Pour la deuxième partie de l'écrit du bac de français, j'ai choisi le sujet d'invention~

Il s'agissait de faire parler un train à la première personne du singulier​ et qui racontait son histoire et voyage~

J'ai voyagé à travers chaque pays, sur ces railles qui m'ont porté Jusque ici,pourtant si vielles que je n'ai eu de passager à bord de ma carrosserie.
Chaque pays avait une couleur différente. Je me suis amusé à les regarder de près. A les contempler avec détails pour me rappeler de ces voyages que tant.

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Je me souviens de chaque gouttelettes ruisselant sur la carcasse de celui que j'étais,et de celui que je serai toujours.
Les averses qui me faisaient renaître tel un papillon quittant son cocon.

Je me souviens également de chaque aubes naissantes et de la lumière qu'elles m'offraient, m'éblouissant les pupilles que je refermais aussitôt les avoir ouvertes.
Le soleil si lumineux qui apparaissait à chaque fins de nuits​ et commencements​ de journées, laissant sur moi,se balader ses rayons chauffant,me laissant alors la chaleur du matin. Encore une fois différente pour chaque pays. Comme les couleurs.

J'ai passé par delà les paysages, aussi magnifique les uns que les autres. Si éblouissant, si lumineux.
Je me souviens que la joie traversait mon visage en ces moments là,et que mon sourire s'élargissait..

J'ai vu défiler,lacs et étangs,mers et océans,chacun d'un bleu différent. Les rayons de soleil se reflétant à la surface de l'eau, créant un jeu de lumière.
Et ces près... oh c'est ​près d'un verdâtre si luxurieux,surtout au printemps. Ces brindilles vertes dansant au souffle du vent,que j'ai vu parfois pousser sur les railles sur lesquelles je me trouvais et qui me chatouillaient à chacun de mes passages.

Je me souviens de l'air frais venant souffler sur mon visage, qui provenait parfois de la mer, me laissant sentir l'odeur du sable et de l'eau salée. Il m'arrive d'entendre le son et le bruitage des vagues se cognant contre la paroi en des rochers.
Quand la mer était pas loin de l'endroit où je passais, j'apercevais les mouettes,chantant à tue-tête au-dessus de ma tête. Je souriais à nouveau.

Ce qui me plaisait,c'est qu'il m'arrivait de passe au creux d'une montagne et d'être dans le noir total,sans pour autant avoir peur.
Puis au bout d'un moment je revoyais le jour,il n'avait pas bougé, de ce court instant qui me paraissait avidement long, lui restait à sa place.
Le jour tantôt clair tantôt grisâtre.
Mais peu importe son allure,le paysage restait le même..

Moi je me plaisais bien a voyager, car même si le temps changeait, moi,on m'autorisait à partir au-delà des Landes. J'étais libre,libre comme l'air et le vent, venant caresser chaque parois métalliques que je possédais.

A n'importe quelle saison,j'ai pu me dégourdir,j'aimais regarder la blancheur de la neige s'étalant sur tout la surface ou je passais, parfois je devais me stopper car mes railles,étaient recouvertes de cette poudre blanche, glacées, gelées.
Cela m'empêchait d'avancer. C'était le seul comble dans mes voyages. Devoir attendre qu'on ôte cette magnifique structure de mon chemin..
Certes c'était long,alors je fermais les yeux et m'endormais quelques instants. Lassant la machine que j'étais se reposer...

Mais si il y'a bien une chose que j'aimais​ par dessous tout, c'était de rencontrer chaque personne qui montrait à bord.
Je pouvais voir leur visage grognon comme joyeux.
Tous si différent, comme les couleurs et matinée de chaque pays.
Je me suis souvent posé la question,eux aussi comme mois, voyaient-ils les voyage de cette façon?