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Partie 1 : Rapture



« Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous poser une simple question : Ce qu'un homme obtient par le travail à la sueur de son front... Cela ne lui revient-il pas de droit ? 'Non,' répond l'homme de Washington. 'Cela appartient aux pauvres.' 'Non,' répond l'homme du Vatican. 'Cela appartient à Dieu.' 'Non,' dit à son tour l'homme de Moscou. 'Cela appartient au peuple.' Pour ma part, j'ai choisi d'ignorer ces réponses. J'ai choisi une voie différente. J'ai choisi l'impossible. J'ai choisi... Rapture.

Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre. »




A la surface, beaucoup ont fait le même choix qu'Andrew Ryan. Certains par conviction, d'autres par curiosité, par avantage ou encore par peur.

Le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale avait à lui seul convaincu le monde entier, sans parler des nouvelles bombes qui ont réduits à néant des villes de la surface du globe. Des menaces dont ils n'avaient aucune maîtrise et dans une décision désespérée, il n'avait qu'une autre alternative, aussi belle qu'irréaliste mais elle avait le mérite d'être là. Rapture était apparue du fonds des mers avec sa lumière céleste apportant aux yeux des hommes un abri sûr, où la Guerre Froide ne serait qu'une rumeur, où la menace nucléaire ne serait qu'une chimère.

Andrew Ryan avait créé un monde presque parfait et pour un scientifique comme Hwang Hyunjin, Rapture était une chance de recommencer.

Hyunjin était l'héritier d'une famille très conservatrice et son père était encore trop croyant pour se risquer à vivre sous terre, sa mère trop soumise pour penser par elle-même. Naturellement ses deux sœurs cadettes n'avaient pas leur mot à dire, à six et quatre ans, elle savait à peine ce qui se passait dans le Monde, tout du moins, elles n'en avaient pas conscience.

Ça ne l'avait pourtant pas dissuadé de tenter sa chance. Ni discours, ni plaidoyers larmoyants n'en était venu à bout. Il était décidé à quitter le sol et les horreurs de la guerre.

En 1940, Hyunjin sortait tout juste de l'université et il avait été envoyé en Europe pour aider les alliés. En tant que chercheur en biochimie, il était promis à un grand avenir et la guerre était souvent une aubaine pour se défaire des règles et de l'éthique. Les États-Unis, où ses parents avaient immigrés, bien avant la guerre pour fuir la colonisation japonaise en Corée du Sud, n'étaient pas officiellement en guerre mais ils y participaient depuis le départ car chaque guerre était une opportunité à saisir pour avancer sans contraintes. Hyunjin était trop jeune pour se rendre compte qu'il condamnait son âme, trop jeune pour refuser les ordres et bien qu'il connaissait les images, les rapports, qu'il avait entendu tout ce qu'on pouvait entendre sur les atrocités de la guerre, il était encore vierge de la réalité qu'elle représentait.

Sur le front il avait pu voir et découvrir des choses aussi formidables sur un plan scientifique, qu'immondes sur le plan moral. Il était éloigné des combats, comme pour préserver sa passivité et son obéissance.

Chaque jour se peignait de découvertes, des bactéries inconnues qui nettoyaient les plaies les plus infectées et à la fois d'étranges virus qui décimaient des populations entières. Il consignait le tout, le transmettait à sa hiérarchie, faisait ses recherches et ne réfléchissait pas à ce qu'elles pouvaient apporter. Le mal se dissimule dans les angles morts et même si on le sent s'approcher, on faisait exprès de tourner la tête en espérant être épargné. C'était d'une lâcheté sans nom.

Ses supérieurs s'étaient toujours efforcés de ne jamais le mettre au courant, la seule chose qu'il devait savoir c'étaient les ordres. La seule chose qu'il devait accomplir c'était ses recherches. Pour la gloire du pays, pour la victoire.

Chaque jour, des militaires venaient récupérer ses rapports et lui confiaient une autre mission sans qu'il ne sache jamais leur objectif, comment ils allaient les utiliser. Il en avait bien une idée mais il ne préférait pas y penser. Hyunjin n'était pas naïf, Hyunjin voulait simplement fermer les yeux. Fermer les yeux sur ces maladies étranges, qui se rependaient comme une traînée de poudre dans les camps ennemis et pas seulement, tous ces symptômes qu'il avait lui-même répertoriés dans ses rapports qui avaient décimé tous ces camps de concentrations.

C'était sa damnation. Son péché ultime et plus la guerre avançait moins il en voyait une issue. Il n'y aura jamais de vainqueur, que des perdants et tous rentreraient avec du sang sur les mains.

Il voulait en finir. Pas avec sa vie car il n'avait pas ce courage, car il arrivait à trouver des excuses à ses actions en condamnant ceux qui l'avaient poussé dans cette voie. Il voulait en finir avec les hommes de la surface. Tous plus fous les uns que les autres. Tous plus cruels. Une journée sur les champs de batailles c'était bien assez pour toute une vie de cauchemar alors lorsqu'il s'agissait de quatre années...Non. Là-haut, ils se dévoraient comme des monstres plus avides de pouvoir que jamais et ils comptaient remettre ça, avec encore plus de force. Avec encore plus de moyens.

Ça lui avait suffi. Il n'en voulait plus. Il avait choisi Rapture.

Sur Terre, l'homme se prenait pour Dieu. Qui était-il pour s'opposer à Dieu ? Il ne lui restait que la culpabilité, la honte. Il devait partir. Recommencer. Sinon il serait devenu fou. Rapture était sa seule issue. Abandonner tout derrière lui pour se laisser submerger par la ville sous-marine.

Sa rédemption. Son renouveau.


Rentrer dans Rapture s'était avéré plutôt facile. En peu de temps, Hwang Hyunjin avait son billet pour la ville sous-marine et sa nouvelle vie. Rapture aime les scientifiques et les scientifiques rêvent de Rapture.

Dans la bathysphère, cette sorte de capsule qui devait les emmener dans leur nouvel El Dorado, Hyunjin se répétait sans cesse qu'il ne s'était pas trompé. Il avait bien fait de partir. Dans cette capsule en métal qu'il partageait avec une famille, il se laissait émerveiller par les créatures de la mer qui nageaient sans se soucier de toutes ces constructions humaines, ces immeubles semblables à ceux qu'on pouvait trouver à New York. Rapture ressemblait à un mythe antique, à une folie fantastique. Imaginer que l'homme soit capable de crée une ville moderne au milieu de l'océan, ça paraissait impossible. C'était magique. Rapture était magique.

C'était en tout cas ce qu'il avait ressenti ce jour-là. Par la suite, Hyunjin avait rencontré bon nombre de scientifiques qui - comme lui - sont venus profiter de la recherche infinie. C'est ici qu'il a rencontré le docteur Brigid Tenenbaum, une scientifique allemande qui – comme lui – a connu les horreurs de la guerre et la folie des hommes. Avec le recul, Hyunjin peut affirmer que c'était cette rencontre qui avait fait basculer cet univers de magie dans un monde beaucoup plus sombre.

Une science sans limite ? C'en était risible. En quoi étaient-ils différents de ces fous qui se prenaient pour Dieu à la surface ? En quoi étaient-ils différents... ?

Avec BrigidTenenbaum, ils s'apprêtaient à détruire Rapture.

Il ouvrait les yeux sur la ville, avec les yeux d'un homme plein de déception.

Rapture avait été dévoré par sa propre ambition.


***


Chaque soir, à chaque fois qu'il se laissait aller, c'était le même cauchemar...C'était la même réalité qui ne le quittait jamais, même pas dans ses rêves. L'enlèvement d'Alice.

Le terrible soir où des hommes avaient débarqué chez lui pour s'emparer de sa fille.

Christopher avait eu beau se débattre, hurler, se défendre, devant ses hommes, il n'avait rien pu faire. Des scientifiques, il en était certain. Ils étaient tous des scientifiques et il avait tout de suite compris ce qu'ils allaient faire de sa fille.

Aujourd'hui elles étaient partout, mais il y a six mois, elles n'étaient que des rumeurs. Des petites filles, aussi adorables que les autres, entre quatre et six ans, juste des petites filles. Elles se promenaient, avec une étrange seringue dans la main et les yeux brillant d'une étrange lueur. Des petits monstres à qui on avait ôté toute humanité.

Elles n'étaient que des rumeurs il y a six mois, aujourd'hui, elles étaient bien réelles. Des Petites Sœurs. C'est ainsi que les autres les appelaient.

Et cette seringue, remplis d'un liquide rouge et épais qu'est le sang qu'elles buvaient en chantant. De ce sang elles en tirent l'Adam. Une sorte de substance qu'elles pouvaient extraire d'un cadavre d'utilisateur de Plasmide. Il ne savait pas réellement comment, ni où elles se le procuraient mais Christopher était sûr d'une chose, les Petites Sœurs sont les seules capables de l'extraire de l'homme.

Il y avait un peu plus de six mois, les Industries Fontaines avaient mis dans le commerce des fioles magiques. En réalité, il s'agissait d'une prouesse scientifique qui donnait à l'homme un panel de pouvoirs incroyables. La télékinésie, le feu, la glace, l'électricité. Une simple piqûre et tout le génome humain était modifié pour lui permettre de transcender sa limite métaphysique. Pour lui donner ce dont il avait toujours rêvé.

Christopher n'y croyait pas, jusqu'à ce qu'il en voie un, un jour. Aussi simplement que ça, un éclair avait jailli d'une main. Il se souvenait avoir prié intérieurement et serrer sa fille dans ses bras. C'était impensable, impossible ! C'était effrayant. Et les choses n'allaient pas s'améliorer.

Par la suite, il avait été découvert que ces pouvoirs nécessitaient une autre substance pour se développer, une substance incluse dans ses fioles mais qui n'étaient jamais suffisante pour qui les utilisaient. L'Adam.

Tel des drogués, les utilisateurs de Plasmides, nom qu'on avait donné à ces fioles, voulaient plus d'Adam, toujours plus. Mais l'Adam était une denrée rare et chère, qu'ils ne pouvaient pas tous s'offrir alors ils commencèrent à sentir des symptômes de manque, à se laisser aller à l'agressivité puis la folie. Certains avaient même dû être enfermés. L'abus de Plasmides les avait détruits.

Les scientifiques avaient alors trouvé une autre solution. Le seul moyen de produire plus d'Adam, c'était au moyen de petites filles. En modifiant leur génome, elles pouvaient devenir de véritables puits d'Adam qui pouvait le produire naturellement dans leur corps. L'effet secondaire était que les enfants se sentaient elles-mêmes grisées par le liquide et le recherchaient en permanence. Elles le sentaient, elles le cherchaient et en avait besoin même pour vivre. Au point de réussir à les extraire du corps des utilisateurs de Plasmide.

Des petites créatures qui n'avaient plus rien d'humain, au départ des cobaye sans nom et sans parents, fournis par les Industries Fontaines grâce à son argent et aux orphelinats corrompus de la surface. C'était immoral, inhumain mais Rapture avait trop longtemps été coupée du Monde, vivait sans Roi ni Dieu, sans foi, sans détracteurs. Rapture n'avait pas de limite où la vie humaine n'avait rien de sacrée.

Qu'est-ce qui les empêchait de jouer avec la vie d'enfants ? Personne. Surement pas les fous de Plasmides qui n'avaient compris qu'une seule chose : des petits êtres sans défense étaient capable d'ingérer une grande quantité d'Adam et de le conserver en elle.

Des petits êtres...

Sans défense....

Ce fut la fin de Rapture.

Les fous s'étaient multipliés, la population était peu à peu dévorée par le manque, et les dérapages devenaient si nombreux qu'il était dangereux même de sortir. La grande majorité d'entre étaient devenus esclaves de ces produits, Rapture sombrait. Les Petites Sœurs étaient sans cesse attaquées alors, les grands patrons d'industries, voyant leur gagnant pain devenir incontrôlable, ont dû trouver une solution assez radicale pour protéger les Petites Sœurs.

Convaincre une poignée d'homme de participer à leur projet « Protecteurs ». Des hommes de fers qui n'avaient plus rien d'homme et qui ne vivaient que pour protéger les puits d'Adam. Des brutes sans cœur et qui n'hésitaient pas à tuer quiconque s'approcherait d'elles.

Ses monstres scaphandrier était à l'origine intelligible et simplement des hommes armés qui accompagnait les suceurs d'Adam mais les modifications qu'ils avaient subis avaient à leur tour muter. Ils n'étaient plus que des mastodontes mécaniques qui réagissait à la voix des petites filles, si l'une d'entre elles étaient en danger, alors ils devenaient inarrêtable et s'en prenait à quiconque se trouvait sur son chemin. Qua ça soit les fous ou les innocents. Parfois même, les Petites Sœurs devenaient des dommages collatéraux.

Les Protecteurs devenaient un nouveau problème, il rendait les utilisateurs de Plasmides plus perfides, plus cruels, qui jouaient de ruse pour les attraper et même si la diminution des petits suceurs d'Adam avait ralenti, elle continuait de progresser et Rapture devenait toujours plus violente.

Au pied du mur, les scientifiques n'avaient plus assez d'enfants livrés par la surface pour remplacer les Petites Sœurs qui étaient chassées, alors ils commencèrent à s'en prendre aux enfants de la ville.

Ils enlevaient les enfants. Ils avaient enlevé Alice.

La colère, la folie, l'anarchie, l'avidité. Autant d'ingrédients qui avaient marqué le point de bascule au nouvel an 1959 et le massacre qui s'en était suivi.

Depuis Christopher vivait au jour le jour, dans le seul de but de retrouver Alice et de s'échapper de cette ville. Évidemment, il avait dû recourir aux Plasmides. On ne pouvait penser tuer les autres avec de simples armes. Ça avait été l'expérience le plus douloureuse de toute son existence.

Une simple seringue, fragile et inoffensive qui illuminait la pièce de son liquide azur.

Christopher avait le cœur qui battait la chamade, il avait vu les conséquences que ces pouvoirs démoniaques engendraient, il avait vu l'état de manque progressif de ces hommes qui devenaient pire que des bêtes. Il s'apprêtait à devenir l'un d'entre eux, à vendre son âme mais il s'agissait d'Alice...De son adorable Alice. Pour sa fille, il était capable de se livrer lui-même au Diable.

Il ne pouvait pas réfléchir plus longtemps et avant même qu'il ne puisse s'en rendre compte il avait planté l'aiguille dans son bras gauche faisant répandre le liquide froid à l'intérieur de ses veines.

Une série de picotements lui avait traversé le bras à mesure que le sérum se propageait dans son corps, son cœur battait de plus en plus vite et sa respiration était beaucoup trop bruyante. Il patientait, plus nerveux que jamais, il patientait puis il ne put résister. Un hurlement franchit ses lèvres alors qu'il avait la sensation qu'on lui plantait un millier d'aiguilles dans le bras. Tout son côté gauche tremblait et ses muscles se contractaient si fortement qu'il avait l'impression qu'ils allaient imploser. Puis lentement il perdait toute sensation, toute chaleur, toute motricité. Son bras était mort. Plus rien ne bougeait et portant les muscles restaient contractés au possible et ses veines semblaient jaillir de toute part de sa peau. La peau perdait de sa couleur rosée, au fur à mesure elle devenait glaciale et bleutée. Le froid paralysait tout contrôle mais la douleur revint progressivement, comme lorsque l'on était brûlé par le gèle. Une fine pellicule blanche apparut alors sur sa peau, le souffle coupé, il lui semblait perdre connaissance tandis que la glace lui gelait les entrailles.

Christopher pleurait mais ses larmes n'avaient pas le temps de couler qu'elles se figeaient sur ses joues. Son poing serré, les jointures blanches, ses doigts devenaient inséparables et son bras plus dur que de la pierre. Alors qu'il croyait avoir passé le pire, une vive douleur lui arracha un nouveau hurlement : des sortes de piques glacés transperçaient sa peau et ressortaient tout autour de son poing. Le sang coulait toujours dans ses veines puisque les piques en étaient plein.

Ce n'était qu'après une bonne demi-heure qu'il réussit à reprendre son souffle. Le bras définitivement gelé, transformé en une monstruosité qu'il peinait à regarder sans avoir honte.

La glace...On racontait que ce Plasmide faisait partie des plus douloureux. Le bras transformé ne pouvait reprendre forme humaine qu'après un arrêt d'au moins une heure du Plasmide, malheureusement les trous qu'avaient formés les piques de glace seront toujours visibles et la souffrance sera toujours la même, à chaque réutilisation.

C'était le prix à payer pour retrouver Alice.

Le prix à payer pour l'avoir emmené dans cette ville déchue.

Rapture.



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Bonsoir à tous ! 

Bienvenue à Rapture mes petits loups ! 

Plongez dans une ambiance année 50s avec mes monstres assoiffés de tueries ! 

Les chapitres seront cours, vous verrez. L'histoire va être courte de fait. Et c'est pour ça que j'ai décidé de la publier avant la fin de Titan. 

Nous ne verrons que Hyunjin et Bang Chan dans cette histoire.

J'espère que vous apprécierez !


A bientôt !

D.

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