Demande faite par @Kurona180
Alors.. Comment dire qu'elle m'a fait sa demande il y a belle lurette et qu'entre temps vous m'avez littéralement noyé de demande ! Pas que ça me dérange bien au contraire, mais comme j'avais aussi mes œuvres histoires j'ai délaissé ce carnet mais je me dois de faire les commandes que l'on m'a faite haha. Il est possible que je ne puisse pas toujours me souvenirs de toutes les commandes malgré les screen que j'ai pu faire auparavant. Mon écriture a évolué et je pense que ça risque ce remarquer. Pour simplifier les lectures et l'écriture, imaginez dès le début que c'est vous le protagoniste féminin/masculin accolé au personnage de la demande. Revenons à Kurona ! (Qui risque pas comprendre d'être mentionnée après tout ce temps :'3) elle m'avait mit des petites conditions à sa demande :

- Écrire à la première personne : je

- Le reader est en 2-A

- Pas de Lemon (en vrai je n'en fais que si on me le demande expressément désormais, à part des allusion à la limite pour ne pas gêner X3)

- Lui et Monoma ne s'apprécie pas au début

Et bien sûr ce, c'est partit, n'hésitez pas à commenter car je ne doute pas que mon écriture aura évolué depuis le dernier Reader x.

***

Je me rappel parfaitement notre première rencontre comme si c'était hier. Il faut dire que nos débuts ont été.. Explosif. J'étais pourtant quelqu'un de calme, d'agréable et de patient, mais Monoma Neito avait réussi à me mettre en colère et piquer mes nerfs à vif. Il s'était montré si désagréable et moqueur avec mes camarades de classe et moi même que je n'avais juste pas pu l'ignorer. La dispute qui s'en était suivit avait été inscrit dans les annales de Yuei tant ça avait été violent. Mon répondant explosif m'avait permis de me lier d'amitié avec le plus improbable membre de la classe connu pour son sale caractère : Katsuki Bakugo. On se connaissaient déjà car nous venions du même quartier mais c'était la première fois qu'on se liait vraiment. Derrière son caractère désagréable, Bakugo était en faite taquin et plutôt agréable quand on savait comment lui parler. Mais revenons à celui qui avait le don de me mettre en colère. À chaque évènement important que mes amis et moi nous avions traversé, Neito s'amusait à parler sarcastiquement, nous traitant de danger public pour le reste de l'école. Il se moquait dès qu'il en avait l'occasion. Itsuka Kendo avait beau s'excuser pour lui, ça ne me suffisait jamais. Je le prenais personnellement alors que mes amis tentaient d'apaiser cette colère déraisonnée. Un jour, un énième jour après un exercice inter classe, Monoma s'était approché avec son regard vicieux, son sourire moqueur..

- Alors la classe 2-A ! Encore une fois vous faites preuves d'attitude dangereuse même durant des épreuves scolaire ! À croire que vous êtes en réalité des Vilains cachés parmi les aspirant héros !

Des murmures ce firent entendre des autres élèves aspirant héros. Je serrai les points en grognant. La main de Katsuki sur mon épaule me calma un brin, celle plus caleuse de Eijiru sur mon autre épaule m'apaisa et la main légèrement électrique sur mes cheveux de Denki finit de me détendre. J'en avais marre des disputes avec Neito, je ne me battrais pas avec un idiot.

- Vous êtes en faite des traîtres c'est ça ? Vu certains individus parmis vous ce serait pas étonnant ! Le trio Bakugo, Kirishima et Kaminari à tout d'un futur trio de criminel si vous voulez mon avis !

Quelque chose en moi sembla imploser. Ce petit con blondinet aux grands airs osez accuser mes trois meilleurs amis d'être des traîtres ! C'était tout à fait ridicule, je connaissais parfaitement mes trois amis et mon Alter m'avait permis de savoir qu'ils étaient de bonnes personnes, merci le jeu de la vérité qu'avait organisé Tsuyu il y avait un mois de cela. Je me suis avancé vers Neito. Et je lui ai mis une gifle magistrale. Le son de la claque retentit comme dans un écho dérangeant, je tremblais les larmes aux yeux.

- Espèce de petit con ! Arrête de te moquer de nous ! Cesse de rabaisser ! Mes amis ne sont pas des traîtres ! Si nos actions t'ont paru dangereuses alors tu n'es pas fait pour être un héros ! Les vilains ne vont pas s'assoir prendre le thé lors d'un vol, d'une prise d'otage ou d'un attentat ! Tu es intelligent non ?! Alors réfléchis à toute les conneries que tu nous sors à chaque fois et ferme là à l'avenir !

Je ne sais pas pourquoi mais voir son regard me donna une puissante envie de courir loin, le plus loin possible, et pleurer. Mes jambes bougèrent seules, les appelles de mes trois meilleurs amis et de mes camarades de classe n'arrivèrent pas à m'arrêter. Je ne sais pas combien de temps j'ai pu courir sans m'arrêter, mais quand je me suis arrêté près d'un arbre, je me suis laissé tomber contre le végétale le souffle court. Un goût métallique dans ma gorge et mon cœur battant douloureusement furent les seules choses que j'ai ressentis pendant plusieurs minutes. Je pleurais et reniflais de façon incontrôlable. Pourquoi je me sentais si mal d'avoir giflé cet idiot de Monoma ? L'avoir recadré aurait dû me faire plaisir, pas me rendre si coupable. Des bruits de pas me mirent en garde et j'étais prête à attaquer quand l'objet de mes pensées ce montra, main levé en signe d'apaisement. Tremblant encore, je me suis assise, les souvenirs d'une agression presque réussi d'un vilain à mon égard remontant douloureusement. Monoma s'agenouilla devant moi, baissa le regard et avait pour la première fois l'air.. Normal. Repentant et gentil. Il ce mit à parler et je l'écoutais. Ses peurs, ses craintes, ses rêves.. Neito s'ouvrit à moi tout entier. Bizarrement, je me suis sentis flatté qu'il s'ouvre ainsi à moi. Ressentant le besoin de faire de même, quand il cessa de parler, j'ai pris la parole. Longtemps. Très très longtemps. Il faisait nuit quand j'avais eu fini. Il me regardait avec un regard nouveau, plus neuf. Je voyais son intelligence. Quand je suis rentré avec lui au dortoir de ma classe, je crois bien qu'il a eu une sacré trouille face au trio d'amis protecteur Katsuki/Eijirou/Denki qui avait une aura meurtrière en le voyant. J'ai pu apaisé les trois fauves qui me servaient d'amis et avant de rentrer, il m'a donné un papier puis a filé avec les joues rouges. La curiosité piqué, j'ai regardé le morceau de papier et cligné des yeux en voyant un numéro de portable avec un timide et minuscule cœur sur le coin haut de bout de papier. Un rire amusé m'échappa avant que je ne rentre dans le bâtiment, rentrant le nouveau numéro et envoyant un SMS au blondinet. En allant rejoindre mes amis, j'avais l'esprit apaisé et le cœur étonnement en liesse.