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7. Sylvia

Le corps électrifié, je pénètre l'habitacle de la carrosserie jaune moutarde qui nous attend devant les portes du bar. Étrange en plein centre de Los Angeles, mais le conducteur semble connaître Duncan puisqu'il lui adresse un signe de tête entendu.

Eagle rock, lâche mon compagnon sur un ton impérieux.

Cette adresse suffit au chauffeur qui démarre sans demander plus de précisions.

Tout au long du trajet, Duncan se charge de maintenir mon désir à un niveau assez suffisant pour que je lui permettre de se ruer sur moi, à peine la porte de son appartement refermée derrière nous.

Plaquée contre elle, je le laisse envahir ma bouche avec une hargne que je n'avais jamais connue auparavant. J'arrache un à un les boutons de sa chemise et la laisse s'écraser au sol, et touche enfin à ce torse qui m'appelle depuis des jours entiers.

De ses succions passionnées le long de mon cou, il m'arrache des gémissements indécents, seules sonorités venant perturber le silence nocturne dans lequel nous baignons.

Je suis en feu. Le dos vissé au bois sec, je me laisse aller au savoir-faire exquis de cet homme qui fait glisser ma robe le long de mon corps avant de taquiner mes seins dont les extrémités sensibles pointent avec impudence vers celui qu'ils désirent.

Sous ses caresses, je me sens plus désirable que jamais, plus femme, plus sensuelle. Je le laisse goûter à ma peau pendant que mes mains, elles, investiguent chaque parcelle de son corps. Ses muscles sont durs... puissants. J'ai envie de les lécher...

Mais ses bras encerclent soudain ma taille, descendent vers mes fesses et me soulèvent dans les airs avant de nous guider dans un escalier. Je ne regarde pas où il m'emmène. Je m'en fiche, en réalité. Une seule chose occupe mes pensées : me délivrer enfin de cette tentation qui me consume.

Mon amant du soir actionne l'interrupteur des luminaires qui s'illuminent aux quatre coins du plafond, ce qui confère à la pièce une atmosphère luxurieuse et tamisée. Il me jette ensuite sur le large lit qui trône dans l'espace mezzanine.

— Bienvenue dans mon loft, docteur.

Je souris, devinant à quel point cet endroit doit avoir vu des femmes passer. Non pas que cette idée me dérange, j'ai moi-même un sacré palmarès d'hommes avec lesquels j'ai couché.

Je l'observe me surplomber, impressionnée tant par sa carrure que par la taille de la bosse qui me fait de l'œil sous son pantalon. Lui, me couve de son regard de prédateur incandescent, brûlant ma chair à distance, en particulier la zone camouflée sous ma lingerie en dentelle noire. Celle qui se contracte d'un désir imminent, impatient écrasant...

Cette distance entre nous est celle qu'un félin impose à sa proie avant de l'achever en un coup de mâchoire. Qui de nous deux sera le chasseur ? Et qui sera le chassé ?

Mes dents s'enfoncent dans la chair tendre de ma lèvre inférieure alors que je lance la première offensive. Les ongles plantés dans la chaleur de sa peau basanée, je longe sa ligne de poils pour toucher enfin à sa raideur. Je la sens tressauter contre ma paume. Duncan lâche un râle à peine audible et sans crier gare, s'empare de mon poignet pour m'empêcher de m'aventurer plus loin.

— Non. Ici, vous êtes chez moi. Ce sont mes règles qu'on applique.

À la fois curieuse de découvrir les « règles » dont il est question, et émoustillée par sa voix caverneuse, je le questionne sur ses intentions.

— Que voulez-vous que je fasse, Monsieur Reed ?

— Allongez-vous sur le ventre. Mains croisées sur votre poitrine.

— Et si je ne vous obéis pas, vous allez me punir ?

Ma voix n'est qu'un chuchotement caché sous un sourire espiègle. Mon partenaire de jeu arbore quant à lui une expression des plus sérieuses. C'est à s'y méprendre... et s'en éprendre.

— Ne me sous-estimez pas, docteur. Je pourrais être très dangereux, si je le souhaite. Je pourrais vous faire mal... très mal... et ça serait franchement dommage de marquer un si joli cou, ajoute-t-il et laissant vagabonder son index le long de ma gorge.

Mon instinct me dicte qu'il ne plaisante pas, mais curieusement, je ne pressens aucun danger sur ma personne. Au contraire, ses menaces sonnent comme la plus érotique des promesses.

— Je ferai mieux de me montrer docile, alors, susurré-je sous son emprise.

Ce petit jeu me plaît. J'opine, une expression mutine peignée sur mes lèvres.

C'est une première pour moi. Malgré mon caractère d'ordinaire autoritaire et affirmé, je me complais à jouer la « soumise » et farouche au lit. Tout ce que je ne suis pas. Ma tête plonge dans ses oreillers moelleux pendant qu'il ouvre sa table-de-chevet à la recherche d'un préservatif. J'entends le son de l'emballage se déchirer, et quelques instants plus tard, je perçois la chaleur de son membre enveloppé de latex effleurer la peau sensible de mon fessier rebondi. Du bout des doigts, il caresse mon dos, m'occasionnant au passage de délicieux frémissements.

Ses lèvres viennent aussitôt remplacer ses phalanges, criblant ma peau de baisers entichés qui me font m'arc-bouter par réflexe. Il en profite pour me retirer mon tanga tout en frôlant ma peau.

Quelle douce torture.

— On est impatiente, docteur ? me murmure-t-il à l'oreille pendant que sa main décoiffe ma chevelure.

— Pas vous ? Je présume que vous aimez bien faire languir vos partenaires.

— Ça dépend de la partenaire en question. Voyez-vous, il y a des boissons qui s'avalent cul-sec, d'une seule traite. D'autres sont largement plus raffinées. Elles se dégustent, se savourent...

Toujours sur mon épiderme, la bouche de Duncan glisse vers mon sexe palpitant d'excitation. Un cri de surprise m'échappe quand, de sa langue, il me caresse, me possède et m'apprivoise. Il prend son temps, guette chacune de mes réactions comme s'était donné le défi de me donner le plus de plaisir possible.

Je me sens choir dans les méandres de la luxure. Je m'agrippe et m'enfonce davantage dans les coussins de soie, mes plaintes lascives de plus en plus sonores étouffées dans les draps.

— Vous êtes le plus raffiné des nectars, Sylvia. Je veux vous faire crier.

À ces mots, Duncan s'insinue en moi, en levrette. Mes parois moites se referment autour de sa verge épaisse, dure et chaude qui me procure des sensations inédites, malgré mon expérience en matière de sexe.

Ses mouvements, d'abord doux et lancinants, prennent ensuite un rythme plus effréné. Je prends appui sur mes coudes et accentue ma cambrure pour approfondir notre échange. Ses à-coups gagnent en intensité, au même titre que mes plaintes de plaisir.

Ses mains, qui maintenaient jusqu'alors mes hanches avec fermeté, voguent le long de mon buste tout en encerclant mes seins dressés et en titiller les perles durcies de plaisir. Elles finissent par atterrir le long de ma gorge pour me forcer à me soulever et caler mon dos contre son torse musculeux. Sa prise sur mon cou se fait moins violente, moins pressante alors qu'il retrace le contour de ma mâchoire avec une exquise douceur.

Installée sur ses cuisses nues, je reprends le contrôle de la situation et impose mon propre tempo à notre danse impétueuse. Mes hanches ondulent autour de sa virilité saillante qui me possède toujours dans son entièreté. Notre étreinte n'a rien du rapport sauvage et brutal que je m'étais imaginée. Mais elle n'en est pas moins passionnelle. Bien au contraire.

Duncan Reed alterne avec brio entre agressivité sauvage et tendresse sensuelle, sans tomber dans l'excès. Il est à l'écoute des sollicitations de mon corps, et je me surprends, non seulement à aimer ce qu'il me fait ressentir, mais à me laisser faire. Plus aucun espace ne subsiste entre nous lorsque ma tête tombe à la renverse sur son épaule.

J'en profite pour scruter ses réactions. Nos iris se croisent un bref instant, mais mon partenaire détourne la tête. En revanche, nos exclamations de plaisir se rejoignent et ne font plus qu'une, tout comme nos corps dont les mouvements s'accordent avec une cadence parfaite.

À croire qu'ils ont été créés pour se compléter.

— Laissez-vous aller, docteur. Arrêtez de réfléchir. Criez !

Une fièvre m'habite, me submerge et m'emmène aux bords de l'implosion quand les phalanges de mon amant s'aventurent en direction du dernier de mes points faibles. Le plus sensible de tous.

Je suis prête à atteindre le point de non-retour. Il le sait. Ses assauts de plus en plus emportés m'indiquent qu'il n'en est pas loin non plus. La tête m'en tourne. Rien n'est laissé au hasard. Mon épiderme vibre au contact de celui de Duncan et glapit pour cet homme dont l'expertise ne fait plus aucun doute. Et bientôt, mes cordes vocales suivent la tendance en rugissant son nom.

Je chavire dans l'extase absolue, celle-là même dont j'ai été pendant trop longtemps privée, et me contracte violemment autour de mon amant qui ne tarde pas à jouir à son tour. Mon corps convulse comme jamais il ne l'a fait auparavant, écrasé sous le poids de ma jouissance.

Je peine à y croire. Le souffle court, je m'effondre contre son corps et tente de recouvrer mes esprits. Un sourire satisfait s'imprime sur mon visage tandis que mon cœur bat la chamade.

L'orgasme percutant qu'il vient de me procurer a été le meilleur de toute une vie. Il est le seul, avec mon vibromasseur, à avoir réussi à m'emmener jusque-là. Duncan a réussi cette prouesse avec une facilité déconcertante, comme s'il comprenait les besoins de mon corps plus que moi-même. Comme s'il connaissait mon corps sur le bout des doigts. Comment est-ce possible ?

Il dépose un baiser volage sur la base de ma nuque, son souffle chaud caressant ma peau humide de sueur. Ce geste me trouble.

J'ai du mal à cerner la personnalité de Duncan Reed. Tantôt doux, tantôt brute, il fait partie des hommes qui, je pense, jouent un rôle dans leur quotidien. Si d'habitude je me fiche de la vie privée de mes conquêtes d'un soir, l'envie d'en savoir plus sur celui qui me câline en ce moment même se fait dévorante.

Il devient urgent que je me retire d'ici avant que je ne sombre à l'envie d'en apprendre davantage sur lui. Pire, de le revoir !

Le cœur légèrement serré, je me dégage de son étreinte en m'éclaircissant la gorge et m'extirpe du lit cherchant à tâtons mon sous-vêtement.

Duncan se redresse et fronce les sourcils, majestueux dans sa nudité.

— Qu'est-ce que tu fabriques ?

J'ignore si c'est le tutoiement soudain ou sa voix, à la fois grave et sévère, qui me fait cet effet, mais je sens une vile contraction s'exercer au fin fond de mon abdomen.

— Je dois rentrer chez moi. Je travaille tôt demain matin.

— Je vais mettre le réveil, t'en fais pas pour ça.

— Euh... écoute Duncan, c'est très sympa de ta part. Mais je ne passe jamais la nuit... tu comprends.

Décontenancé par ma réponse, il en reste bouche-bée. Je trouve enfin ma lingerie qui s'est nichée près de la table de nuit, l'enfile rapidement avant de regagner le salon pour récupérer ma robe.

Une fois ma nudité masquée à l'œil de Duncan qui m'a suivie, loin d'être gêné de la sienne, je fais demi-tour et m'approche de lui.

— Merci pour cette soirée, Duncan Reed. C'était parfait.

J'accompagne mes remerciements d'un chaste baiser sur la commissure de ses lèvres et quitte les lieux, le cœur battant à tout rompre.

La lourde porte claque derrière moi. Et je constate avec un douloureux pincement qu'il n'a pas tenté de me retenir.

Ma foi, c'est mieux ainsi. Cet homme m'attire beaucoup trop pour le laisser avoir le dessus sur mes émotions. J'ai passé une nuit de folie. Ce fut indéniablement le meilleur coup que j'ai pu avoir.

Mais la vie doit reprendre son cours, désormais.

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