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Chapitre 18

Calmement Alec se lève, laissant Magnus dormir un peu plus comme ils ont fêté leur retrouvaille. Au même moment, le téléphone d'Alec vibre sur sa table de nuit qu'il récupère rapidement pour regarder le nom : Mitchèle. Au début, il regardait ça avec suspicion, on lui avait conseillé de se reposer pour éviter de retomber malade mais si ça concerne la suite de l'enquête, il ne peut pas ralentir. Alors il sort de la chambre, la fermant et décrochant à son amie.

– Mitchèle, tu m'appelles pour Aaron ? Pour son interrogation ? Doucement, Alec se met contre le mur, caressant sa blessure sous le bandage.

– Pas que, nous avons fait des recherches sur ton ancien patron comme tu avais des doutes et aussi parce que Jace nous en avez parlé. Sache que plusieurs témoins disent qu'il a très mal lavé les ustensiles pour te soigner, qu'il avait un sourire malsain sur le visage, quelques personnes l'ont vu plus heureux qu'avant quand tu étais dans le coma. Dans le passé, ce n'était pas la première fois qu'il parlait mal à ses collègues, qu'il en a emmené en dépression, qu'il les a viré pour aucune raison.

– Et il exerçait encore, c'est totalement ridicule !

– Malheureusement oui, il n'y avait aucune preuve contre lui, parce qu'il faisait du chantage.

– Quel connard...

– Il a été emmené en garde à vue et comme les témoins sont beaucoup, il y aura forcément un procès.

– J'espère que les témoins n'auront pas peur, qu'ils oseront tout avouer.

– Ça, nous ne pouvons pas savoir. Un silence agréable entoure la conversation. Pour en revenir à Aaron, il est aussi en garde à vue pour le moment, peux-tu venir ? Pour que tu puisses l'interroger, s'il te plaît. Nous avons besoin de toi.

– Je vais essayer, je ne veux juste pas refaire un malaise. Ce souvenir là, le rend mal à l'aise.

– Ça n'a rien à voir, Alec, ta blessure était infecté, tu avais de la fièvre. As-tu de la fièvre actuellement ?

– Non, c'est vrai que malgré que les fils me tirent, je me sens bien. Une nouvelle pause arrive. Très bien, je me prépare et j'arrive le plus rapidement possible.

– Merci, Alec, je savais que je pouvais compter sur toi. Mitchèle raccroche.

Avec un soupire, Alec penche sa tête en arrière, la posant contre le mur, rangeant son téléphone dans la poche de son jogging. Le bruit de la porte lui fait tourner la tête vers Magnus qui sourit en se frottant les yeux.

– Que se passe-t-il ? Tu es de nouveau malade ?

– Non, tout va bien. Je dois aller interroger le frère d'Azerle Argo, donc je dois y aller.

– Je me demande quand même d'où vient ce don que tu as... J'aimerai tellement savoir... Dit-il d'une petite voix, ne voulant pas blesser Alexander.

– Magnus. Chuchote-t-il, mettant sa main valide sur sa joue. Si je savais d'où ça venait, crois-moi que je t'aurais tout dit.

– Peut-être que ta mère ou ton père sait quelque chose ? Il faudrait les retrouver pour qu'ils puissent répondre à tes questions. Je suis sûr qu'ils...

– Magnus, je ne sais même pas qui ils sont et franchement, je ne sais pas par où commencer.

– Laisse-moi faire, je peux trouver !

– Magnus... Commence Alec avec un léger sourire, lui caressant sa tempe de son pouce.

– S'il te plaît, ça me ferait plaisir de te voir heureux !

– Et toi ? Ça te rendrait heureux d'enquêter là-dessus ?

– Dans un sens oui, parce que tu le seras !

– Alors vas-y, tu as mon approbation pour rechercher mon passé. Avec un sourire, Alec se penche vers Magnus pour l'embrasser, qui met directement ses mains sur sa taille, descendant sous le pantalon pour commencer à l'enlever. Je te remercie de vouloir descendre mon jogging mais, je sais le faire seul.

– Quoi ?? Mais... ??

– Désolé Magnus, c'est ce soir pas maintenant.

– Ce n'est pas juste !!!

– Je te rappelle que tu reprends le travaille aujourd'hui et nous risquons tous les deux d'être en retard.

– Un point pour toi. Les deux hommes rigolent. Comme tu as raison, je vais te laisser tranquille, bonne soirée Alexander.

Avec un énorme sourire Magnus se dirige dans la salle de bain pour se laver, tandis qu'Alec préfère se laver après lui. C'est en se regardant dans le miroir de sa chambre qu'il remarque les traces sur son cou. Le niveau professionnel est égal à zéro ! Magnus sort de la douche, en donnant un baiser à Alexander avant de partir de la maison. Maintenant détendu, d'avoir retrouver une stabilité dans son boulot et dans son couple, l'eau chaude qui coule sur son corps lui fait un bien fou. De plus ses cauchemars sont de moins en moins présents, Magnus est vraiment une merveille.

– Je vais être ridicule à parler tout seul mais, je te promets Magnus qu'une fois que tout ça sera fini. Quand le moment sera venu, je te demanderai ta main, je t'en fais la promesse.

Se sentant ridicule, Alec se secoue la tête, se prépare et prend dans sa voiture pour se rendre au poste du IIB. À peine il est rentré dans l'établissement qu'une tête blonde arrive face à lui comme une furie qui remarque rapidement le visage rayonnant d'Alec.

– J'imagine que ton visage est lié à quelqu'un que tu as vu hier, je me trompe ?

– Tu imagines bien, Magnus est venu hier soir et nous avons beaucoup discuté, nous nous sommes remis ensemble. Dit-il avec un sourire niais.

– Je suis contente pour toi, vraiment !

– Mitchèle, le suspect est bien arrivé, vous pouvez l'interroger. Déclare une jeune femme avec des origines néerlandaises.

– Merci de m'avoir prévenu.

Rapidement, les deux policiers se trouvent face à Aaron Argo, frère d'Azerle, plus vieux que lui, une ressemblance frappante. Sauf que lui, à un regard froid, qui pourrait en glacer plus qu'un, mais Alec se met en colère.

– Nous ne sommes pas là pour se regarder dans le blanc des yeux afin de savoir qui va flancher ! Vous êtes ici comme suspect sur l'affaire d'Azerle Argo votre petit frère !

– Ne parlez pas de lui, ce monstre ne mérite aucune compassion, il ne mérite pas qu'on énonce son nom ! Il ne mérite pas d'être mon frère ! S'énerve Aaron tapant son poing sur la table.

– Tout ça parce qu'il est homosexuel ?

– Et alors ? J'ai le droit d'être homophobe ? Elle est où la liberté d'expression ? Elle est où la liberté tout court ?

– Ici, c'est nous qui posons les questions ! Crie Mitchèle, un blanc apparaît dans la pièce.

– Bien reprenons. Recommence Alec. On nous a signalé que vous détestiez votre frère, au point de l'avoir frappé alors qu'il était en service en tant que pompier volontaire, est-ce vrai ?

– Oui et alors ?

– Vous trouvez ça normal de frapper quelqu'un qui vous a rien fait ?

– Il n'avait pas qu'à être qu'un incapable ! S'il savait se défendre, jamais il aurait reçu ce genre de coups !  S'il y était pas une pédale !

– Ça n'a rien à voir... À ce moment-là, Alec remarque une bague sur son annulaire en forme d'aigle décapité. Vous savez qu'avec cette bague vous faites parti des manifestants extrémistes ?

– Oui, je sais et alors ?

– Vous vous en êtes pris à une femme ?

– Non, pas du tout ! Ses yeux regardent ailleurs, une vision apparaît où il s'attaque à la femme qu'Alec a vu à l'hôpital et à Lydia, c'était lui !

– Menteur, malheureusement pour vous, nous avons une collègue qui faisait une enquête dessus en couverture et elle vous a reconnu comme étant l'agresseur !

– Et alors ? Elle voulait pas me sucer, en quoi ça vous concerne !

– Vous avez taper une de nos collègues, vous risquez gros. Enchaîne Mitchèle, comprenant l'idée d'Alec.

– Maintenant j'ai une question pour vous : avez-vous tué Azerle Argo ? Continue Alec, croisant ses mains.

– Non, je lui conseillais de partir dans un hôpital pour se faire soigner au début, sauf qu'il commençait à m'énerver à ne pas vouloir m'écouter.

Aaron : /De toute façon, j'ai essuyé mes traces sur son cou, il ne pouvait pas me trouver dans les dossiers./

– Il est vrai que nous avons rien trouvé quand nous avons pris les empreintes sur le cou d'Azerle. Un léger blanc apparaît, Aaron commence à sourire. Par contre nous avons trouvé vos traces sous les ongles d'Azerle, votre adn était dessus.

– Quoi ??

– Vu votre réaction, vous ne pensez pas que nous regarderons les ongles aussi. Rigole Mitchèle en serrant ses bras contre elle.

– Je voulais juste qu'il comprenne ma souffrance pour une fois bordel ! Il a toujours eu tout ce qu'il voulait ! Absolument tout !

Perplexe, Alec décide de faire ce qu'il ne voulait pas faire à la base, trouver une vision qui fera avancer l'enquête. Pourquoi Aaron aurait tué son frère ? Pour quel motifs ?

Christian : Pourquoi voulais-tu me voir, Aaron ? Tout va bien ?

Aaron : J'aimerai te parler de quelque chose de super important, ça me concerne et ça te concerne du coup.

Christian : Je ne comprends pas... Je suis perdu... Tu cries sur ton frère en le traitant de monstre, de pédale parce qu'il est avec un homme, moi en l'occurrence. Là, tu viens me voir, me parlant poliment et me demandant mon aide. Que se passe-t-il ?

Aaron : Ce que je veux te dire et surtout te montrer ce qu'Azerle a toujours eu ce qu'il voulait. Je te connais depuis plus longtemps que lui, pourtant je suis tombé amoureux en premier ! Et toi, tu ne fais que le regarder avec des étoiles dans les yeux alors que c'est moi qui t'aime !

Christian : Aaron... Je suis désolé... Je te voyais avant comme un ami mais tu m'as déçu quand tu as changé de comportement... Je suis désolé, je ne peux pas accepter ta déclaration... J'aime Azerle plus que tout au monde.

Aaron : Très bien ! Alors tu vas souffrir ! Tu vas voir ce que ça fait de perdre un être cher !

Doucement Alec revient à la surface, dans la réalité, se secouant la tête de droite à gauche. Aaron était amoureux de Christian ? Aaron était jaloux de son frère au point de le tuer.

– Vous étiez amoureux de Christian. Aux mots d'Alec, Aaron baisse la tête. Vous étiez amoureux de lui depuis longtemps et c'est votre frère qui a eu son cœur. Vous avez rejoint ce groupe de manifestants pour ne pas vous faire punir par la loi avec des réductions de peine et vous vengez de l'amour que vous n'avez pas reçu !

– Je ne sais pas comment vous l'avez deviné... Autant me dénoncer j'imagine... Oui j'ai fait ça.

– Qu'on l'emmène couprir en prison ! Déclare Mitchèle, au même moment, deux policiers arrivent et l'emmène hors de la salle. Je ne voulais pas te le dire Alec mais, je vois tes suçons, ce n'est pas trop professionnel. Se moque-t-elle en lui tapant l'épaule non blessée.

– Désolé, normalement je ne devais pas travailler... Gêné Alec se lève pour couper court à cette conversation.

– Bon boulot, je te revois dans une semaine du coup.

– Merci, à la semaine prochaine. Tu peux partir plus tôt si tu veux, je vais faire le rapport. Va retrouver Adam.

– Merci Alec. Dit-elle légèrement émue.

Alec lui sourit avant de partir à son bureau, s'y asseoit et commence à écrire le rapport de cette matinée. La photo d'Azerle décédé lui fait quelque chose, pauvre garçon, si jeune avec un brillant avenir déchirer par quelqu'un de sa famille. Christian, son petit-ami est maintenant seul et va devoir affronter la perte de son compagnon, il aura toute l'aide du IIB, d'un psychologue si besoin, de sa famille, de ses amis pour se remettre de cette dure épreuve, il sera heureusement jamais seul. Dans un sens, on n'oublie pas un deuil, on s'en souvient, on s'en rappelle et on vit avec un trou béant qui ne partira jamais. Mais on essaye, on essaye de vivre pour faire de notre mieux et pour montrer à la personne qui nous regarde de là-haut qu'elle peut être fière de nous. Soudainement le patron arrive et toque à la porte, faisant sursauter Alec.

– Désolé, je ne voulais pas vous faire peur. Commence-t-il.

– Ce n'est rien. Lui sourit sincèrement Alec, ce que le patron remarque rapidement.

– D'ailleurs que faîtes-vous ici ? Vous ne devriez pas être en repos ?

– Mitchèle avait besoin de moi, j'ai fini le rapport en plus, je vais pouvoir y aller.

– Très bien, je vous souhaite beaucoup de bonheur avec votre compagnon et une bonne semaine de repos. Déclare-t-il en commençant à s'éloigner vers la porte.

– Attendez ! Comment vous avez... ?

– Je suis avant tout un policier Alec et puis votre visage semble plus serein que les autres jours. Il n'est pas difficile pour moi de comprendre que vous n'êtes plus en froid avec votre compagnon.

– Je vois... Passez une bonne journée.

– Vous aussi. Sur ses mots le patron s'en va, le laissant seul.

Avec précaution, Alec se lève en se tenant le bras, puis rejoint son véhicule. Il se sent plus libre maintenant que l'enquête est terminée, cette histoire lui en fait voir de toutes les couleurs. D'abord, Aaron agresse deux prostitués, dont Alec est obligé de mentir pour le faire avouer. Ensuite Aaron tue son frère à cause d'une jalousie extrême et d'une possessivité accrue envers Christian qui n'a rien demandé. Content d'arriver chez lui, il descend de son véhicule en sifflotant. Puis Alec entend des voix dans sa maison qu'il n'arrive à reconnaître. C'est en entrant qu'il voit trois inconnus assis sur son canapé.

– Alexander tu es rentré ! S'exclame Magnus qui arrive vers lui, trois verres d'eaux dans les mains, lui embrassant le coin des lèvres.

– Tu es rentré plus tôt que moi, à ce que je vois. Se moque Alec en enlevant sa veste.

– Oui, il n'y avait pas beaucoup de boulot, j'ai pu rentrer beaucoup plus tôt. Magnus se place ensuite en face des trois inconnus. Je te présente Catarina Loss ma meilleure amie depuis l'enfance, Ragnor Fell mon meilleur ami depuis l'école de journalisme et Isabelle Lewis rencontrait au collège et elle est ma meilleure amie également.

– Enchanté, je suis Alec Lightwood. Il se tourne ensuite vers son compagnon. J'aurais préféré que tu préviennes avant par contre.

– Je t'ai prévenu pourtant, j'ai envoyé un message et tu ne m'as pas répondu, j'ai pris ça pour un oui ! Directement, Alec regarde son téléphone qui a effectivement deux messages de la part de Magnus.

– Désolé, je n'avais pas vu, tu les as invité pour me les présenter ?

– Pas vraiment, ils vont m'aider à rechercher ton passé, ils super forts là-dessus. Est-ce que, d'ailleurs tu voudrais bien participer ? Comme ça, nous irons deux fois plus vite pour retrouver tes parents.

– Bien sûr, si tu veux.

Pendant plusieurs heures, Alec recevait des questions sur son passé dont il n'avait pas vraiment de souvenir. Comme si c'était flou, embrouillé, noyé. À un moment Lydia est rentré à la maison un visage épanouie.

– Alec, j'ai une super bonne nouvelle, ton équipe accepte de faire un essai pendant quelques mois et si je suis assez bonne, je reste. On risque de se croiser. Dit-elle avec un grand sourire, faisant un clin d'œil.

– C'est génial ça, tu vas voir, beaucoup de personnes sont cools.

– Je pense que nous pouvons arrêter avec les questions, nous devons embêter Alec depuis tout à l'heure. Avec les éléments qu'il a donné, nous pourrons peut-être avoir des nouvelles. Commence Ragnor, commençant à ranger ses documents.

– Nous trouverons bien quelque chose. Dit Catarina. Nous devrions y aller, laissons les tourtereaux tranquilles !

Le groupe de trois sortent de la maison, en saluant le couple. Soudainement Alec bâille et s'étire, sentant une grosse fatigue lui montait au nez.

– Alexander tu veux aller dormir ? Demande Magnus, bizarrement légèrement déçu.

– J'ai quelque chose de prévu avant d'aller me coucher.

– Et c'est quoi ?

– Te montrer que je t'aime en te faisant l'amour. Les mains d'Alec vont sur le visage de Magnus tandis qu'il met les siennes sous son t-shirt, le remontant.

– Alors vas-y, montre-moi.

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