Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 22

Narrateur Externe

La perte d'un bébé est une épreuve difficile, pénible et voir carrément atroce pour un couple. Bon nombre de couples ne font pas long feu après une telle épreuve. Quel couple peut témoigner d'être resté le même après avoir vécu un évènement pareil ?

Aucun évidemment, les séquelles d'une telle épreuve seront toujours présentes au sein du couple. Si l'un des deux conjoints n'est prêt à accepter cette perte, le déséquilibre désoriente le couple ; les disputes et les clashs seront les seuls moyens de communication.

Cette situation n'est pas facile à supporter surtout pour la femme, l'homme on peut comprendre et il peut se dire qu'ils en auront un autre inchaAllah par contre la femme, elle aura toujours cette peur permanente de tomber enceinte et de perdre son bébé par la même occasion. Ce qui change le couple tout simplement.

Pour nos deux tourtereaux, la cause de cette tragédie se nomme Mme Ndiaye ; elle aura réussi à créer ce déséquilibre dans le couple de son fils car depuis le départ de Toulaye, son fils n'est plus pareil, il ressemble plus à un fantôme qu'à une personne.

Le DIA-LO-GUE voilà ce qui manque à Naby et Toulaye, il ne sert à rien de crier, de proférer des insultes, de frapper sa femme et de quitter son foyer si vous n'arrivez pas à dialoguer. Espérons qu'ils reprennent eux deux leur esprit.

(...)

Aicha

Une semaine que Toulaye est chez moi sans que j'en sache la raison. Elle passe toutes ses journées cloitrer dans la chambre à pleurer pour je ne sais quelle raison. Je veux l'aider mais puisqu'elle refuse de s'ouvrir à moi, la tâche s'annonce difficile. Ibrahima m'a demandé de parler avec elle et c'est pourquoi je suis dans le salon avec elle.

Moi : Toulaye que Souley t'a ramené chez moi; tu passes tes journées à pleurer . Je veux savoir le pourquoi.

Elle : je n'ai pas envie d'en parler pour l'instant.

Moi : jusqu'à quand tu vas laisser ton mari seul. Si vous avez des problèmes il faut que vous les régliez chez vous alors si tu veux mon aide, dit-moi au moins ce qui s'est passé.

Elle : j'ai...j'ai perdu mes bébés parce que la diablesse qui me sert de belle-mère m'a poussé dans les escaliers et Naby m'a giflé. Voilà tu es contente maintenant me dit-elle en pleurant.

Je suis choquée, sidérée, jamais ne m'aurais imaginé que c'était ça la raison. Comment Naby a pu lui faire ça ; sa femme de surcroit. Au lieu de la soutenir, il la frappe à cause de sa dingue de mère. Cette femme nékhouma dara tchimm (je ne l'aime pas).

Comment peut-on détester une personne pour la simple et bonne raison qu'elle est pauvre. Etre pauvre ne veut pas dire être un paria, c'est un fait certes mais cela ne doit pas constituer une raison pour dénigrer une personne.

J'ai l'impression que cette femme oublie que la plupart des personnes riches dans ce monde étaient pauvres en un moment donné de leur vie et c'est à force de charbonner matin et soir qu'ils ont eu leur richesse. Prenons l'exemple de Bill Gates avec Microsoft, Alioune Sow avec la CSE ou encore Oprah Winfreh tellement d'exemples que si je me mettais à les citer je ne vais pas finir. Derrière toute bonne réussite se trouve un passé de souffrance mais ça cette vipère ne le sait.

Moi : calme-toi puce hum, tu vas rester ici jusqu'à ce que ton mari vienne la queue entre les jambes pour s'excuser dis-je en souriant sadiquement, oh oui Naby va regretter son geste. Sinon si elle lui pardonne daffaye yomb bamou eupe (ce sera trop facile).

Elle : j'avais décidé de rester sakh me dit-elle en essuyant ses larmes.

Ma pauvre Toulaye, la vie s'acharne tellement sur elle. Si j'étais à sa place, j'aurai baissé les bras bou yagg (depuis longtemps). Je l'admire tellement, malgré ce qu'elle a enduré, elle est restée forte. Ma bonne fait son entrée suivit de Maty et Abdou Fatha, ah maintenant Naby envoie son ami comme émissaire pour régler ses bêtises dina kham nioune la fiye fekk (il va nous trouver là).

Maty : vous faites un party sans moi dit-elle boudeuse, je lève mes yeux au plafond, trop folle cette meuf et l'autre qui la relooke com kou manqué ben case (comme s'il lui manquait une case). Histoire à suivre entre ces deux-là.

Moi : qui t'a dit que l'on faisait un party. Et toi Abdou loleu indii sama keur (qu'est-ce que tu fais chez moi).

Abdou : je suis venue en paix, pas besoin de m'attaquer les filles dit-il en sortant un mouchoir blanc. Quel idiot il fait.

Toulaye : dit plutôt que c'est ton lâche d'ami qui t'envoie. Tu lui diras que je ne veux rien savoir de lui ok. Ils peuvent crever lui et sa mère je m'en fiche.

Maty : diankk mon partenaire regrette, balko rekk (pardonne-lui) dit-elle, quelle traitresse celle-là !!!

Moi : Maty yow ya wanei, Naby a frappé Toulaye à cause lord comandant Ndiaye et tu prends sa défense tchimm nékhoma dara.

Abdou : les filles Naby s'en veux énormément, cela va faire une semaine qu'il n'est plus lui-même, Toulaye accepte de le voir pour régler cette histoire parce que toi aussi tu as mauvaise mine. Rentre chez toi avant de perdre ton mari, croit moi Diama Sidibé profite de la situation pour se rapprocher de ton bébé mine avec l'aide de ta belle-mère.

Toulaye : ma bagne Abdou, il m'a giflé alors que j'ai perdu nos bébés à cause de sa sorcière de mère dit-elle et nous rigolions tous en sachant qu'elle a raison.

Abdou : ok j'abandonne, je comprends pourquoi Naby dit que tu es têtue. Je lui dirai de venir lui-même quémander ton pardon, sur ce au revoir les filles nous dit-il en faisant un clin d'œil à Maty qui glousse comme une folle, déjà qu'elle l'était alors imaginer qu'elle tombe in love de Abdou. Pauvre de nous !!!!

(...)

Naby

La honte et le regret me consument, comment ai-je pu lever la main sur ma femme, mon havre de paix. Je crois que j'ai commis la pire erreur de mon existence. J'avais la haine quand je l'ai vu dans les bras de Souleymane Sidibé qui n'a pas manqué de me lancer des sourires moqueurs. Je suis resté planté à l'arrêt bus après leur départ et fier comme je suis ; je suis retourné chez moi en espérant qu'elle fasse le premier pas. C'était sans compter la tête de mule qui me sert de femme. Cela va faire une semaine qu'elle a quitté la maison et depuis je dors mal, je ne mange presque plus, le pire est que ces paroles font l'effet d'une lame à double tranchant « les hommes violents demandent toujours pardon après avoir levé la main sur leur femme ».

J'arrive chez Aicha avec un nœud dans l'estomac, je toque à la porte qui s'ouvre quelques instants sur ma Toulaye, putain que j'aime cette femme.

Moi : bébé mine, elle ne répond pas et me claque la porte au nez. J'aurais dû m'en douter que dou yomb (ce ne serait pas facile). J'ouvre finalement la porte et entre sans me faire inviter. Je la trouve assise devant la télé. Je prends place en face d'elle.

Moi : mon amour l'appelais-je, elle me lance un tchipp avant de reporter son attention sur son émission télévisée. Aicha fait son entrée en me lançant un scarface noir ou violet je ne saurais le dire. Thiey les femmes, quand elles veulent nous faire culpabiliser, elles y arrivent.

Moi : Aicha chou namenala (j'ai ta nostalgie).

Aicha: yow Naby Youssouf Ndiaye moytouma (fait attention).

Moi : despacito Aicha rekk, je viens en paix. Vous allez jouer à ce jeu jusqu'à quand.

Toulaye : jusqu'à ce que tu t'en ailles.

Aicha : bien dit puce.

Moi : écoutez je suis venue m'excuser et te ramener avec moi dis-je en regardant Toulaye dans les yeux. Elle roule des yeux avant de me tchipper encore, je vous jure quand elle le fait, on aurait dit qu'elle a des parents ivoiriens ou burkinabés (kiss à vous).

Toulaye : tu perds ton temps donc get out me dit-elle en se levant pour monter les escaliers. La tâche s'annonce plus difficile que je ne l'aurais pensé.

Aicha : tu pensais qu'elle allait te sauter au cou après ce que tu as fait. Naby tu es tombé bien bas, tu sais bien que ta mère n'est pas une sainte. Tu aurais pu écouter ce qu'elle avait à dire mais non tu l'as giflé.

Moi : tu penses que c'est facile pour moi de parler avec elle quand elle s'énerve. Je suis aussi affecté par la perte de nos bébés mais elle n'a pas à s'énerver sur moi dis-je en m'énervant sur Aicha, c'est facile de juger quand on ne connait pas le pourquoi du comment.

Elle : je sais comment elle est mais daal tu as eu tort dit-elle.

Moi : je sais que j'ai eu tort de l'avoir giflé mais elle est aussi fautive. Elle t'a dit qu'elle a insulté ma mère et m'a traité d'idiot et d'imbécile, non bien sûr qu'elle ne l'a pas fait. J'aime Toulaye plus que ma propre vie mais elle me doit le respect ainsi qu'à ma mère, ce respect doit être réciproque.

Elle : je ne savais pas qu'elle t'avait traité d'idiot, elle n'aurait pas dû, quoi qu'il puisse se passait elle te doit le respect. Je suis sure qu'elle ne le pensait pas. Va la trouver et régler vos problèmes avant que cela n'empire. J'ai eu vent que Diama Sidibé te tourne autour, fait attention à ce que tu fais Naby.

Moi : les nouvelles vont vites, ne t'inquiètes pas, la seule femme que mes yeux regardent c'est Toulaye.

Elle : elle est dans la chambre d'amie, tu connais le chemin n'est-ce pas me dit-elle.

J'esquisse pour réponse et monte deux à deux les escaliers. Je ne partirai pas avant d'avoir régler cette situation. J'ouvre la porte de la chambre et entre. Toulaye est habillée d'un short ras les fesses et d'un haut avec de fines bretelles genre joumbaw out (traduction svp), bonjour la provocation !!! Mes yeux se baladent sa gêne sur son corps en passant par ses jambes fines, ses fesses rebondies, sa poitrine et ses lèvres, je secoue la tête pour reprendre mes idées ; il ne faut surtout pas que je me laisse déconcentrer par cette tentation devant moi.

Moi : Toulaye je peux te parler demandais-je timidement, depuis quand j'ai peur de parler à ma propre femme; Khana nekatouma goor nakk.

Elle : tu es déjà là kaye, fait vite je n'ai pas toute la vie devant moi et stp évite de me parler de ta de mère dit-elle.

Moi : Pourquoi tu inclues ma mère à chaque fois qu'on se dispute ou quand il t'arrive un malheur.

Elle : parce qu'elle est la cause de tous mes malheurs. Ouvre les yeux Naby, ta mère est capable de me tuer juste par méchanceté.

Moi : ma mère n'est pas une sainte mais jamais elle ne serait capable de tuer.

Elle : si tu le dis. Il faudra d'abord qu'elle me tue pour que tu te réveilles et avant que cela n'arrive je prendrai mes dispositions dit-elle en s'asseyant sur le lit.

Je ne vais même pas répondre sinon nous allons encore nous disputer et moi je suis venu m'excuser.

Moi :je suis désolé mon cœur, désolé d'avoir levé la main sur toi et d'avoir attendu aussi longtemps pour venir m'excuser de mon comportement, je veux que tu me pardonnes et que tu reviennes à la maison.

Elle : tu es désolé...Naby tu m'as giflé, même mes parents n'avaient jamais levés la main sur moi mais tu l'as fait. J'ai accepté le fait d'avoir perdu nos bébés dans cette chute par la faute de ta mère mais ton geste m'a blessé et j'ai peur que tu recommences, je ne veux pas finir en punching ball.

Moi : j'ai fait une erreur et je te jure de ne plus jamais recommencer, revient-moi bébé mine.

Elle : rien ne prouve que tu ne recommenceras pas. J'ai appris que tu t'es rapproché de Diama.

Moi : tu es sérieuse et toi. Je t'ai trouvé dans les bras de ton ex alors qu'on venait de se disputer. Yow yaboma sakh (ne te fous pas de moi) tu es mal placée pour être jalouse criais-je.

Elle : si c'est pour crier que tu es venu, tu peux sortir parce que j'ai mal à la tête.

Moi : je suis désolé ok, reviens à la maison.

Elle : je ne retournerai pas dans la même maison que la meurtrière de mes bébés tu choisis Naby, si tu veux vraiment que je revienne nous devrons déménager.

Moi : Pourquoi tu insistes sur ça ; arrête de rejeter la faute sur ma mère. C'est toi et toi seule la cause de la perte de nos bébés, assume la responsabilité pour une fois dis-je. Elle me regarde pendant des secondes en laissant une larme coulée sur sa joue avant de l'essuyer rapidement. Elle s'avance vers moi et bam bam je reçois deux gifles hyper fortes et je dois avouer que je l'ai mérité.

Elle : Tu...tu penses réellement que j'aurais fait exprès de me jeter des escaliers tout en sachant que j'étais enceinte et que j'aurai pu y perdre la vie.

Sais-tu ce que je ressens en ce moment...et depuis une semaine humm...le sais-tu ? Sais-tu comment je me sens quand je me réveille et que je repense à ma fausse couche et j'étais enceinte sans le savoir?
je culpabilise tellement et je m'en veux atrocement parce que je n'ai pas su interpréter les signes de ma grossesse alors qu'ils étaient bien présents. Je n'ai su protéger mes bébés et toi...tu oses me reprocher ma fausse couche.
Je...je n'ai pas vu venir ton coup de poignard et je peux t'assurer qu'il a été très profond Naby me dit-elle en essuyant ses larmes.

Moi : je m'excuse... je ne pensais pas ce que j'ai dit.

Elle : oui, oui je m'excuse rekk, ça ne sert à rien de t'excuser. Va-t'en stp !!!

Moi : Toulaye...dis-je en l'approchant je l'enlace et je la sens vulnérable à ce moment et j'en veux pour mes paroles.

Elle : stp laisse-moi seule...

Moi: Toulaye.....

Elle: stp va-t'en!!!!!

Je sors de la chambre plus perdu, plus énervé et plus con que jamais. Je suis venu m'excusé mais j'ai aggravé mon cas et je m'en veux. Je vais la laisser un peu d'espace pour qu'elle réfléchisse et pendant ce temps je vais finir les travaux de notre maison.

J'arrive chez moi et retrouve ma mère et Diama dans le salon, vraiment cette fille m'énerve. Je leur lance un bonsoir et monte directement dans ma chambre. Je m'allonge sur notre lit, même les draps sont imbibés de son odeur et elle me manque atrocement. La revoir aujourd'hui n'a rien arrangé à mon problème au contraire ça l'empirer.

Moi : maman je ne veux pas parler alors stp laisse-moi seul.

Elle : tu vas rester cloitrer dans ta chambre à te morfondre pour une fille.

Moi : cette fille comme tu dis c'est ma femme, elle a perdu nos bébés maman, tu comprends lui dis-je en me levant. Elle me regarde l'air surpris.

Elle : elle n'est même pas fichu de te donner des enfants alors quitte-la.

Moi : jamais, dès demain j'enclencherai les travaux de finition de notre maison et nous déménagerons.

Elle : Tu vas me laisser seule dans cette maison.

Moi : oui, c'est la seule solution si je veux garder ma femme près de moi.

Elle : tu es vraiment un imbécile, tu préfères ta femme à ta mère.

Moi : je n'ai jamais dit ça mais je ne reviendrai pas sur ma décision dis-je d'un ton ferme. Elle sort de la chambre en claquant la porte. Je me laisse tomber sur le lit en espérant récupérer ma femme au plus vite.

♡♥♡♥♡♥♡♥♡♥♡♥♡♥

Les choses se compliquent pour notre couple.
Si vous étiez à la place de Toulaye allez vous réagir comme elle????

Alors Naby, qu'allez-vous lui faire ???
Vos avis comptent pour moi.

Faites un tour à cette chronique: un destin uni de Diarrisha. C'est mon coup de cœur du moment.

Merci !!!!

SEE YOU SOON.

DEEKHA15

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro