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Chapitre 12 - Partie 1

 Mon monde se fracture littéralement au moment où l'on annonce le verdict. Je crois bien que si je le pouvais, je me serais effondré. Malheureusement, je ne pouvais pas. Même si très franchement, ce serait justifié : le ciel me tombe sur la tête. J'ai l'impression que mon corps pèse une tonne, mais il est pourtant aussi au bord de l'explosion.

Un jour, j'ai lu qu'un arrêt cardiaque pouvait survenir à n'importe quel âge, même extrêmement jeune. Si je m'en sors sans en faire aujourd'hui, la science pourra sans effort me considérer comme un miraculé. Mon coeur bat plus rapidement qu'avant. Et si je ne meurs pas d'une crise cardiaque, c'est une explosion de mon cerveau qui m'emportera.

Le monde me semble bien lointain maintenant. Tout sonne creux ; les paroles des professeurs se confondent avec des fonds sonores, les larmes de Vénus s'effacent, et le bruit de ma propre respiration m'apparaît comme celle d'un train enrayé qui s'annonce de loin. Mes oreilles se bouchent et je me referme dans mon monde, mon monde qui se colore peu à peu de ténèbres. Mon monde binaire devient peu à peu uniforme. Les rayures immaculées se colorent peu à peu de gris puis de noir.

Les examinateurs ne l'ont pas dit explicitement, mais une phrase, une seule, résonne dans ma tête en boucle, comme une sentence, implacable et sans retour possible. Je me sens proche de ce condamné, chauve, qui se tient, la tête dans le trou, prêt à attendre que chute la lame qui écourte les existences. Mes poings et mes pieds liés ensemble par la corde de la honte, je demeure immobile. Ces quelques mots me brûlent la langue.

– J'ai...

Je ne parviens même pas à finir ma phrase tellement elle ne va pas avec moi. Cette phrase ne colle définitivement pas avec le personnage. Je ne suis pas calibré pour cet événement, qui n'aurait jamais dû arriver. Jamais je n'aurais dû... Surtout pas contre elle.

– Félicitations, Vénus. Pour la deuxième fois, vous remportez l'Oral Battle.

Mais même la concernée ne répond pas. Mes yeux brûlants l'aperçoivent retirer une mèche de son front. Des larmes coulent sur ses joues, formant des sillons en cascade qui tombent sur son menton. Elle les essuie du revers de la manche. Un grand sourire étire son visage victorieux.

Peste ! Démone ! Comment as-tu osé me voler ce qui me revenait de droit ? De nous deux, j'étais pourtant clairement le meilleur. Bon, peut-être de peu. Mais mon ascendant ne pouvait être discuté ! Et ces professeurs de pacotille, ces parodies d'examinateur, comment osaient-ils me retirer cette victoire ? Au nom de quoi ? Il y a une erreur. Je suis sûr qu'il y a une erreur. Je ne vois pas d'autres solutions.

En attendant, c'est elle qui a gagné. Et elle savoure cette victoire dans les pleurs et les sourires. Je croise le regard du professeur qui nous a permis d'entrer là où se déroulait l'épreuve. Son regard est éteint, effacé, brouillé. Ou peut-être était-ce juste le reflet du mien dans ses iris.

Il me fixe avec une faible expression de compassion. Je déteste ça. Je hais qu'on pose sur moi des yeux avec ce sentiment. Je ne veux plus jamais revoir ça. Je ferme les yeux. L'obscurité me sied à merveille en ce jour de deuil. Les voix des gens me parviennent de toute part. Des excuses, des félicitations... Qu'est-ce que ça veut dire, au fond ?

– C'est n'importe quoi !

J'ouvre les yeux. Cette explosion sonore me sort de ma torpeur. Je tourne les yeux vers celui qui vient de parler. J'écarquille les yeux.

– Mathis...

Le brun se tient debout, dévisageant froidement les trois professeurs et Vénus. Je le regarde, l'air plus béat que jamais. Ses traits déformés sous la colère, il ne lâche pas des yeux tous ceux qui sont dans la salle. Claire, en retrait, lui attrape le bras, mais il se dégage si violemment qu'elle doit faire un pas en arrière pour ne pas perdre l'équilibre.

– C'est n'importe quoi ! répète-t-il en s'avançant. Toma aurait largement dû gagner ! Il était bien meilleur que cette...

– Mathis ! crie Claire, horrifiée.

Il se tourne vers ma meilleure amie et soupire.

– Je suis sûr qu'il y a une erreur. C'est clair.

– Il n'y en a pas, jeune homme, répond calmement Madame Lapin.

– Ah ouais ? Regardez vos fiches, consultez vos notes, et refaites le verdict !

– Oui. Je comprends que vous partagiez la frustration de votre ami, mais il fallait faire un choix, et ça ne veut pas dire pour autant que nous avons été déçus par sa prestation.

– Prestation qui était tout à fait fabuleuse, au passage, ajoute son collègue. Imparfaite, certes, mais fabuleuse tout de même.

– Et l'autre ? Elle avait quoi de plus ? demande insolemment mon meilleur ami.

– Eh bien...

Ils hésitent. Ils ne veulent pas me le dire. Je le vois. Pourquoi ? Par peur de me blesser ? Parce qu'ils ne peuvent pas ? Je n'en sais rien, et ça me rend fou de rage.

– Dites-le, dis-je. Dites-moi ce qu'elle a de plus que moi.

– C'est un ensemble, jeune homme.

– Soyez plus clairs ! C'est bien ça que vous nous demandez lors de ce fichu concours ? Vous avez eu votre diplôme dans une pochette surprise ? murmuré-je froidement, avec de la fatigue dans la voix.

– Sa prestation était moins bonne que la vôtre, mais elle était plus proche du public et a fait moins de hors-sujet. Elle a eu une meilleure attitude que vous, parce qu'elle a fait aussi appel à son coeur, que vous semblez oublier.

Mes poings se serrent à en faire pâlir mes phalanges, les faisant ressembler à d'horribles fantômes. Du hors-sujet. Être moins proche du public. Elle avait une meilleure attitude. Foutaises. Je refuse d'y croire. Ne pas faire appel à mon coeur ? C'est un débat ! Le coeur n'a pas sa place ici. Je sens maintenant les larmes piquer mes yeux. Et quand je regarde dans la direction de Mathis, je vois bien que lui aussi est touché par la tournure des événements.

– Je suis...

Une main touche mon épaule. Ce seul contact me fait sursauter. Vénus, des trémolos dans la voix, n'achève pas sa phrase. Elle se contente de me fixer. Les mots ne sortent pas de sa bouche. Et de la mienne non plus. Nous restons là, bloqués. Son regard glacé me fend de part en part. Je n'ai jamais vu un regard aussi intense.

Et le pire ? C'est que je m'en moque complètement.

Intérieurement, j'avais déjà prévu cette issue. Mais je n'avais jamais imaginé que ça arriverait aussi tôt et aussi brutalement. Je n'étais pas destiné à ça. Même si je suis deuxième. Même si, comme le rappelle l'un des examinateurs, je mérite également cette première place, et qu'elle ne dépend que d'un avis quasi-subjectif.

Je me moque des yeux de Vénus, de sa joie, de la tristesse de Mathis, de la suffisance de ces professeurs qui ratent sûrement leur vie. Les rois ne restent jamais très longtemps sur leur trône, et à présent, ma couronne gît à mes pieds. Je suis un ange déchu. Un ange qui compte bien reprendre sa place un jour ou l'autre et reprendre la place qui me revenait de droit. Et ce, contre n'importe qui.

– Dé...

– Tu es désolée ? C'est ça que tu vas me dire ? la coupé-je avant même qu'elle ne finisse. Je t'en prie, Vénus. Je ne veux pas de ta pitié.

– Je ne te prends pas en pitié.

– C'est exactement ce que tu fais pourtant. Savoure bien ta victoire. Tu m'as offert le meilleur duel de ma vie. Merci de m'avoir distrait.

Ses yeux brillent alors d'un éclat indéchiffrable. Je me retourne, prends mon sac échoué sur une des chaises et je commence à me diriger vers la sortie de la salle.

– J'aurais mieux fait de ne pas participer à ce stupide concours. Comme je le pensais, ça n'a été qu'une perte de temps.

Je passe devant mes trois amis sans même les regarder, fixant la porte qui me permettra de m'échapper de ce foutu lycée, et par extension, de retrouver la liberté.

– Venez. Quittons cet endroit miteux.

Par hasard, au moment où je me retourne, Erwan et Claire s'échangent un haussement d'épaules. Mathis reste en retrait et nous suit gentiment, la tête basse, affaissé par la déception. Je ne fais aucun commentaire et me contente de froncer les sourcils avant de reprendre ma marche.

Lorsque je pousse la porte, perdu dans mes pensées, j'y mets tellement de force qu'elle claque contre le mur avec violence. Oups ? Oh, ce n'est pas mon problème, en fin de compte. Mathis et Claire poussent un petit couinement de surprise et j'entends quelques pas précipités taper le sol dans ma direction.

– Toma ! Attends !

Essaie de me rattraper si tu en es capable. Tu veux me dire quoi ? Me faire une leçon de morale ? Me dire que je suis mauvais perdant et que je ne devrais pas réagir comme ça ? Mais quel discours de faible !

– Attends !

Je continue à marcher et me précipite vers l'entrée du lycée. Lorsque je la franchis, je lève la tête pour observer un ciel commençant à virer au gris. Comme mes pensées.

Comme moi.

– Mais quelle tête de con quand il s'y met !

C'est ça. Pense ce que tu veux, ça me passe complètement à côté.

– Tu vas attendre, oui ?

Je n'ai pas de temps à perdre pour qu'on me prenne en pitié. Je n'ai pas le temps d'entendre Mathis dire à quel point c'est injuste, ni Erwan me réconforter.

Les pas se rapprochent suffisamment de moi, et je sens une main se poser sur mon épaule. Je me dégage, certes moins violemment que Mathis tout à l'heure, mais quand même assez fort pour que ça soit efficace.

– Laisse-moi, Claire.

– Non.

– Je te demande pardon ? grondé-je.

– Je ne vais pas te laisser courir les rues de la ville alors que ton esprit est comme un orage. Dans l'état dans lequel tu es, tu serais capable de...

– Sais-tu au moins dans quel état je suis, là ?

Les deux autres arrivent au moment où je finis ma phrase.

– Fantastique. Les trois mousquetaires au complet, dis-je, ironique.

– En fait, notre groupe ne se limite certainement pas à nous trois, répond Erwan.

– Oh que si. Aujourd'hui, vous pouvez m'oublier.

– En fait, on pourrait même être cinq, si on compte...

– Ne prononce pas son nom.

– Tu ne crois pas que tu exagères ? tonne Claire. T'as vu comment t'es parti ? Ce n'est qu'une...

– Silence !

Les trois se taisent, surpris.

– Vous me connaissez, vous êtes mes amis. Vous savez comment je suis. Je n'ai jamais perdu. Donc si j'ai envie de faire la gueule et de claquer des portes, je fais la gueule et je claque des portes. Si je veux être sarcastique, je serai sarcastique. Si je veux être seul pour réfléchir à ce qui vient de m'arriver, je serai seul, et vous n'aurez rien à redire là-dessus. Si je ne veux pas dire au revoir à ces bouffons d'examinateurs qui ont raté leur vie et qui ont sûrement appris à juger leurs élèves devant une de ces émission de télé-réalité, alors non, je ne leur dirai pas au revoir ! Vous savez comment je suis. Ce n'est qu'une défaite ? Et c'est quoi, Claire, quand tu te prépares à une victoire pendant des mois ? Hein ?

Je laisse un blanc. Claire reste de marbre.

– Eh bien...

– Incapable de me répondre, n'est-ce pas ? Pourquoi ça ne m'étonne pas ?

– Ne va pas trop loin, Toma. Claire n'y est pour rien si tu as perdu.

Erwan fronce les sourcils et me dévisage durement. Je le foudroie du regard.

– Et toi, du coup ? Tu as quelque chose à redire ou tu vas rester impassible comme d'habitude ?

– Je suis aussi préoccupé que les autres... Tu le sais très bien. Seulement, il y a des perdants et des gagnants. Et ça aussi tu le sais. Mais comment tu pourras récupérer ta place et te positionner en haut du classement, puisque tu ne vis que par les classements, si tu es incapable de te mettre à la place de celui que tu bats ?

– Je ne suis pas calibré pour ça. C'est si difficile à comprendre ?

Au moment où Mathis allait intervenir, je lève le bras pour le stopper dans son élan. Que les deux autres parlent, ça me blesse déjà assez, alors lui... Je ne préfère pas.

– C'est bon. Ne vous inquiétez pas. Je gère. Seulement, j'ai besoin d'un moment pour réfléchir.

– Ce n'est pas comme si tu faisais ça tout le temps, note Erwan.

– Merci pour cette intervention, ô combien utile, Erwan. Donc, je vais y aller, salut.

Et sans leur laisser ajouter quoi que ce soit, je pars au pas de course, laissant derrière moi mes échecs et mes compagnons abasourdis.

Le vent me fouette le visage, comme pour me donner une gifle que je méritais sûrement. Ai-je été odieux avec les autres ? Devrais-je m'excuser ? Ce n'est pas mon problème, actuellement. Je me soumets entièrement à la tempête de mes émotions. Souvent, je les enferme dans une cage de mon esprit où elles grondent en tournant en rond comme des lionnes affamées. Mais parfois, il m'est juste impossible de les retenir. Aujourd'hui en particulier.

Je passe devant quelques collègues qui écarquillent les yeux en me voyant passer en trombe. Je ne prends pas la peine de les saluer. Certains lèvent la main mais la rabaissent aussitôt. Fourbes. Hypocrites. Abrutis. Mais est-ce que je vaux mieux qu'eux, tout de suite, alors que je marche d'un pas pressé, les yeux brouillés par des larmes enragées ?

Tout en déambulant dans les rues comme un zombie dopé – plusieurs personnes me dévisagent alors que l'on manque de faire une collision –, je ne cesse de repenser à cet horrible moment. J'ai établi mille scénarios. J'ai même pensé, un court instant, à cette issue détestable. Mais je n'ai jamais pris au sérieux ce qui vient de m'arriver. Vénus s'est avérée être une adversaire redoutable, invincible pour le commun des mortels. Seulement, est-ce que j'appartiens au commun des mortels ?

Je traverse quelques rues avant d'arriver au parc. L'herbe dégage cette odeur caractéristique de la terre détrempée. Je regarde mon manteau, et je constate à présent qu'il pleut. Depuis un peu plus de deux minutes, d'ailleurs. Les gens autour de moi continuent à avancer en ronchonnant. Certains collent l'oreille à leur téléphone. D'autres râlent sur leur petit qui saute dans les flaques d'eau. Je vois même un des gamins se prendre un revers, ses pleurs se mêlant à l'averse. En continuant mon chemin, je frappe dans un petit cailloux qui ricoche sur le sol deux fois avant de rouler et de s'arrêter.

Mon regard se perd autour de moi, et je constate que je suis arrivé à l'endroit où nous prenons parfois notre déjeuner, avec Claire et les autres. Que doivent-ils penser à présent ? Aurons-nous encore seulement l'occasion de nous retrouver sur ce banc, demain, dans une semaine, un mois ? Combien de temps me faudra-t-il pour oublier cet incident ? Vivrons-nous encore tous les quatre des journées d'été ?

J'ai toujours aimé la métaphore de l'été. Un peu idiote parce que tout le monde n'est pas forcément heureux trois mois de l'année, ou alors c'est de la pure hypocrisie. J'ai pourtant toujours eu de l'affection pour elle, parce que le ciel azuré en été m'a toujours attiré.

Or, aujourd'hui, le ciel se pare de son manteau marbré qui crache des larmes justifiées sur ce monde détestable, pour accompagner ma peine. Mon ciel se pare de ces couleurs ternes. Mon esprit imite à la perfection ce qui se passe là-haut. Il sanglote.

Je continue à marcher un peu pour dépasser cet endroit chargé de souvenir. Sur ma gauche, quelques enfants courent pour rentrer, accompagnés de leurs parents.

– Qu'ils sont mignons avec leurs préoccupations stupides, marmonné-je. Le destin se chargera bien d'eux un jour ou l'autre...

Quelques secondes plus tard, la bruine cesse de battre ; j'aperçois même une éclaircie percer les cieux. C'était comme si le destin voulait se moquer de moi. J'aimerais tellement lui tendre mon majeur, à ce destin. J'aimerais tant lui montrer à quel point je le hais. Néanmoins, je ne le fais pas. Avec la chance qui me colle, mon doigt pourrait faire paratonnerre et je me retrouverais électrisé, ou pire, électrocuté. Foutu monde.

Heureusement, cette désespérante journée ne semble pas toutefois être totalement teintée d'ombres. La pluie n'est tombée qu'en quelques endroits et a épargné certaines zones du parc. J'ai bon espoir de trouver un banc sec. Si je manque de chance pour les concours, je peux néanmoins me rattraper sur cette trouvaille.

Seulement, le monde est cruel et seuls les plus forts gagnent. Nous devons lutter pour nos biens. Non loin de moi, une dame âgée mais en pleine forme me regarde d'un oeil mauvais. Je vois bien ses regards en biais. Elle a repéré que je voulais gagner le banc, aussi elle s'élance. Bien que je ne sois pas sportif, je bénéficie d'un avantage technique.

C'est ainsi que l'ange déchu reprend doucement le chemin de la victoire en triomphant dans cette course. Je m'installe sur ce banc, qui fait en réalité plus office de siège légèrement plus long. Je pose mon sac à côté de moi et offre un grand sourire à la dame. Cette victoire me paraît encore plus satisfaisante d'autant plus que je reconnais la mégère ayant insulté Mathis le jour de son anniversaire.

– Désolé, dis-je.

– Petit con, tu n'as pas de respect ? J'ai vu que tu l'avais fait exprès.

– Premier arrivé, premier servi. Les gagnants ont tout et les perdants repartent en boitant. C'est la vie ma chère dame. Méditez votre défaite. Mais je vous serai gré de le faire ailleurs, vous me gâchez la vue.

– Aucun respect...

– Au revoir madame, bonne balade. Et pensez à vous reposer aussi, ce n'est pas bon de trop marcher quand on a de l'arthrite !

Elle grommelle une insulte et s'éloigne. Et toc, dans tes fausses dents, vieille sorcière !

– Madame ?

Je me lève rapidement et la rejoins. Elle me lance un regard en biais.

– Oui ? me demande-t-elle, excédée.

– Revenez. Je vous laisse la place.

– C'est une plaisanterie ?

Je lui offre un piteux sourire.

– Non. Désolé pour tout à l'heure. Ne vous en faîtes pas, je vais aller ailleurs.

– Eh bien...

– Il y a des victoires qui n'ont pas de saveur.

Je la laisse méditer là-dessus et m'éloigne.

– Si vous le dites...

– Profitez bien de votre banc. Bonne journée !

Je lui fais un petit geste de la main sans me retourner et poursuis ma route, bien décidé à trouver un autre banc.

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