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J'ai l'impression que quoi que je fasse, le seul mot auquel mon cher cerveau pense c'est celui-ci. Que je veuille me lever, aller au lycée, faire mes devoirs, jouer avec mon frère, voir mes amis....

Je ne trouve aucune motivation nulle part. À quoi sert de se lever le matin si c'est pour passer une journée de merde, et pour finalement se recoucher? À quoi sert de faire ses devoirs alors que ça ne me servira à rien à la fin? A quoi sert d'avoir un bel avenir alors qu'à la fin, dans tous les cas, on meurt et les gens nous oublierons? À quoi sert d'avoir des enfants alors qu'on arrive même pas à s'occuper de nous?

Alors je ne fais rien. Quelque fois, j'ai juste envie d'être invisible. J'aime que les gens ne fasse pas attention à moi et me laisse tranquille. C'est reposant je trouve. Quand tu tiens à personne, tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour eux, et de faire semblant d'aller bien et d'être heureuse.

Certaines personnes pensent que c'est juste de la paresse. Je pense que c'est plus que ça. J'aimerai lancer un appel à l'aide mais je ne peux pas. Je ne veux pas aussi, peut être, au fond de moi? J'ai peur c'est tout. Mes parents sont déjà si déçus par moi, mes amis n'ont pas besoin d'une charge en plus.

Mes doigts me font mal tellement je ronge les ongles. La nuit, quand je suis seule dans mon lit, sans personne pour me réprimander ou me faire sourire, j'angoisse. Quand je suis en face à face avec mes pensées, qu'il n'y a personne pour me dire de me calmer, je pense à plein de truc. Au fait que je n'ai pas fait mes exercices de maths, un ongle arraché, je n'ai toujours pas révisé pour mon DS d'histoire dans trois semaines, une petite peau enlevée, mes peurs qui refont surface, tous mes doigts y passe. (Lol une rime)

Alors je rêve. Je rêve d'une belle vie sans problème, ou de monde parallèles, d'un futur heureux. Et je chante aussi. Tout bas pour pas que mon frère m'entende, mais je chante quand même. Les yeux clos, les mains sous mon coussins pour ne plus me faire du mal, je m'endors comme ça.

Et le lendemain ça recommence. Fatigue, anxiété, faux-semblant.
Stress, ennui, questionnement.
Ma musique à fond pour m'empêcher d'angoisser de nouveau.
Toujours.
Toujours.
Toujours.

Ça ne se termine jamais. Quelque fois je pleure et ça va mieux. Quelque fois, je suis heureuse, et je pense que c'est fini. Quelque fois, je me demande si je manquerais à beaucoup de monde. Sûrement à ma famille, peut être un peu à mes amis. Mais malgré tout je garde encore espoir, que je puisse être enfin en paix avec moi même plus tard, dans le futur. J'endure pour mon futur bonheur.

Voilà voilà déso d'avoir plombé l'ambiance.

A plus 🍦