Chapitre Bonus
/ ! \ AVANT DE LIRE, LISEZ CE PARAGRAPHE AFIN DE SAVOIR A QUOI S'ATTENDRE !! / ! \
Bon, place aux explications : tout d'abord, je n'avais pas du tout l'intention d'écrire ce chapitre bonus, mais voilà, l'envie ma pris un soir, donc je me suis mis au travail. Ensuite, ce chapitre bonus est en faite un LEMON, donc une scène à caractère sexuelle, alors si vous n'appréciez pas ce genre de chose, passez votre chemin, mon but n'est pas de choquer. Il se passe entre le chapitre 11 et 12 de la fanfiction, mais il est écrit à la troisième personne, je trouvais ça plus simple. Voilà, donc, âme sensible s'abstenir et les autres, bonne lecture :3 Laissez quand même un petit vote ou un commentaire, ça fait plaisir ^^
Leurs lèvres se décollèrent au bout de plusieurs minutes. La princesse était allongée sur le sol irrégulier de la grotte mais elle ne sentait même pas les cailloux qui entaillaient sa peau, l'épaisseur de la couverture ne la protégeant en rien. Ses yeux étaient rivés sur le Monslave, son regard empli d'amour, un amour que le jeune homme ne parvenait pas à comprendre. Mais il voulait y croire, il voulait croire en cette amour qu'il lisait dans ses yeux émeraudes. Comme s'il s'agissait de la seule vérité qui subsistait ici bas.
Ils se regardent, s'observent, lentement, pour ne jamais s'oublier, ne jamais oublier ce bonheur. Ils voulaient juste mourir, juste ne plus penser, et ils y étaient parvenus, tous les deux ensemble. Ils comblent le vide qui s'était creusé dans leurs corps et dans leurs âmes.
Samaël, au bout d'un long moment, commença à enlever le haut complètement déchiré de Jadina, doucement. Elle le laissait faire, comme hypnotisée par les gestes du garçon. Elle le savait complexer par son physique, monstrueux, par ses dires, mais, elle, n'arrivait pas à le comprendre. Elle aimait plus que tout, ces pierres qui recouvraient son corps, elle les trouvait magnifique.
Il réussit à ôter le tissu et la peau nue de la jeune fille apparue. Elle était encore plus belle que ce qu'il avait imaginé. Elle sentait son regard sur elle et elle rougit avec pudeur. Il déglutit et dit, d'une voix rendue roque par le désir :
-Tu es vraiment belle !
Elle rougit, ses joues se teintes d'une jolie couleur rosée, elle s'apprête à le reprendre, mais renonce finalement, ne voulant pas entamer un débat à ce moment précis, elle avait d'autres soucis en tête. Elle reprit ses lèvres, demandant l'accès à sa bouche, puis approfondit le baisé. Leurs lèvres se mouvant les unes sur les autres avec douceur ou sensualité. Lorsqu'ils se séparèrent, Samaël posa son front sur celui de la princesse et leurs souffles se mélangèrent.
Le monslave enfouit son visage dans la longue chevelure de la princesse. Il sentit son odeur, comme s'il voulait s'en imprégner, ne jamais l'oublier. Elle le laissait faire, les yeux clos. Elle voulait que ce moment dur éternellement, elle voulait simplement arrêter le temps. Grâce à cet homme, elle avait réussi à oublier jusqu'à qui elle était. Il y a encore quelques jours, son seul souhait était d'en finir, de rejoindre Danaël, tout simplement cesser d'exister. Mais les choses avaient changés. Le trou de sa poitrine, ce grand vide qui la rongeait, avait disparu. Cette douleur qui irradiait son corps tout entier était partie désormais. Elle s'était réveillée d'un long sommeil, elle avait enfin ouvert les yeux. Ils s'étaient sauvés mutuellement, de leurs vieux démons et d'eux-mêmes. Ils avaient guéri leurs cœurs meurtris et pansés les blessures qui ne s'étaient jamais refermés.
Elle ouvrit les yeux et plongeait sa main dans les cheveux de Samaël. Il déposa un baisé dans son cou, tellement léger, tellement aérien, qu'elle cru d'abord avoir rêvé. Il réitéra son geste mordillant doucement la peau tendre, elle frissonna. Il sourit, elle le sentit. Il lécha sa clavicule et dégrafa son soutien-gorge avec plus ou moins de difficulté. C'était un bout de tissu vert, de la même couleur que ses yeux, très simple, sans la moindre dentelle. Il était surtout très usé, comme tous les vêtements que la princesse déchue portait. Dans leur état originel, le tout devait être très beau, mais le temps avait laissé des traces. Les montagnes de Lovinas ne laissaient pas indemne. Le vent, le froid, la neige, tout cela marquait les esprits comme le reste, les choses matérielles.
Le soutien-gorge atterrit à plusieurs mètres, lancé négligemment par Samaël. Les yeux posés sur les seins de Jadina, il ne perdait pas une miette du spectacle. Il se mordit la lèvre, dans ses yeux orangés, la luxure était bien visible. La pupille verticale était bien plus grosse, se rapprochant davantage de celle d'un humain ordinaire. Mais la jeune femme savait qu'il était différent et s'était l'une des choses qu'elle aimait le plus chez lui, ce qu'il dégageait. Il semblait pouvoir lire en elle, mais elle adorait encore plus la façon dont il l'observait à cet instant. Elle sentait son bas-ventre se tordre et son entre-jambe s'humidifier.
Finalement, il se pencha et aspira un mamelon foncé dans sa bouche. Elle gémit, le visage penché sur le côté, les paupières à moitiés fermées. La main du jeune homme s'approcha de l'autre sein, il en fit lentement le tour, pour emprisonner le bout entre ses doigts fins. Elle sursauta, surprise, une parole mourut dans sa gorge. Elle souffla instinctivement :
-Samaël ...
Il cessa ses gestes et releva le regard. Elle dit, avec un sourire sincère, les yeux pétillants :
-Je t'aime.
Il lui rendit son sourire, jamais il se s'était senti aussi bien. Il adorait tellement cette femme.
-Moi aussi, je t'aime Jadina.
Sa voix était grave de désir, plus roc que d'habitude. Elle décida soudain de prendre elle aussi, les choses en main. Elle entreprit de lui retirer ses vêtements, elle se débattit quelques secondes avec le tissu, le visage crispé de concentration. Elle arriva finalement aux bouts de la fermeture avec un éclair de fierté dans ses yeux émeraude. Le vêtement tomba au sol et Jadina retira les bottes usées de son amant. Il se retrouva nu devant ses yeux, mais n'en fut pas gêné pour autant, il en avait vu d'autres.
La princesse rougit devant sa nudité, sa virilité fièrement dressée. Samaël vit le bref éclair de peur dans ses yeux et il comprit. Il protesta, avec un léger mouvement de recul :
-Jadina !
Elle eut un petit sourire gêné, il allait poursuivre, mais elle ne le lui laissa pas le temps, l'embrassant à pleine bouche. Elle apprécia le contact et mettant toute sa fièvre et tout son désespoir. La Légendaire dit, tout contre les lèvres du monslave :
-Je t'en prie.
Il paraissait troublé, en pleine réflexion, il semblait pris entre deux feux, entre deux choses qui se disputaient la priorité. En face de lui, Jadina était au supplice, attendant son verdict. Finalement, il murmura, plongeant ses prunelles orangées dans celle de sa maitresse :
-C'est vraiment ce que tu veux ?
Elle hocha la tête, avec un petit sourire, les yeux suppliants. Leurs lèvres se scellèrent, comme un accord silencieux, ils se comprenaient, sans même parler. Les mains de la princesse se frayaient un chemin entre les pierres sur son torse. Les frôlant et les touchant parfois. A première vue, la peau du monslave semblait glacée, mais finalement, elle ne l'était pas du tout, d'une chaleur juste agréable, et incroyablement douce. Il se laissait faire, les yeux à demi-fermé, savourant la caresse, il dit, du bout des lèvres :
-Fait attention, c'est coupant.
Elle releva le visage, appuyant son doigt sur la pierre au milieu de son torse, qui entaillant légèrement la peau. Le sang perla et Samaël porta le doigt à sa bouche et suça le liquide écarlate, avant de le mordiller. La princesse sourit, l'autre la dévorait des yeux, il aimait tellement la voir heureuse. La plaie se refermait déjà et elle semblait étonnée. Le jeune homme demandit, voyant les sourcils de sa compagne se froncer :
-Un problème ?
Elle semblait troublée, elle observait son doigt luisant de salive. Elle répondit, incertaine :
-Il y avait longtemps que ... Mes pouvoirs de guérison n'avaient plus opérés.
Samaël sembla réfléchir pendant quelques instants, puis il dit, avec un petit sourire :
-C'est peut-être parce qu'une part de toi, ne voulait plus guérir !
Elle releva ses yeux graves vers lui, et son visage s'illumina, perdant toute incompréhension, elle s'accrocha à son cou de toutes ses forces. Elle murmura, au creux de son oreille :
-Oui, tu as raison, je ne voulais simplement plus vivre, même mon corps y avait renoncé.
Elle était heureuse, elle était guérie, elle le savait déjà, bien-sûr, mais elle en avait maintenant la preuve concrète. Et elle ne s'était jamais sentie heureuse. Il la fit rebasculer sur la couche faite de minces couvertures. Il reprit possession de ses lèvres, cueillant le sourire qui lui était si cher. Leurs langues se liaient et se déliaient longuement.
Samaël, déposa des dizaines de baisés légers comme des papillons passant par sa gorge, par son épaule, par son bras, le creux de son coude, pour finir par le poignet. Un endroit particulièrement sensible. Ensuite, il embrassa son ventre, descendant jusqu'au nombril, encouragé par les multiples soupirs de sa maîtresse. Les yeux clos et le visage penché sur le côté, pour elle, le temps n'existait plus, seul lui et elle subsistait encore.
Le monslave souleva la princesse légèrement, ôtant la seule barrière entre leurs deux corps. Le petit bout de tissu valsa à l'autre bout de la grotte, au milieu des autres vêtements éparpillés un peu partout. Il embrassa sa toison foncée et bouclée, avant de lui demander gentiment d'écarter les cuisses. Chose qu'elle fit sans se faire prier. Son entre-jambe était très humide, preuve de son excitation. Elle n'avait plus aucune pudeur, la honte avait entièrement disparue. Il passa son doigt entre ses lèvres trempées, atteignant facilement son clitoris. Pour toute réponse, Jadina balança les hanches en avant et la tête en arrière et gémit fortement. Les yeux fermés, le corps tendu, connaissant pour la première fois un tel plaisir. Samaël enfonça un doigt dans son orifice chaud et étroit, commença un mouvement, observant avec attention les réactions de sa partenaire. Sa tête roulait de droite à gauche, entre deux gémissements. Il caressait ses parois vaginales alors qu'elle ne cessait de s'humidifier encore et encore.
Il arrêta finalement et la princesse grogna la perte, les sourcils froncés, plus consciente du bruit qu'elle faisait. Bien que personne ne pourrait les entendre là où ils se trouvaient. Le monslave se pencha, léchant le clitoris de la Légendaire, complètement perdue dans son plaisir. C'était une torture, la plus délicieuse des tortures. Elle se sentait venir, elle sentait la délivrance proche, ses mains plongées dans les cheveux bicolores de son amant. Elle jouit bruyamment et Samaël lécha sa cyprine. La respiration allaitante, le corps en sueur, elle redescendait de son petit nuage, des étoiles pleins les yeux. Elle se sentait bien, incroyablement bien. Elle était tellement belle ainsi, que l'autre faillit se laisser aller aussi, mais il se reprit juste à temps.
Leurs regards se regardèrent, ceux du monslave demandait une dernière fois l'autorisation à Jadina, une chose qu'elle s'empressa de lui donner. Il protesta faiblement :
-Jadina, tu ...
-Oui, je t'en prie.
Il ne pouvait plus lutter, c'était plus fort que lui, et malgré ses faibles protestations, la princesse voyait bien qu'il ne refuserait pas. Il n'en était simplement plus capable. Son sexe en érection se plaça face au sien et il la pénétra avec toute la douceur dont il était capable. Le visage de Jadina se crispa tout de même, il sentait ses parois s'étirer pour l'accueillirent, encore une fois, il faillit oublier toutes retenues, en ne pensant qu'à ses pulsions. Il buta contre l'hymen de la jeune fille qui grimaça, il inspira profondément et donna un coup de rein, la déflorant. Sa bouche s'ouvrit dans un cri muet et des larmes perlèrent aux coins de ses yeux. Elle avait mal, vraiment mal, elle se mordit la lèvre, tentant de respirer calmement pour atténuer la douleur. Samaël ne savait plus vraiment quoi faire, il détestait tellement la voir souffrir ainsi. Il murmura, penché sur elle :
-Ca va aller, la douleur va passer.
Et il embrassa les larmes naissantes sur ses joues rosies. Elle finit par se détendre et le jeune homme commença un mouvement de va-et-bien, doucement. Au bout de quelques instants, la douleur disparut, comme l'avait promit Samaël et cela rassura Jadina. Le plaisir réapparut, de plus en plus puissant, passant de l'agréable à lui faire complètement perdre la tête. Les coups de reins se faisaient de plus en plus violents. Submergés par les sensations, tout deux s'étaient complètement laissés allés. Leurs gémissements et leurs cris résonnaient dans la grotte et plus loin encore, dans ce désert blanc où de tels sentiments avaient naquit. Mais aucuns ne l'entendait. Leur plaisir avait pris une dimension qu'eux seuls pouvaient comprendre. Ils finirent par jouirent ensembles, unis dans l'extase et dans leur passion.
Allongés l'un sur l'autre, ils profitaient de ces sensations extraordinaires, des sourires sur leurs lèvres, leurs corps en sueur et la respiration saccadée Jamais ils n'avaient été aussi heureux, aussi comblé. Et ils s'endormirent ensemble, dans l'espoir d'y rester pour toujours.
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