué une certaine défaillance de ses organes vitaux et de son système nerveux. Alors bien-sûr, nous pouvons continuer à la maintenir en vie mais, malgré tout cela va bientôt confiner à l'acharnement thérapeutique. Le corps médical en charge des soins de Momoi et moi même en avons donc informé ses parents à qui revient la décision finale mais je sais que votre avis peut peser lourd dans la balance et nous...

- Attendez, attendez ! le coupa Aomine. Vous êtes en train de me demander mon accord pour débrancher Satsuki ?

- Et bien, non, pas vraiment car comme je vous l'ai dit, cette décision revient à ses parents mais vous êtes proche de la famille et peut-être pourriez vous les aider à opter pour le meilleur choix.

- Je vous arrête tout de suite, il est hors de question que je sois d'accord pour qu'on la débranche ! s'énerva le brun. Elle est encore en vie et je la laisserais pas tomber après tout ce temps !

Furieux, Aomine quitta la chambre puis l'hôpital. Une fois dehors, il s'accouda à la barrière surplombant la rivière et respira profondément, le visage dans les mains, pour tenter de se calmer. Après tout le sujet avait déjà été abordé à mainte reprise et les parents de Satsuki avaient toujours refusé de la débrancher, alors c'était sûrement pas ce nouveau médecin qui allait changer ça. Il sortit son téléphone pour le rallumer et en voyant l'heure, il se mit à courir vers la rame de train.

- Merde! jura t-il. Avec ces conneries, j'suis à la bourre!

Lorsque la fin de journée arriva enfin pour Sawako, elle sortit de son immeuble et salua Shiuri pour se diriger vers sa rame de train. C'est en traversant la place qu'elle sentit un regard sur elle. Cette sensation lui glaça le sang et sans le voir, elle savait que c'était lui. Il était là. Elle accéléra le pas en le cherchant des yeux pour finalement le percuter de plein fouet. Sa main s'enroula autour du bras de Sawako pour l'empêcher de tomber.

- Bonjour Sawa-chan, la salua t-il naturellement avec sourire.

- Genki ! Qu'est-ce que tu fais là ?

- Tu m'as tellement manqué, ma puce, dit-il en l'attirant contre lui pour la serrer dans ses bras. Je t'avais dit que je te retrouverais toujours.

- Lâche moi! se débattit Sawako en s'extirpant de son emprise. Je te préviens, je vais hurler si tu t'approche de moi!

- Mais pourquoi voudrais-tu hurler ? ria Genki. Si tu fais ça, tout le monde va te prendre pour une folle...Il faut qu'on discute, ajouta t-il ensuite sérieusement. Viens, allons dans un coin plus tranquille.

Le châtain s'empara avec force de son poignet et la traîna à sa suite vers une petite rue adjacente, moins fréquentée.

- Arrête, je te dis ! Tu me fais mal, Genki! Lâche-moi!

- Depuis quand as-tu autant de caractère, Sawa-chan ? C'est ton voisin flic qui a une si mauvaise influence sur toi ? cracha Genki. Je suis sûr qu'il te baise en plus, ou en tout cas il en a envie ! Je devrais peut-être lui dire deux mots, pour qu'il ne touche pas à ce qui ne lui appartient pas...

Alors qu'ils allaient pénétrer dans la ruelle à l'abri des regards, Sawako vit une autre main sur son poignet, une grande main à la peau mate. Elle leva les yeux vers son propriétaire et sentit son cœur se serrer de soulagement.

- Elle t'a dit de la lâcher ! grogna Aomine en tirant la brune vers lui.

Genki surpris par cette intervention n'eut pas le réflexe de la retenir si bien que Sawako se retrouva rapidement derrière l'imposante carrure d'Aomine, hors de portée.

- Tiens, tiens quand on parle du loup...sourit Genki. Notre cher agent de police ! Si vous permettez, Sawako et moi devons discuter de choses personnelles...

- Si tu t'approches d'elle, je jure que j'te tue!

Le sourire du châtain s'effaça lentement pour laisser place à un rictus mauvais. Il marcha sur Aomine malgré leurs quinze bons centimètres de différence et le dévisagea avec mépris.

- Et t'es qui pour dire ça ? Son mec ? Ou juste le voisin qui espère la baiser ? Tu veux un scoop, play-boy, moi je l'ai baisé...et c'est pas toi qui va m'empêcher de recommencer ! Alors dégage ! Il appuya ses derniers mots en bousculant le brun pour saisir à nouveau Sawako.

Aomine fut plus rapide et s'interposa en le frappant d'un violent coup de poing au visage qui l'envoya par terre. Genki se releva, la lèvre fendue, en crachant un peu de sang et se massa la mâchoire avant lancer un regard amusé au brun.

- Oh, oh! On se calme, play-boy !

Il réajusta sa chemise et sa veste comme si de rien n'était, toujours en souriant mais lorsque ses yeux se posèrent sur Sawako une lueur mauvaise y brillait.

- Tu fais la maligne parce que t'es planquée derrière ton armoire à glace mais une fois qu'il aura vu que tu vaux pas vraiment le détour, il te laissera tomber... Sawa-chan, ma puce, il y a que moi pour toi...

Aomine serra les poings et s'apprêta à le frapper à nouveau mais Sawako s'agrippa à son bras pour l'en empêcher en remarquant que de plus en plus de passants les dévisageaient.

- Non! Aomine-kun! Viens, on rentre...

Avec un dernier regard noir pour Genki qui affichait toujours un sourire narquois, il se laissa guider par la brune vers la rame de train en passant un bras sur ses épaules.

- J'suis désolé d'être arrivé à la bourre, Sawako. Si j'étais arrivé à temps, cet enfoiré ne t'aurais pas approché !

- Ne t'en fais pas, je savais même pas que tu comptais venir...Mais tu n'aurais pas dû le frapper, ça risque de t'attirer des problèmes !

- Quels problèmes ? J'suis flic, j'te rappelle...fit remarquer Aomine en haussant des épaules. J'suis bien placé pour savoir que la police a autre chose à faire que gérer ce genre de conneries !

- Si tu le dis.... N'empêche il aurait pu te blesser...

- Pffff ! Arrête, me fais pas rire...se moqua t-il en se baissant lui embrasser le haut du crâne. Bon ce soir, chez toi ou chez moi ?

- Tu veux qu'on passe la soirée ensemble ? s'étonna Sawako en rougissant jusqu'à la racine des cheveux.

- Ben ouais, ria t-il devant la mine gênée de la brune, tu me dois une partie de Mario !

Le rire de Sawako se mêla à celui du brun alors qu'ils passaient la porte de la résidence, juste avant que les premières gouttes d'un orage tombent sur eux.

- Ah, les jeunes ! On dirait que vous vous entendez bien, observa la vieille Takada. C'est bien pour vous. Vous formez un joli couple, mes enfants...

- Merci mamie ! balança nonchalamment Aomine sans s'arrêter, sous le regard à la fois amusé et indigné de Sawako.

- Aomine ! Un peu de respect...Excusez le, Takada-san ! bredouilla la brune en s'inclinant devant leur voisine.

La vieille lui sourit aimablement avant de rentrer chez elle tandis que Sawako rejoignait Aomine devant leurs portes d'appartements.

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Petit avertissement !
Le chapitre suivant est un lemon exclusivement.
Vous pouvez passer ce chapitre destiné à un public averti sans rien perdre de l'histoire.





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