{Trad : Un Nouveau But}

[Pdv Omniscient]

Le lendemain, aux premières heures du jour, Niseko était déjà réveillée depuis un moment et regardait longuement le ciel par la fenêtre de sa chambre quand Hayano entra dans celle-ci.

-Bonjour Niseko, vous avez bien dormi ? Demande t'elle avec son éternel sourire

-Assez bien oui...

-Et honnêtement, sans mentir ça donne quoi ?

-Je...huh...je n'ai pas énormément dormi...

-Je me disais bien...

-Comment avez-vous deviné ?

-Vos cheveux se sont éclaircis. Répondit elle en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Ça arrive parfois avec le manque de sommeil...

-Je vois... perspicace...

-Il faut bien, avec le Docteur Shinja qui est l'homme le plus désordonné et le moins clair du monde...

-Mmh... Navrée, de ce côté là ça ne vous changera pas de lui... Dit elle en ricanant

-Heh... tant pis, au moins mon salaire sera amplement mérité. Et j'y pense mais côté moral... comment ça va ?

-Honnêtement... je suis un peu perdue... j'avoue que j'essaye de ne pas y penser pour l'instant mais je ne pourrais pas repousser éternellement...

-Je vois... ne vous inquiétez pas. j'ai une philosophie selon laquelle
Tout ce qui arrive... arrive pour une bonne raison.

Cette phrase à particulièrement marquée notre Kunoichi qui s'était contentée d'hocher la tête.

-Aussi vous pouvez me tutoyer, je suis votre assistante à présent...

-C'est d'accord Hayano, dans ce cas tu peux me tutoyer également... je n'aime pas vraiment être vouvoyée de base.

-C'est noté. J'ai quelques consignes dont je dois te faire part avant d'arriver au bureau...

-Alors je t'écoute.

-Premièrement pense à te désinfecter les mains souvents surtout près du secteur des maladies virales.

-Je trouve ça assez logique...

-Vrai. Ensuite je dois te prévenir que tu auras des horaires de travail particulières. En tant que directrice, tu seras appelée pour les cas les plus graves et les plus urgents afin d'éviter de te surcharger de travail.

-Ça ne poserait aucun problème, j'ai tout mon temps à présent.

-Certainement mais le tout n'est pas de te crever à la tâche... question salaire ce sera stable. Tu commenceras à 2 100 ryōs et avec quelques augmentation ça peut aller jusqu'à 5 450 ryōs en fonction de la qualité du travail fournis bien entendu.

-Wow... c'est beaucoup... je gagnais environ 1 700 ryōs avec mon travail de senseï... plus l'argent des missions qu'on répartissait en quatre...

-Voilà donc un grand changement ! Tu as ici ton bureau personnel où tu travailleras essentiellement aux dossiers, tu peux aussi y convoquer des gens quand tu en as besoin mais sache qu'il doit être fermé à clé lorsque tu n'es pas là.

-Bien, je m'en souviendrais... c'est tout ?

-Pas tout à fait... pense à soigner ta tenue aussi.

-Ma tenue mais pourquoi faire ? On est dans un hôpital...

-Je sais, de plus tu as ta blouse blanche le plus souvent. Mais tu vas avoir une certaine renommée, disons qu'on va te reconnaître pour ton grade de directrice. C'est pour cela que tu te dois d'être impeccable, surtout s'il y a des représentants d'autres pays et aussi... prendre soin de toi encouragera les patients de l'hôpital à en faire de même, c'est important.

-O-ok... je ferais de mon mieux. Soupire t'elle

-Quelque chose ne va pas ?

-Je ne sais pas si je suis apte à prendre tant de responsabilités d'un coup... c'est beaucoup...

La rousse s'arrêta, se tourna vers elle et posa ses deux mains sur les deux épaules de la Jonnin en la regardant dans les yeux.

-Crois moi Niseko. Monsieur Shinja aimait beaucoup cet hôpital, il n'aurait pas choisi n'importe qui pour prendre sa suite. Tu es largement qualifiée pour ce job. Et puis je suis là pour t'aider moi. Elle lui fit un clin d'oeil.

-C'est vrai ? En tout cas merci beaucoup Hayano...

-C'est tout naturel... nous voilà au bureau d'Harusame. Une dernière chose... sache que la directrice choisi qui a quel poste. Tu peux virer et engager qui bon te sembles. Rétrograder ou Augmenter aussi. Moi y comprise.

-Je ne vois décemment pas pourquoi je ferais ça...

-Je te le dis, c'est tout. Fais en ce que tu veux.

Elle toqua donc à la porte avant qu'on ait la permission d'entrer.