Auto-édition 6 : deux ans plus tard...
Un petit point sur la suite de mes folles aventures dans le monde passionnant de l'auto-édition !
(ça ne fait pas parfaitement deux ans, puisque j'ai publié "les Techs" en février 2017 et qu'on est en octobre 2018, mais j'ai largement dépassé la date anniversaire)
Là, je voulais vous faire un récapitulatif de tout ce que j'ai fait depuis presque deux ans, mais regardons les choses en face : c'est un bazar sans nom, vu que tous les projets se sont faits en parallèle les uns des autres. Je vais donc rester centrée sur les aspects de l'auto-édition, point par point, en comparant mes deux expériences : "les Techs", dont j'ai déjà parlé ici, et mon nouveau roman "Je suis née après la fin du monde" que j'ai auto-publié en exclusivité Amazon en juillet 2018. Oui, le coté exclusivité a toute son importance.
Même si les différences entre le trajet de ces deux livres ne vient peut-être pas de leur différence de publication, mais aussi/surtout de leur différence de contenu. Donc je vais vous les présenter rapidement :
"Les Techs" est mon premier roman, un monstre de SF avec sept personnages principaux, des noms en pagaille, des switch permanents d'une scène à l'autre, de la télépathie/télékinésie/voyage spirituel dans un monde informatique, et où les personnages principaux sont nommés par des numéros. Il faut s'accrocher pour rentrer dedans, puis ne pas perdre le fil, alors qu'il est très long (deux fois plus qu'un roman classique, s'il avait été édité normalement il aurait sans doute été découpé en deux ou trois tomes. En tous cas par un éditeur français, les éditeurs américains n'ont pas peur des gros tomes en SF et fantasy).
A l'opposé, "Je suis née après la fin du monde" a été écrit pendant un NanoWrimo, l'histoire est beaucoup plus courte et plus simple. Il n'y a qu'un personnage principal, la ligne narrative est claire et chronologique, différents personnages expliquent les aspects du monde au fur et à mesure qu'on a besoin de les connaitre, et le tout se situe dans un univers post-apocalyptique avec des zombis. Même si j'ai essayé de prendre les attentes à contre-pied, les lecteurs qui lisent le résumé voient rapidement les bases de l'univers. Sans oublier que le titre est nettement plus accrocheur XD.
Bref, des histoires différentes pour des publics différents, avec des habitudes de consommation différentes ? Je ne sais pas vraiment, je ne peux que constater le résultat.
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Donc, parlons peu, parlons chiffres :
Pour "Les Techs" :
Sur Amazon, dans les premiers mois, j'en ai vendu 33 exemplaires (16 ebooks et 17 livres papier). Sur Bookelis, le compte qui a envoyé mon livre à toutes les autres librairies en ligne... j'ai vendu 3 ebooks. D'après les retours de mes proches qui ont essayé de l'acheter, c'était quand même assez galère, et certains n'y sont jamais arrivé. J'ai donc 5€11 sur mon compte Bookelis, que je ne toucherai pas tant que mon total n'atteindra pas 30 euros.
A priori, c'est donc un bon gros échec.
Mais, en parallèle, les Techs font leur petit bonhomme de chemin sur Wattpad, donc... je continue, de toutes façons j'ai un tome 2 à finir (en mode têtue). Je vais juste changer ma façon de faire pour le tome 2, en publiant le premier jet sur wattpad, utiliser les retours pour faire mes premières corrections, puis chercher des bêta lecteurs pour les dernières corrections, et auto-publier avant de mettre la version finale sur wattpad. On verra bien ce que ça donne. Déjà, depuis que j'ai un Wattys, j'ai eu trois ventes de plus sur les Techs, alors que c'était au point mort depuis plus d'un an, donc... ça peut marcher et motiver les gens ? Enfin, je n'en sais rien. Peut-être que ces ventes supplémentaires viennent tout simplement du fait que j'ai écrit auto-publié un autre livre.
Passons donc à l'autre livre "Je suis née après la fin du monde" :
Je l'ai laissé en exclusivité Amazon, même si j'ai offert un exemplaire à mes bêtas lecteurs pour les remercier. Je l'ai publié en juillet 2018, à l'heure où j'écris ces lignes on est fin octobre 2018, et j'en ai vendu 157 ( 145 ebooks et 12 livres papier), et les abonnés ont également lu 53 726 pages (en imaginant que je n'ai que des lecteurs qui l'ont fini, ça ferait 107 lecteurs). On n'en est pas encore à un tirage professionnel (souvent 500 tirages pour un auteur débutant), mais c'est déjà plus que suffisant à mon bonheur.
D'où vient cette différence ? Comme je l'ai déjà mentionné, le style, le titre, le sujet de l'histoire ont pu jouer. Mais il y a également deux autres différences, que je vais détailler dans les chapitres suivants : la publicité et le fonctionnement d'Amazon.
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