Rayons Noirs
J’ignore qui lira mes lignes
Mes dires qui se veulent dignes
Ma parole qui réveille
L’astre de l’esprit en profond sommeil
J’ignore qui entendra ma voix belle
Qui chante l’hymne de la liberté
Rythmé et psalmodié avec perspicacité
Rimé avec une soif intellectuelle
J’ignore qui percevra mon regard
Mes yeux où baignent des larmes d’égard
Qui contemplent, impuissants, ces asticots
De cet aïeul noir à l’usé tricot
J’ignore quelle fin sera ma lutte
Quelle sera la facette de ma cahutte
Mais je brandis mon flambeau de l’espoir
Qui émet de sublimes rayons noirs.
Djiby Ndiaye
Poème dédié à sheriifa
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