Voilà, c'est un poème que je viens d'écrire. Je pense que je mettrais souvent mes poèmes qui compte sur l'instant, je veux dire, qui vont avec mon état d'esprit.

Elle se saoule et crie
La jeune fille marche dans la rue
Elle pleure sans qu'une larme ne tombe
Elle crie sans qu'un bruit ne sorte
Elle n'est pas aussi forte
Que ce qu'elle aurait voulu
Mais dans sa chambre elle succombe
Elle laisse les larmes s'envoler
Sans que jamais elle ne puisse sécher
Entre ces quatre murs
Sanctuaire, contrairement a cet endroit tortuaire
Elle crie et là-bas elle rie
Elle se saoule au bruit, prend des cachets
La douleur est trop forte
Mais le doliprane ne soigne que les bleus du corps
Elle n'a plus mal
Physiquement seulement
Elle divague
Elle rejoint son Alice
A la douleur et aux cris
Ridiculisé
Elle ne sait plus vers qui se tourner
Elle regarde ce qui dans ses yeux scintillent
Cette lame
Elle l'a déjà fais a plusieurs reprises
Ça a commencer par ses jambes
Sa cheville
Sa peau labourer
Le sang elle le voit couler
Puis elle l'a fait sur ses poignets
Beaucoup trop
Marre de ne montrer que son masque
Elle l'enlève petit a petit
Personne ne la remarque
La dernière fois, quelqu'un l'a sauvé
Mais cette fois, qui sera là?...