Chapitre 9
Naby
Bientôt un mois depuis ma fameuse visite chez Toulaye. J'avais décidé de faire profil bas mais il y a une semaine de cela je l'ai vu en compagnie de ce saligaud de Souleymane, j'aurais tant aimé lui refaire le portrait, heurement pour lui j'avais un déjeuner d'affaire avec des clients importants. C'est pourquoi j'ai décidé d'arrêter de me morfondre dans mon coin et d'aller reconquérir la femme de vie, j'ai pris la décision de me battre pour ma chérie et je me contrefous de ma mère et de Diama. En parlant de cette dernière, elle est venue me voir dans mon bureau pour me dire qu'elle était follement amoureuse de moi. J'ai bien rigolé, non mais vous y croyez-vous ? je lui ai bien fait comprendre qu'il n'existe pour moi une seule femme dans ma vie et c'est Toulaye, elle l'a mal réagi évidemment et elle m'a même menacé, je ne me soucie guère de ses états d'âme. La seule femme qui occupe mes pensées à longueur de journée, qui m'empêche de dormir la nuit, celle qui m'empêche de respirer et de me nourrir correctement, celle pour qui je donnerai ma vie c'est Toulaye. Je dois la faire mienne coûte que coûte et pour cela je dois lui sortir le grand jeu les fleurs ; les chocolats en passant par les mots doux, même si je dois la suivre comme son ombre je le ferai. De ce fait, je suis devant le building des Sidibé, j'attends patiemment ma douce car elle travaille pour Souleymane. Après des minutes d'attente, je l'aperçois toujours aussi belle dans cet jupe taille haute qui dessine ses formes parfaites, mon Dieu j'aime tout chez cette femme, elle me rend fou d'amour et de désir. Je vais à sa racontre et quand elle me voit, elle se stoppe nette, c'est bien j'ai toujours eu cet effet sur elle et j'en suis bien content.
Moi : bonjour mon amour dis-je pour briser la glace. Je souris encore face à son visage déconfit. Elle continue sa marche comme si de rien n'était. Je la suis sans un mot, elle presse le pas malgré ses talons et j'ai une superbe vue de ses fesses rebondies et fermes, et sa silhouette à la Serena William qui me rend complètement à l'ouest, je me passe la main sur le visage sinon dou bakh.
Elle: arrête de me suivre
Moi : marche moins vite
Elle: non
Moi: mon amour tu risques de te casser la... avant que je ne termine ma phrase elle est déjà par terre, je me précipite vers elle, nom de Dieu dis-je tout bas.
Elle : ne me touche pas dit-elle.
Moi : tu t'es fait mal demandais-je inquiet.
Elle : non-dit-elle en se relevant, elle grimace.
Moi : laisse-moi t'aider dis-je.
Elle : c'est non-dit-elle, je grommelle car sachant qu'elle ne va pas céder alors je m'approche d'elle et la porte en mode princesse. Elle n'arrête pas de taper le torse avec ses petites mains.
Moi : reste-tranquille mon amour dis-je en déposant un bisou sur son front et Mlle se tend, humm intéressant.
Elle : Naby repose-moi par terre stp, tout le monde nous regarde, j'ai même honte dit-elle.
Moi : les gens diront oh qu'ils sont mignons ou encore ils diront quelle chance tu as d'avoir un homme comme moi dis-je tout sourire. Elle me lance un tchip magistrale et elle se cache le visage dans mon cou en lançant des thiey rousse (quelle honte). Une fois devant ma voiture, je la resserre contre mon torse pour prendre mes clefs, une fois dedans je la dépose sur le siège passager; je sais que j'abuse de la situation puisque Mlle ne proteste plus alors il faut que j'en profite au maximum. Trente minutes plus tard je suis devant le cabinet de mon ami Abdou Fatha. Nous nous sommes rencontrés à l'étranger, à cette époque je traversais une phase assez difficile de ma vie et j'agissais comme un imbécile et je faisais n'importe quoi, Abdou m'a aidé à me reprendre en main, nous sommes devenus proches par la suite. Je la porte jusqu'à l'intérieur, les quelques personnes présentes nous regarde avec étonnement, elles feraient mieux de s'occuper de leurs oignons. Je la repose doucement pour qu'elle puisse s'assoir le temps que j'aille parler à la réceptionniste.
Moi : bonjour Mlle dis-je.
Elle : bonjour Monsieur et que puis-je faire pour vous demanda-t-elle toute souriante.
Moi : est-ce-que le docteur Fall est dans son bureau.
Elle : patientez le temps que je demande à son assistante dit-elle en prenant le combiné à côté.
Moi : dites à son assistante que c'est Naby Ndiaye, elle comprendra dis-je elle esquisse et je reporte mon attention à Toulaye qui a la tête baissée, je suis sûr qu'elle est gênée car il faut l'avouer j'ai bien attiré l'attention en la portant dans mes bras. La réceptionniste se racle la gorge pour attirer mon attention.
Elle : le docteur Fall est actuellement en salle d'accouchement mais son assistante a dit que vous pouvez l'attendre dans son bureau si cela ne vous dérange pas ou si vous n'êtes pas pressés.
Moi : je préfère attendre le docteur Fall dis-je je préfère largement attendre Abdou que d'aller voir un autre médecin pour consulter Toulaye. Je ne veux pas qu'un autre homme touche ma Toulaye. Oui je sais, j'en fait trop mais je n'ai pas le choix, déjà que je supporte Souleymane, il ne faut pas non plus en rajouter une couche. Je suis du genre jaloux, possessif et très impulsif. Je remercie la réceptionniste et me dirige vers Toulaye. Je la reporte dans mes bras pour nous diriger vers l'ascenseur. Une fois dans le bureau de Abdou, Toulaye regarde avec attention le bureau, elle a l'air d'étudier la décoration.
Moi : mon ami va venir t'ausculter dis-je.
Elle : d'accord et merci dit-elle tout bas, on dirait qu'elle a perdu sa langue et c'est tant mieux pour moi sinon j'aurais déjà reçu des piques sanglantes de sa part.
Moi : c'est normal sweetheart dis-je en souriant.
Elle : ne m'appelle pas comme ça dit-elle.
Moi : pourquoi tu n'aimes pas mon amour ou tu veux un autre surnom dis-je en prenant place à côté d'elle.
Elle : tu sais que tu es insupportable dit-elle en roulant des yeux comme j'aime quand elle fait ça.
Moi : oui parce que c'est toi qui me rend ainsi, insupportable, amoureux, fleur bleu, sensible à tes moindres faits et gestes, obsédé par ta beauté et ton corps, laisse-moi t'aimer Toulaye dis-je en prenant son visage en coupe, nos souffles s'emmêlent et s'entrechoquent, je colle nos fronts et mes lèvres sont à quelques de goutter le paradis, elle se dégage de ma prise.
Elle : reste de loin de moi, je suis avec Souley et je l'aime dit-elle, sa voix la trahie, si elle pense que je la crois, elle se met le doigt dans l'œil.
Moi : je n'arrive pas à rester loin de toi my life et je sais que tu n'aimes pas cet imbécile, il me suffit d'un touché de ma part pour que tu tressailles et ne parlons pas de ton cœur qui tambourine dans ta cage thoracique. Tout ce que je viens de dire est la vérité parce que tu as le même effet sur moi. Tu as mis mon cœur en sursit et Toulaye laisse-moi t'aimer, te démontrer que je ne joue pas avec toi, ce n'est un caprice de ma part mais ce que je ressens pour toi est sincère, vrai et éternel. Je t'aime est un mot faible pour te décrire tout l'amour que j'ai pour toi dis-je m'approchant d'elle je pose mes lèvres aux siennes, je les bouge doucement et elle me donne l'accès à sa langue, nos langues s'emmêlent et démêlent dans une danse endiablée, je quitte sa bouche pour m'aventurer dans son cou, elle gémit sous mes baisers et je commence à perdre la notion du temps, je me détache d'elle et la contemple.
Elle : mon Dieu qu'est-ce que j'ai fait dit-elle en se prenant la tête dans les mains
Moi : tu n'as rien fait juste écouter ton cœur et ton corps qui me réclament Toulaye, tu m'aimes autant que moi alors arrête de nier l'évidence. L'équation est simple alors résout-la dis-je sortant du bureau. Ma phase une a marché mieux que prévu, bientôt elle sera à moi. Je quitte le cabinet de Abdou tranquille, ma conscience me souffle que je suis diabolique et que j'aurai dû l'attendre pour la raccompagner, à quoi bon elle m'a énervé à vouloir s'entêter comme elle le fait.
Toulaye
Mon Dieu que m'arrive –t-il au juste ? Depuis maintenant un mois Naby ne cesse d'être dans mes pensées, il me suffit que je pense à lui pour avoir des frissons et mon rythme cardiaque qui augmente. J'essaie de me dire que c'est juste une mauvaise passe mais le voir aujourd'hui n'a rien arrangé à mon problème. Quand j'étais dans ses bras, j'ai ressenti un sentiment de bien-être, de sécurité et le pire est que j'ai aimé non j'ai adoré être dans ses bras musclés et me faire embrasser par lui. Je sais que ce n'est pas juste de l'embrasser alors que je suis en couple avec Souley mais quand il est prêt de moi toutes mes résolutions et barrières tombent unes à unes et je ne deviens plus maître de mes actes. Naby est comme un parasite qui s'est incrusté dans mon esprit et qui ne veut pas en ressortir, il m'arrive même quand Souley m'embrasse de comparer les deux. Si ça continue ainsi je vais devenir folle et j'ai besoin de me confier à quelqu'un. J'appelle Aicha parce que vu que Naby m'a planté au cabinet de son ami, j'ai besoin d'elle pour qu'elle me ramène chez moi. La porte du bureau s'ouvre sur un jeune homme qui doit avoir vers la trentaine, il est très charmant même avec ses traits fatigués. Quand il me remarque enfin il sourit de toutes ses dents.
Lui : bonjour dit-il en s'asseyant sur son fauteuil.
Moi : bonjour
Lui : mon assistante m'a dit que Naby Ndiaye était dans mon bureau à moins qu'il se soit transformé à une jolie jeune femme.
Moi : non, Naby Ndiaye est parti me laissant seul dans votre bureau car il n'a pas apprécié que je lui dise non.
Lui : oh Naby a toujours été impulsif mais ne lui en voulez pas et comment vous vous appellez?
Moi : Ramatoulaye et vous
Lui : Abdou Fatha Fall, tu peux me tutoyer, les amis de Naby sont les miens.
Moi : je ne suis pas son ami heureusement
Lui: hum vous êtes ensemble
Moi : bon Dieu non, moi être avec lui jamais de la vie
Lui: il ne faut jamais dire jamais;
alors que t'est-il arrivée Rama.
Moi : je suis tombée grâce à ton cher ami dis-je en appuyant sur le mot et je me suis fait mal à la cheville.
Lui : je vois, je vais t'ausculter dit-il. Après ma consultation, j'ai dû passé une radio pour être sûr que ma cheville n'est pas cassée et heureusement pour moi que telle n'est pas le cas.
Lui : Rama tu as la cheville foulée. Je vais te prescrire une pommade que tu appliqueras matin et soir. Tu vas aussi devoir porter une attelle. Il faut que tu portes des chaussures plates plus de talons aiguilles le temps que ta cheville guérisse et ne surtout pas faire d'effort inutile.
Moi : d'accord et merci pour tout Abdou dis-je en rangeant l'ordonnance dans mon sac.
Lui : de rien Rama, je vais toucher deux mots à Naby sur son comportement dit-il.
Moi : ce n'est pas la peine dis-je.
Lui : il va m'attendre dit-il. Je le remercie une dernière fois et trouve Aicha assise à l'attente dès qu'elle me vit, elle se leva. Aicha me regarde avec des yeux qui voulaient dire tu me dois des explications.
Moi : je me suis fait mal en évitant alakham Ndiaye dis-je une fois dans la voiture.
Elle : et c'est qui ce « alakham Ndiaye » dit-elle en démarrant.
Moi : khana Naby Ndiaye dis-je dans un murmure.
Elle : ah, et dis-moi qui t'a amené à l'hosto demanda-t-elle.
Moi : lui, il m'a porté dans ses bras et même dans la voiture j'étais dans ses bras et le pire Aicha nous nous sommes même embrassés déblatérais-je.
Elle : Toulaye ne me dit pas que tu l'aimes demanda-t-elle encore, l'aimer non je ne pense pas, je suis attirée par lui ça c'est indéniable mais ce n'est pas de l'amour.
Moi : non je suis juste attirée par lui dis-je pour simple réponse.
Elle : et Souley dans tout ça, tu m'as dit ne pas l'aimer malgré tout ce qu'il a fait pour toi et pour Naby je pense que tu es tombée amoureuse de lui depuis que tu travaillais pour sa mère dit-elle. J'analyse ce qu'elle vient de dire et c'est tout bonnement impossible.
Moi : j'ai vraiment essayer d'éprouver de l'amour pour Souley mais je n'y suis pas arrivée, et c'est impossible que je tombe amoureuse de Naby dis-je.
Elle : tu te mens à toi-même et dis-moi que tu ne ressens pas en sa présence des sensations inexplicables en sa présence demande-t-elle en se garant devant mon immeuble, elle m'aide à descendre et une fois sur mon sofa je me décide à répondre.
Moi : dès que je le vois, j'ai l'impression que plus rien n'existe autour de nous, mon cœur s'emballe et je me surprends même à penser à lui quelques fois dis-je en étant sincère Aicha éclate de rire et moi je ne comprends plus rien.
Elle : ma chère tout ce que tu viens de me décrire sont les symptômes d'une personne amoureuse et la conclusion est que toi Ramatoulaye tu es amoureuse de Naby Ndiaye dit-elle en tapant des mains comme un enfant. Je la regarde incrédule puis éclate de rire, je ne dois pas aimer Naby Ndiaye si je tiens à ma tranquillité et surtout vu que sa mère est atteint de démence et elle me déteste gratuitement.
Moi : non je ne peux pas l'aimer dis-je finalement en reprenant mes esprits.
Elle : et pourquoi.
Moi : parce que je vais faire souffrir Souley et la mère de Naby me déteste sans que je sache la raison dis-je.
Elle : laisse cette folle, elle s'en remettra et pour Souley il comprendra parce qu'en amour on ne choisit la personne qu'on aime. Naby t'aime à ce que tu m'as dit et je ne vois pas le problème.
Moi : non je ne peux pas, Souley ne me le pardonnera jamais et je n'ai pas la force pour supporter la mère de Naby et Diama car cette fille est amoureuse de Naby. Tu sais qu'elles sont même allées dire à Souley des mensonges à mon égard heureusement que j'avais tout dit à Souley.
Elle : si vous vous aimez, vous surmonterez tout, pour les deux autres là laisse-les, on s'en occupera le moment voulu dit-elle. Pour l'instant tu dois être honnête avec Souley avant toute chose et after tu parles avec Naby dit-elle.
Moi: je ne veux pas faire du mal à Souley; je tiens beaucoup à lui même si je culpabilise dès fois quand je suis avec lui.
Elle: tu vas hypothéquer ton bonheur pour celui de Souley; kholal puce tu ne l'aime pas alors largue-le.
Moi: ce n'est pas toi qui prenais sa défense il y'a quelques semaines
Elle: c'était avant de savoir que tu aimes Naby Ndiaye.
Moi: je ne l'aime pas; alors arrête
Elle: essaie de te convaincre du contraire et quand tu arriveras fait-moi signe pour que je t'aide à larguer Souley.
Moi: Ibrahima a vraiment une folle pour femme dis-je. Je me dois d'être honnête avec Souley. Je ne dois plus batifoller avec Naby car si cette Mme Ndiaye l'apprends j'aurais le diable aux fesses. Un acte mal exécuté de ma part aura des conséquences irréparables, je ne veux pas faire souffrir un innocent car Souley n'a rien fait, juste il m'aime à un point où même moi j'ai peur.
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Yo How Are You les Wattpadiennes et les wattpadiens?
j'attends vos impressions sur le chapitre hein.
certains disent que je mets du temps à publier alors nous allons faire un deal yeah. Si vous voulez la suite alors max de like et de commentaires pour ce chapitre.
Je sais vous allez vous dire que je prends la grosse tête mais bon je vous aime.
Merci encore pour les vues, votes et commentaires et sorry pour les fautes.
Et avant que je n'oublie passez jeter un coup d'œil à la chronique de ma petite sœur Dior_DSL que j'encourage à continuer.
Deekha15
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