Chapitre16
Je tenais d'abord à vous remercier pour vos commentaires et vos messages.
Que DIEU vous garde.
Bonne Lecture!!!
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Toulaye
J'aménage chez Naby et je dois avouer avoir la trouille. Je ne veux pas avoir de problèmes avec lord commandant Ndiaye car je sais qu'entre elle et moi ce n'est pas l'amour fou. Mon Dieu fait que tout se passe bien dans ma nouvelle maison. J'ai rangé mes habits et chaussures dans des valises séparées et tous les cadeaux reçus hier me seront apportés par les filles demain, j'attends juste que Abdou Fatha vienne me chercher. En attendant c'est à mon oncle de me passer le pagne sur la tête et de les écouter me faire leur traditionnel sermon, yalla khamna ni degglou wouma sakh pabi (dieu sait que je n'écoute même pas le vieux), ouf il a fini, viens au tour de mes prétendus badiènes (tantes), non elles se foutent vraiment de moi en disant que dans la famille, nous sommes des femmes qui ne levons pas la voix devant nos maris, nous acceptons tout sans broncher, de toute façon c'est mon ménage et je le gérerai comme je l'entends. Enfin vient le tour de tante de Binta, elle mome je vais l'écouter d'une oreille attentive.
Tante Binta : ma fille, tu vas aujourd'hui rejoindre la maison de ton mari. Nous savons tous que ce n'est pas facile d'être épouse et surtout d'être femme. Aime ton mari comme il se doit et sa famille, considère sa mère comme la tienne, quoi lord commandant Ndiaye comme ma mère plutôt mourir pensais-je en souriant et idem pour son père, ses frères et sœurs sont les tiens, épaule-ton mari, respecte-le, laisse être au-dessus de toi car c'est d'abord ton ainé avant d'être ton mari, n'élève jamais la voix sur lui, calme-le quand il est énervé, ne parle pas pour juste parler, réfléchit d'abords. Ta mère aurait aimé te dire ces mots, j'ai confiance en toi car tes parents t'ont bien éduqué. Je suis fière de la femme que tu es devenue et je suis sûre que tes parents le sont tout aussi termina-t-elle la gorge nouée, j'essuie mes larmes, les mots de tante Binta m'ont touché. Je suis là à attendre Abdou pour qu'il vienne me prendre, j'ai dû insister pour que personne ne me suive chez Naby. Je me ronge les ongles en discutant avec Aicha et Maty.
Aicha : Toulaye tu vas devenir une femme cette nuit dit-elle en tapant des mains, j'avais complément zappé ce détail.
Moi : oui et j'ai peur dis-je.
Aicha : n'aie pas peur vous le ferez au moment voulu, il ne faut rien forcer, tout se fera naturellement.
Maty : ce qui doit arriver, arrivera forcément. Tu sais au moins comment se déroule la nuit de noce demanda-t-elle, je roule des yeux et lui lance un regard de travers.
Moi : Maty pourquoi tu aimes faire la folle. Aicha raconte-moi plutôt ta première fois dis-je en voulant savoir.
Elle : c'était comment dire bizarre, la première fois que j'ai vu son... enfin tu vois de quoi je veux parler, j'ai failli m'évanouir tellement j'avais peur, après j'ai apprécié le moment et maintenant je ne peux plus me passer de sexe dit-elle.
Moi : tu ne me rassures pas Aicha, comment faire pour retarder la chose.
Maty : il paraît que la première fois c'est l'enfer.
Aicha : tout dépend de l'homme le mien était très doux par contre Toulaye, Naby daff la khiff au vu de ces regards pleins de désirs qu'il te lance rigola-t-elle suivi de Maty.
Moi : merci de me stresser encore plus.
Maty : tu passeras par cette étape alors détends-toi. La sonnerie retentit dans l'appart et je sais que c'est Abdou Fatha. Maty ouvre la porte en souriant, celle-là affaire ram lérroul je m'en occuperais après.
Abdou : alors Mme Ndiaye prête me demanda-t-il.
Moi : non pas du tout, nous pouvons attendre encore un peu dis-je.
Maty: Toulaye bayil thiakhane bii té nga dem séyyi.
Aicha : je vais chercher ses valises, met-toi à l'aise Abdou dit-elle.
Abdou : ton mari n'arrête pas de me bombarder d'appels et de messages pour savoir si nous sommes en route ou pas alors Toulaye nous y allons.
Moi : ok dis-je résigner. Maty et Aicha m'accompagne jusqu'à la voiture de Abdou, je leur fais un câlin et monte dans la voiture me menant à ma nouvelle vie. Je regarde le paysage défilé en priant intérieurement pour avoir la paix chez mon mari. La voiture entre dans l'allée et s'arrête devant le seuil des marches, la porte d'entrée s'ouvre sur Naby mains dans les poches ; habillé d'un bas de jogging et d'un t-shirt blanc. Abdou m'ouvre la porte, je souffle et descends.
Abdou : Naby voilà ta femme sama diame wathie na dit-il une fois que nous sommes à la hauteur de mon mari.
Naby : merci mon potto, maintenant tu peux partir dit-il en me prenant la main.
Abdou : je vois que tu es pressé, bonne nuit dit-il avec une voix pleine de sous-entendue.
Je reste muette, pendant que Bachir et Ahmet portent mes valises dans ma nouvelle chambre. C'est bizarre de se dire qu'il y'a un an de cela c'est moi qui mettais les valises de Naby dans sa chambre. Je suis Naby dans la chambre, elle a changé par rapport à la dernière fois, elle est beaucoup plus spacieuse avec des couleurs vives. Le lit a été remplacé par un lit baldaquin avec des voiles qui descendent jusqu'au sol, il y'a même une coiffeuse et le dressing est énorme, un petit salon est aménagé près du balcon. Je m'approche du balcon en ayant une superbe vue sur le jardin.
Lui : enfin ma femme chez nous dit-il en me donnant un baiser dans le cou.
Moi : enfin chez mon mari soufflais-je en appréciant ses douces caresses.
Lui : la chambre te plaît, si tu n'aimes pas je ferai changer la décoration.
Moi : j'aime beaucoup bébé mine, elle est juste plus spacieuse que la dernière fois.
Lui : en effet, j'ai éliminé le mur qui séparait la chambre d'ami à la mienne donc du coup plus d'espace pour toi et moi, tu pourras crier autant que tu le veuilles lorsque je te ferai l'amour sur chaque recoin de la chambre chucheta-t-il dans mon oreille.
Moi : et qui te dit que je vais crier dis-je en le défiant du regard.
Lui : oh que si tu crieras quand je te prendrai sois en sûr ma petite femme me dit-il avec un clin d'œil.
Moi : je vais me changer dis-je en me détachant de son étreinte.
Lui : tu ne pourras pas me fuir éternellement ma femme me dit-il en rigolant et je me précipite vers ma petite valisette et m'engouffre dans les toilettes. Je décide de prendre un bain histoire d'être fraiche et d'entendre le feu qui brûle en moi. Une fois avoir fini, je porte mon pyjama constitué d'un short et d'un croc top rose. Je prends une grande inspiration et ouvre la porte. Je retrouve Naby torse nu couché sur le lit.
Lui : habillée comme ça j'ai envie de t'arracher tes vêtements et de te faire l'amour-là maintenant dit-il en se mordant la lèvre inférieure sensuellement.
Moi : quel pervers dis-je en essayant de paraître naturelle histoire de camoufler mon malaise.
Lui : avoue que tu aimes ça, viens te coucher près de moi avant que je ne te saute dessus comme un animal dit-il en me tendant la main. Je ne me fais pas prier et prends place à ses côtés. Il passe sa main autour de ma taille et resserre sa prise autour de mes reins.
Moi : Naby je t'aime dis-je.
Lui : moi encore plus.
Moi : impossible.
Lui : si possible mon cœur dit-il. Je lui donne un baiser langoureux rempli de tendresse et d'amour.
Moi : merci de me rendre heureuse, je te promets de te rendre heureux en retour, de toujours avoir confiance en toi, de ne jamais te manquer de respect, de ne jamais défier ton autorité, de toujours t'aimer quoi qu'il arrive et de tout faire pour m'entendre avec ta mère même si cela s'avère perdu d'avance déclarais-je.
Lui : mon amour je veux que l'on s'aime comme une mère et son enfant, de toujours tout se dire, d'avoir toujours confiance l'un envers l'autre. Je sais que notre mariage est précipité mais ensemble nous apprendrons à nous connaître et ainsi nous formerons un couple solide pour l'éternité. Pour ma mère ne prends pas en compte ses paroles blessantes. Toi et moi formons une équipe pour toujours et à jamais.
Moi : pour toujours et à jamais répétais-je en fermant les yeux me laissant bercer par la douce musique que fait les battements du cœur de Naby.
Naby
Je n'arrive pas à croire que Toulaye est devenue finalement ma femme. A l'évocation de ce prénom tous mes sens sont en alerte et mon mini-moi qui se réveille, cette femme couchée près de moi est ma tentation, ma faiblesse et mon pêché mignon. Je lui dépose une pluie de bisou dans le cou en mordillant sa peau douce, elle gigote sous mes délicieuses tortures et ouvre finalement ses yeux.
Moi : madame ma femme réveillée dis-je en la serrant dans mes bras.
Elle : monsieur mon mari m'a réveillé dit-elle en baillant.
Moi : j'avais envie de te toucher, te caresser et surtout de te faire l'amour, je ne peux plus attendre dis-je en me mettant en califourchon sur elle.
Elle : Naby tout le monde pourrait nous attendre
Moi : les murs sont isolés acoustiquement, je ne veux plus attendre, j'ai envie de toi dis-je en l'embrassant. Notre baiser prend une tournure sensuelle, fougueuse et surtout passionné, je quitte sa délicieuse bouche pour m'aventurer vers son cou et sa clavicule qui soit disant passant est ma partie préférée, je la mordille, une de mes mains s'infiltre sous son haut, je pétrie un de ses seins qui durcit automatiquement sous mon touché. Je me relève en lui arrachant son haut ainsi que son short, je la regarde un instant en capturant cette image dans ma mémoire, je reprends possession de ses lèvres, Toulaye se fait entreprenante en écartant les jambes, elle attrape l'ourlet de mon bas de jogging ainsi que mon boxer et les enlèvent, elle me regarde en se passant la langue sur ses lèvres quelle coquine pensais-je et je rigole en revenant prendre possession de ses seins, ma langue s'enroule autour de ses tétons durcis par l'excitation, je la lèche, la mordille et ses petits gémissements me rendent complètement excité. J'enlève son boxer d'un geste brusque et contrôlé, NB : à noter lui acheter de la lingerie coquine choisie. par ma propre personne me dis-je intérieurement. Un de mes doigts trouve son point sensible et joue avec, elle commence se tortiller, à mouiller pour moi, son mari, je donne de l'intensité à mes caresses pour la faire tremper avant de la pénétrer et de la faire mienne.
Elle : Naby je n'en peux plus dit-elle haletante.
Moi : doucement bébé mine, nous venons de commencer dis-je, je veux faire durer le supplice encore avant la délivrance, je continue cette fois en enfonçant un doigt en elle, elle pousse un petit cri que j'étouffe avec un baiser, elle est étroite, putain à vouloir la faire jouir c'est moi qui vais jouir sans la posséder. « Demande-moi de te faire l'amour Toulaye et je le ferai » murmurais-je à son oreille.
Elle : stp Naby, fait-moi l'amour, je retire moi doigt, attrape mon membre que je place à son entrée en prenant le soin de la titiller de bas en haut pour la lubrifier, je la regarde dans les yeux en m'enfonçant doucement en elle, elle ferme un instant ses yeux en poussant un cri aigu, j'entends son feu vert pour bouger, elle noue ses jambes à ma taille m'incitant à y aller, je bouge tout doucement, tendrement et sensuellement pour une première fois, nous nous regardons dans les yeux, j'empoigne ses fesses pour m'enfoncer plus profond, je me retire en elle pour la pénétrer encore. J'intensifie mes mouvements, ses soupirs et ses gémissements se sont intensifiés signe qu'elle va jouir et moi aussi. J'accélère la cadence, ses parois se contractent autour de mon membre et je viens en elle, je jouis pendant des minutes, putain j'ai pris mon pied. Je m'écroule tout essoufflé sur elle en la serrant dans mes bras, je respire difficilement et elle aussi, je me retire en elle et roule sur le côté et l'attire près de moi.
Moi : mon amour merci de m'avoir donné ton cadeau le plus précieux, j'espère en être digne dis-je.
Elle : merci de m'avoir fait femme, tu as été très doux mon amour, je n'ai presque rien senti dit-elle en se collant à moi, je lui caresse les cheveux. Après ce moment sous les draps, je la porte jusqu'à la salle de bain où nous prenons un bain ensemble. Je m'habille dans la chambre pendant qu'elle se change dans la salle de bain.
Elle : Naby c'est toi qui changé le drap demanda-t-elle en venant.
Moi : je l'ai mis dans le panier à linge.
Elle : d'accord, je vais m'en occuper dit-elle en dirigeant vers le panier en adaptant une démarche de canard.
Moi : tu as mal lui demandais-je en l'attirant vers moi.
Elle : oui un peu rekk.
Moi : je suis désolé de t'avoir fait mal, Abdou m'a donné des pommades qui vont te soulager, je te ferai un massage après murmurais-je dans son oreille.
Elle : un massage rien que ça mon amour.
Moi : oui tu veux un massage plus.
Elle : un massage simple suffira amplement dit-elle précipitamment.
Moi : nous allons prendre notre petit déjeuner, tu m'as vidé de toute énergie. Je la porte dans mes bras jusqu'en bas sous le regard rieur de ma sœur et de mon petit frère. Nous retrouvons ma mère dans la salle à manger. Je m'assieds à côté de ma femme.
Moi : bonjour maman.
Rama : bonjour.
Maman : bonjour mon fils, stp dit à cette femme de ne pas me parler.
Moi : cette femme comme tu dis c'est la mienne.
Rama : Naby, laisse tomber me supplia-t-elle en posant sa main sur ma cuisse.
Maman : tu me manques de respect pour cette catin, je ne veux pas la voir chez moi.
Moi : maman, respecte ma femme stp et c'est autant ta maison que la mienne. Rama suit-moi dis-je en quittant la table, je nous dirige vers la cuisine là au moins il y'a des gens qui apprécient ma femme.
Moi : bonjour dis-je en entrant, Georges prend Toulaye dans ses bras ainsi que Fatou, les autres Bachir et Ahmet lui lancent un bonjour et s'en vont.
Georges : prenez place je vous prépare un truc à manger vite fait.
Rama : ce n'est pas la peine, je vais nous faire à manger dit-elle en me contournant.
Moi : bébé mine je prends un café noir sans sucre et des toasts lui dis-je, elle me fait un clin d'œil, les deux autres rigolent avant de sortir et de nous laisser seuls.
Elle : tes toasts, tu les veux avec de la confiture ou avec autre chose.
Moi : oui avec toi si possible dis-je en me passant la langue autour des lèvres.
Elle : Naby soit sérieux un peu et dis-moi ce que tu veux.
Moi : tartine-les avec du beurre, je n'aime pas la confiture.
Après avoir mangé, nous sommes retournés dans la chambre où nous sommes restés jusqu'au soir. Je n'ai pas pu offrir à Toulaye une lune de miel à cause de la tonne de travail que je dois effectuer par la faute de ma mère. Elle pense que je ne me suis pas rendu compte de son plan de me faire annuler ma lune de miel, je lui organiserai un voyage après avoir finaliser le projet de la construction du siège des Sidibé inchaAllah.
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QUE PERSONNE NE ME TRAITE DE PERVERSE ET EXCUSE POUR LES FAUTES (NB : minadans je te vois venir).
LE TON EST MONTE ENTRE LORD COMMANDANT NDIAYE ET TOULAYE.
D'APRES VOUS COMMENT VAS SE PASSER LA COHABITATION ENTRE EX Mme
NDIAYE ET TOULAYE?
THANK YOU, MERCI, GRACIAS!!!
Faites un tour à la page african_pluma.
SEE YOU SOON.
Deekha15
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