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OS 4 : Un rire pour l'éternité


-Allons, tu peux faire mieux que ça ! s'écria-t-il, sa voix résonnant en écho dans la vaste salle.
Le deuxième jet de lumière le frappa en plein poitrine.
Le rire ne s'était pas complètement effacé de ses lèvres mais ses yeux s'agrandirent sous le choc.
Harry lâcha Neville sans même s'en apercevoir. Il sauta en bas des gradins en brandissant sa baguette magique tandis que Dumbledore se tournait lui aussi vers le socle de pierre.
Sirius sembla mettre un temps infini à tomber. Son corps se courba avec grâce et bascula lentement en arrière, à travers le voile déchiré suspendu à l'arcade. Harry vit la peur et la surprise se mêler sur le visage émacié, autrefois si séduisant, de son parrain qui traversa l'antique arcade et disparut au-delà du voile. L'étoffe déchirée se souleva un bref instant, comme agitée par une forte rafale, puis se remit en place.

Une chute. Tout ce qu'il ressentait maintenait c'est qu'il était en train de tomber. Mais tomber de où, et dans quoi ? Il rouvrit les yeux et fut complètement éblouis. Cette lumière aveuglante changeait de l'atmosphère sombre et lugubre où il était quelques secondes auparavant.
-Harry !?
Un silence de mort était à présent audible. De mort... Alors c'était cela mourir ? Bien plus
rapide que de s'endormir. Sirius regarda derrière son épaule droite. Rien, c'était le vide total. Il tourna rapidement sa tête dans l'autre sens, et commença à tournoyer, le faisant s'agiter inutilement. Cependant, au moment où il s'arrêta, quelque chose capta son attention vers sa gauche. Une chose, de plus en plus grande, se matérialisait à une demi douzaine de mètres de lui. Cette chose était beaucoup plus sombre que tout ce qui pouvait l'entourer. Puis tout devint beaucoup plus nette, et des inscriptions apparaissaient au fur et à mesure qu'il s'approchait de cette...porte ? La lumière traversait le dessus et le dessous de la porte se faufilant comme un laser jusqu'à la rétine du sorcier, la rendant encore plus distincte. Sirius se rapprocha un peu plus de l'entité en bois et parcouru d'un pas décidé les derniers mètres qui les séparaient.
Une inscription semblable à une carte qui lui était familière était accrochée au sommet de la porte, et juste en dessous se distinguait quatre empreintes d'animaux différents.
-Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue...Mais c'est la porte de mon vieux dortoir !
L'animagus était intrigué : pourquoi cette pièce ? Que y'avait-il derrière ? Pouvait-il ouvrir la porte ? Cela en valait-il la peine ? Ou alors c'était un piège, un mauvais sort de sa cousine alors qu'il n'est finalement que dans un coma.

Il avança son avant bras et posa sa main sur la première empreinte : celle d'un loup, puissant et fort. Au contact de ce passage, un frisson de chaleur traversa son bras, remonta le long de son épaule et de son omoplate, pour aboutir enfin jusqu'aux creux de ses reins. Le bois était tiède et sa texture n'a pas pris d'âge. Il fit glisser deux de ses doigts sur les traces suivantes : celles d'un cerf fière et majestueux, d'un rat petit mais rapide et pour finir d'un chien fidèle et jovial. Il resta ainsi, dans cette position, encore quelques minutes, le temps de se remémorer les plus beaux souvenirs avec ceux qu'on avait surnommé Les Maraudeurs.
Ne sachant ce qui le fit sortir des méandres de sa mémoire, il se décida enfin à exercer une légère pression sur la porte, afin d'ouvrir cette dernière. Une explosion de lumière envahit l'ensemble de l'endroit où il se trouvait. Sirius poussa plus fort et la lumière se fit plus intense que jamais.
Au moment où il passa le seuil, la porte disparut et Sirius se retrouva dans une immensité blanche et immaculée. Il dut fermer les yeux pour ne pas devenir complètement aveugle. Puis cette lumière se fit moins éclatante, moins éblouissante, il s'aventura donc à réouvrir les yeux. Une nouvelle chose apparaissait devant lui : un champ, un plaine, une puis plusieurs collines, un arbre, une lisière de forêt. Tout était calme. Le havre de paix que le Maraudeur avait tant recherché.
Deux autres choses se matérialisèrent face à lui. Un homme et une femme. Lui était grand, musclé et élancé; ses cheveux était brun et complètement décoiffés et ses lunettes carrées légèrement de travers sur son nez. Il avait coincé derrière son oreille droite sa baguette magique et s'amusait à faire rire aux éclats la jeune femme, en se balançant à l'envers sur une des branches du chêne qui était devant lui. La jeune femme quant à elle, respirait le bonheur et la joie de vivre. Ses cheveux roux flottaient légèrement dans la brise qui s'était levée. Ses prunelles vertes étaient braqués vers le jeune homme qui ne cessait de faire le pitre pour la faire sourire. Elle était accoudé le long du tronc noueux de l'arbre et semblait paisible. On pouvait voir sa baguette dépasser de sa poche arrière de pantalon.
-James. Lily.
Un halo de lumière se créa autour de l'ancien prisonnier, et ce dernier sentit ses trait se tirer; ses cheveux usés et longs retrouvaient un aspect soyeux et plus court. Il sentit sa moustache et sa barbe disparaître pour laisser place à une peau lisse et douce. Ses habits aussi se métamorphosaient : il ne portait plus ses vêtements raffinés et dignes de la haute société; il avait retrouvé son vieux jean troué, son tee-shirt noir à l'effigie du groupe ACDC, ses converses d'un gris de fer, et son bracelet noir, la plaque métallique où scintillait les lettres « Hard Rock ».

Son meilleur ami se trouvait là, devant lui, rajeunissant de plus en plus. Sirius, son Sirius, son Patmol, son Maraudeur, son frère était enfin à nouveau avec lui. Que cela était égoïste de la part de James de penser ça, alors que dans l'autre monde, son fils était déchiré par le décès de son parrain. Mais s'en était ainsi. Il avait le droit en cet instant d'être heureux pour lui seul, sans se formaliser du reste. Car oui, Sirius Black était mort au combat, mais James Potter avait retrouvé bien plus qu'un simple meilleur ami.
James glissa de la branche, trop surpris pour restée accroché plus longtemps, et percuta lourdement le sol avec son fessier. Il se redressa facilement, sous les regards hilares des deux personnes les plus importantes pour lui en cet instant et se massa d'un geste furtif sa fesse endolorie. Il pivota sur lui même pour se retrouver face à Sirius. Ils se regardèrent pendant plusieurs minutes, s'imaginant que ce n'était pas la réalité, que c'était fictif, non rationnel. Ils se fixèrent comme deux personnes inconnues qui se dévisagent de la tête aux pieds.
Puis d'un commun d'accord, sans crier garde, sans rien dire, ils coururent aussi rapidement que possible l'un vers l'autre. La collision allait faire mal s'ils ne ralentissaient pas un minimum, mais peu leur importait la douleur, cette dernière serait tellement superficielle comparée à tout ce qu'ils avaient pu vivre dans le passé. Ils coururent inlassablement, à perdre haleine. Leurs jambes les brûlaient, mais ils s'en moquaient. Leurs poumons étaient en feu, mais ils s'en fichaient.
Enfin vient le choc, l'impact, le heurt, l'entrechoquement. Sirius perdit l'équilibre en arrière; il était moins musclé et puissant que James.
Mais tout ce qu'il ressentait maintenait c'est qu'il était en train de tomber. Mais tomber de où, et dans quoi ? Il ne vit plus qu'une lumière et n'entendit plus qu'un rire. Un rire qui le bercera pour l'éternité.

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