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Auto-édition 1 - définitions

Bonjour à tous ! Je fais ce petit retour pour ceux qui seraient intéressés par l'auto-édition.

Alors attention : il vient uniquement de ma petite expérience. Il y a six mois, je suis allée au bout de la démarche et j'ai auto-édité mon premier roman. Je me suis dit que je pourrais détailler un peu tout ça, car j'imagine que sur Wattpad ce retour d'expérience peut intéresser d'autres personnes. Je vous mettrai à la fin des liens vers des blogs, webzines et autres qui eux sont beaucoup plus complets et viennent de personnes qui s'y connaissent bien davantage, et qui m'ont guidée moi lorsque je me suis lancée. Voyez ce texte comme une introduction, et un témoignage comme quoi c'est possible (et pas hyper compliqué).

N'hésitez pas à poser des questions en review ou MP !


Définition :

Du coup l'auto-édition, qu'est-ce que c'est ?

C'est diffuser son livre en utilisant une plate-forme numérique d'auto-édition, qui va mettre à disposition des lecteurs sur internet l'ebook ou le livre papier, les vendre et reverser à l'auteur un pourcentage en droits d'auteur. L'auteur conserve tous les droits et n'a rien à payer. Il se définit souvent comme auteur indépendant (ça fait plus classe et ça va plus vite que "auteur auto-édité").

Donc c'est différent de l'édition classique (= à compte d'éditeur), où l'éditeur achète les droits d'exploitation de l'œuvre, investit de l'argent et du travail pour corriger et mettre en forme le livre (couverture comprise), le fait imprimer, gère les stocks et fait distribuer le livre dans un maximum de librairies (et pilonne les livres invendus si besoin). Idem pour les ebooks, même si dans ce cas la distribution est nettement plus simple. L'éditeur reverse à l'auteur des droits d'auteur, classiquement entre 8 et 12 % du prix de chaque livre. C'est un processus assez coûteux, surtout que chaque choix de livre est un risque, donc les livres qui marchent sont censés compenser les pertes de ceux qui ne marchent pas : au final, les livres sont chers.

(et les ebooks aussi, pour ne pas faire trop concurrence au livre papier, ce qui perso m'énerve beaucoup).


Dans ce processus, l'éditeur sélectionne les livres qu'il va publier, il a le dernier mot sur tout et l'exclusivité (ces deux derniers points dépendent du contrat, mais c'est un peu la base). Donc si l'auteur veut récupérer ses droits pour publier ailleurs, il faut qu'ils se mettent d'accord... et ça peut mal se passer. En échange, on a la garantie d'un minimum de qualité : un professionnel a vérifié que le livre tenait la route et qu'il était assez convaincant pour prendre ce risque financier. Ça ne veut pas dire qu'il plaira forcément à tous les lecteurs (les maisons d'édition ont d'ailleurs chacune leur propre ligne éditoriale), ni que ceux qui n'ont pas été pris sont forcément mauvais (s'il ne correspond pas à la maison d'édition, ou que l'éditeur pense que le risque de mal le vendre est trop grand, il ne le prend pas).

Tout à l'inverse, il existe aussi l'édition à compte d'auteur. Là, l'auteur paie pour une prestation, à savoir corriger son livre (du moins l'orthographe, pas l'histoire elle-même) et l'imprimer. On dénonce souvent ces maisons comme des arnaques, et c'est vrai : le prix est exorbitant, et l'auteur doit gérer lui-même les stocks et la distribution dans les librairies, ou payer un distributeur pour le faire.

Enfin, une autre façon de faire de l'auto-édition que celle que j'ai décrite plus haut consiste à se déclarer soi-même micro-éditeur (en autoentrepreneur, c'est assez simple), payer soi-même un correcteur et un graphiste pour la couverture (si on ne sent pas de le faire soi-même), payer l'impression et aller vendre les livres aux librairies, ou payer un distributeur-diffuseur pour le faire. Ça n'empêche absolument pas de vendre aussi ses livres sur Amazon, au contraire, et ça revient toujours moins cher que de passer par de l'édition à compte d'auteur. C'est la technique qu'utilisent entre autres les deux autrices de @Cestdoncvrai, qui a l'avantage d'avoir un livre fini de qualité dont elles ont choisi soigneusement toutes les caractéristiques (papier, taille, mise en page, etc...), et l'inconvénient d'être long et de devoir investir de l'argent.


Pourquoi je n'arrête pas de parler de distributeur et diffuseur ? Parce que c'est un peu le nerf de la guerre du livre papier : le faire arriver à bon port, c'est à dire sous les yeux d'un potentiel lecteur, qui se déciderait à l'acheter. On peut faire un super bouquin, avec une couverture extrêmement accrocheuse, si le reste du monde ignore son existence l'aventure n'ira pas plus loin. Le diffuseur est un professionnel qui a un catalogue de livres et va auprès des libraires pour tenter de les convaincre de les commander. Le distributeur est un professionnel qui va gérer l'envoi de livres jusqu'aux différentes librairies qui les ont commandés (et c'est lourd). C'est donc des acteurs très importants dans la chaine du livre, et ils touchent 20% du prix du livre (oui, deux fois plus que l'auteur).

Comme ces prix sont difficiles à réduire, c'est vraiment internet qui a pu permettre une émergence forte de l'auto-publication : on peut compter dessus pour mettre le livre sous le nez d'un futur lecteur, que ce soit en le mettant dans un catalogue de vente comme Amazon, en se constituant une communauté de lecteurs via des plates-formes de lecture en ligne type Wattpad, fictionpress, etc..., en se faisant de la pub par les réseaux sociaux, en discutant avec des lecteurs sur un blog, en faisant des vidéos youtube, etc, etc... Pas de stockage à gérer avec l'ebook, ni avec l'impression à la demande (qui, comme son nom l'indique, n'imprime que les livres qui sont commandés, et les envoie tout de suite au lecteur, sans passer par les librairies).

Ça reste un circuit à part, puisque tout se passe sur internet sans jamais passer par un magasin physique. Sauf si le libraire entend parler du livre et décide de le commander, mais il ne se fera pas de marge dessus, donc il y a assez peu de chance. Certaines grandes surfaces donnent leur chance aux auteurs indépendants, et j'ai vu passer un projet de box où la personne propose d'envoyer tous les mois une sélection de livres auto-édités adaptés à vos goûts (projet Ulule, je ne sais pas où ça en est). Sinon, ça reste sur Internet.

La principale critique qui est faite à l'auto-édition est d'être amateure. En effet, personne ne vient vérifier que ce livre est bon ou pas, les plates-formes d'auto-édition acceptent tous les textes originaux (tant qu'ils respectent certaines contraintes techniques sur le fichier). Donc on peut tout à fait éditer de pures horreurs... ou un travail de niveau professionnel (qu'on aimera ou pas, d'ailleurs : en tant que lecteurs dire qu'un livre a un niveau professionnel ne suffit absolument à savoir si ça va nous plaire !). Certains font d'ailleurs appel à des professionnels pour la correction, la maquette, la couverture...

Après, je n'ai pas l'impression que les lecteurs fassent très attention à la maison d'édition quand ils achètent un livre, ils se basent plutôt sur le prix et le résumé, et dans le cas d'Amazon sont guidés par les suggestions du site, qui se base sur les achats de milliers de clients... Un bon livre peut se faire connaitre par le jeu des recommandations et des notes de lecteurs (le plus dur, c'est de démarrer), un mauvais restera peu acheté. En tenant compte du fait que les goûts varient, et qu'on n'écrit pas forcément dans le genre qui plait au plus grand nombre ! Un succès de SF steampunk n'est pas la même échelle qu'un succès de hard SF ou qu'un succès de romance contemporaine.



Donc, en résumé :

S'auto-éditer, c'est vendre son livre sans qu'il ait été sélectionné et corrigé par un éditeur professionnel. C'est savoir qu'on ne touchera pas le public qui fréquente les librairies, mais celui qui achète en ligne. Enfin, c'est assurer soi-même un livre parfaitement corrigé et présenté, dans un fichier epub lisible sur différents supports, avec une belle couverture.

Enfin, dans l'idéal. Dans la pratique, on fait au mieux, et on croise les doigts pour ne pas avoir laissé passer un truc trop moche. Tôt ou tard, de toute manière, il faut accepter l'incertitude et se jeter à l'eau.

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