Chapitre 10
Aux alentours de huit heures, j'entendis du bruit dans la cuisine, ce qui me réveilla. Bilan de la nuit : cinq heures de sommeil et un mal de crâne. Les vacances commençaient à merveille. Allongée dans mon lit, j'observai les faibles faisceaux de lumière qui balayaient la pièce. Il y a quelques mois, j'adorais observer les rayons du soleil qui illuminaient les murs de ma chambre. Durant ces quelques minutes, je faisais le fil de ma journée. J'imaginais la tenue parfaite pour lui plaire, planifiais un petit-déjeuner pour nous, prévoyais une petite sortie hors du lycée et envisageais notre moment à la cabane. Mais tout avait volé en éclat. Un instant. Une minute.
Alors maintenant, je haïs profondément cette luminosité qui perçait tel un espoir dans mes tourments. Il fallait se rendre à l'évidence, mon cœur était empli de noirceur. Il n'y avait plus rien à sauver. Prenant mon courage à deux mains, je me levai tranquillement afin d'aller voir qui pouvait faire autant de bruit un samedi matin. Descendant les escaliers le plus silencieusement possible, j'entendais des tintements de verres. Arrivée en bas, j'aperçus Luce dos à moi, écouteurs sur les oreilles en train de cuisiner. Je pris place alors autour de la table attendant qu'elle me remarque. Concentrée sur sa préparation, elle dansait tout en fredonnant un vieil air français. Au bout de quelques minutes, elle se retourna, sursauta et lâcha la cuillère qu'elle avait entre les doigts en me voyant la fixer.
– Merde Lilou ! Tu m'as fait peur ! s'exclama-t-elle en posant la main sur son cœur.
Je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant. Elle paraissait à la fois joyeuse et paisible. Je l'enviai.
Je la regardai se déplacer et m'apporter à manger malgré mon refus. Je ne luttai pas, je savais que si je protestai, je m'engagerai dans une bataille perdue d'avance. Alors que je commençai à petit-déjeuner, je sentis son regard sur moi. Je relevai la tête et elle était là. Debout, le plat des mains sur l'îlot central, devant moi, me fixant. Ses billes charbonneuses ne présageaient rien de bon.
– Hier, je n'ai rien dit, mais tu peux m'expliquer les traces sur ta gorge ? demanda-t-elle en brisant le silence qui s'était installé.
Je me levai de table, me précipitai vers le miroir de l'entrée et observai mon terne reflet. J'avais en effet des marques dans le cou et sur les clavicules, c'était sûrement dû à ma douche active en rentrant. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ?
Je me retournai et je vis qu'elle attendait toujours ma réponse. Je ne pouvais pas lui dire ce qui s'était passé la veille. Je ne pouvais pas lui dire que je m'étais sentie sale. Je ne pouvais pas lui dire à quel point tout ce merdier me tuait. Il fallait que je réfléchisse vite, très vite.
– Honnêtement Luce, j'en sais rien, je sais qu'hier je me suis grattée, mais je ne pensais pas que ça avait laissé des marques.
– C'est tout ce que tu as trouvé ? demanda-t-elle en haussant les sourcils. On dirait plutôt que quelqu'un a serré ou frotté à cet endroit. J'espère que Vincent n'a pas recommencé...
– Non ! répondis-je rapidement.
– Alors un conseil, cache ça, car les parents rentrent aujourd'hui et je ne serai pas là pour te défendre, j'ai..., je dois voir une copine.
Luce, tu peux me dire que tu as un rendez-vous galant, je suis largement capable d'encaisser...
– Aujourd'hui ? demandai-je soudainement.
– Oui, ils se sont arrangés pour prendre leurs vacances en même temps que nous cette fois-ci, dit-elle en se retournant pour faire la vaisselle.
– Oh !
Ce fut la seule chose que je fus capable de dire. Cela faisait très longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés tous ensemble en famille et franchement je ne savais pas comment j'allais pouvoir gérer une semaine entière à leurs côtés. J'aimais mes parents, mais je ne supportais pas d'être entourée et encore moins d'être le centre d'attention des gens en ce moment.
Je finissais donc mon petit déjeuner dans le plus grand silence. Après avoir débarrassé et nettoyé la table, je pris la direction de ma chambre. Mon cocon. Il fallait que je m'active si je voulais être prête pour leur arrivée. Pourtant face à ma penderie, le néant. La seule chose que j'avais envie de porter c'était ma couette, enroulée comme un nem. Je n'avais pas envie de faire bonne figure devant mes parents, j'étais fatiguée. Pourtant je devais faire l'effort pour mes sœurs. Je ne voulais plus les faire souffrir.
Je me douchai rapidement et entrepris de camoufler les traces avec du fond de teint. Malgré toute la bonne volonté du monde, cela ne semblait pas fonctionner. J'optais donc pour ma seconde option, le col roulé. Par chance, il faisait suffisamment moche dehors pour justifier le port d'un pull. Marques : camouflées. Cernes : cachées. Sourire : affiché. J'étais prête à les accueillir.
Au moment de descendre dans le salon pour rejoindre mes sœurs, je reçus un sms de Chloé.
* Coucou toi. Je voulais savoir comment tu allais aujourd'hui? *
* Ça va mieux merci. Encore désolée pour hier. *
Je n'avais clairement pas envie de m'étaler sur mon départ de la soirée et encore moins m'appesantir sur ce qu'il s'était passé. Surtout qu'en cet instant, j'avais d'autres choses en tête. Je ne savais vraiment pas comment envisager la présence de mes parents durant les vacances. Je ne voulais pas rester cloîtrée dans ma chambre, mais je ne voulais pas non plus me disputer avec eux.
Le premier à rentrer ce jour-là fut mon père. J'étais tranquillement sur le canapé avec Laurianne et voir la réaction de ma petite sœur en le voyant m'avait touchée. J'avais une certaine tendance à oublier à quel point elle était jeune et fragile. Lui laissant à peine le temps de se dévêtir, elle l'enlaça tendrement en me faisant signe de me joindre à eux. Et malgré la distance que je tentai de maintenir avec mon entourage, je cédai à sa demande.
Je me retrouvai alors coincée entre Lau et mon père, ce qui eut l'air de beaucoup les amuser. Je me détachai lentement d'eux lorsqu'il me saisit par les épaules et m'amena dans la cuisine. Il me fit de m'asseoir sur un des tabourets puis se tourna pour nous servir de l'eau. Une fois installé à mes côtés, il m'observa avec sa bienveillance éternelle.
– Comment vas-tu ? prononça-t-il doucement.
Mal évidemment.
– Bien papa, j'ai parfois un léger coup de mou, mais ça va...
Je triturai mon verre tandis que je le vis m'observer derrière ses petites lunettes marron.
– On pensait avec ta mère que ça te ferait du bien de te retrouver en famille pour les vacances.
– Certainement... avouai-je peu convaincue de ma réponse.
Malgré ses absences répétées, il savait que je n'étais plus une grande bavarde. Sans demander son reste, il prit ma main pour nous reconduire auprès de ma petite sœur. Nous avions passé le reste de la journée ensemble devant la télévision.
L'arrivée de ma mère était identique à celle de mon père, une embrassade et une discussion dans la cuisine. Toutefois adieu délicatesse, bienveillance et patience. J'aimais ma mère, c'était indéniable. Mais le fossé entre nous était, à l'heure actuelle, infranchissable. Elle ne me comprenait plus. Je retournais donc dans ma chambre, j'avais besoin d'être seule. J'aurais aimé me convaincre qu'ils avaient raison pourtant je savais qu'au fond de moi, leur présence n'atténuerait pas son absence, celle qui me ronge depuis trop longtemps, depuis plus de... J'observai tristement le calendrier accroché au mur.
Quatre mois ! Prendre conscience qu'il n'était plus à mes côtés depuis plus de quatre mois ne fit qu'agrandir le trou béant qui se trouvait dans ma poitrine. J'avais l'impression pourtant que c'était hier, mais son manque... Sa présence près de moi, j'avais la sensation qu'une éternité s'était écoulée.
Et sans crier gare, je sentis ma poitrine se comprimer. J'étais en train de faire une crise d'angoisse. Je m'allongeai maladroitement sur mon lit. Mon cœur s'affolait subitement. Je manquai d'air, je toussai comme si mes poumons cherchaient de l'air. Ils paniquaient pourtant au fond de moi, je ne m'affolai pas. Je suffoquai pourtant je n'avais pas peur. Pourquoi me battre ? Je fermai les yeux, imaginant mes retrouvailles avec lui. Malheureusement en quelques minutes, ma respiration reprit peu à peu un rythme normal.
– Lilou, je peux entrer s'il te plaît ?
Je reconnus immédiatement la voix de ma petite sœur à travers la porte de ma chambre.
Flashback — mi-Juill. 2014
– Lilou, je peux entrer s'il te plaît ? suppliai Laurianne derrière ma porte.
– Oui Lau.
Il était tard, j'étais déjà couchée, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Allongée dans mon lit, je regardais par la fenêtre, admirant la lune au loin, lorsque je sentis ma petite sœur se glisser à mes côtés. Elle s'approcha doucement, plaquant son torse dans mon dos et ses bras autour de ma taille. Elle posa son visage entre mes omoplates, sa respiration saccadée contre mon corps.
– Je peux dormir avec toi ?
– Si tu veux.
Le calme et le silence s'installèrent entre nous, puis je sentis son étreinte se resserrer. Je posai alors mes mains sur les siennes comme pour la rassurer.
– J'ai peur Lilou, j'ai peur pour toi...
Fin du flashback
– Oui Lau.
Elle entra doucement dans la chambre, comme si elle voulait ne pas être remarquée. Elle me fixait et je n'aimai pas le regard triste qu'elle posait sur moi. Je lui fis signe de venir s'asseoir près de moi tandis que je me relevai. Elle se plaça en tailleur face à moi, ne me quittant pas des yeux.
– Tu en as refait une ? chuchota-t-elle.
Elle avait certainement dû entendre ma crise depuis sa chambre. La sienne était collée à la mienne, et je savais qu'en fonction de mes crises, elle pouvait les entendre. Je ne pouvais donc pas lui mentir comme aux autres.
– Oui, mais rien de grave, Lau. Elle est passée très vite. Même si j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas... Je suis désolée que tu m'aies entendue, mais ça va ne t'en fais pas.
Je tentai de lui donner mon sourire le plus sincère même si cela me paraissait de plus en plus difficile. Elle fit semblant de me croire, car au fond je savais qu'elle me connaissait bien mieux que ce que j'aurai souhaité.
– Tu fais quoi mardi, Lilou ? demanda-t-elle la voix chevrotante.
– Rien, pourquoi ?
– Tu voudrais bien m'accompagner à la danse? Ça fait longtemps que tu ne m'as pas vue danser, avoua-t-elle à demi-mot.
Non pas ça, Lau, s'il te plaît demande moi autre chose, mais pas ça...
– Je — je sais pas...
– S'il te plaît Lilou...
Très stressée, elle tritura son pantalon, s'acharna sur l'ourlet et elle ajouta d'une voix à peine audible.
– Ça me manque...
À moi aussi...
Pourtant je ne pouvais pas lui dire non, je ne pouvais pas lui avouer les souffrances qu'elle m'infligait au travers de sa demande. Alors je cédai sans détour.
C'est ainsi que je me retrouvais le mardi soir à emmener ma sœur à son cours de danse. Heureusement pour moi, mes parents ne nous accompagnaient pas malgré leur grand étonnement. Me retrouver là-bas avec Lau était déjà bien assez dur pour ne pas non plus y rajouter leur présence et leur regard. Arrivées devant la porte du studio, je sentais que je commençais à perdre le contrôle, mes mains tremblaient, devenaient moites, ma gorge se desséchait et mes jambes ne voulaient plus avancer. C'était trop pour moi...
Puis je sentis la main de ma sœur se glisser délicatement dans la mienne et elle me murmura.
– Je suis avec toi.
Oui, mais pas lui...
Nous entrions dans cet endroit que je connaissais parfaitement. Elle défit son étreinte et se dirigea vers le petit vestiaire pour se changer. Elle en ressortit vêtue de son débardeur, de son pantalon de danse et de ses ballerines. Elle avait relevé ses longs cheveux couleur des blés en une queue de cheval haute. Elle affichait un grand sourire, tandis que je perdis le mien en voyant sa prof arrivée.
– Lilou-Ann ? demanda-t-elle très surprise par la présence. Sa coupe à la garçonne encadrait parfaitement son visage rond, ses grands yeux noirs me scrutaient.
J'acquiesçai, mais au fond je n'avais envie que d'une chose en cet instant : fuir ! Fuir loin d'ici, loin de tout.
– Je suis désolée, ta mère m'a dit ce qui t'était arrivé, chuchota-t-elle en me serrant dans ses bras.
Que pouvais je bien répondre ? Je crois qu'il n'y avait rien à dire et honnêtement je détestais ce genre de phrases, devoir dire merci parce que les gens sont désolés pour nous ou ont pitié. Très peu pour moi.
– Tu nous manques ici, tu manques à tout le monde.
Je crois que ce n'est rien comparé au manque causé par son absence.
– Je suis désolée, mais je ne peux plus, je suis juste là pour Laurianne, rien de plus Ève, tranchai-je en reculant.
Je m'installai alors au fond de la salle de danse, admirant le travail de ma sœur. Je fus saluée par plusieurs de ses camarades, mais je fis en sorte de ne pas trop m'attarder à chaque conversation.
Alors que les échauffements commençaient, j'admirais la troupe. Laurianne était magnifique, elle se transformait sur le parquet. À chacun de ses mouvements, ses cheveux se balançaient en rythme. Elle semblait apaisée et heureuse lorsqu'elle dansait, comme si rien autour d'elle n'existait. Je ne connaissais que trop bien ce sentiment. Il n'y avait qu'elle et la musique, le mouvement de ses mains, le placement de ses pieds, son regard figé contre le miroir. Je voulais garder cette image d'elle-même si cela était difficile pour moi, j'avais comme un pincement au cœur. L'heure en tant que spectatrice avait été une véritable torture pour moi. Alors que ses muscles s'étiraient, mon organe vital se serrait.
À la fin de son cours, elle se dirigea vers moi, le sourire aux lèvres, détendue.
– Tu m'as trouvée comment ? Je sais que j'ai encore beaucoup de progrès à faire, mais je —.
– Tu étais magnifique Lau, tu rayonnais dans la pièce, la coupai-je pour la rassurer.
– Merci, dit-elle en baissant le regard, elle rougissait.
Elle fila se changer afin de rentrer à la maison. Le sourire aux lèvres, j'avais l'impression de lui avoir offert une heure au paradis. Sur le chemin du retour, elle proposa qu'on s'arrête acheter de quoi grignoter. Une gaufre, c'était son péché mignon, ce que bien sûr, je ne pouvais pas lui refuser.
Après cette pause douceur, aucune de nous ne dit un mot, elle semblait ailleurs, heureuse, mais ailleurs. Mais avant d'entrer dans la maison, elle m'arrêta et me prit dans ses bras.
– Merci, Lilou, je t'aime. Tu n'imagines pas à quel point, ça m'avait manqué, chuchota-t-elle la voix brisée.
Puis sans attendre ma réponse, elle entra dans la maison me plantant là, sur le seuil. À l'intérieur je la vis se précipiter à l'étage certainement pour ne pas me montrer ses émotions. Je m'apprêtai à monter lorsque j'entendis mon père m'appeler depuis le salon. Je me dirigeai vers lui et remarqua qu'il semblait soucieux. Assis sur le canapé, je vis ses petites rides du front très marquées.
– Papa ? demandai-je en me plaçant face à lui.
– Lilou, je — je voulais savoir c — si ça allait, tu sais aller... là-bas. Je — je m'inquiétais un peu.
De toute façon, je ne peux pas aller plus mal, donc ici ou là-bas...
– Ça a été, j'ai croisé Ève, ça a été et surtout Lau y tenait et c'est le plus important, soufflai-je.
Ma mère arriva à son tour dans le salon, avec un air qui ne me plaisait pas du tout. Elle avait le visage fermé, je ne savais pas ce que j'avais fait de mal, mais j'avais l'impression que je n'allais pas tarder à le savoir. Je respirai profondément, enfouissant ma meilleure amie, la colère.
– Assis toi s'il te plaît, on te doit te parler de quelque chose, dit-elle en s'installant à côté de mon père.
Okay, là ça sentait vraiment mauvais pour moi, mais je devais surtout me calmer, respirer, ne pas m'énerver et les écouter jusqu'au bout.
C'est parti.
– Lilou, Juliette nous a appelés aujourd'hui. Elle nous a dit qu'elle avait essayé de te joindre vendredi dans l'après-midi, mais que tu n'avais pas décroché. Je crois que tu devrais la rappeler et —.
– Non ! criai-je empêchant mon père de continuer.
- Lil-
– Non, je vous en supplie, non !
J'étais désormais à genoux devant lui, la tête baissée, les mains posées sur les siennes. Toujours aucune larme. Aucune. Pourtant le visage de Juliette me hantait jour et nuit, il ne faisait qu'agrandir la douleur qui était en moi. Mon coeur battait à tout rompre. Il ne me restait rien de notre histoire, c'était mon dernier lien. Ils ne pouvaient pas me l'enlever. Mon père plaça une de ses mains sur le sommet de ma tête et me caressa doucement les cheveux.
– D'accord Lilou, mais laisse-nous finir.
Je soupirai, je ne savais pas si j'avais envie d'en entendre davantage. En fait, c'était au-delà de l'envie, je ne savais pas si je pourrais tenir encore longtemps. Est-ce que mon cœur pourrait en supporter encore plus de dommages ?
– Pour elle aussi c'est dur, c'est sa mère Lilou. Elle veut juste savoir comment tu vas et te dire qu'elle va couper sa ligne téléphonique.
Non ! Pas ça ! Non j'ai besoin de l'entendre, encore et encore.
Rassemblant mes pensées, je me détachai de mon paternel.
– Dites-lui que je vais bien et juste qu'elle me laisse encore deux jours pour le faire, s'il vous plaît, dis je le plus platement possible.
Je me levai sans un regard vers mes parents et me dirigeai vers ma chambre et sans attendre je composai son numéro. Un, deux, trois, quatre sonneries...
– Allô t'es bien sur le téléphone de Zac...
Flashback — avril 2014
J'étais assise à ses côtés lorsqu'il se leva brusquement, le sourire au coin des lèvres, le regard victorieux comme s'il venait de trouvait l'idée du siècle.
– Je dois absolument refaire mon répondeur, j'ai une voix merdique et j'ai une super idée Lou.
– Non Zac, s'il te plaît, je l'adore, elle me fait mourir de rire.
– Promis celle que je compte faire te plaira davantage, déclara-t-il en souriant comme jamais.
Il saisit son portable et commença à composer le numéro de son répondeur, puis après quelques instructions, il se lança.
– Allô t'es bien sur le téléphone de Zac. Je suis sûrement avec la femme que j'aime c'est pour ça que je ne peux pas te répondre, n'est-ce pas Lou ?
Je le regardai incrédule et ajoutai aussitôt.
– Oui, désolée je ne le prête pas, mais laissez un message, il vous rappellera quand je ne serais plus à ses côtés.
– A plus.
Puis il m'embrassa sur la joue avant de raccrocher...
– J'avoue je suis fan. Plus que tout.
Fin du flashback
– Allô t'es bien sur le téléphone de Zac. Je suis sûrement avec la femme que j'aime c'est pour ça que je ne peux pas te répondre, n'est-ce pas Lou ? Oui, désolée je ne le prête pas, mais laissez un message, il vous rappellera quand je ne serais plus à ses côtés. À plus.
Je m'installai sur le rebord de ma fenêtre, le regard posé sur l'arbre mort de notre jardin.
J'écoutai le message plusieurs fois puis je saisis mon Ipod et l'enregistrai sur mon appareil afin de pouvoir le réécouter de nouveau.
Je m'endormis ainsi, les écouteurs sur les oreilles, sa voix en boucle profondément ancrée en moi...
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Coucou mes petits lecteurs,
Comment allez vous ? Vous tenez toujours le coup avec ce confinement ?
Nouveau chapitre, nouveau moment en famille pour Lilou. Un peu de douceur :)
Dans le précédent chapitre, certains ont fait des pronostiques sur l'avenir de Lilou. Beaucoup la voit avec un des garçons. Alors quelle team?
Team Zac, Team Vincent, Team Axel ou Team Baptiste ? Les jeux sont faits ^^
Bisous, bisous 🖤,
L.
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