
Chapitre17
Une semaine plus tard...
Mme Ndiaye
Mon fils, cet imbécile que j'ai mis au monde s'est marié sans mon consentement, je n'ai rien pu faire malheureusement pour l'empêcher de commettre une telle folie mais ce mariage bidon ne durera pas. Sa « femme » a aménagé chez moi, elle verra que l'on ne joue pas dans la même cour. Ma famille est riche et nous ne devons pas nous mélanger avec les gens du bas peuple, nous nous marions entre nous. Diama me sera d'une grande aide le moment voulu ainsi que son idiot de frère. J'ai appelé Diama pour une réunion en urgence à mon cabinet, il faut que l'on revoit ensemble les derniers détails de notre plan. La porte de mon bureau s'ouvre sur Diama qui prend place.
Moi : bonjour mon enfant, je t'ai appelé pour t'annoncer une mauvaise nouvelle, la Ramatoulaye a épousé mon fils.
Elle : Mme Ndiaye, tu te fiches de moi, tu m'avais certifié qu'ils n'allaient pas se marier me dit-elle en arpentant mon bureau.
Moi : tu te calmes, je ne suis pas ton égal pour que tu me parles ainsi, nous sommes dans le même bateau.
Elle : tu aurais pu me tenir au courant pour je fasse capoter ce mariage, à quoi nous sert le plan s'il n'est pas appliqué.
Moi : c'est la raison de ta venue, assieds-toi et écoute-moi.
Elle : tu as intérêt à être convaincante.
Moi : tu sais, nous avions décidé de tout faire pour que cette Rama se sépare de mon fils, alors je veux qu'elle souffre, tellement et seul la mort soit sa seule échapattoire dis-je, cette fille osé m'insulter et elle le payera.
Elle : humm j'aime ce que j'entends, elle m'a défié et elle s'en mordra les doigts. Je connais un excellent marabout qui pourra nous aider.
Moi : qui te parle de maraboutage, yow tamitt mousseul touti, moi je te parle de prison, d'incarcération. Je veux pouvoir la voir souffrir et lui le rappeler toute sa vie dis-je d'une voix haineuse.
Elle : j'espère que vous savez ce que vous faites parce que moi je ne veux pas avoir de problèmes avec la justice ; en tout cas de mon côté j'irai voir ce marabout pour rendre cette fille stérile.
Moi : tu as raison, je n'avais pas pensé au fait qu'elle pourrait tomber enceinte et je préfère mourir que d'avoir un lien cette chose que mon fils appelle sa femme.
Elle : ne t'inquiète pas, elle ne tombera pas enceinte.
Moi : je te laisse gérer cette partie, nous devons construire un ensemble d'immeuble pour votre société, fait en sorte d'être dans le projet car mon fils l'architecte en chef. Tu utiliseras ton charme pour le séduire. J'espère que tu en es capable.
Elle : tu me prends pour qui, j'espère qu'elle croupira en prison et vite dit-elle. Nous rigolons toutes les deux, les jeux sont faits et je ne reculerai devant rien.
Toulaye
Je me suis réveillée comme tous les matins pour faire la prière que monsieur mon mari a dirigé. Après la prière, je me suis recouchée jusqu'à commencer à trouver le sommeil quand je sentis des suçons dans le cou et une main se faufilée dans mon chemisier.
Moi : Naby j'essaie de dormir là dis-je en lâchant un soupir de bien être, mon mari sait s'y faire pour me rendre folle avec ses caresses.
Lui : j'ai envie de toi dit-il en se mettant au-dessus de moi.
Moi : tu n'es jamais fatigué, nous l'avons fait hier nuit et moi je suis fatiguée.
Lui : ce n'est pas de ma faute si dès que je te vois, je ressens le besoin de te déshabiller, tu déculpe mon appétit sexuel avec ton corps de rêve.
Moi : tu es incorrigible dis-je en rigolant.
Lui : tu sais qu'une étude a prouvé que c'était bon de faire l'amour dès le matin, cela permet de ne pas stresser au bureau dit-il avec un sérieux que je ne lui connaissais pas, j'éclate de rire, non mais cet enfant va me tuer avec ses théories pourries.
Moi : et c'est quelle étude sakh, et si tu disais que tu veux juste faire des cochonneries dès le matin au lieu de te trouver des excuses bidonnes.
Lui : wa diekhna légguii sakh et ce n'est pas comme si tu n'aimais pas ; laisse-moi te faire l'amour me dit-il en me déshabillant comme il sait si bien le faire.
Je suis transportée dans un monde parallèle par ses caresses, mon Dieu sa langue me fait des choses indescriptibles et si exquises, je me tortille dans tous les sens, je sais qu'il sourit, j'ai envie de gémir mais je me retiens parce qu'il aime entendre mes gémissements comme il dit, il se relève en essuyant sa bouche tout fière de lui. Je le renverse pour être au-dessus ; je l'embrasse sur la bouche, en descendant dans son cou, je mordille sa peau lui arrachant des gémissements. Je me relève et le regarde en lui disant « tout doux mon beaux », je dépose une tornade de baisers sur ses pectoraux, ses abdominaux pour enfin arrivée vers sa zone X, je descends son bas jogging et son boxer en même temps. J'attrape son membre dans ma main en faisant des mouvements et en me passant la langue sur les lèvres, je la suce, passe ma langue sur sa verge gonflée, je souris face à ses grognements.
Lui : Toulaye, je n'en peux plus dit-il d'une voix rauque.
Moi : humm bébé mine je n'ai pas entendu deh, tu peux répéter dis-je en continuant de le sucer pendant des minutes. Je me retrouve en deux temps trois mouvements sur le lit et c'est parti pour un moment intense. Après notre moment, je me suis levée pour prendre un bain et c'était sans compter Naby qui n'est jamais rassasié. Je descends lui préparer son petit-déjeuner parce que monsieur reprend le travail et moi aussi d'ailleurs. Je lui prépare un café noir sans sucre avec des crêpes en forme de cœur et un verre de jus de goyave il en raffole, je ramène le tout dans la chambre et je le trouve déjà habillé ; je me rince l'œil putain mon mari est beau dans sa chemise blanche qui dessine ses muscles et son pantalon qui moule si bien ses fesses fermes, je le croquerai tout cru, dieu Naby m'a perverti.
Lui : tu aimes ce que tu vois me dit-il d'une voix taquine, je roule des yeux, cet enfant ne connaît pas la modestie.
Moi : n'importe quoi, viens manger mo gueune ngaye wakh aye bêtises (viens manger au lieu de raconter des bêtises).
Lui : je t'ai vu me relooker. Donne-moi à manger, je n'ai pas envie de me salir dit-il en prenant place sur le petit salon.
Moi : tu as de la chance que je t'aime dis-je en lui donnant une bouchée. Je me décide à lui parler parce que je dois rentrer tard aujourd'hui.
Moi : Naby chéri, je risque de rentrer tard ce soir, Mme Sow organise un diner avec sa famille et je dois faire le service.
Lui : je voulais justement te parler de ça, je veux que tu quittes ton travail dit-il de but à blanc.
Moi : quoi Naby, pourquoi je vais arrêter de travailler alors que toi tu le fais dis-je en m'énervant.
Lui : baisse d'un ton mon cœur. Je me suis mal exprimé, je veux que tu reprennes tes études.
Moi : je ne sais pas si je veux arrêter de travailler, j'ai toujours été indépendante et là tu veux que je sois dépendante de toi, ta mère va encore dire que je profite de toi et m'insulter encore.
Lui : Toulaye lotakh nga deggueur bopp (pourquoi tu es têtue), ma mère laisse-la dire ce qu'elle veut, je m'en fiche. Tu es ma femme cela fait partie de mes devoirs de prendre soin de toi et de subvenir à tes besoins.
Moi : je sais mais je ne veux pas de problèmes, déjà qu'elle ne m'adresse pas la parole alors imagine qu'elle apprenne que tu payes mes études.
Lui : écoute mi amor, je t'ai déjà inscrite au collège d'architecture en cours du soir alors il n'y a pas de mais qui tienne, tu te tais et tu obéis dit-il wa ki khame na boppam (il connait sa tête).
Moi : wa Naby et qui te dis que je veux faire architecture. Moi j'aime les travaux manuelles, genre restauration dis-je en levant un sourcil.
Lui : sheu Toulaye noppil nakk (tais-toi), je suis architecte, donc je pourrais t'aider le soir à réviser et je veux travailler avec toi. On en reparle ce soir, je vais être en retard si tu continues à parler dit-il en se levant pour prendre sa mallette.
Moi : ok, tu reviens manger à la maison, je ne veux pas de mais tu obéis dis-je en souriant de toutes mes dents.
Lui : Mme Ndiaye me donne des ordres dit-il en m'attirant à lui.
Moi : Mr Ndiaye me donne des ordres dis-je en l'embrassant sur les lèvres, pour le punir je décide de jouer avec ses nerfs, je lui mordille la lèvre inférieure en faisant glisser ma main de son torse jusqu'à son entre jambe et j'empoigne son membre que je malaxe comme kouye bombe thiéréi (traduction svp), je fais durer le geste en soutenant son regard des secondes jusqu'à ce qu'il m'attrape la main pour me stopper.
Lui : bébé mine arrête sinon je réponds plus de rien me dit-il avec sa voix rauque, je ris aux éclats en tapant des mains car je sais qu'il est excité là ; je me détache de lui toute fière de moi.
Moi : vas travailler, oustt lui dis-je en plaquant mes mains sur ses fesses musclées.
Lui : tu m'as chauffé petite coquine et tu ne payes rien pour attendre, ce soir tu me supplieras.
Moi : j'ai hâte alors répondis-je en le raccompagnant jusqu'à sa voiture, j'attends qu'il démarre pour retourner à l'intérieur. Je tombe sur mon lord commandant de belle-mère qui me dévisage, je lui fais un clin d'œil avant de prendre la direction la cuisine pour prendre de quoi faire le ménage. J'y trouve Georges et Fatou en pleine discussion.
Moi : bonjour.
Georges : ma petite Toulaye bonjour dit-il en me prenant dans ses bras.
Moi : bonjour Georges saluais-je en le prenant dans mes bras comme j'avais l'habitude de le faire quand je travaillais ici.
Fatou : diankk nakamou.
Moi : je vais bien dis-je en ouvrant le placard à ballet.
Fatou : Toulaye tu fais quoi avec ça demanda-t-elle en pointant du doigt mon seau d'eau.
Moi : je vais faire le ménage, lou khew (qu'est-ce qu'il y'a).
Fatou : tu es la patronne et ce n'est pas à toi de faire ça mais à moi dit-elle en me prenant le seau que je tenais, je secoue la tête. J'ai l'impression qu'elle a oublié que j'ai travaillé dans cette maison avant, et ce n'est pas parce que je suis la femme de Naby que je vais agir différemment avec les gens, je sais d'où je viens et je prie Dieu pour toujours m'en rappeler.
Moi : ce n'est pas parce que je suis mariée à Naby que je ne dois pas faire les corvées ménagères, ce sera comme avant, tu fais en bas plus la chambre de lord commandant Mme Ndiaye bouggouma problème et moi je fais ma chambre et le reste.
Fatou : c'est qui lord machin chose dit-elle, je rigole.
Moi : Mme Ndiaye dis-je en murmurant sinon si elle m'entend ce sera des problèmes. Nous éclatons tous de rire pendant des secondes.
Georges : Naby a de la chance de t'avoir, j'avais bien vu le regard qu'il t'avait lancé la première fois et que Dieu bénisse votre couple.
Moi : amine, Georges aujourd'hui c'est moi qui cuisine.
Georges : d'accord ma fille.
Je remonte dans ma chambre, je change les draps, m'occupe de la salle de bain je termine en passant la serpillère, je parfume la chambre et la referme. Je refais la même chose pour les autres chambres et le couloir, quand je termine j'ai des courbatures partout makhala Naby va me tuer rekk s'il continue à me faire l'amour tous les soirs, il ne se fatigue pas depuis qu'on est marié nous n'avons pas arrêté, monsieur dit que c'est mon corps qui l'attire à croire je suis un aimant et lui le métal, tchip n'importe quoi.
J'ai pris un bain vite fait et je me suis attaquée à la préparation du repas, Georges m'a fait une liste de ce que mon homme aime et n'aime pas, pour lui faire plaisir je lui prépare du bon kaldou avec du beugeudj, d'après Georges c'est l'un de ses plats préférés. 3h plus tard j'ai fini, je retourne prendre un autre bain, quand je finis ; je dresse la table pour nous trois, Mariama et Younousse sont partis en France avec leur père hier. Lord commandant Ndiaye et Naby viennent d'arriver, je prends sa mallette et lui colle un bisou et l'autre je ne la calcule pas mane ken douma yabb, mane akk mome sii keur bi dara dou yomb.
Moi : mon amour tu as passé une bonne journée lui demandais-je.
Lui : ma journée était ennuyante sans toi dans les parages, j'avais envie de te voir dit-il, je le tire vers la cuisine pour qu'il se lave les mains.
Moi : lave-toi les mains dis-je en m'asseyant sur un tabouret.
Lui : vient me les laver stp, je n'ai plus de force dit-il en faisant celui qui ne tient pas sur ses jambes, je rigole tout en secouant la tête avant de venir lui laver ses mains que j'essuie avec une serviette en papier après, il en profite pour me prendre dans ses bras. Ahmet fait son entrée, il me dévisage comme à son habitude mais je n'y prête pas attention.
Ahmet : bonjour nous salua-t-il avant de sortir, il n'a même pas attendu que l'on réponde, moh kham deh.
Moi : le repas va refroidir dis-je.
Lui : ce n'est pas grave, tu sais que je t'aime.
Moi : oui, allons manger maintenant. J'attends que Naby prenne place pour lui servir avant de me servir, l'autre n'a que se débrouiller.
Naby : bébé mine remercie Georges après j'adore ce plat.
Moi : remercie-moi plutôt mon cœur, taye ma douggou si cabine bii tamitt.
Mme Ndiaye : Naby dit à cette femme que je ne la veux pas dans ma cuisine dit-elle, Naby s'apprête à répondre mais je lui fais signe de continuer à manger, le silence est la réponse la plus éloquente quand une personne nous cherche et pour Mme Ndiaye elle ne mérite pas que je gâche mon repas. Mome daffa niakk diome, elle ne veut pas que je cuisine alors qu'elle est là à se goinfrer avec le repas que j'ai préparé. Quand j'ai fini de manger, je sers du jus de goyave à mon mari et reprends ma place.
Moi : bébé mine si tu as fini, tu vas prier et t'allonger le temps que je te prépare ton café.
Lui : loutakh je t'aime bébé mine.
Moi : non, je ne sais pas dis-je en ayant un sourire béat sur les lèvres pour me moquer de lord commandant.
Lui : humm parce que tu es ma moitié, mon âme-sœur et entends je vais de dire te quiero, je t'aime, te amo, I love you, humm j'ai oublié comment on le dit en allemand et en chinois.
Moi : ça suffit maintenant, vas dans la chambre, je te rejoins dans quelques instants. Pendant ce temps, je débarrasse la table, l'autre est toujours à table mais je n'y prête pas attention.
Elle : nakk diome wéssouna lii, tes parents doivent se retourner dans leur tombe et heureusement qu'ils sont morts sinon la honte l'aurait fait dit-elle, je repose doucement mes assiettes. Là c'est trop, elle m'insulte depuis une semaine et je ne dis rien mais là mome c'est trop. Je viens vers elle, je lui donne une bonne gifle appuyée et elle tombe de sa chaise. Je m'accroupis près d'elle la pointant du doigt.
Moi : jamais, plus jamais tu ne reparles de mes parents ok ; vieille sorcière dis-je. Trop c'est trop, c'est fini ; je ne vais plus la laisser me parler mal ou m'humilier et j'ai bien l'intention de faire valoir mes droits en tant que femme de Naby dans cette maison. J'ai été trop tendre avec elle mais là it's over. Je me retourne pour monter les escaliers et voient Naby me dévisageait. Je le contourne et monte les escaliers, Naby ouvre la porte à son tour pour la claquer.
Lui : qu'est-ce qui t'a pris de gifler ma mère demanda-t-il.
Moi : qu'est-ce qui lui a pris de parler de mes parents. Je peux accepter qu'elle me parle mal ou de m'insulter mais qu'elle ne parle plus de mes parents pour les insulter.
Lui : non mais tu te fous de moi, Ramatoulaye Badji douma soma morom (je ne suis pas ton égal) ok. Elle a parlé de tes parents et alors, ignore-là, tu n'avais pas à la gifler dit-il en criant.
Moi : si elle reparle de mes parents avec sa bouche de sorcière, elle recevra plus qu'une gifle criais-je en mon tour, s'il pense qu'il est le seul à crier, il se fourre le doigt dans le nez.
Lui : tu ne me cries plus dessus dit-il en s'approchant dangereusement de moi. Il faut avouer en colère, il est foutrement sexy et intimidant, cela m'excite mais bon il ne faut pas que je le laisse voir mon trouble sinon rekk il va prendre sa comme yonnou toll (une habitude).
Moi : oh monsieur a le droit de crier mais moi non. Personne ne me crie pas dessus Naby Youssouf Ndiaye lui dis-je en appuyant mon doigt sur son torse. Nous nous fixons dans les yeux sans que personne ne baisse les yeux.
Lui : je te laisse te calmer sinon je risque de faire ou de dire un truc que je regretterais surement dit-il en claquant la porte. Je jette les oreillers au sol en criant merde, cette femme réussira à me rendre folle. Même pas deux semaines de mariage que je me dispute avec mon mari à cause de cette vipère. En tout cas je suis sûre d'une chose si jamais ; si elle reparle de mes parents je le lui ferai regretter.
Je publie ce chapitre à avance parce que je ne peux pourrais pas en publier un autre cette semaine, je suis un peu prise.
QUE PENSEZ-VOUS
-DE LA REACTION DE TOULAYE ?
- DE L'ATTITUDE DE NABY ?
- ET DE EX Mme NDIAYE alias LORD COMMANDANT ?
SVP QUE PERSONNE NE ME MENACE NAKK, JE TIENS A MA TRANQUILITE QUAND JE DORS (MDRRR).
MERCI, GRACIAS, THANK YOU!!!
SEE YOU SOON
Deekha15
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro