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Chapitre sept

L'entrainement commence plutôt mal pour moi. Dès le premier tir, je manque d'envoyer une balle sur ma voisine. Elle se retourne vers moi avec stupéfaction. C'est la fille terrorisée qui s'était installée à côté de moi lorsque nous étions le long du mur. Elle finit par sortir de son état de choc et se reconcentre sur sa cible en brandissant son pistolet. Visiblement, elle a trouvé ses marques. Je la sens bien plus à l'aise maintenant qu'elle a un pistolet dans les mains. Les choses sont plus compliquées pour moi. Au deuxième coup, j'ai à peine pressé la détente que la détonation se fait entendre et la vibration me fait lâcher mon arme. Je la ramasse en faisant bien attention de ne pas me placer dans une trajectoire de tir. L'arme est bien trop légère à mon goût pour que j'arrive à la tenir immobile.

J'aurais préféré commencer par les combats physiques où je suis un peu plus douée, mais lorsqu'ils nous ont divisé en trois groupes, il a fallu que je fasse partie du groupe « tir ». Je soupire.

A côté de moi, j'entends quelqu'un chuchoter.

- Tu devrais écarter un peu plus les jambes, tu auras un meilleur équilibre.

Je tourne la tête pour savoir qui vient de parler et découvre ma voisine qui me regarde.

- Quoi ? dis-je en écartant le casque anti-bruit de mon oreille.

- Ecarte les jambes, tu auras plus d'équilibre, répète-t-elle.

Elle refixe sa cible et tire. La balle atteint la cible sur la gauche est un petit rond rouge s'allume à cet endroit. Elle n'a pas touché le centre mais je suis tout de même impressionnée, je n'arrive même pas à atteindre le cercle le plus large, ma balle finit toujours dans le mur déjà criblé de trous. Je réessaie plusieurs fois, sans succès. Au moins, je ne fais plus tomber mon pistolet, c'est déjà ça.

Une main me saisit par le bras. Je me retourne. La femme qui m'a guidée à travers les couloirs se tient derrière moi. Elle m'attrape fermement les poignets me fais lever et plier les bras en m'examinant, les yeux plissés. Elle finit par me lâcher et marmonne un :

- Hum, attends deux minutes.

Je reste figée sur place sans savoir quoi faire. Je la regarde se diriger vers une énorme étagère fixée au mur un peu plus loin, et revenir vers moi un pistolet à la main.

- Essaie avec ça, dit-elle en me lançant le pistolet. Il devrait te convenir un peu mieux.

Je saisis l'arme au vol et la retourne dans mes mains. Elle est plus lourde que la première et sa surface noire et lisse reflète les néons fixés au plafond.

- Pourquoi est-ce que j'ai besoin d'un pistolet différent ?

- Il semblerait que tu sois plus forte physiquement que les autres élèves, les pistolets pour débutants sont trop petits et trop légers pour toi. Ça devrait aller mieux, maintenant. Je n'ai pas demandé à être ton entraîneuse pour que tu sois ralentie dans ton apprentissage par une arme non-adaptée.

- Vous avez demandé à m'entraîner ? Pourquoi ? demandé-je en fronçant les sourcils.

- Lorsque je t'ai vue, j'ai tout de suite senti ta force, tu peux accomplir de grandes choses. De même pour l'autre garçon, il a les mêmes capacités et j'hésite à vous faire sauter un niveau à tous les deux.

Elle s'en va. J'admets être surprise par ses paroles. Je ne suis pas si douée que ça. Certes, ses arguments semblent tenir la route mais il y a autre chose à mon avis.

Je sers l'arme dans mes mains, me mets en position de tir les jambes légèrement écartées et les bras tendus à l'horizontal et presse la détente. Je plisse les yeux et cherche la balle du regard. Un petit rond rouge s'allume à l'extrémité de la cible. J'ai réussi.

Je n'ai pas le temps de réessayer qu'une sonnerie retentit, annonçant le changement de poste.

Direction le combat physique. J'arrive devant un grand tapis gris autour duquel sont postés les autres élèves. Je m'assois à côté d'eux, attendant les instructions. Un homme d'une trentaine d'années à la peau foncée fini par prendre la parole.

- Bonjour à tous. Je vous demande d'écouter avec soin mes instructions, car je ne les répèterai pas.

Les murmures se taisent, et l'on entend plus que les résonnements lointains des tirs de pistolets.

- Je vais vous demander de vous mettre par binôme, continue-t-il. Mettez-vous avec un camarade de même taille et placez-vous à l'intérieur d'une des zones libres délimitées sur le tapis. Peu importe que vous connaissiez cette personne ou non, je vous demande de vous battre comme si votre vie en dépendait, ce qui, dans quelques années sera le cas. Au son du gong, le vainqueur est celui qui aura mis son adversaire au sol, ou qui aura marqué le plus de points. Celui-ci rencontrera le vainqueur d'un autre groupe et ainsi de suite. Le premier recevra un kit bionique, en espérant que cela vous motive à vous dépasser.

Il se tait et balaye l'assemblée du regard.

- Qu'attendez-vous ? Exécution !

Je me précipite pour trouver quelqu'un de la même taille que moi, mais j'ai beau circuler entre les enfants qui comparent leurs différences de taille avec leurs mains, je ne trouve personne.

- Que celles et ceux qui sont seuls lèvent la main ! ordonne le moniteur.

Plusieurs mains se lèvent dans l'assemblée, dont la mienne. L'homme nous demande de sortir du groupe et forme lui-même des paires. Une jeune fille qui doit bien faire une tête de plus que moi est placée avec un garçon qui, vu sa tête, ne doit pas l'apprécier le moins du monde.

Le fait de se retrouver avec un ennemi n'est tout de même pas la chose la plus dérangeante. Ce qui m'inquièterait le plus, serait de me retrouver face à une amie.

L'homme s'avance vers moi, tenant le poignet d'une personne que je n'arrive pas à distinguer.

Pas la fille du centre de tir, me dis-je intérieurement, pas la fille...

Heureusement pour moi, le visage que je découvre est celui d'un jeune garçon aux cheveux bruns.

L'homme place le garçon qui me dépasse de quelques centimètres devant moi, puis s'en va.

- Salut ! murmure le garçon.

Sa voix me rappelle étrangement quelque chose.

- Salut ! répondis-je. Comment t'appelles-tu ?

- Luno, et toi ?


Hey ! Non, vous ne rêvez pas, ceci était bien un chapitre ! J'ai rien publié depuis longtemps, désolée. Je vais sortir les chapitre huit aujourd'hui aussi pour me faire pardonner (en fait, ce chapitre est écrit depuis longtemps mais pas corrigé, donc..) Dites-moi s'il y a des choses qui vous plaisent ou si vous n'aimez pas certaines choses.

Bise les poulpes !

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