- 𝙲𝚑 𝟾 - 私という人間 -
{Trad : Celle que je suis}
[Pdv Aki]
On toque à la porte de la chambre dans laquelle je suis enfermé depuis bien quelques heures.
J'ai beaucoup pleuré, et j'ai beaucoup pensé.
Ils semblent tellement heureux tout les deux...
Ils me rappellent mes parents.
Je m'appelle Aki Yogeno
Actuellement j'ai 13 ans et je suis orpheline depuis bientôt 7 ans.
J'avais 6 ans un soir ou je suis rentrée plus tard que d'ordinaire et en passant la porte de chez moi, il n'y avait personne.
Normalement je vivais avec ma mère, Hana, mon père, Kasuga
et ma sœur, Haru.
Le lendemain on m'a annoncé qu'ils avaient tous été retrouvés morts à la lisière de la forêt.
Je ne me souviens pas d'eux et je vis leur mort comme un abandon...
On m'avait installée seule avec une bourse dans un appartement mais quand une place de l'orphelinat s'est libérée on a décidé de m'y envoyer parce que j'étais encore jeune.
J'ai connu deux familles. Et les deux m'ont abandonnée à chaque fois.
Essentiellement à cause de mon soucis de génétique... cet oeil... cet oeil bleu glace... il fait peur.
Finalement... la seule personne qui m'a accepté comme j'étais c'est Niseko-senseï. Et grâce à cet oeil j'ai pu sauver Matsuri.
Il s'agit du Tenseigan, je ne l'ai pas entièrement éveillé, je peux m'en servir mais c'est compliqué.
On m'estime comme anomalie, personne ne sait comment j'ai pu avoir ce dôdjutsu car il est affilié au clan Ôtsutsuki.
D'ordinaire il s'obtient en fusionnant un Byakugan avec le sang Ôtsutsuki, comme je n'ai strictement aucun lien avec ces clans, ça paraît tout a fait insensé que je sois en possession de ce pouvoir héréditaire.
En bref, parfois j'en arrive à me demander si je suis censée exister...
-Viens manger Aki, ça va refroidir... Me dit alors Kakashi
-Hum...
Je viens donc m'asseoir à table avec eux, même si je met un certain temps à manger parce que je manque d'appétit.
C'est quand je relève la tête que je vois que...
Oh
Mon
Dieu
Kakashi à retiré son masque... mais genre... vraiment ! Wow ça je m'y attendais pas.
-Tu n'as pas faim ? Me demande t'il
-S-si mais...
-Chéri, elle n'a jamais vu ton visage elle... explique ma senseï
-Et ? Arrêtez un peu avec ça, il n'a rien d'exceptionnel !
-Non biensur que non mais ce fichu masque en fait tout un mystère... Dit elle en baissant le regard dans son assiette.
-Heh...
Leur comportement me fait légèrement rire et je retrouve un peu l'appétit.
Repas fini, j'aide à débarrasser la table et me prépare à filer dans la chambre quand ce fichu Hatake m'attrape pour me porter et me mettre sur le canapé.
-Non non non... tu vas pas filer comme ça...
-J'peux savoir pourquoi ? Demandais-je, agacée
Niseko vient s'asseoir avec nous, à côté de moi et m'adresse un sourire en disant :
-Tu as été seule trop longtemps, ce soir on va te montrer ce qu'est une famille... en faisant de la lecture...
-Pitié ! C'est barbant !
-Oh crois moi, tu ne l'as pas entendu lire... tu vas voir que ça peut être intéressant...
-Exactement ! Et comme vous allez m'écouter c'est vous qui allez choisir...
Il sort quelques livres des étagères et les pose sur la table.
-Tiens... tu ne lis pas que Icha Icha ? Demande alors ma prof
-Que crois tu ? Je ne lis pas que du contenu explicite...
-Naturellement...
On opte finalement pour une histoire d'enfant de prophétie avec un démon qui passe le livre à courir après un espèce de d4rk qu'il définit comme son meilleur ami mais qui essaye de le tuer au final... bref, un peu redondant mais l'histoire était vraiment sympa.
Surtout avec le grand ninja copieur qui lit vraiment bien et prend même la peine d'imiter toutes les voix...
Je dois avouer que c'est assez comique, j'ai bien rigolé...
Quand c'est au tour de Niseko-senseï de lire, elle prend un livre de poésie, des Haïkus.
« Son sourire était comparable à la neige qui se reflétait au soleil par un tendre matin d'hiver »
-Pinn
« Pour savoir ce qu'est le feu, il faut s'y brûler. De même l'amour. »
-Inconnu
« Sans savoir pourquoi
J'aime ce monde
Où nous venons pour mourir. »
-Natsume Sôseki
« Les jours lointains
Sous un soleil radieux
Plus lointains encore. »
-Shuoshi Mizuhara
C'est ceux là que j'ai retenu...
Ils étaient mignons à lire en se regardant dans les yeux... tant et si bien qu'ils ont finis par s'endormir l'un sur l'autre...
Je me lève discrètement et retourne dans la chambre.
Je m'allonge sur le lit et me met à penser.
J'ai toujours été proche de ma senseï je l'ai rencontrée alors que je rendais un hommage au cimetière.
Je suis assez froide mais avec elle j'ai tout de suite accroché, je n'ai jamais su pourquoi et pourtant...
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