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20. Duncan

TW : violence/viol, torture

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— Avancez.

Mes hommes m'obéissent et démarrent les quatre voitures. Chacune avance dans une direction opposée. Les hurlements déchirants, c'est le cas de le dire, de l'homme retenu au centre retentissent et résonnent en écho dans les hauteurs de ce bois désert. Des cordes le relient à l'arrière des véhicules respectivement par ses poignets et ses chevilles.

— Stop, crié-je en levant la main, provoquant l'arrêt net des carrosseries. Tu vas te décider à parler maintenant ?

— J-je vous dirai tout ce que je sais, ahane-t-il. Mais... me tuez pas, pitié.

— Pour qui tu travailles et qui t'envoie ?

— L-le clan des... des del Cerro m'a embauché pour... pour vous ramener chez eux.

— Le leader des del Cerro est en train de pourrir en prison. De qui tu tiens tes ordres ?

— J-je n'ai pas de nom.

— Avan...

— NON ! Pitié !

— Alors, crache le morceau, sinon tu finiras comme ton pote.

Le visage livide du dernier survivant de la nuit dernière se tourne en direction de la carcasse écartelée de son compagnon de crime. Ses sanglots gagnent en intensité et je commence dangereusement à perdre patience.

— PARLE !

— J'ai jamais été en contact direct avec l'un des membres des del Cerro. Je suis un homme pauvre. Ma mère a le SIDA et est très faible. Personne ne veut lui donner du travail dans son état. Je travaille dans une menuiserie et mon salaire suffit à peine à nourrir mes frères et sœurs. J'étais au bord du désespoir quand un homme a frappé ma porte. On le surnomme El Chango. Il m'a promis d'aider ma famille à s'en sortir, et en échange, je devais lui offrir votre tête.

El Chango ? répété-je en interrogeant Hernán du regard.

Il hoche les épaules, m'avisant qu'il n'en sait pas plus que moi sur le surnommé « singe ». D'un signe de tête, je lui ordonne d'en savoir plus à ce sujet. Il s'éclipse, téléphone à la main, pendant que je reporte mon attention sur l'homme flottant dans les airs grâce aux voitures noires.

— Autre chose à ajouter ? l'interrogé-je d'une voix cérémonieuse.

— N-non. Je vous ai dit tout ce que je sais.

D'un signe de la main, j'ordonne aux conducteurs d'avancer. Les lamentations agonisantes de l'homme pris en otages s'élèvent dans les airs tandis que la flamme de mon briquet consume le bout de mon cigarillo. Ses cris s'éteignent à mesure que le tabac toxique s'insinue dans mes synapses et dulcifie les pulsations crispées de mon cœur. Comme à chaque fois qu'une âme est exécutée sous mes ordres, je sens la mienne sombrer dans les ténèbres sans détour. Mon visage conserve toutefois son expression impassible, comme si rien ne pouvait me toucher, ni m'affecter. Je me retire en compagnie de Malik, laissant à Young-Jae et ses hommes le soin d'assurer la purge derrière nous.

— Retrouve la famille de cet homme. Occupe-toi d'eux et qu'ils manquent de rien.

— Ok, boss. Compte sur moi.

— On a perdu le contrôle de deux ghettos à El Sereno, me révèle Young-Jae d'un air grave. Heureusement, la zone portuaire est toujours à nous depuis l'accrochage qui a mis la puce à l'oreille aux médias. Plus personne n'ose s'y approcher de peur d'attirer les flics.

— J'sais pas qui s'amuse à nous la mettre à l'envers, mais du sang va couler si ça continue ! s'emporte Isaac. On s'en prend pas aussi facilement aux Rapaces Negras !

El problemo, c'est qu'on sait pas qui est derrière tout ça, commente Hernán. On a qu'une seule piste, c'est le dénommé El Chango. Mais on retrouve rien sur lui.

— Moi, ce que je pige pas, c'est comment ils ont réussi à s'en sortir, surenchéri Malik. On a enfumé tous les membres de la bande de del Cerro. D'où est-ce qu'ils sortent ces enculés ?!

Une incompréhensible cacophonie s'élève dans mon bureau pendant que mes fidèles hommes se cassent le crâne à essayer de comprendre le capharnaüm dans lequel on s'est retrouvé. J'écoute, j'enregistre et analyse sans participer au débat. Il nous faudra être prudents et agir en deux temps. Primo, découvrir qui veut nous faire tomber. Secundo, l'anéantir une bonne fois pour toute.

— Qu'est-ce que tu penses de tout ça, Dunc' ? m'interroge Isaac.

Je prends le temps de boire une gorgée de mon rhum vieux, comme si cette liqueur alcoolisée me permettait de distiller mes pensées décousues.

— Ce que j'en pense, c'est que cette enflure de Ricardo a jamais été le cerveau de toute cette affaire. C'était juste un leurre pour nous faire creuser une mauvaise piste pendant que la vraie menace se mette en place. Et nous, on s'est fait avoir comme des bleus. Je pense même que la rixe de San Pedro a été faite uniquement dans le but de nous faire multiplier la sécurité dans ce secteur. Entre temps, El Sereno nous a été retiré crème.

Je m'arrête pour m'allumer un cigare et laisser sa délicieuse senteur cubaine m'envahir. Je suis éreinté par les derniers évènements et le déficit de sommeil qui s'accumule depuis cette nuit où des inconnus ont failli prendre ma demeure d'assaut. Cette nuit où Sylvia m'a, pour la deuxième fois, sauvé la vie.

— Notre seul moyen de comprendre à qui on a affaire, et surtout ce qu'on nous veut, c'est d'entrer incognito dans leurs ghettos, continué-je.

— Le quartier est ultra sécurisé, précise Hernán. Ils ont bâclé tout le secteur. Toutes les entrées et sorties d'El Sereno sont contrôlées. Personne peut entrer ou sortir sans permission, pas même les flics.

— Faut qu'on ruse pour pouvoir entrer, intervient Isaac.

— Mais comment ? demande Malik. Je vous rappelle qu'on connait pas notre ennemi, mais que lui nous connait. Si l'un de nous ou nos hommes entrent dans ce ghetto, y a aucun moyen qu'on en sorte vivant ! C'est une mission suicide !

— Forcer la sécurité du ghetto ne servira à rien, il faudrait trouver quelqu'un qui puisse y entrer avec un alibi, propose Young-Jae. Quelqu'un que la bande des del Cerro ne connaisse pas.

— Vera ? suggère Isaac.

— Ça va pas non ?! s'énerve Hernán. Laisse ma sœur en dehors de ces histoires !

— Pourquoi pas ? C'est plus une gamine tu sais ? Faut la laisser grandir un peu, mec.

— Y a la laisser grandir et l'exposer à un danger de mort ! Pas question.

J'écoute à peine les arguments d'Isaac qui tente pour la millième fois d'expliquer au cubain combien son adolescente de sœur en a dans le ventre. Et il a raison. Néanmoins, je ne compte pas l'exposer à une mission aussi délicate alors qu'elle commence tout juste à prendre conscience de ce que vivre au sein d'un gang implique.

Perdu dans mon flot de pensées, je me lève en direction de la vitre qui donne sur la terrasse du rez-de-chaussée. Les dalles de cérame gris clair sont luisants propres. Rien ne laisse présager que cette surface était une scène de crime sanguinaire il y a encore quelques jours. Je repense au cran de malade qu'a eu Sylvia lorsqu'elle a tiré, sans la moindre hésitation, sur mon assaillant. Il n'y a qu'elle qui me vient en tête pour effectuer cette mission à haut risque. Inconnue du monde des gangsters, elle est suffisamment courageuse et intelligente pour en sortir victorieuse.

Mais non, c'est trop dangereux... Il est hors de question de la baigner dans ma crasse !

— Oh ! Excusez-moi, je ne voulais pas interrompre votre réunion.

Je me retourne d'un coup en reconnaissant la voix de celle qui occupe mes pensées. Sylvia se tient sur l'embrasure de la porte, plus magnifique que jamais, malgré les cernes qui se creusent sous ses yeux et la pâleur inhabituelle de sa peau. Regagnant mon siège, je l'invite à rentrer et lance un regard entendu à mes sous-fifres qui captent le message et se retirent afin de nous laisser seuls.

— Viens là...

Au lieu de s'exécuter docilement, ma doctoresse sexy croise les bras sur sa poitrine et me jauge d'un air sévère, me décrochant un sourire.

— J'ai essayé de te joindre toute la journée. Tu n'as répondu à aucun de mes appels. Je me suis inquiétée.

— Tu t'es inquiétée pour moi ? C'est mignon.

— Je suis sérieuse, Duncan ! Ton hématome est préoccupant...

Je l'attire à moi d'une main et elle se retrouve aussitôt sur mes genoux. Mon front contre le sien, je la vois fermer ses paupières, le temps d'une microseconde. Son parfum subtil et rosé m'envahit et m'apporte cette paix intérieure que je ne ressens qu'avec elle. Sa jupe remonte sur ses délicieuses cuisses que je m'empresse d'effleurer du bout des doigts. L'effet est immédiat. Un soubresaut la percute et son duvet se hisse sous ma peau. Elle est si sensible, si réceptive à la moindre de mes sollicitations. J'adore.

— Désolé, chérie. J'ai été très occupé ces derniers jours.

— Occupé au point de ne pas pouvoir répondre à un simple message ?

— Occupé au point de pas pouvoir regarder mon téléphone.

Résignée, elle souffle contre ma peau. Sa main droite traine le long de mon torse et l'inquiétude se lit sur son beau visage.

— Tu te sens mieux ? demande-t-elle. Laisse-moi voir ton ventre.

— S'il y a que ça pour te faire plaisir. Je te montrerai même plus que ça, ajouté-je dans un sourire lubrique.

— Tu ne t'arrêtes donc jamais ?

— Jamais... surtout quand une aussi sublime créature se tient devant moi.

Sans lui laisser le temps de répliquer, je capture ses lèvres. S'en suit un ballet de langues rythmé par la mélodie de nos gémissements affamés. Trois jours sont passés sans que je puisse la voir, la toucher, la goûter. Trois jours de trop. Cette femme me rend barge. Elle me fait oublier de la douleur qui se niche dans mon abdomen, jusqu'aux menaces de cet inconnu qui rôde comme une hyène perfide en terre des lions.

Sans rompre notre baiser, Sylvia déboutonne lentement ma chemise, mettant mon torse à nu. Mon membre se réveille sous ses sollicitations et réclame haut et fort sa chaleur moite. Soudain, elle se détache de moi et se met à genoux face à moi, son regard ardent se plantant dans le mien.

Putain...

J'ai tellement rêvé cet instant... ce moment où elle me prendra en bouche dans ce bureau. C'est exactement ce qu'il me fallait pour me détendre de la pression étouffante qui pèse sur ma poitrine. Rien que d'y penser, je sens ma queue  se tendre davantage sous mon pantalon, la suppliant de l'en libérer. La paume chaude de Sylvia me caresse délicatement le torse. Je me détends et laisse ma tête partir en arrière.

Une sensation glaciale se fait sentir au niveau du bas de mes côtes. N'y comprenant rien, ma tête se hisse brusquement pour comprendre ce qui m'arrive. Sylvia, le plus sérieusement du monde, enduit une crème blanchâtre le long de mon hématome.

— Tu n'écoutes jamais ce que je dis ! me réprimande-t-elle comme si j'étais un gamin. Si je t'ai prescrit cette crème, c'est pas pour faire travailler l'industrie pharmaceutique !

— Putain, t'es sérieuse là ?!

— En cinq ans d'expérience, tu es de loin le patient le plus négligeant qu'il m'ait jamais été donné de croiser !

Je me mords le poing pour évacuer la frustration grandissante que cette tentatrice à fait naitre en moi. Je suis certain qu'elle l'ait fait exprès ! Je la laisse pourtant aller jusqu'au bout de sa tâche sans rechigner, attendri malgré tout. Jamais personne ne s'est préoccupé de moi comme elle le fait. Sans même m'en rendre compte, je retrace le contour de sa mâchoire et plonge dans sa chevelure soyeuse. Elle s'adonne à la tâche, un léger sourire ornant la commissure de ses lèvres. De légères fossettes se dessinent sur ses joues rosies. Elle est magnifique...

Qu'est-ce qui m'arrive putain ?!

Lorsque l'intégralité de la crème a été absorbée par mon épiderme, Sylvia se relève et s'installe sur mon bureau. Son beau sourire s'est effacé, laissant à la place une moue amère. Je me lève de mon siège, m'incruste entre ses jambes et la prends par la taille.

— Hey, lui murmuré-je en déposant un baiser sur son épaule dénudée. Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Je vous ai entendu parler derrière la porte. Je n'ai pas fait exprès... Je te cherchais et j'ai entendu des voix en provenance de ton bureau. J-je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter. Et avant que tu me sermonnes, il faut que je te dise une chose. Je peux t'aider.

Je m'éloigne d'elle, ne sachant ce qui me rend le plus furieux ; le fait qu'elle écoute aux portes ou qu'elle se propose pour la mission. Je m'apprête à la réprimander, mais elle me fait taire en posant un index sur ma bouche.

— Demain soir, j'ai une mission dans les ghettos d'El Sereno avec l'AMBC. Plusieurs personnes ont été atteintes d'intoxications à cause de l'eau souillée qu'ils boivent. Je peux essayer de récolter des informations pour toi...

— Pas question, Sylvia. C'est trop dangereux.

— Je ne vois pas ce qu'il y a de dangereux. J'y serais dans le cadre de ma mission humanitaire. Je vais pas m'éloigner de la tente de l'association. Je ne ferai que poser des questions « innocentes » aux patients. Peut-être que j'en saurais plus sur les personnes qui dirigent là-bas...

Je l'observe d'un air grave, réfléchissant à toute allure. Sa proposition est alléchante et pourrait tout à fait m'apporter les réponses que je recherche. Mais la simple perspective qu'un élément tourne mal et qu'elle soit en danger me préoccupe. En temps normal, je n'aurais pas hésité une seule seconde. Mais là, il s'agit d'elle.

— Laisse-moi t'aider, insiste-t-elle, ses bras serpentant autour de mon cou.

— Pourquoi tu fais ça ?

Ma question semble la prendre de court. Elle tente de se dégager de moi mais je l'en empêche. Je sais comment elle fonctionne à présent. Dès qu'elle se sent prise au pied du mur, elle tente de fuir. Il n'en est plus question. Mes iris ancrés dans les siens, je réitère ma question dans l'attente d'une réponse qu'elle peine à me donner.

— Je ne sais pas, avoue-t-elle à mi mots. Je sens que tu as un bon fond... malgré... malgré tout ça...

Un rire jaune m'échappe, suivi d'un douloureux pincement au cœur.

— Tu as une bien trop grande estime de moi, chérie.

— Je ne pense pas non. J'ai vu la détresse dans ton regard quand tu as failli perdre Hernán. J'ai vu la somme faramineuse que tu as donnée à l'association lors du gala. Et ta façon de me réconforter après... après tu sais quoi. Tu joues les durs insensibles devant tes hommes, parce que ça fait partie du rôle que tu te dois de jouer devant eux. Tu as sûrement tes raisons, mais on m'a toujours appris à ne pas juger tant qu'on ne sait pas.

— Je suis un criminel Sylvia. Rien de ce que tu dis pourra changer cette vérité.

— Je le suis aussi alors...

— C'est pas pareil putain !

Cette fois, c'est à moi de me défaire de son emprise. Je reprends le havane que j'ai nonchalamment déposé sur mon cendrier en cristal et en aspire une grande taffe. Sylvia pense que je suis un nounours sous ma carcasse de chef de gang. Si elle savait combien elle se trompe. Je ne suis pas bon. Je ne suis pas un bienfaiteur. Je commets des crimes plus effroyables les uns que les autres, et ce au quotidien. Il n'existe aucune forme de rédemption pour les hommes dans mon genre. Comment peut-elle se comparer à moi ?

Elle, aussi pure que le diamant. Moi, aussi sombre que le charbon.

Son regard pèse sur moi. Elle attend que je lui donne le feu vert pour entrer en action.

— Où est-ce que t'as appris à tirer ? la questionné-je du tac-o-tac.

Ma question semble la désarçonner. Je sais qu'elle manie les armes à la perfection. Je l'ai bien vu à sa manière de tenir mon 9 millimètres.

Consciente que sa réponse jouera un rôle décisif dans ma prise de décision, elle me répond sans broncher.

— Ça remonte à mes seize ans. Je me suis inscrite à un club de tir après le meurtre de mon père. Au départ, je me suis inscrite par pure rébellion contre ma mère qui voulait à tout prix faire de moi une femme de la haute société, féminine et distinguée. Mais ça me faisait un bien fou.

— Quel est ton niveau ?

— Excellent. J'étais la meilleure en tir sur les cibles en mouvement. Mes profs disaient que j'avais un talent inné pour ça.... Maintenant que j'y repense... ça n'a servi que pour faire de moi une criminelle...

— T'es pas une criminelle, Sylvia. T'es la femme la plus douce et la plus altruiste que j'ai jamais rencontrée. T'as des principes et tu te bats pour les respecter. Ce qui s'est passé ce soir-là, c'est un accident. T'as pris sa vie pour sauver la mienne. Tu l'as fait pour un but honorable.

— Ça ne justifie pas...

— Si tu l'avais pas fait, on serait morts tous les deux. Tous les habitants du ghetto auront été en danger. T'as aucune idée de combien ces enfoirés sont dangereux. En tuant un seul homme, t'as évité un génocide.

— Mmm-hmm, marmonne-t-elle, visiblement peu convaincue. En attendant, tu essaies de me faire changer d'avis. Belle tentative. J'insiste pour t'offrir mon aide.

— Tu lâches jamais l'affaire, hein ?

— C'est mal me connaître.

Et bordel ! Si elle savait à quel point j'ai envie de la connaitre... encore et encore... dans ses moindres détails.

J'ouvre l'un des nombreux tiroirs de mon bureau et en sors un vieux pistolet à broches japonais que je m'empresse de tendre à Sylvia.

— OK, abdiqué-je. Tu peux y aller à condition que tu gardes ça sur toi. On sait jamais.

— J'ai toujours un taser sur moi, tu sais. Au cas où.

— Le flingue, ou t'oublies la mission. A prendre ou à laisser.

Elle soupire, puis résignée, s'empare de la minuscule arme à feu pour l'insérer dans son collant autoportant sous sa jupe. Ce simple geste suffit à relancer mon excitation qui n'est pas tout à fait descendue depuis qu'elle m'a laissé croire qu'elle allait m'offrir une pipe. Elle sait exactement ce qu'elle fait puisqu'elle me toise avec cet air de défi qui me rend dingue.

Je m'approche doucement d'elle et la tire par les cheveux pour lui chuchoter :

— Tu vas être punie ce que tu m'as fait tout à l'heure. Je vais te prendre violemment sur ce bureau et te faire payer ton audace.

Je la sens frémir à cette promesse lascive. Sa respiration se fait plus lourde et son corps se cambre légèrement lorsque ma main atteint le bas de son dos.

— Moi ? feint-elle l'étonnement. Je ne vois pas de quelle audace tu parles. Je n'ai absolument rien fait !

— T'as rien fait hein ? On verra si tu feras autant la fière quand je vais te faire hurler sous mes assauts. Et quand je vais te faire jouir comme jamais personne n'a réussi à le faire jusqu'à maintenant. Prépare-toi...





Chango : singe en espagnol.

El Sereno : quartier situé dans la région de East Los Angeles. Il s'agit d'un quartier à majorité ethnique hispanique (67% de mexicains) et où le pourcentage global de crimes est assez élevé par rapport à la moyenne nationale. 

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