Tom ferma sa malle frappée à ses initiales détestables d'un coup sec. Enfin il quittait son orphelinat miteux pour retourner dans sa précieuse et puissante école de magie : Sa véritable maison. Au cours de sa quatrième année, il avait enfin découvert la chambre secrète de son ancêtre Salazard Serpentard. Malheureusement, ce vieil ahuri d'Albus Dumbledore le surveillant sans cesse, il n'avait put mener ses investigations en paix. Il n'avait réussit à descendre dans la chambre qu'à deux reprises et de façons très limitées. Mais cette année, tout cela allait bien changé. Il était différent de tous ces petits sorciers minables qui l'entouraient ! Il était l'héritier que le grand Salazard Serpentard avait tant attendu, il était exceptionnel. Non pas qu'il en ait jamais douté, mais à présent il avait des preuves flagrantes de sa surpuissance !
En songeant à tout cela il ne put s'empêcher de sourire. A présent de grande taille, Tom saisit dans sa vieille armoire sans la moindre difficulté, une boîte à chaussure où il cachait son précieux butin dont il ne se séparait jamais, même pour voyager ! Il ne put s'empêcher de l'ouvrir pour contempler ses biens : A l'intérieur de la boîte se trouvait le gros médaillon finement travaillé. Si l'on se penchait plus près on pouvait voir qu'un serpent formant un S y était gravé. Peu de gens savait que Tom avait récupéré ce précieux médaillon qu'il estimait être le sien. Il l'avait volé l'été de sa troisième année à la vieille directrice alcoolique de l'orphelinat. Il était posé sur un vieux livre à la couverture cuivrée qui s'avérait être le journal dans lequel Tom notait ses découvertes, ses projets, ses remarques, ses objectifs...En somme son journal intime. Ces deux objets constituaient le trésor le plus précieux pour Tom, le reste n'était que du bric à brac extirpé par la force à des camarades : La baguette de Gregory Montgomery, le collier d'opale de Susan Gotam et le couteau du professeur Slughorn. Mais il ne comptait pas limiter sa précieuse collection au médaillon et à son journal ensorcelé...Oui, pendant les vacances, Tom s'était mit en tête l'idée folle de récupérer un objet précieux appartenant à chacun des fondateurs de l'école...Il comptait bien entreprendre cette quête dès cette année.
Sans plus attendre il quitta sa chambre et franchit le vieux portail en fer forger sans avertir personne, sans dire au revoir à quiconque. Il prit le chemin de la gare de son pas assuré et majestueux. Une seule chose le contrariait dans le fait d'entrer en cinquième année : Les examens. Non pas qu'il craignait d'échouer, mais l'idée de devoir faire ses preuves devant une assemblée de vieux croulants bien moins douer que lui l'agaçait profondément.
Dans le train, Tom choisit un compartiment vide. Pas majeur, il ne pouvait encore pratiquer la magie hors de l'enceinte de son école, c'est donc à regret qu'il ne put bloquer la porte à l'aide d'un sort. Il se contenta de mettre sa malle pour que personne ne puisse entrer.
Lorsque le train s'ébranla à la gare de Pré-au-lard, Tom sorti par la fenêtre de son compartiment sous les yeux étonnés de premiers années qui patientaient sur le quai. Contrairement à tous les autres, il ne se rendit pas à Poudlard en calèche, il choisit d'y aller à pied.
Un sentiment de puissance et de joie l'envahi en franchissant les portes de bois massif de l'école. Toujours aussi solitaire, Tom ne retrouva aucun ami contrairement à la majorité de ses camarades. Il entra directement dans la grande salle et s'assit au milieu des places encore vides à la table des Serpentard, non sans être contempler par la gente féminine.
La répartition allait commencer. Le choixpeau patientait sur son tabouret mais il n'y eut pas la procédure habituelle. Dumbledore (Seulement directeur de Gryffondor à l'époque) n'appela pas tout de suite les premiers années. Le directeur se leva et prit la parole:
- Bonsoir à tous et à toutes ! Ravi de vous retrouvez pour une nouvelle année de travail et de découverte. Cette année aura une répartition un peu particulière dans la mesure où nous allons commencer par une élève entrant en cinquième année...Veuillez accueillir chaleureusement Miss Psyché De Samothrace !
Les portes de la grande salle grincèrent et s'ouvrirent sur une jeune fille brune. L'assemblée fut totalement hypnotisé par son arrivée, non pas parce qu'elle ne portait pas l'uniforme traditionnel et obligatoire de l'école, mais une robe blanche qui flottait avec légèreté. Non pas parce qu'elle semblait voler plutôt que de marcher. Tout le monde la regardait avec fascination parce qu'elle propageait une onde étrange, une onde envoutante. Tom la regarda évoluer avec attention. Lorsqu'elle passa à son niveau, il put constater à quel point elle était belle. Une beauté impressionnante, jamais vue, idéale, parfaite, pure. Tom fut étonné de prendre autant de plaisir à la contempler. Le halo de lumière qui émanait d'elle lui permit de l'identifier tout de suite comme une vélane. Cependant les Vélane étaient connues pour être d'un blond vénitien et non brunes comme cette fille. Tom se fit la promesse d'en découvrir plus. Dans un silence de plomb, la jeune fille s'installa sur le tabouret et Dumbledore posa le choipeau sur ses longs cheveux ondulés.
- SERDAIGLE !
La sentence résonna dans toute la pièce et des applaudissements tonitruants s'élevèrent de la table des sages ravis d'hériter de la créature sublime. Etrangement Tom partageait la déception des Serpentard, des Gryffondor et des Poufsouffle, mais les maisons était loin d'être un barrage suffisant pour l'empêcher d'aller au bout de ses ambitions...Psyché rejoignit sa nouvelle maison et la répartition traditionnelle, à savoir de premiers années, commença. Tom n'y prêta strictement aucune attention.

Le lendemain, lorsque le professeur Slughorn tendit son emploi du temps, Tom regarda sa feuille avec dédain, il avait en horreur l'idée qu'on lui impose son emploi du temps ! Il commençait par défense contre les forces du mal, s'était moindre mal. Des murmures étranges s'élevèrent dans la salle, le sortant de sa torpeur. Il aperçut alors la silhouette luminescente et compris que la nouvelle venait de faire son apparition. Il se trouva fort contrarié de constaté que lui aussi ne pouvait s'empêcher de la contempler. Quelle idiote !
Il se demanda avec jalousie pourquoi cette fille continuait de porter ces robes immaculées et légères alors que lui (et le reste des élèves) était contraint de porter l'uniforme. Cette addition de contrariétés l'incita à se lever et quitter la Grande Salle avec mépris.
Mais il n'était pas au bout de sa mauvaise humeur : Il fut obliger de travailler en binôme pour ses premières heures de cours; et si il y a bien une chose qu'il détestait c'est d'être enticher d'incapables !
- Salut Tom ! Lança Cecily, sa camarade enjouée et souriante que lui jugea idiote et naïve.
Il ne prit pas la peine de lui accorder un regard. Mais, habituée, la Serpentard ne dit rien. Quoi qu'on puisse dire, Cecily était une des rares personnes que Tom tolérait. La jeune fille poursuivit donc:
- Tu as passé de bonnes vacances ?
Pas de réponse.
- Que penses-tu de la nouvelle ? ...Elle est belle hein !? Tu sais que c'est une Vélane ! Dit-elle.
- Bien sûre que je le sais ! Elle est entouré d'une onde lumineuse ! Ne put-il s'empêcher d'intervenir.
- Oui mais comme elle est brune c'est pas évident de le savoir ! Se défendit sa voisine.
- Pfff !
- Tu savais toi qu'une unique Vélane brune, naît en un siècle !? Et que ça fait d'elle l'héritière de leur Royaume !? S'étonna Cecily.
Tom essaya de dissimuler tant bien que mal sa surprise et son interêt pour le blabla de sa voisine.
- Cette Psyché alors, elle est l'héritière du Royaume des vélanes ?
- Oui ! Tu te rends compte une princesse à Poudlard !
- Et le fait qu'elle soit brune fait d'elle une pièce rare...unique ! Reprit-il avec une once de passion dans la voix, plus pour lui même que pour Cecily.
- Oui ! Dit-elle cependant.

Tom songea alors que cette fille n'était peut être pas aussi idiote qu'elle n'y paraissait ! S'il devenait son petit-ami, cela lui donnerait un statut unique ! Cela lui ouvrait les portes d'un monde fascinant, et envié : Le monde de la beauté ! Le monde des vélanes ! Une occasion unique de se différencier d'avantage ! Salazard n'aurait sans doute pas épousé la première sorcière venue ! Psyché de Samothrace deviendrait donc son nouvel objectif, les trophées des fondateurs de l'école attendraient car, eux, n'étaient pas convoités par la moitié de l'école !
Il sorti donc son emploi du temps pour l'examiner avec plus d'attention: Dans l'heure qui suivait, il aurait cours avec les Serdaigle ! Il sentit l'adrénaline lui parcourir le corps ! Enfin un objectif un peu intéressant ! Pendant que les autres s'entraînaient avec leur baguette, Tom, lui, songeait au stratagème qui lui permettrait de s'unir à jamais à cette petite dinde brune ! Un philtre d'amour !? Trop blessant pour l'orgueil ! Un sortilège impardonnable ?! Trop risqué dans sa position ! Des menaces ?! En tant que princesse, elle aurait sans doute moyen de passer outre ! Ces échecs successifs d'idées commençaient à l'énerver. La colère lui battant les tempes, il propulsa l'élève devant lui qui avait eut le malheur de prononcer sa formule un peu trop fort.
- Que se passe-t-il ici !? Cria le professeur mécontent. Il regarda le garçon se lever péniblement. Et se tourna vers Tom que les autres regardaient avec dédain:
- Monsieur Jedusor !
- Oui professeur ? Demanda t-il non sans une once d'exaspération impertinente dans la voix.
- Pourquoi avez-vous propulser Mr Dunn de son tabouret !?
- Je n'ai pas fais exprès, je m'entrainais, ça m'a échappé ! Mentit-il sans le moindre problème avec en plus un ton de défi. Pas vrai Dunn ?
Le garçon un peu grassouillet et maladroit regarda Tom terrifié puis le professeur. Il savait très bien que s'il n'approuvait pas la version de son camarade, les conséquences seraient terribles, c'est pourquoi, en même temps qu'une grosse goutte de sueur dégoulinait de son front, il acquiesça timidement de la tête.
- Je sais très bien que vous mentez ! Répliqua le professeur. Etant donné que nous travaillons les sortilège d'assourdissement, je ne vois pas comment vous pourriez propulser accidentellement votre camarade, mais puisque Monsieur Dunn ne semble pas soucieux que justice soit faite, qu'il en soit ainsi ! Je me contenterai d'enlever 10 points à Serpentard pour votre...étourderie, monsieur Jedusor !
La sanction ne préoccupa pas une seconde notre Serpentard, non, ce qui lui déplaisait le plus, c'était le ton que ce vieux crouton se permettait de prendre avec lui. Il n' eut pas le temps de fulminer plus longtemps, la sonnerie retentit.