Chapitre 9 : Save me
J'ai battus faiblement des paupières. J'avais froid, vraiment froid. J'ai grogné, tout était flou autour de moi. Je distinguais simplement une ombre devant moi, un feu dansait produisant une faible chaleur et à priori, il faisait jour. Comment se faisait-il que je sois encore en vie ? Mon derniers souvenirs était que je m'écroulais dans la neige, complètement à bout de force.
L'ombre devant moi était en faite l'inconnu que j'avais refusé de tuer, il était revenu, j'ai souris intérieurement, il m'avait sauvé. Mes dents s'entrechoquaient et je tremblais comme une feuille. J'ai essayé de me redresser mais une exclamation m'a coupé dans mon élan :
-Reste couché !
Je me suis figé, sa voix ne ressemblait en rien avec celle des autres Alysiens, alors que la leur était enfantine dût à l'accident Jovénia, la sienne faisait au contraire un magnifique ténor. On s'est dévisagé longuement avant que je ne lui obéisse, soudain pris de vertige. Ma tête était comme coincé dans un étau, créant une migraine épouvantable, j'ai gémis, les yeux fermés. Je l'ai entendu s'approcher, je suis restée immobile, le visage tendu par la douleur et les yeux clos.
-Tu risques d'avoir mal à la tête encore quelque temps, tu as eu beaucoup de chance de t'en sortir !
Ses mots ont résonnés dans mes oreilles tels une douce mélodie, pourtant, je n'ai rien dis, en vérité, je ne savais absolument pas quoi répondre. Je l'ai entendu poursuivre :
-Tu peux ouvrir les yeux tu sais, je n'ai pas l'intention de te dévorer !
J'ai obéis, honteuse, il me regardait curieusement avec ses yeux profonds, j'ai tenté un sourire d'excuse pour compenser mon manque de réaction. Sans succès évidemment. S'en suivit un silence un peu gêné pour moi mais qu'il ne semblait pas perturber mon sauveur. J'ai lâché, en espérant que ma voix arrive à suivre :
-Merci !
-Je n'ai fais que tu rendre la pareil ! a-t-il rétorqué avec un petit sourire absolument magnifique
J'ai hoché la tête, ne sachant quoi répondre d'autre. Je n'étais pas comme ça d'habitude, pas si timide et intimidable, mais, apparemment, la fille que j'étais à ce moment est belle et bien morte et enterrée.
-Comment t'appelles-tu ?
J'ai sursauté, j'ai répondu après avoir réfléchis pendant un court instant, la dernière fois que mon prénom avait été prononcé remontait à des mois :
-Jadina ! Jadina d'Orchidia !
Pourquoi j'avais dis ça ? Ce nom ne semblait pas l'intéressé et cette information était loin d'être indispensable ! J'ai ajouté, très vite pour me rattraper :
-Et toi !
-Samaël !
Son nom sonnait bien, il lui allait comme un gant, il semblait avoir été crée pour lui et soudain, je ne pouvais pas imaginer qu'il puisse s'appeler autrement. Je l'ai regardais sous toute ses coutures, bien conscience d'être d'une impolitesse peu commune et que je ne me connaissais pas.
-Je ne comprends pas. Tu t'es perdue dans les montagnes de Lovinas ?
-Non, ce n'est pas ça ! Je ...
J'ai hésité, devais-je tout lui raconter, je ne le connaissais, « oui, mais tu l'aimes ! » me rappela une petite voix dans ma tête, alors, j'ai laissé de côté mes interrogations et me suis lancer, lui disant, tout, sans gêne, sans réfléchir, je lui faisais confiance, grâce à lui j'avais tout oublié !
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