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Comment mes parents ont détruit mon cheesecake (et refusent de l'admettre)


Hey, ça fait longtemps :)

Comment allez-vous, les amis? J'espère du fond du cœur que vous et votre entourage allez bien pendant cette période qui commence à se faire un tantinet longue.

Aujourd'hui je reviens avec une énième recette foirée – j'en ai tellement partagé avec vous que je crains que vous commenciez à penser que je ne sais point cuisiner.

(Ça fait presque deux ans que j'habite seule et pour l'instant je n'ai pas encore dû ramper aux urgences pour une intoxication alimentaire, donc je pense que je me débrouille pas trop mal.)

(La plupart du temps.)

L'anecdote que je vais vous raconter aujourd'hui s'est déroulée il y a quelques semaines, et pour une fois ce n'est pas de ma faute que ça se soit transformé en.... champs de bataille. Littéralement. Vous auriez dû voir la gueule du truc, c'était à en faire pleurer Gordon Ramsay.

Je suis allée rendre visite à mes parents qui habitent en France pour mes vacances de Pâques (j'étudie à Barcelone), armée de ma valise à moitié-vide (surprenamment) et de mon test covid négatif, nouvel accessoire indispensable de la mode 2020-2021.

Ça faisait des semaines que j'avais envie de refaire une recette de cheesecake au spéculoos que j'avais faite il y a plusieurs années, mais disons que quand t'habites seule, un cheesecake entier ça fait un peu beaucoup.

(Dit-elle après avoir gobé un banana bread aux pépites de chocolat entier en trois jours)

Je me mis donc, en ce beau samedi après-midi, à préparer, tout gaiement, ce cheesecake qui m'appelait depuis des jours, toute excitée à l'idée d'enfin regoûter à cette merveille qui hantait mes souvenirs

Ah ah.

Si seulement j'avais su.

Vous savez, ce moment où quelqu'un ne veut absolument pas vous croire ou vous écouter, alors que vous savez pertinemment que vous avez raison?

Et que vous pouvez prévoir le désastre arriver, désastre qui pourrait très facilement être évité si QUELQU'UN SE DÉCIDAIT À VOUS ÉCOUTER?

Oui.

Voilà.

C'est ça qui est arrivé.

... mon pauvre cheesecake.

La première erreur fatale arrive au moment de la cuisson. Après 35 minutes dans le four, temps moyen indiqué par ma recette, j'inspecte le cheesecake et je dis à ma mère qui est à mes côtés « il n'est pas assez cuit, faudrait le laisser encore un peu. »

Ma mère me questionne alors: « t'es sûre? Je pense que c'est bon. »

Mais le haut est encore carrément blanc comme des fesses, le couteau en ressort encore mouillé, donc j'insiste « laissons-le au moins cinq minutes. »

Cinq minutes s'étant écoulées, ma mère ouvre le four de nouveau.

« Ça doit être bon là. »

(Il est nécessaire de préciser que quelqu'un de la famille était venu nous rendre visite en se pointant à l'avance, et donc que ma mère voulait s'empresser de finir le gâteau pour pouvoir le servir.)

(Et, si vous avez déjà cuisiné un cheesecake, vous devez peut-être déjà voir arriver le truc qui cloche.)

(PARCE QU'UN CHEESECAKE ÇA SE MANGE FROID. FAUT LE LAISSER REFROIDIR APRÈS L'AVOIR SORTI DU FOUR.)

(Ce qui nous amènera à notre deuxième erreur fatale, mais ne nous précipitons pas.)

Du coup, ma mère inspecte le cheesecake et me dit « c'est bon. » Je regarde le gâteau et je lui réponds « je pense qu'on devrait encore le laisser. Il n'a pas l'air assez cuit ».

S'ensuit alors une conversation inutile de « mais si il est cuit! » « mais non il ne l'est pas! » « on peut le sortir » « non, faut le laisser dans le four! » jusqu'à ce que, autorité parentale oblige, je cède à ma mère et on sort le gâteau du four.

*pleure doucement*

S'ajoute alors à la scène mon père, dont les capacités culinaires se limitent au barbecue et aux crêpes.

« Faut le laisser refroidir », j'explique à mes parents.

« On peut le mettre dehors, alors » propose mon père innocemment.

Bon, on va sauter la partie où mon père a failli faire tomber le gâteau en l'emmenant à l'extérieur, ce que, honnêtement, j'aurais déjà dû interpréter comme un signe que ce gâteau était voué à l'échec.

Mais j'étais si excitée à l'idée de le déguster!

L'amour rend aveugle, disent-ils.

On le met donc dehors pour qu'il refroidisse, mais bien évidemment, mes parents proposent alors qu'on prenne le thé sur la terrasse (pour une expérience plus covid-friendly avec notre invitée), ce qui fait donc que le gâteau est déjà à table quand on s'y met.

Ma mère décide alors qu'il est temps de le démouler parce que si on le mange un peu chaud, c'est pas grave.

(Imaginez la petite Viviana dans le fond en mode « non mais je pense vraiment pas que ce soit une bonne idée, faut vraiment qu'il refroidisse, ça va pas aller sinon... » et qui se fait royalement ignorer par les trois autres adultes présents).

Vient donc la question fatidique: comment on démoule cette merde.

Ma mère, 100% espagnole, le compare alors à une tortilla des patatas et propose sa technique: mettre une assiette au-dessus de la casserole (moule, dans ce cas), puis le retourner, puis le retourner de nouveau avec une deuxième assiette.

(Je suis pas sûre que vous suiviez mais bon.)

Mon visage devient livide.

« Mais il n'est pas assez cuit, c'est une mauvaise idée, le haut du cheesecake est trop moelleux. »

Est-ce que vous sentez la catastrophe prévisible arriver.

On débat donc pendant dix minutes (Viviana qui essaye de gagner du temps pour que son gâteau ait au moins une infime chance de refroidir comme il se doit) sur quelle technique utiliser pour démouler ce truc, avec, entre temps, mon père qui propose qu'on le fasse glisser du moule à l'assiette.

(« Non mais papa ça va jamais fonctionner–»)

Mais bon, vous l'auriez deviné, personne n'écoute Viviana à propos de SON gâteau quand elle est la SEULE à faire de la pâtisserie à la maison.

Les adultes décident alors que la technique tortilla de patatas est la plus adaptée, malgré mes plaintes désespérées (« non mais il n'est vraiment pas assez cuit pour ça, il va coller à l'assiette... »), et je regarde, la larme à l'œil, mon père poser l'assiette sur le haut du moule.

Puis.

La cataclysmique.

Tout s'est déroulé très vite, à vrai dire.

Mon père retourne le moule, le gâteau fait un bruit assez distinctif de plosh sur la première assiette, il retire le moule pour le remplacer par une deuxième assiette, et au moment de le retourner de nouveau (c'est une base au spéculoos, donc le gâteau à un « sens », si on peut dire ça comme ça), bien évidemment, il colle.

Et donc le gâteau s'ouvre en deux.

Genre y'a une moitié sur chaque assiette.

Et mon père, génie qu'il est, essaye de rattraper la situation en mettant une des moitiés sur l'autre, sauf que BIEN ÉVIDEMMENT, ça fait de la bouillie, PARCE QUE L'INTÉRIEUR N'EST PAS ASSEZ CUIT.

Il y a un moment de silence.

Et puis je sors un « y'a vraiment personne qui m'écoute dans cette famille hein. »

Et puis là, comme les adultes responsables qu'ils sont, mon père et ma mère commencent à se chamailler et à se jeter la balle (« non mais c'est ton père qui a trop appuyé avec les assiettes! » « c'est ta mère qui a proposé cette technique! »), jusqu'à ce que la responsabilité tombe sur notre invitée qui est arrivée trop tôt.

J'interviens alors, déjà fatiguée et surpassée par la situation (c'était comique, mais imaginez-vous la frustration de savoir que vous auriez pu sauver la situation dès le début si quelqu'un avait décidé de vous écouter):

« Je vous avais dit qu'il n'était pas assez cuit. »

Bref, je pense qu'ils se sentaient assez responsables parce qu'ils se sont quand même forcés à manger ce truc pas assez cuit qui ressemblait plus à une bouillie qu'à un cheesecake au spéculoos.

Ma mère a tout de même eu le culot d'avouer, au bout de quelques minutes, l'expression un peu coupable, que « c'est quand même meilleur quand c'est froid. »

No shit.

Bref, voici mon expérience catastrophique avec ce cheesecake que j'avais pourtant tant envie de déguster (j'étais tellement déçue par le retournement de situation que je l'ai à peine goûté).

(Quelques jours après mes parents essayaient toujours de placer la responsabilité sur l'autre, ces gamins.)

J'espère que cette petite anecdote vous a plu! Compatissez et racontez-moi dans les commentaires vos pires catastrophes culinaires, qu'on rigole un peu.

Sur ce, la bise,

Viviana.

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